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  • 8 mai 1945: quelques vérités sur les Soviets

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    La victoire des "saints Alliés" sur l’horreur et le mal absolus que constituait l’Allemagne nazie ne doit en aucun cas nous faire oublier le cynisme et l’horreur de la Russie stalinienne au cours de la même période.

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    Nombreux sont ceux qui, ici et à juste titre, dénoncent les délires d’une Éducation nationale qui, au gré de la nature idéologique de ses dirigeants, n’hésite pas à nous imposer une vision revisitée de l’histoire de France comme de celle du monde. Hélas, tout aussi nombreux semblent être ceux qui, au regard de la situation désastreuse dans laquelle s’enferme notre pays et de l’actualité mondiale, nous présentent une vision idyllique de la Russie qu’ils ne craignent pas d’étirer jusqu’à la période soviétique.

    C’est ainsi que, le 9 mai, certains ont cru bon, sur fond de brouille ukrainienne entre ex-Alliés (une brouille renouvelée après celle qui les sépara déjà de 1948 à 1989), de glorifier la victoire de l’Armée rouge sur l’Allemagne nazie, avec force drapeaux et étoiles rouges, s’il vous plaît. Un quart de siècle après l’effondrement de l’URSS, c’est avoir la mémoire singulièrement courte…

    Car la victoire des « saints Alliés » sur l’horreur et le mal absolus que constituait l’Allemagne nazie, ce que le jugement d’un tribunal militaire des vainqueurs et une loi française d’essence soviétique interdisent de discuter comme s’il s’agissait d’une vérité de foi, ne doit en aucun cas nous faire oublier le cynisme et l’horreur de la Russie stalinienne au cours de la même période. Pas plus qu’elle ne doit nous faire oublier l’odieux comportement des soldatesques américaine et française, pas seulement sur les femmes allemandes, la saloperie de l’épuration ou le crime de guerre d’un Leclerc à Bad Reichenhall.

    Mais pour n’évoquer que le cas soviétique qui nous intéresse, à l’occasion des commémorations grandioses et toutes martiales de ce 70e anniversaire, rappelons simplement que nous ne devons rien aux Soviétiques, pas même à leurs morts. Paix à leur âme. Car qui, en effet, surprend la France et la Grande-Bretagne fin août 1939 en signant un pacte de non-agression avec Hitler ? Qui participe au dépeçage, et de la plus vile façon, d’une Pologne que nous avions promis de secourir, que nous n’avons pas secourue et qui nous a finalement coûté notre indépendance dans un premier temps et la perte douloureuse de notre empire colonial dans un second ? Qui a assassiné, au mépris du droit de la guerre, des milliers d’officiers polonais prisonniers dans la forêt de Katyń, en faisant porter le chapeau à l’Allemagne pendant presque 50 ans ? Qui n’aurait pas hésité à pousser ses armées le plus loin vers l’ouest si les soldats allemands ne leur avaient opposé une farouche résistance en même temps qu’ils lâchaient volontairement prise face aux armées américaine et anglaise dans le but évident de ne pas soumettre la totalité de l’Allemagne à Staline ? Qui, enfin, n’aurait eu aucun état d’âme à annexer, s’il en avait eu l’occasion, Belgique, Pays-Bas et France, sort qu’il fit subir aux pays d’Europe de l’Est dont la Pologne ?

    Quoi que l’on puisse penser, par ailleurs, de l’actuelle Russie, nous attendons toujours son aggiornamento et l’effacement de ses hideuses étoiles rouges.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Limeil: après 7 mois d'errance, Obélix a retrouvé sa maîtresse

    http://www.leparisien.fr/limeil-brevannes-94450/limeil-apres-7-mois-d-errance-obelix-a-retrouve-sa-maitresse-12-05-2015-4765955.php

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    Une belle histoire

  • FN: comment s'organisera la "formation" de Jean-Marie Le Pen

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    12/05/2015 à 18h38
                                
                                                                                        
      Alors que Jean-Marie Le Pen a annoncé lundi la création d'une "formation" pour "rétablir la ligne politique" du FN, plusieurs membres historiques du parti se disent intéressés. Le fondateur du Front national s'est récemment rapproché de l'extrême droite la plus dure.
  • Deux tweets de Marine Le Pen

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  • Hollande - Che Guevara !

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    NdB: Comment tomber aussi bas ?

  • Cuba : derrière la fascination de François Hollande, la réalité d'une dictature

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      Home FIGARO VOX Vox Monde

     

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le chef de l'Etat, en visite à Cuba, a confié la «fascination» de sa génération pour le régime castriste. L'historien Pierre Rigoulot rappelle que derrière la mythologie de la révolution se cache un système totalitaire. 

     
     

    Pierre Rigoulot est le Directeur de la revue «Histoire & Liberté». Il est l'auteur de Coucher de soleil sur la Havane, la Cuba de Castro 1959 - 2007 aux éditions Flammarion.


    Le déplacement de François Hollande à Cube suscite un certain enthousiasme en France, avec notamment la une de Libération qui mélange le portrait du président de la République à celui du Che. Existe-t-il encore en France une fascination pour le régime cubain?

    Che Guevara est mort il y a quarante-huit ans et Libération s'est amusé, plutôt qu'autre chose, à faire un montage entre sa figure et celle d'Hollande. Ceci rappelle une fascination et un enthousiasme qu'avait suscités la révolution cubaine. Mais on ne peut pas dire aujourd'hui que les touristes français qui y ont séjourné sont satisfaits de la situation économique de la population cubaine ainsi que de ses positions diplomatiques pro-russes.

    Le mythe cubain a effectivement existé en France: les intellectuels de gauche avaient l'impression que Cuba offrait une solution à l'épineuse équation entre le socialisme et la liberté.

    Le mythe cubain a effectivement existé en France: les intellectuels de gauche avaient l'impression que Cuba offrait une solution à l'épineuse équation entre le socialisme et la liberté. La fascination exercée par ce régime en France a duré jusqu'à 68 et, au-delà de la gauche, a également touché une partie de la droite. Celle-ci avait trouvé son compte en applaudissant un chef révolutionnaire, Fidel Castro qui faisait un pied de nez aux Etats-Unis, une attitude qui a toujours plu en France.

    Mais l'enthousiasme a fini par retomber, notamment face au soutien de Fidel Castro envers l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques en 1968 et à la répression menée contre les intellectuels et les homosexuels cubains. Le chef révolutionnaire a également envoyé des dizaines de milliers de soldats combattre en Afrique pour soutenir des guérillas favorables au socialisme soviétique, ce qui a incité la gauche à abandonner cette idée de rapprochement du socialisme et de la liberté.

    La fascination envers ce régime n'est donc plus de mise depuis un certain temps. Le rêve de révolution qui ferait changer l'Amérique latine par la lutte armée n'est désormais plus partagé par grand monde: on s'est rendu compte dans ce continent qu'un certain nombre de pays qui ont une politique un peu plus nationaliste et plus ferme vis-à-vis des compagnies pétrolières, ainsi que des réformes, ont gagné bien plus que ce qu'elles ne pouvaient espérer obtenir via une révolution armée.

    La visite de François Hollande à Cuba rappelle très certainement leur jeunesse à une partie de ceux qui font l'actualité. Plus que d'enthousiasme ou de fascination, on peut parler de nostalgie.

    Derrière les icônes, les chansons, le mythe, quelle fut la réalité du régime cubain? Peut-on parler de dictature?

    Je parlerais de dictature totalitaire. Il ne s'agit pas simplement d'un dictateur de pays du Tiers-Monde qui s'enrichit et combat ses opposants mais d'un véritable projet totalitaire d'ordre communiste: collectivisation des biens, parti unique avec un chef unique et incontesté ainsi qu'une idéologie unique et obligatoire. Dans les années 70-80, les Cubains n'avaient pas intérêt à dévier de la ligne officielle.

    Il ne s'agit pas simplement d'un dictateur de pays du Tiers-Monde qui s'enrichit et combat ses opposants mais d'un véritable projet totalitaire d'ordre communiste.

    Ce caractère totalitaire s'illustre particulièrement bien dans le domaine de l'éducation. Les jeunes Cubains n'ont pas été élevés de façon neutre: ils ont été formés pour être de bons révolutionnaires. Tous les matins, devant le drapeau national, ils déclaraient ainsi: «nous serons comme le Che». Dans les années 80, outre les notes en mathématiques ou en physique, une attention particulière était portée aux «performances idéologiques». Un cubain n'avait pas intérêt à manquer une seule manifestation dans la rue sous peine de voir sa carrière stagner.

    Il y a donc eu la mise en place d'un système totalitaire dans lequel les opposants sont envoyés en prison ou dans des camps -créés dans les années 60, ces camps ont disparu aux débuts des années 80.

    Quel est l'état actuel du régime cubain? Le totalitarisme s'y est-il essoufflé?

    Le régime cubain est épuisé et à genoux. Il a pu survivre ces dernières années grâce aux pétrodollars du Venezuela, sans lesquels l'économie cubaine ne s'en serait probablement pas sorti. Les régimes cubains et vénézuéliens sont, en effet, très proches: ils se réclament tous deux d'un socialisme qui ne ressemblent pas au socialisme européen mais se rapproche de ce qu'était nos partis communistes il y a quelques années.

    Si Raul Castro ouvre actuellement son pays, c'est qu'il sent bien que les mois du Venezuela sont comptés, à cause de la baisse des prix du pétrole et d'une absence totale de réussite économique de ce pays d'Amérique latine. Cuba a donc besoin d'investissements, en particulier occidentaux, pour se sortir de cette mauvaise passe. Cette ouverture ne signifie cependant pas que les dirigeants cubains vont lâcher le pouvoir, bien au contraire. Ils estiment en effet que s'ils parviennent à redresser la situation économique -un petit peu comme à la chinoise- ils en seront remerciés et pourront par conséquent renforcer la direction du pays par le parti communiste. Raul Castro fait ainsi un pari. Je ne pense pas qu'il se soit converti lorsqu'il est allé voir le Pape! Cette visite était un message pour les Occidentaux afin de leur montrer qu'il avait changé.

    Si Raul Castro ouvre actuellement son pays, c'est qu'il sent bien que les mois du Venezuela sont comptés.

    Est-ce vraiment le cas? Il faut noter qu'il a pris un certain nombre de mesures. Cette situation rappelle le passage de Staline à Khrouchtchev. Celui-ci, en reniant Staline, voulait à la fois renforcer l'URSS et se rapprocher de l'Occident. D'une part l'URSS changeait -l'état était moins policier- mais de l'autre son parti communiste ne voulait nullement abandonner le pouvoir. De la même façon, Raul Castro a fait évoluer un certain de choses à Cuba ces derniers temps: il avait notamment le projet de pousser deux millions (sur treize millions d'habitants) de fonctionnaires dans le secteur privé. Et il est évident que si les Occidentaux investissent, il y aura davantage de travail dans le secteur privé. Cuba n'est d'ailleurs pas la Corée du Nord: il y a la possibilité d'avoir quelques idées sur ce qui se passe à l'extérieur, même si la presse est extrêmement limitée.

    Cependant, je ne pense pas que la visite de François Hollande soit d'un grand poids. Les pays occidentaux ne peuvent taper du poing sur la table en exigeant que Cuba devienne une démocratie libérale. Ce qui semble compter c'est d'être «bien placé» au cas où Cuba, un peu à la manière de la Chine ou du Vietnam, se transforme en un état au régime fort dirigé par un parti communiste avec, dans le même temps, une plus grande liberté pour la population.

  • Esclaves de la repentance (Présent 8352)

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    11/05/2015 – FRANCE (NOVOpress)
    La loi de 2001 reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité et la responsabilité de la France dans la traite négrière n’y suffisait donc pas. Venu inaugurer dimanche, à Pointe-à-Pitre, le « Mémorial ACTe », un « centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage » qui aura coûté aux contribuables la bagatelle de 83 millions d’euros, François Hollande, invoquant les mémoires d’Aimé Césaire, de Toussaint Louverture et autres indépendantistes voire racistes anti-Blancs, s’est répandu lamentablement en excuses devant les Antillais.

    Un discours inspiré par Taubira

    Une de Présent 8352

    Une de Présent 8352

    S’exprimant devant le bâtiment composé d’un enchevêtrement d’aluminium censé symboliser les âmes des esclaves morts, Hollande, accompagné du gratin indépendantiste et notamment des incontournables Taubira et Thuram, a d’abord retracé « l’histoire » de la traite et du combat pour l’abolition de l’esclavage. Une histoire à sa sauce. Ou plus exactement à la sauce Taubira, puisque celle-ci avait tracé les grandes lignes du discours présidentiel. C’est dire l’honnêteté du propos… A ce sujet et la place nous manquant pour rétablir un certain nombre de vérités historiques, nous ne saurions trop conseiller aux lecteurs de se plonger dans l’excellent ouvrage publié en 2006 par Arnaud Raffard de Brienne (1).

    Repentance à tout va, donc, qui devait bien sûr s’accompagner du traditionnel petit couplet sur l’indispensable lutte contre le « poison du racisme », « grande cause nationale » en 2015.

    Des sous, des sous !

    Mais, même ainsi, Hollande n’en a pas fait assez. Car ce qu’attendaient surtout les enragés de la repentance et autres indépendantistes, c’est que la France passe à la caisse. Or, sur ce point, Hollande a déçu. Ecartant indirectement les réparations financières, le Président a en effet expliqué : « Le débat sur les réparations, je le sais, n’est pas épuisé. Je reprends à mon compte les mots d’Aimé Césaire quant à la nature irréparable du crime. Cependant, en lui donnant un nom et un statut en 2001, le Parlement français accomplissait un acte de vérité, de courage et de justice, indispensable, la première des réparations. »

    Franck Delétraz

    (1) La désinformation autour de l’esclavage, par Arnaud Raffard de Brienne, aux éditions Atelier Fol’fer, 2006