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  • Crise au FN: Marine Le Pen débarque Sophie Montel, une proche de Philippot

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  • JOURNAL TVL DU 30 JUIN 2017

  • Affaire Grégory - Murielle Bolle a été mise en examen pour "enlèvement suivi de mort" et incarcérée

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    Les enquêteurs sont certains que Murielle Bolle, âgée de 15 ans à l'époque des faits, a subi des pressions pour innocenter son beau-frère Bernard Laroche. Jeudi soir, elle a été mise en examen pour «enlèvement de mineur de 15 ans suivi de mort» et incarcérée.

    Placée en garde à vue mercredi matin, Murielle Bolle, 48 ans, a été déférée jeudi à la mi-journée afin d'être présentée à la présidente de la chambre de l'instruction de Dijon. Mais ce témoin capital de l'affaire Grégory, pris de malaise à son arrivée dans la capitale bourguignonne, a dû être hospitalisé. Son audition n'a eu lieu qu'en soirée: elle s'est achevée par la mise en examen de Murielle Bolle pour «enlèvement de mineur de 15 ans suivi de mort». Elle a été incarcérée à titre conservatoire ; la chambre de l'instruction devra se prononcer sur la prolongation de cette mesure dans un délai de quatre jours.

    Début novembre 1984, deux semaines après l'assassinat de Grégory Villemin, 4 ans, retrouvé noyé dans la Vologne le 16 octobre, Mlle Bolle, 15 ans, accuse son beau-frère, Bernard Laroche (mari de sa sœur Marie-Ange), d'avoir enlevé l'enfant. Ces déclarations entraînent l'inculpation de M. Laroche. Mais sa jeune belle-sœur se rétracte: certifiant avoir été victime de pressions de la part des gendarmes, elle affirme désormais qu'elle a menti. Remis en liberté en février 1985, M. Laroche, est assassiné le 29 mars suivant par le père de Grégory, Jean-Marie Villemin.

    Depuis, Murielle Bolle a été entendue plusieurs fois comme simple témoin, que ce soit par le juge Simon, qui avait repris de zéro l'instruction calamiteuse de son jeune collègue Lambert, ou par la cour d'assises devant laquelle a comparu M. Villemin.

    Forte d'un important travail d'analyse réalisé par la gendarmerie, remis fin mai, la justice envisage à présent qu'un complot familial ourdi par plusieurs personnes ait pu déboucher sur le meurtre du petit garçon. Son grand-oncle, Marcel Jacob, et l'épouse de ce dernier, Jacqueline, ont été mis en examen le 16 juin pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Incarcérés pendant quatre jours, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

    «Murielle Bolle a potentiellement participé à la préparation du crime»

    Rapport de gendarmerie

    Les gendarmes sont persuadés que Murielle Bolle disait vrai quand elle accusait son beau-frère, et que sa rétractation est le fruit de pressions, voire de brutalités, de son entourage familial proche. Le témoignage très récent d'un petit-cousin, qui aurait été témoin de ces violences qu'il aurait donc tues pendant trois décennies, les conforte dans cette idée. Dans leur synthèse de mai, ils rappellent que le 5 novembre 1984, jour de l'arrestation de M. Laroche, vers 19 h 45, une sorte de réunion de crise a eu lieu chez les parents Bolle: «J'ai appris par mon père que c'était la déclaration de Murielle qui avait été déterminante, relate une de ses sœurs, le 6 novembre 1984. Il m'a dit que Murielle était dans la voiture avec Bernard le soir des faits. Nous ne discutions pas devant Murielle (…) Lorsque cette dernière entrait, nous interrompions la conversation.» Dans la soirée, Murielle Bolle est en proie à une crise de nerfs: «Comme j'avais menti (en accusant Bernard Laroche), j'ai voulu me jeter sous le train», déclarera-t-elle aux gendarmes le 14 mai 1985.

    Selon leurs recoupements, les gendarmes concluent que «Murielle est malmenée par sa sœur Marie-Ange», puis qu'elle «change de version et affirme que les gendarmes ont fait pression sur elle». Mais ils n'en démordent pas: les éléments du dossier «viennent renforcer l'hypothèse selon laquelle Murielle savait à l'avance que Bernard Laroche viendrait la récupérer à la sortie du collège (le jour du crime). Elle minimise sa participation, pourtant elle a vraisemblablement eu connaissance, même partielle, des intentions de son beau-frère. Elle a donc potentiellement participé à la préparation du crime».

    Or, d'après nos informations, les enquêteurs n'ont pas posé à Marcel Jacob, pendant ses 48 heures de garde à vue, de questions précises sur le rôle qu'aurait pu jouer la très jeune fille le 16 octobre 1984. S'il est le rouage essentiel d'un crime collectif, M. Jacob serait pourtant bien placé pour révéler le nom de ses complices présumés. Encore faudrait-il qu'on les lui demande.

    Marcel Jacob, défendu par Mes Laure Iogna-Prat et Stéphane Giuranna, nie farouchement toute implication et oppose même un alibi. Son épouse Jacqueline, assistée par Me Gary Lagardette, a fait usage de son droit au silence pendant toute sa garde à vue. Quant à Murielle Bolle, son avocat, Me Jean-Paul Teissonnière, qui dénonce une «enquête d'un niveau très faible», affirme qu'elle n'est pas revenue sur sa rétractation du 6 novembre 1984, et qu'elle dément avoir fait l'objet de violences dans sa famille.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 30/06/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici 

  • Bac : une correctrice dénonce la médiocrité des copies et l’obligation d’augmenter les notes

     

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    Dans un post publié sur Facebook, une correctrice du bac de français se désole du niveau des copies et de l’obligation qui lui est faite d’augmenter les notes. Son message a été partagé des milliers de fois.

    Un post, intitulé «Désolation d’une correctrice du bac en détresse..», a été largement partagé sur Facebook. L’auteur s’appelle Audrey, elle est professeur de français. Dans ce texte, l’enseignante, qui a 55 copies du bac 2017 à corriger, se désole du niveau des copies et surtout que les notes soient augmentées de manière artificielle. Elle décide alors de refuser de «cautionner» les consignes qui lui ont été données d’atteindre la moyenne sur l’ensemble des copies qu’elle corrige. «Vous distribuerez vous-mêmes, en haut lieu, les notes qui arrangent votre politique» écrit l’enseignante. Découvrez l’intégralité de son message.

    «Je corrige des copies de l’écrit du bac de français pour des séries technologiques. C’est affligeant de médiocrité. Dans 90 % des cas les méthodes ne sont pas appliquées, les réponses ne sont pas trouvées, les textes ne sont pas compris, les outils d’analyse ne sont pas connus, pas utilisés, l’expression est déplorable avec beaucoup de phrases sans verbe, l’orthographe est un lointain souvenir d’une autre époque, les majuscules… un soldat inconnu.

    Sincèrement je jette les points, histoire d’en mettre. Parce qu’il faut le savoir, la commission d’entente EXIGE que mon paquet de 55 copies dont certaines font 15 lignes ait 10 de moyenne.

    Si je n’atteins pas ce quota, mes notes seront augmentées. Alors à quoi bon? À quoi bon passer plus de temps sur une copie que l’élève lui-même ? À quoi bon toute l’année transmettre conseils, leçons, connaissances? À quoi bon exiger rigueur et culture ? Et surtout comment faire comprendre que ce lynchage du niveau du bac affaiblit nos jeunes pour l’avenir? Pour les exigences de concours et de métiers où, oui, c’est dingue non, il faut savoir écrire, raisonner et analyser. Pauvre France… Pauvre éducation… » […]

    etudiant.lefigaro

    Merci à Olifaxe

  • JMLP sur l'immigration

  • L'Italie exaspérée par l'afflux de migrants

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    Depuis le début de l'année, la Péninsule a reçu dans l'urgence quelque 76.873 migrants, 13,4 % de plus qu'au cours des six premiers mois de 2016.

    À Rome

    Interdire aux navires des ONG humanitaires étrangères ayant recueilli des migrants en haute mer l'accès aux ports italiens: c'est la mesure radicale envisagée par le gouvernement italien pour protester devant l'inertie de Bruxelles face aux déferlements migratoires sur les côtes de la Péninsule. «La limite a été atteinte. L'Europe doit agir sérieusement», a lancé le ministre de l'Intérieur, Marco Minniti, à son retour en Italie. Il venait d'interrompre un voyage vers les États-Unis et avait rebroussé chemin lors d'une escale technique de son avion en Irlande en apprenant que 12.500 migrants recueillis au large de la Libye par 22 unités internationales de secours lors des deux jours précédents faisaient route vers des ports italiens.

    En visite d'État au Canada, le président de la République, Sergio Mattarella, lui a donné raison: «La situation créée par les flux migratoires devient ingérable, même pour un pays grand et accueillant comme le nôtre.» À Bruxelles, l'ambassadeur italien auprès de l'UE, Maurizio Massari, lors d'un entretien particulièrement «franc» avec le commissaire européen à l'Immigration Dimitris Avramopoulos, a déclaré que «la limite du supportable» avait été atteinte.

    Lutter contre les trafiquants

    L'exaspération du gouvernement s'est accrue en apprenant que la police française avait refoulé cette semaine 263 clandestins qui cherchaient à passer à pied la frontière près de Vintimille

    Depuis le début de l'année, l'Italie a reçu quelque 76.873 migrants, 13,4 % de plus qu'au cours des six premiers mois de 2016. En dix-huit mois, ce sont 258.000 migrants que l'Italie a dû recevoir dans l'urgence. L'exaspération du gouvernement s'est accrue en apprenant que la police française avait refoulé cette semaine 263 clandestins qui cherchaient à passer à pied la frontière près de Vintimille. Au même moment, un garde-côte maltais débarquait à Porto Empedocle (Sicile) 400 migrants recueillis en mer. «J'avais applaudi en entendant le président Macron reconnaître à Bruxelles que l'Italie avait été laissée seule ces dernières années devant les flux de migrants. Que la France agisse maintenant en conséquence», a déploré le ministre Marco Minniti.

    L'Italie demande à Bruxelles une «régionalisation»des programmes communs européens, Frontex pour la surveillance des côtes communes et «Sophia», la task force militaire composée d'unités de dix pays européens constituée en août 2015 pour lutter contre les trafiquants. «Régionalisation» voudrait dire que les migrants secourus en mer ne seraient plus débarqués en Italie, mais acheminés dans les ports d'attache de ces unités. Le problème des flux migratoires constituera le temps fort des prochains rendez-vous européens, à Tallin mercredi pour les ministres de l'Intérieur, au G20 de Hambourg les 6 et 7 juillet.