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  • Le pantalon de Claude Goasguen peut-il encore descendre ?

    Claude Goasguen est député UMP de la 14e circonscription de Paris et maire du 16e arrondissement. L’élu originaire du Var entretient des rapports assez particuliers avec l’extrême droite des hémicycles.

    Durant ses études, Goasguen fut militant du mouvement nationaliste et antilibéral Occident, aux côtés notamment d’Alain Madelin, Hervé Novelli, Patrick Devedjian ou Gérard Longuet. Tous, y compris Goasguen, défendent aujourd’hui des politiques ultra-libérales et antinationales.

    Était-ce pour se disculper de ses engagements de jeunesse ? Toujours est-il que Goasguen s’illustra dans les médias le 22 mars 2011, en qualifiant le Front national (et ses électeurs) de « parti de primates ».

    Toutefois, curieusement, certaines « extrêmes droites » semblent nettement moins insupportables et inhumaines aux yeux de l’élu Goasguen. Ce dernier reste en effet un fervent défenseur de l’État d’Israël. À la tête de l’entité sioniste, le gouvernement racialiste, théocratique et colonisateur de Netanyahu et Liberman se situe pourtant si loin à l’extrême de la droite qu’à côté de lui, Jean-Marie Le Pen pourrait être considéré comme un homme de gauche !

    Le mardi 20 novembre 2012, Claude Goasguen a donc une nouvelle fois baissé son pantalon plus bas que terre et, devant Richard Prasquier et Meyer Habib (Crif), a pu assurer de nouveau son avenir politique en dégoulinant d’allégeance totale à Israël.

    Egalité et réconciliation - 22/11/12

  • 2e violation de la trêve : cinq palestiniens blessés par des balles israéliennes 23/11/2012

     

    Cinq civils ont été blessés ce matin, après que les forces d'occupation ont ouvert le feu en direction de dizaines de personnes qui s'étaient approchées de la clôture de sécurité israélienne à l'est de Khan Younes dans le sud de la bande de Gaza, dans une deuxième violation israélienne de l'accord de trêve.

    Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des dizaines de citoyens près de la porte Kissufim à l’est de Qarara, tôt dans la matinée.

    Les sources ont indiqué que des dizaines d'agriculteurs sont arrivées dans la zone de la barrière de sécurité israélienne et ont brandi des drapeaux palestiniens et des banderoles au milieu des chants et des slogans pour briser la zone isolée imposée par l'occupation au cours des années précédentes et pour reprendre leurs terres "interdites".

    Les sources ont indiqué qu'un certain nombre de jeunes gens se sont rapprochés de la zone du fil de fer barbelé, et pendant ce temps les forces d'occupation ont tiré des coups de feu, blessant cinq personnes. 
        

     
     
    ALTERINFO.NET

     

  • Un Palestinien tué à la frontière de Gaza - Trêve violée par l'armée israélienne

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    La clôture en fil de fer barbelé de la "frontière"

    GAZA (Reuters) - Un Palestinien a été tué et plusieurs autres ont été blessés vendredi en bordure de la bande de Gaza par des tirs israéliens provenant de l'autre côté de la frontière.

    Cette fusillade est survenue moins de deux jours après l'entrée en vigueur, mercredi soir, d'un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.

    Soucieux de sauver la trêve, des médiateurs égyptiens ont demandé au Hamas et aux Israéliens de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents.

    Le mouvement islamiste, qui dirige le territoire côtier depuis 2007, a en conséquence décidé de faire évacuer tous les Palestiniens qui se trouvaient à moins de 300 mètres de la clôture de sécurité marquant la frontière avec l'Etat hébreu.

    "Nos consignes, c'est de ne permettre à personne de s'approcher de la clôture de sécurité", a dit à Reuters un membre des services de sécurité palestiniens.

    Un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a précisé que cette mesure découlait de l'accord de cessez-le-feu de mercredi, afin de protéger les fermiers palestiniens dans ce secteur.

    En déplacement à Rome, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riad Malki, a estimé que la fusillade de la matinée était "une violation claire de l'accord" et que de tels incidents ne devaient pas se répéter.

    "ZONE INTERDITE"

    Selon une porte-parole militaire israélienne, des dizaines de Palestiniens se trouvaient vendredi matin "près de la barrière, côté Gaza"pour récupérer leurs terres.

     Ils lançaient des pierres et tentaient d'ouvrir une brèche dans la clôture de sécurité, selon Avital Leibovich sur son compte Twitter.

    De source médicale palestinienne, on précise que les coups de feu ont éclaté alors que des Palestiniens s'approchaient de la clôture le long de la frontière, déclarée "zone interdite" depuis 2009 par les autorités israéliennes.

    Anouar Qdeih, 23 ans, a succombé après avoir été touché à la tête. Un de ses proches a déclaré à Reuters qu'il avait tenté de hisser un drapeau du Hamas sur la clôture de sécurité. Un soldat israélien a tiré en l'air à trois reprises avant que le jeune Palestinien ne soit atteint.

    Le cessez-le-feu obtenu sous médiation égyptienne a mis un terme aux huit jours de l'opération "Pilier de défense" menée par l'armée israélienne contre la bande de Gaza.

    Les bombardements ont fait 163 morts côté palestinien, six côté israélien.

    L'accord de cessez-le-feu ne précise pas dans le détail la question de la zone interdite le long du mur de sécurité, où sept autres Palestiniens ont été blessés depuis le début de la trêve, selon des médecins. Six ont été touchés vendredi, le septième a été blessé jeudi lorsque, selon l'armée israélienne, un groupe de 200 "émeutiers" palestiniens s'est approché de la zone-frontière.

     

    Nidal al-Mughrabi, Henri-Pierre André, Marine Pennetier et Guy Kerivel pour le service français

    Le Nouvel Obs - 23/11/12

     

     

     

     

     

     

                    

     
                     
     

     

  • Assemblée nationale : l'intervention de Gilbert Collard sur la reconnaissance du vote blanc aux élections

     

     

    Jeudi 22 novembre, Gilbert Collard, député Rassemblement Bleu Marine de la 2e circonscription du Gard, s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée nationale dans le cadre de la discussion générale de la proposition de loi de l’UDI visant à reconnaître le vote blanc aux élections.

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    Madame la présidente, monsieur le président, chers collègues, tout a été dit ! Je ne peux donc hélas, comme on le fait depuis Homère, que répéter. Je voudrais tout de même, au cours des cinq minutes qui me sont accordées, apporter quelques précisions. Les extrêmement mous vont être surpris du caractère suicidaire des extrêmes, mais à titre personnel je suis favorable à la prise en compte du vote blanc. Cela me paraît nécessaire et indispensable.

    Je suis conforté dans mon opinion par les propos du président Urvoas, rappelant que c’est dans une période révolutionnaire qu’on a pris en compte ce vote pour la première fois. Nous pourrions tomber d’accord sur le rôle de la monarchie de Juillet, à propos duquel il a été un peu synthétique.

    Pourquoi suis-je favorable à la prise en compte du vote blanc ? Non parce qu’il est blanc, quoique ce soit aussi la couleur du panache. Libre à vous d’aimer les pucelles !

     

    Je suis passionnément favorable à la prise en compte du vote blanc parce que la personne qui va voter s’inscrit dans la marche démocratique. Elle y va ! Dès lors, son vote doit être pris en compte. À titre personnel, je ne pense pas que cela permettra de combattre l’abstentionnisme, dont les causes sont ailleurs. Si l’UMP pouvait éviter de ressembler à la Côte d’Ivoire avec un président qui pourrait être Gbagbo et l’autre Ouattara, sans qu’il soit nécessaire d’envoyer la marine pour pacifier le tout, cela ferait sans doute du bien à la démocratie en général !

    C’est une question d’image. Ce qui à mon avis nuit gravement à la santé démocratique, c’est que nous sommes tous plus ou moins des faux culs, terme que je puise dans la littérature et qui n’a donc rien de grossier. Je rappelle que « démocratie » signifie que le pouvoir est entre les mains du peuple. Ce sont les marins grecs qui ont fait naître la démocratie, il ne faudrait quand même pas l’oublier. La mer ! Qu’est-ce que la liberté, sinon la mer, toujours recommencée ?

    Il faudrait comprendre pour de bon que le mécontentement a une vraie cause. Tant que vous refuserez la mise en place d’une vraie proportionnelle et tant que nous ne serons que deux pour représenter plus de six millions d’électeurs, si forte que soit la détestation que nous vous inspirons, il n’en demeurera pas moins le sentiment que la représentation nationale n’est pas conforme à la réalité.

    Prenons en compte le vote blanc, certes. Mais prenons aussi en compte les orphelins du suffrage universel, ceux qui ne peuvent pas, parce qu’on les en empêche, envoyer au Parlement un nombre de députés réellement représentatif. Message citoyen, insatisfaction citoyenne, participation citoyenne : contentons-nous de faire en sorte que celles et ceux qui veulent se faire entendre le soient, par le vote blanc ou par l’envie d’amener dans le débat des hommes et des femmes qui ont des choses à dire, fussent-elles différentes de celles que vous diriez. Respectez cette différence et qu’ils viennent ici les dire ! Quand on pense que nous ne sommes que deux !

    Croyez-vous que cela traduise suffisamment la réalité ? Vous êtes tous trop honnêtes pour refuser de l’admettre ! Après la sacralisation du vote blanc, faites en sorte qu’on sacralise aussi, et sans hurler je vous en supplie, ou alors pour me faire plaisir, le vote français !

     

    NdB: Pourquoi pas un bulletin noir pour marquer la fin des illusion démocratiques et la mort de la Ripoublique?  Au dépouillement des urnes, ces tas de bulletins noirs feraient un effet visuel saisissant! Qu'ils soient comptés ou non!  

  • INSECURITE - Coups de feu devant un bar d'Orly: un mort et quatre blessés

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    Une a éclaté devant un bar d’Orly (Val-de-Marne), vers 12h30-13 heures ce vendredi, faisant un et quatre blessés, selon un bilan provisoire. L'homme décédé est un ouvrier portugais de 32 ans, victime collatérale de la fusillade.

    Deux hommes sont descendus de leur voiture noire de marque près d'un bar situé voie des Saules.

     
     

    Armé d'un pistolet automatique, l'un d'eux a fait feu sur deux ouvriers devant l'établissement, avant d'y entrer et de tirer sur trois nouvelles victimes. Au total, une trentaine de coups ont éclaté, touchant cinq personnes dont deux sont connues des services de police. Parmi elles, un homme qui buvait son café a été touché mortellement. Un autre, en arrêt cardiaque, est actuellement au bloc opératoire. Les trois autres victimes sraient grièvement blessées.

     

    Quelques minutes après la fusillade, la voiture des meurtriers aurait été retrouvée, brûlée dans une rue de Villeneuve-le-Roi. L'enquête a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

    D'après les premiers éléments, la gérance du bar avait changé depuis quelques semaines.


    LeParisien.fr - 23/11/12

  • Sarkozy échappe à une mise en examen dans l'affaire Bettencourt

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    BORDEAUX (Reuters) - Nicolas Sarkozy a échappé jeudi à une mise en examen après une audition-fleuve de douze heures chez trois juges d'instruction à Bordeaux dans l'enquête sur la fortune de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, qui aurait été en partie spoliée.

    "Il a le statut de témoin assisté après une longue audition", a dit Me Thierry Herzog à Reuters par téléphone. Il n'a pas souhaité faire d'autre commentaire dans l'immédiat.

    Le parquet a confirmé ensuite cette information dans un communiqué.

    "Dans le cadre de l'information judiciaire suivie à raison de faits d'abus de faiblesse, d'abus de confiance aggravés, d'escroqueries aggravées au préjudice de Mme Liliane Bettencourt, les trois magistrats instructeurs co-saisis, ont recueilli l'audition de M. Nicolas Sarkozy (...) Au terme de cette audition, M. Nicolas Sarkozy s'est vu notifier le statut de témoin assisté", lit-on dans cette déclaration.

    Ce statut hybride entre témoin simple et mis en examen signifie que Nicolas Sarkozy ne sera pas renvoyé devant le tribunal en fin d'information, s'il est maintenu d'ici là.

    Un changement de statut vers une mise en examen est procéduralement possible d'ici la fin de l'instruction, mais cette hypothèse apparaît comme peu probable.

    Deuxième ex-chef d'Etat de la Ve République à être convoqué par la justice pénale après Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy était arrivé en voiture peu après 09h00 dans un palais de justice de Bordeaux surveillé par des centaines de policiers et assiégé par la presse.

    Il est reparti de la même manière, sans faire de déclaration, ont constaté des correspondants de Reuters.

    L'ancien président nie toute malversation dans ce dossier qui a mis au jour de nombreux abus de la fortune de la milliardaire et permis de découvrir des retraits en espèces de quatre millions d'euros sur ses comptes suisses en 2007-2009.

    DEUX RETRAITS JUGÉS SUSPECTS

    Ces retraits, notamment deux de 400.000 euros en 2007, pourraient avoir servi à financer la campagne de l'ancien président en 2007, avec l'implication de tiers, comme l'ex-gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, qui était membre du Premier cercle, club des donateurs fortunés de l'UMP, et l'ex-trésorier de l'UMP et ex-ministre du Budget Eric Woerth.

    Les deux hommes sont mis en examen pour ces faits, mais l'implication de Nicolas Sarkozy suppose de recueillir des éléments le mettant en cause directement et personnellement.

    Troisième fortune de France et 15e au monde avec environ 17 milliards d'euros, selon des classements de Challenges et Forbes, Liliane Bettencourt est en état de démence depuis 2006 au moins selon une expertise versée au dossier. Elle a été placée sous tutelle de sa famille en 2011.

    Le juge Gentil a saisi les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, des agendas qui attestent l'existence d'une visite chez les Bettencourt le 24 février 2007, au moment d'un des retraits suspects.

    Nicolas Sarkozy admet l'existence de cette visite mais a expliqué dans les médias qu'il s'agissait d'un simple déplacement de courtoisie. Il estime que la validation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel prouve qu'ils étaient exempts de reproches.

    Un carnet du photographe François-Marie Banier, ancien proche de la milliardaire, prête ces mots à l'héritière en 2007 : "De Maistre m'a dit que Sarkozy avait encore demandé de l'argent. J'ai dit oui".

    D'autres coïncidences de dates sont relevées, notamment des rencontres entre Eric Woerth et Patrice de Maistre.

    Le juge se penche aussi sur une visite en 2008 de Liliane Bettencourt et Patrice de Maistre à l'Elysée, puis de Patrice de Maistre seul, au moment d'autres retraits de plusieurs millions.

    PLUSIEURS ANNÉES DE PROCÉDURE ?

    Le bureau de Nicolas Sarkozy et son domicile ont été perquisitionnés l'été dernier. Des proches, Philippe Courroye, l'avocat Thierry Herzog, l'ancien secrétaire général de l'Elysée Xavier Musca et son ex-conseiller pour la justice Patrick Ouart, ont été entendus comme témoins à propos d'éventuelles pressions exercées sur la justice.

    Les enregistrements de conversations effectués au domicile de Liliane Bettencourt par son majordome de 2009 à 2010 ont montré que l'Elysée a été informé des avancées de l'enquête initiale du procureur de Nanterre Philippe Courroye, dessaisi en 2010.

    Retiré de la politique, Nicolas Sarkozy donne des conférences mais un retour pour la présidentielle de 2017 est possible. D'autres affaires le menacent.

    Longtemps intouchable en justice, le personnage du chef d'Etat français est tombé de son piédestal le 15 décembre 2011 avec la condamnation de Jacques Chirac à deux ans de prison avec sursis pour des détournements de fonds publics commis dans les années 1990, quand il était maire de Paris.

    Jean-Yves Saint-Céran et Claude Canellas à Bordeaux, Thierry Lévêque à Paris, édité par Sophie Louet

    Yahoo! Actu  -  22/11/12

  • Le Journal de Syrie 22 novembre 2012