Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • «Pays de race blanche» : NKM veut une sanction contre Morano, LR refuse

    XVM18d3b0e2-6679-11e5-a1ae-c9cc2b00ea6e.jpg

     

     

     

    Nathalie Kosciusko-Morizet au Touquet, le 12 septembre 2015. Crédits photo : Liewig Christian/ABACA

    LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - La vice-présidente des Républicains a fustigé une «déclaration à la tonalité exécrable». «Il est hors de question d'en parler en bureau politique», lui répond le parti.

     
     

    Le ton monte contre Nadine Morano. La sortie de l'eurodéputée les Républicains (LR) , qui a défini la France comme un «pays de race blanche» sur le plateau d'On n'est pas couché samedi soir, n'en finit pas de faire des vagues dans la classe politique. Carrément conspuée par ses alliés de l'UDI, qui la qualifient de «porte-parole du Ku Klux Klan», l'élue n'est plus seulement isolée dans son camp: elle en est véritablement mise au ban.

    C'est effectivement ce qu'a espéré la vice-présidente de sa formation politique, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui plaide pour que des sanctions soient prises à l'égard de la parlementaire. «Je trouve la tonalité de cette déclaration exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l'apartheid. (...) La race, ce n'est pas le fondement de l'humanité. Le fond du propos est absurde», a-t-elle lancé sur Europe 1.

     

    «Il est hors de question d'en parler en Bureau politique», assure le parti

    Avant d'embrayer sur la question d'éventuelles sanctions, auxquelles la députée de l'Essonne s'est dite favorable. «Si la question était posée et qu'il y avait un vote au Bureau politique, je la voterais. Je pense qu'elle peut difficilement ne pas l'être. Mais bon, il est la semaine prochaine, le Bureau politique», a-t-elle semblé regretter, appelant à ce que «les convictions tiennent vraiment la barre dans les périodes de grand touble».

    Une proposition à laquelle le parti a immédiatement adressé une fin de non-recevoir. «Nous en avons parlé ce matin. Et si nous avons noté la position que Nathalie prendrait dans le cas où le sujet serait évoqué, nous lui avons signifié qu'il était hors de question d'en parler en bureau politique. Ça serait donner plus d'importance qu'elle n'en mérite à Nadine Morano», assure au Scan le porte-parole LR Sébastien Huyghe.

    LE FIGARO

  • Eclair de lucidité au PS : Védrine pense qu’il faut s’allier à Assad pour contrer l’État Islamique

    vedrine.jpg

     

     

    29/09/2015 – POLITIQUE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Hubert Védrine membre du PS et ancien ministre des Affaires étrangères a déclaré que les occidentaux « N’auraient jamais dû écarter la Russie d’un éventuel processus » de paix lors d’un entretien sur France Inter. Et pour préciser encore plus sa pensée, il a jouté : « N’oublions pas qu’au moment de combattre Hitler, il a fallu s’allier avec Staline qui avait tué plus de gens qu’Hitler ».

    L’actuel ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a quant à lui été clair devant l’Assemblée générale des Nations Unies en déclarant : « Si on dit aux Syriens que l’avenir passe par Assad, c’est s’exposer à un échec ».

  • Marseille : cinq mois avec sursis pour l'élue qui a refusé de célébrer un mariage gay

     

    29 Sept. 2015, 14h46 | MAJ : 29 Sept. 2015, 16h15

     
    réagir
    46
                                                       

    Sabrina Hout, ancienne adjointe de Samia Ghali, la maire PS du 8e secteur de Marseille (Bouches-du-Rhône), a été condamnée mardi à cinq mois de prison avec sursis pour avoir refusé de marier deux femmes.

     

    Sur le même sujet

    Marseille : trois mois de prison requis contre une élue qui a refusé de marier deux femmes

    Marseille : trois mois de prison requis contre une élue qui a refusé de marier deux femmes

    Elle devra également verser 1.200 euros à chacune des épouses. L'élue devra en outre verser 150 euros en réparation du préjudice moral aux associations Mousse et SOS Homophobie, qui s'étaient portées parties civiles.

    «Il n'est pas indifférent que les agissements reprochés à Mme Hout se soient déroulés au sein d'une mairie, à l'occasion de l'application d'une loi nouvelle», peut-on lire dans le jugement du tribunal correctionnel de Marseille. Sabrina Hout a été reconnue coupable de discrimination par personne chargée d'une mission de service public en raison de l'orientation sexuelle des victimes.

    Le parquet avait requis mardi trois mois d'emprisonnement et 1.500 euros d'amende à l'encontre de l'élue. Ce procès était le premier depuis l'adoption de la loi sur le mariage homosexuel en 2013.

    Preuves «accablantes» et «mascarade»



    Le 16 août 2014, Sabrina Hout avait fait faux bond au moment de célébrer le mariage de ces deux femmes d'une cinquantaine d'années, dont l'une est fonctionnaire de police. A l'époque, elle avait expliqué ne pas se sentir bien.

    L'adjointe à la famille des 15-16e arrondissements avait laissé officier un conseiller d'arrondissement, non habilité, mais aussi disposé le chevalet avec le nom d'un autre élu non présent et falsifié le registre de mariage. Des éléments qui ont entraîné l'annulation de l'acte par le tribunal de grande instance de Marseille. L'édile avait pourtant célébré quatre unions hétérosexuelles le même jour.

    Une procédure pour faux en écritures publiques lui avait valu un rappel à loi, le 18 décembre 2014, par le procureur de la République. Samia Ghali lui avait auparavant retiré sa délégation à la famille.

    Les deux femmes, elles, s'étaient finalement mariées dans le respect de la loi, le 14 février. Elles avaient fait le choix de citer Sabrina Hout devant le tribunal alors même qu'une seconde enquête pour discrimination avait été ouverte sur la base d'une plainte de l'association de défense des droits LGBT Mousse.

    Dans son jugement lu à l'audience, le tribunal considère comme «accablantes» les déclarations des trois fonctionnaires présents et évoque une mise en scène de la part de l'élue, une «mascarade» pour ne pas avoir à célébrer ce mariage.

     
    LE PARISIEN
  • Dans un collège près d'Alès, l'appel à la prière en cours de musique passe mal

    c-est-de-ce-document-qu-est-parti-le-debut-de-polemique_1599674_667x333.jpg

     

     C’est de ce document qu’est parti le début de polémique.
    ALEXIS BÉTHUNE

    Des parents d'élèves du collège de Saint-Ambroix ne comprennent pas dans quel cadre l'appel à la prière a été étudié, et le manque d'explication.

    Incompréhension au collège Armand Coussens de Saint-Ambroix. Un cours de musique serait dans le collimateur de certains parents. Ceux-ci auraient été choqués par un document remis aux élèves où l'on trouve au recto, la partition d'un gospel, "Dans l'église de harlem" et au dos, l'appel à la prière des musulmans dont une partie est traduite de l'arabe

     

    "On a surtout été choqué par les conditions dans lesquelles ça a été fait, assurent Peggy et Yannick, dont le fils est en 5e dans l'établissement. Il n'y a pas eu de débat. Dans le contexte actuel, de l'après Charlie, il faut des explications. On veut que soit dissocié le côté éducatif du côté propagande. Les enfants de 12 ans n'ont pas encore toutes les clés pour aborder ces questions. Il s'agit d'un sujet délicat. En plus, on s'est demandé ce que ça venait faire en cours de musique. En histoire-géo, on aurait pu comprendre et encore. On se demande pourquoi c'est ce texte qui a été choisi. Le problème ce n'est pas l'étude de l'islam, le problème ce sont les conditions dans lesquelles ça c'est fait."

    Un contexte particulier

    Les parents ont donc réclamé des explications au principal, Mohamed Bouta. Ce dernier, en réponse aux interrogations, semble évoquer une maladresse du professeur. Il est question de "la distribution de texte sans explications ni commentaires des élèves en retour. Le professeur a commencé son enseignement par le plus polémique. Il aurait pu démarrer par un extrait faisant référence au christianisme pour ensuite distribuer l'appel à la prière." Depuis, il aurait été demandé aux autres enseignants de bien faire attention à ce genre de situation. Joint, le principal n'a pas souhaité réagir directement.

    "Existe-t-il une musique spécifiquement religieuse ?"

    Ainsi, le rectorat s'est saisi de l'affaire. Selon l'administration, le mode d'enseignement dispensé est basé sur une approche globale. La même thématique, en l'occurrence "existe-t-il une musique spécifiquement religieuse ?" peut être abordée aussi bien en histoire-géographie qu'en français. "Cette démarche d'analyse et de réflexion menée en classe contribue à construire le raisonnement des élèves", précise le rectorat.

    "Sur le thème 'musiques, mythes et religions', le professeur a choisi des supports pédagogiques qui mettent en perspective plusieurs œuvres de différentes origines et de différents genres musicaux." L'analyse des documents montre qu'ils ont été simplement récupérés sur internet. Le gospel provient d'un site sur lequel on trouve toute sorte de partition libre de droits. Pour l'appel à la prière, le document est issu d'une encyclopédie participative bien connue des internautes, et non d'un ouvrage religieux. Le malentendu devrait donc se dissiper et la sérénité revenir dans l'établissement.

    (merci à Carla)

  • L’interview de Vladimir Poutine aux chaînes américaines

     Septembre 2015

    Le président russe Vladimir Poutine a accordé une interview au journaliste américain Charlie Rose pour les chaînes CBS et PBS, à la veille de la 70ème Assemblée générale de l’ONU. Extraits choisis par RT.

     

  • L’Union européenne s’effondre comme naguère l’URSS

    effondrement-europe-588x300.jpg

     

     
    Print Friendly

    En Europe, comme en France, une crise chasse l’autre. Pendant quelques jours ou quelques semaines tous les médias se focalisent sur un événement majeur puis le délaissent au profit d’une actualité encore plus brûlante, voire dramatique. Ces derniers mois, nous avons connu trois crises en lien avec l’Union européenne : la grecque avec l’élection de Tsipras (qui rebondit à la suite des nouvelles élections), la crise agricole autour du marché du porc et enfin celle que nous vivons actuellement avec les quotas de « migrants » désormais appelés « réfugiés » car les clandestins ont disparu… de la bouche de nos dirigeants.
    Ces crises qui se succèdent et s’effacent les unes après les autres nous empêchent de les situer dans un ensemble et de discerner les liens entre elles.

    Or, il y a bien un fil commun très clair : pour échapper à ces crises, à défaut de les résoudre, il faut prendre le contre-pied des principes fondateurs de l’Union européenne, du traité de Maastricht comme des accords de Schengen.


    Rappelons les piliers de la construction européenne : libre circulation des personnes, des biens et des capitaux dans le cadre d’une « concurrence libre et non faussée ». C’est précisément tout cela qui est actuellement battu en brèche. Prenons la « libre circulation des capitaux » : celle-là n’existe plus depuis que la Grèce, avec l’approbation empressée de Bruxelles, a instauré le contrôle des changes empêchant les transactions internationales mais aussi et surtout intra-européennes ; la « concurrence libre et non faussée » ? Berlin s’est plaint auprès de la Commission de Bruxelles à propos de l’attitude de la France face à la crise porcine : le gouvernement de Valls incite les consommateurs français à privilégier les produits français en général et plus particulièrement le porc, même s’il est plus cher. Ce qui, a contrario, implique de boycotter le porc allemand, contrevenant ainsi aux règles européennes qui interdisent de privilégier sa production nationale au détriment de celle des autres pays membres ; quant à la « libre circulation des personnes à l’intérieur de l’espace Schengen », elle se réduit comme peau de chagrin à mesure que, à l’exemple de l’Allemagne, les frontières qui devaient disparaître à terme se ferment. Même Manuel Valls ne l’a pas exclu pour la France. Il est bien temps d’y songer !

    Qu’est-ce que cela signifie ? Que, lorsque tout se passe bien en Europe, qu’elle est relativement prospère et que les difficultés ne sont que locales, elle fonctionne à peu près bien. Mais quand la récession pointe, tous ses vices structurels, jusque-là masqués, se révèlent et, pour tenter d’y remédier, il faut faire machine arrière en remettant en cause pratiquement ce que l’on continue à défendre en théorie.

    A moyen terme, l’Union européenne est condamnée à cause de ses contradictions internes.

    On songe ici à la fin de l’URSS : l’Union s’effondrera comme elle. En façade, les maîtres du Kremlin continuaient à professer les utopies marxistes mais, voyant que ça ne marchait pas plus de leur temps que du temps de Lénine, ils prirent leurs distances avec les grands principes.

    Ce fut l’opération Gorbatchev, dans l’espoir de sauver l’empire rouge. Mais cela n’a servi à rien ! Tout était vermoulu et le régime communiste s’est effondré comme une maison depuis longtemps minée par les termites.

    Comment cela pourrait-il se terminer pour l’Union européenne ?

    D’abord par le provisoire qui dure.

    Tous les pays, dont l’Allemagne, prétendent que la fermeture de frontières est temporaire, le temps nécessaire pour résorber le stock de « réfugiés ». Mais leur flot ne se tarira pas. « L’Union européenne est en mesure d’accueillir un million de réfugiés » a annoncé le Haut Commissaire aux droits de l’homme pour les Nations Unies, Zeid Raad Al Hussein. Dès que les frontières aujourd’hui fermées s’entrouvriront, le flot reprendra de plus belle et plus intensément de peur qu’elles ne se referment à nouveau. Sans compter qu’il existe en ce moment même des itinéraires de contournement dont usent les clandestins pour pénétrer dans l’espace européen. Petit à petit, on s’installera dans un provisoire… permanent qui restaurera, de fait, les frontières nationales.

    Ensuite, par l’avènement démocratique de gouvernements hostiles à cette invasion essentiellement musulmane en terre chrétienne.

    Déjà les pays de l’Est sont entrés en dissidence et n’ont pas l’intention de céder aux menaces de représailles économiques de la part de Bruxelles. Mais à l’Ouest aussi, il semble qu’une majorité de Britanniques penchent pour le « non » au référendum qui se tiendra sur l’appartenance à l’Union et, ailleurs, les mouvements souverainistes et nationalistes, appelés péjorativement « populistes » par les arrogants de Bruxelles, gagnent du terrain et gagneront bientôt les élections.

    Marine Le Pen n’a jamais été aussi proche du pouvoir car la crise actuelle valide ses analyses et les Français s’en rendent de plus en plus compte. La sagesse voudrait que l’Union décide elle-même de sa fin au lieu d’attendre qu’elle se dissolve dans le chaos et la panique, comme on le constate actuellement avec l’explosion du nombre de « réfugiés » qu’elle est incapable de maîtriser. Cette analyse vaut aussi pour l’euro dont la disparition semble inévitable malgré des manœuvres de retardement.

    Le bulletin d’André Noël

    Source : Le bulletin d’André Nöel
    N°2438 Maisons-Alfort, semaine du 21 au 27 septembre

    Correspondance Polémia – 26/09/2015

    Image : Effondrement du rêve européen.
    Par La Voix de la Russie | Démocratie, tolérance, ouverture et libertés, ce sont autant d’idéaux chéris de tous temps par l’Europe. Pourtant, toute idée, aussi noble soit-elle, peut être poussée à l’absurde ou déformée au point de devenir méconnaissable. C’est le cas des principes démocratiques de la société européenne qui sont actuellement tournés à l’envers.

  • Pour Hollande, Bachar el-Assad doit partir

     

     

     

     

     Bousculé par Poutine et Obama, le président français tente de replacer la France dans le jeu diplomatique.

     
     

    Deux jours pour convaincre. François Hollande a tenté, dimanche et lundi à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, mais aussi à la tribune de celle-ci, de faire entendre la voix de la France dans le délicat dossier syrien. Éclipsant les enjeux climatiques, ce dossier empoisonné a largement occupé la 70e session de ce grand raout onusien, sur fond d'intenses manœuvres diplomatiques, dominées par deux premiers rôles : le président américain, Barack Obama, et le président russe, Vladimir Poutine.

     

    Afin de peser dans la recherche d'une solution politique à cet interminable conflit, Hollande avait décidé de lancer les premières frappes françaises sur la Syrie dans la nuit précédant son arrivée à l'ONU. Une manière de replacer la France dans le jeu, alors que la Russie a réinvesti le dossier sur le plan militaire et diplomatique et bouscule les Occidentaux, qui peinent à obtenir des résultats sur le terrain, où Daech n'a eu de cesse de renforcer ses positions.

    Ces frappes viennent confirmer un changement de stratégie. La France, jusqu'à présent, avait toujours refusé d'intervenir militairement en Syrie, évitant ainsi d'apporter le moindre soutien, même indirect, au régime de Bachar el-Assad, qui combat lui aussi les djihadistes. L'Élysée explique ce revirement par «l'évolution de la situation sur le terrain »: la montée en puissance de Daech et la crise des migrants qui affluent vers l'Europe, pour fuir les violences.

    Un «cimetière à ciel ouvert»

    Mais si la position française a évolué sur le plan militaire, le chef de l'État a voulu dissiper toute ambiguïté sur le plan politique, à l'issue des interventions américaines et russes à la tribune de l'ONU. Alors que le départ de Bachar ne semblait plus être un préalable aux discussions sur l'avenir de la Syrie, comme la France l'avait un temps laissé entendre, François Hollande a redit très clairement lundi que le président syrien devait partir. Et que l'avenir de ce pays, devenu un «cimetière à ciel ouvert » (selon le mot d'un diplomate), ne pouvait en aucun cas passer par lui. «Rien n'a changé », a insisté Hollande, en se félicitant que le président Obama ait dit «clairement que l'avenir de la Syrie ne passait pas par Bachar ». «Je le dis depuis trois ans, a fait valoir le chef de l'État. Je n'ai jamais varié là-dessus.»

    Se portant en faux contre l'idée d'un retour en grâce du président syrien, sous l'impulsion de la Russie notamment, Hollande a fait observer qu'il n'était pas le seul à tenir cette position de fermeté sur la scène internationale : «Nul ne peut envisager une solution politique avec Bachar, a-t-il souligné. Je m'y refuse, Obama s'y refuse. D'autres puissances s'y refusent. Les Russes doivent en tirer les conséquences

    Un peu plus tard, à la tribune, Hollande a fait la généalogie du conflit syrien, rappelant qu'il avait commencé par la répression d'un peuple par un dictateur. «Ce n'est pas parce qu'il y a un groupe terroriste qui lui-même massacre (…), qu'il y aurait une forme de pardon, d'amnésie, pour le régime qui a créé cette situation », a-t-il jugé. En réponse à Vladimir Poutine, qu'il n'a pas cité, François Hollande a jugé qu'une «large coalition » était «possible » si elle avait une «base claire ». «Ou alors elle ne verra jamais le jour », a-t-il menacé. «Certains déploient tous leurs efforts diplomatiques pour incorporer Bachar dans ce processus, a-t-il encore observé. On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau.»

    LE FIGARO