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  • Texto polémique sur Simone Veil : plusieurs politiques demandent la démission de Sibeth Ndiaye

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    © PHILIPPE LOPEZ
    Sibeth Ndiaye
     

    Le SMS polémique qu'aurait envoyé Sibeth Ndiaye à un journaliste afin de confirmer la mort de Simone Veil n'est pas passé auprès de certains élus de l'opposition, qui ont demandé à cette proche d'Emmanuel Macron de démissionner.

    Des Républicains (LR) au Front national (FN) en passant par Debout la France (DLF), le SMS concernant le décès de Simone Veil attribué à la chargée de communication avec les journalistes de l'Elysée Sibeth Ndiaye, a causé l'indignation de plusieurs personnalités politiques.

    Nadine Morano, ancienne ministre et députée européenne LR, a interpellé le président de la République sur le sort de cette proche d'Emmanuel Macron. «Si cette information est vraie, la maintiendrez-vous en poste à l'Elysée ?», l'a-t-elle interrogé sur Twitter.

    Quelle honte @EmmanuelMacron Si cette information est vraie, la maintiendrez-vous en poste à l'Elysée ? .http://bit.ly/2uXiTc6 

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    “Yes, la meuf est dead” : le SMS polémique de Sibeth Ndiaye

    “Yes, la meuf est dead.” C’est le SMS envoyé par Sibeth Ndiaye, en charge des relations avec la presse à l’Elysée, à un journaliste qui lui demandait si Simone Veil était bien décédée. Le Canard...

    valeursactuelles.com
     


    «Si Sibeth Ndiaye a tenu ces propos sur Simone Veil, elle doit s'excuser auprès de la famille et des Français ou démissionner», a également commenté Daniel Fasquelle, député LR du Pas-de-Calais. 

    "Yes, la meuf est dead" : si S Ndiaye a tenu ces propos sur S Veil, elle doit s'excuser auprès de la famille et des français ou démissionner

     


    Le député de l'Essonne et président de DLF Nicolas Dupont-Aignan a ironisé sur les propos attribués à Sibeth Ndiaye et a demandé à ce que «"la meuf soit fired", rapidement». 

     

    «Indignité et vulgarité : Sibeth Ndiaye doit bien sûr démissionner», a de même prôné le vice-président du FN Florian Philippot. 

     

    RT

     
  • Pour une droite qui ne s’excuse plus d’être de droite

     

     
     

    « Nous avons commis la plus belle escroquerie du siècle : nous avons fait croire aux Français que nous étions de droite », a un jour concédé feu Charles Pasqua, comme un écho cinglant à la formule énoncée quelques décennies plus tôt par l’académicien Maurice Druon selon laquelle la droite ne serait qu’une autre gauche.

    La droite a perdu la bataille des idées

    Dix années après sa dernière victoire à une élection présidentielle et alors qu’elle s’apprête à figurer dans l’opposition pour au moins une décennie, la droite, lestée d’une partie de ses « constructifs » macronisés, a pourtant une occasion unique de résoudre la question de son identité idéologique et de ses frontières sur l’échiquier politique.

    A lire aussi: Et voilà pourquoi votre droite est muette

    Le constat, aujourd’hui implacable, est simple : depuis sa conversion au « néo-gaullisme », objet politique hybride, étanche à l’europhilie et au libéralisme déniant toute responsabilité à un État accusé de tous les maux, la droite a perdu la bataille des idées. Non par manque de convictions, mais par paresse intellectuelle, préférant se fourvoyer dans l’économisme au risque de se couper des classes populaires. Une aubaine pour un Front national dédiabolisé à l’aube des années 2010 et qui est aujourd’hui devenu le premier parti des ouvriers (43%) et des chômeurs (36%).

    Sortir du chromosome chiraquien!

    On peut reprocher beaucoup de choses à Nicolas Sarkozy et notamment l’ouverture à gauche qu’il pratiqua entre 2007 et 2010 au mépris de sa base électorale. Il n’empêche. Le mal de la droite, que Péguy avait relevé dès le début du siècle dernier comme « la peur de ne pas paraître suffisamment à gauche », était ancré dans son ADN depuis que la chiraquie constituait sa double hélice chromosomique. Un chromosome séquencé autour du progressisme et de la soumission à l’Europe fédérale dont la droite tente aujourd’hui de réduire la métastase, consciente que la patiente, la France silencieuse, a désormais besoin d’un traitement plus rationnel en cohérence avec les carences dont elle souffre, au premier chef la détresse civilisationnelle.

    Wauquiez et la droite conservatrice

    Comme le relève très justement Élisabeth Lévy dans le dernier numéro de Causeur, un des premiers remèdes consisterait d’abord à « élaborer une réponse politique à ce besoin d’enracinement dont Simone Weil disait qu’il est l’un des plus profonds de l’homme ». Cette réponse politique justement, elle semble aujourd’hui s’incarner autour d’une droite conservatrice, prétendument minoritaire au sein des Républicains, mais qui depuis la Manif pour tous et le succès de François Fillon à la primaire, est en mesure de redessiner les contours d’un mouvement capable de couvrir un large spectre électoral.

    Héraut de ce courant, Laurent Wauquiez incarne aujourd’hui une synthèse auprès d’un électorat qui refuse un européisme béat de convenance et la promotion d’un progressisme qui efface toute dimension collective de la société au profit d’un individualisme forcené.

    …héritière du gaullisme

    Taxée d’identitaire pour mieux la caricaturer, cette droite se veut pourtant l’héritière du bonaparto-gaullisme, volontairement conservatrice sur les valeurs sociétales et profondément attachée au cadre de l’État-nation comme colonne vertébrale d’une société cherchant une forte cohésion nationale, dans une période où la perte de repères annihile tout sentiment d’appartenance.

    Surtout, elle semble aujourd’hui plus que jamais en phase avec la majorité des Français si l’on considère les scores cumulés de François Fillon, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen avant le début des affaires (près de 60%).

    La piètre prestation de cette dernière lors du débat de l’entre-deux-tours – son « point de détail à elle » diront certains, – le départ de Marion Maréchal-Le Pen du giron familial, ainsi que les déboires consécutifs au débat sur la sortie de l’euro, ont fini de faire du FN, du moins pour un moment, l’unique réceptacle responsable des mécontents de l’UE et des tenants de « l’identité malheureuse ».

    Un espace inédit

    De fait, jamais depuis l’irruption du macronisme sur la scène politique, un espace aussi clairement façonné n’était apparu à cette droite qui ne se cache plus dès lors qu’il s’agit de réaffirmer ses valeurs conservatrices et de proposer une vision pragmatique de l’Union européenne.

    Car si les Français restent sceptiques à l’égard de Bruxelles, ils demeurent pour autant attachés à l’Europe. Mieux, selon un sondage Ipsos paru en octobre 2016, ils sont 55% à penser que « la France a un devoir particulier vis-à-vis de l’Europe ».

    Dès lors, ce devoir particulier ne serait-il pas justement d’affirmer la nécessité d’une Europe resserrée autour de quelques pays afin d’appliquer une réelle harmonisation fiscale et sociale ? De supprimer la Commission européenne afin de ne plus laisser l’initiative législative à une structure administrative non élue par le peuple ? De réformer le droit de la concurrence, qui ne protège plus nos entreprises, et l’espace Schengen, qui ne protège plus l’intégrité de notre territoire ?

    Assumer nos racines chrétiennes

    Ces mesures nécessitent un courage politique et une capacité de rassembler au-delà du simple cadre partisan. Très certainement futur président des Républicains, Laurent Wauquiez, qui dirige la région Auvergne-Rhône-Alpes avec une majorité hétéroclite allant du Modem au Parti Chrétien Démocrate, a compris que la droite ne l’emportait que lorsqu’elle renouait avec ses aspirations populaires pour redevenir une droite de raison.

    Une droite qui n’a pas peur d’affirmer que le peuple français doit « assumer ses racines chrétiennes sans rejeter les autres religions ». Une droite qui réfute l’idée que la France « passe son temps à s’excuser de son histoire », consciente que l’ambition collective de la nation française réside dans sa mémoire. Une droite qui conçoit l’Europe comme un espace de civilisation et non comme un vaste marché sans frontières. Bref, une droite qui, selon les termes de l’ex-maire de Puy-en-Velay cesse de « s’excuser d’être de droite ».

    Ce serait déjà une première étape pour la sortir du mutisme dans laquelle elle s’est engouffrée depuis de trop nombreuses années.

    C

  • Roubaix (59) : ils massacrent les animaux du jardin pédagogique

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    19h57

    Une dizaine d’animaux ont été massacrés et décapités dans la basse-cour du jardin éco-pédagogique Chlorophylle, un espace dédié aux enfants et à la découverte de la nature à Roubaix (Nord). Dans un premier temps, seules les têtes des animaux ont été retrouvées. Les policiers ont ensuite retrouvé les corps des animaux dans le coffre d’une voiture.

     

    Un homme a été placé en garde à vue, et une plainte doit être déposée dans les prochains jours.

    C’est un véritable massacre qu’ont découvert ce lundi les membres du jardin pédagogique de Chlorophylle, à Roubaix (Nord). Trois oies, un dindon, deux coqs et quatre poules qui vivaient dans ce jardin ont été décapités. Seules les têtes ont été retrouvées, rapporte La Voix du Nord.

    « C’est la troisième fois en six mois que nous sommes victimes de vols d’animaux. Les fois précédentes, nous n’avions aucune trace des animaux volés. Là, c’est un massacre, les bêtes ont été décapitées », rapportent les membres de l’association dans les colonnes du quotidien nordiste. Le vol a été une nouvelle fois commis durant le week-end, « pendant que les bénévoles ne sont pas là ».

    Mais le massacre ne restera peut-être pas impuni : vers 4 h 15 samedi, une patrouille de police qui circulait non loin du jardin pédagogique a interpellé une voiture avec à son bord trois occupants, rapporte La Voix du Nord.

    Ouest-France

  • Sexe, drogue, sécurité, loisirs, manipulation : Aldous Huxley avait tout compris

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Sexe-drogue-securite-loisirs-manipulation-Aldous-Huxley-avait-tout-compris-46964.html

  • Les débuts atones du Front National à l'Assemblée

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    LE SCAN POLITIQUE - Malgré l'impossibilité d'avoir un groupe à l'Assemblée, les députés frontistes comptaient s'appuyer sur tous les outils parlementaires pour exister et incarner une opposition crédible.

    Dès le soir du second tour de la présidentielle, le Front national prétendait incarner la seule véritable force d'opposition à la politique d'Emmanuel Macron. Pourtant, cette ambition se heurte à plusieurs obstacles de taille pour le parti de Marine Le Pen, engagé, par ailleurs, dans un processus d'introspection difficile. Tout en promettant de mener le combat parlementaire avec les seuls moyens dont elle dispose, Marine Le Pen le sait, l'impossibilité d'avoir un groupe est une sérieuse difficulté. «Nous sommes victimes des règles de l'Assemblée nationale qui, évidemment, contraignent considérablement notre capacité d'action, même notre capacité de parole», brocardait par exemple la députée du Pas-de-Calais, mercredi 12 juillet sur RTL. Avec seulement sept autres députés non-inscrits, FN et apparentés, elle sait que sa visibilité dans les débats est réduite et que ses troupes du Palais-Bourbon se trouvent privées de précieux moyens.

    La rentrée parlementaire des députés FN a été parsemée d'obstacles. Le député du Gard, Gilbert Collard, seul élu sortant, fait certes office de guide dans les méandres de la chambre. Mais il faut du temps pour comprendre les rouages et les mécanismes du travail parlementaire. L'expérience des assistants de Marion Maréchal-Le Pen, ex-députée du Vaucluse sortie de la vie politique, n'a pas été exploitée et celui de Marine Le Pen, Damien Philippot, frère du vice-président Florian Philippot, découvre une mécanique qui ne lui était pas familière. Par ailleurs, les frontistes ont été confrontés à des problèmes logistiques. Ils ont dû attendre avant d'avoir des bureaux et des ordinateurs. Collard a même menacé de s'installer sur la place du parlement sous des parasols.

    Des députés «inaudibles»

    Ces retards à l'allumage expliquent seulement en partie pourquoi les non-inscrits ont été jugés «inaudibles» dans l'hémicycle lors des premiers débats. Face à eux, selon un habitué des lieux, les communistes auraient démontré une «totale maîtrise parlementaire», et les Insoumis, une «stratégie bien huilée» qui les place sous le feu des projecteurs. Côté FN, on rappelle que la direction du parti a été très occupée par ses urgences internes, comme les suites du séminaire de sa refondation, tenu à la mi-juillet au siège de Nanterre. Marine Le Pen a également été confrontée aux déceptions des législatives et à la remise en question d'une ligne stratégique qu'elle défend depuis 2012. La maison a connu de telles secousses que la patronne a été obligée de clamer, sur RTL son refus de voir le «chaos»s'installer au FN.

    Malgré ces tracas, les huit députés FN et apparentés ont essayé de prendre leurs marques dans l'hémicycle. Tous rêvent encore d'un groupe, sans se fixer d'échéance. Ils souhaitent employer tous les outils parlementaires pour se faire entendre. On a même vu des «constructifs» émerger parmi eux, telle Emmanuel Ménard. La députée de l'Hérault veut rompre avec les «postures» habituelles et tisser des liens au-delà du FN. En accord avec Marine Le Pen, la nouvelle élue a immédiatement pris contact avec les équipes du député de l'Essonne, Nicolas Dupont-Aignan et celle du député du Vaucluse, l'ex-FN Jacques Bompard. Pourtant, chez cet allié potentiel, ancien cadre du FN brouillé avec les frontistes depuis 2003, une impatience critique s'est exprimée. Charles de Meyer, assistant parlementaire de Bompard, n'a pas compris pourquoi des rencontres n'avaient pas été organisées tout de suite. «Je ne vois pas pourquoi les communistes, la France insoumise, la République en Marche, les constructifs et les non constructifs arriveraient à le faire et les élus FN en seraient incapables» regrette-il. Depuis, Jacques Bompard a cédé son fauteuil à sa suppléante pour se concentrer sur sa ville d'Orange.

    Pour avoir plus de chances de constituer un groupe, les frontistes considèrent que Marine Le Pen ne doit pas forcément s'afficher comme sa présidente prédésignée. Ils veulent avancer dans un esprit de rassemblement tactique. Pour sa part, le député FN du Nord, Sébastien Chenu veut prendre le temps de convaincre. «Nos seuls moyens sont nos convictions. Nous prenons plaisir à travailler sur le fond des choses en suivant notre programme présidentiel comme feuille de route et en tirant le débat vers le haut», assure-t-il. Il plaide pour une «opposition offensive et sérieuse», sans «gueuler tout le temps» ni verser dans les «effets d'estrade». Pour cet ex-UMP, l'électorat frontiste attend des débats «non aseptisés» et «politiquement incorrect». «Marine Le Pen, on l'adore ou on la déteste, ajoute l'élu mariniste, mais elle a sa personnalité. Et quand elle prend la parole dans l'hémicycle, il se passe quelque chose dans ce lieu où l'on ne compte plus beaucoup de stars politiques, à part Mélenchon et Valls»,.

    Profiter de «l'affaiblissement de la gauche ouvrière»

    Pour José Evrard, député FN du Pas-de-Calais, la boussole à suivre est celle du marinisme version bassin minier. L'opposition parlementaire frontiste doit être la «caisse de résonance» d'une «colère» qui ne tardera pas à s'exprimer dans la rue. «Dans son contenu et son application, la loi travail est explosive. Elle va créer une réaction sociale chez les travailleurs déçus. Notre ton doit s'adapter aux souffrances des Français et aux exigences populaires», conseille le parlementaire. Il rappelle certains scores du FN, à près de 65%, dans ces «berceaux des luttes sociales». «Le front républicain a explosé et le PC a abandonné la lutte des classes», juge encore le député Evrard, pour qui l'affaiblissement de la gauche ouvrière est une opportunité à saisir.

    Fortement marquée par ce tropisme nordiste où, sous son nom, elle a fait élire pas moins de quatre députés, Marine Le Pen ne renoncera pas au slogan de sa campagne présidentielle, «la voix du peuple». Si certains frontistes lui reprochent de ne pas avoir su l'incarner lors du grand débat de l'entre-deux tours, ils espèrent qu'elle y parviendra néanmoins sur les bancs de l'Assemblée, dans la salle des Quatre colonnes ou dans les commissions où siégera, durant cinq, l'une des novices les plus connues du Palais-Bourbon.

  • Algérie : des mosquées gonflables font leurs premières apparitions sur les plages

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    16h22

    Nouvelle idée des islamistes, pour squatter l’espace public, des mosquées gonflables sur les plages ou les jardins publics.

     

    Commercialisées en Turquie pour une utilisation adaptée lors des festivités, l’installation est facile et elle se fait en 5 minutes.

    Les premières mosquées gonflables, viennent de faire leurs apparitions sur les plages algériennes, afin de permettre aux fidèles de faire leurs prières sur les plages.

    Ces mosquées gonflables sont installées un peu partout par des groupuscules d’islamistes salafistes sans autorisation, qui trouvent que les Algériens oublient la religion quand ils sont à la plage.

    Une manière pour ces gens, de rappeler aux Algériens, qu’ils sont musulmans et qu’ils doivent accomplir leurs prières et ne pas se dévoiler sur les plages.

    K-direct

    Merci à Damoclès

     

  • HARO SUR LE POETE ! Par Jacques Aboucaya

      

    Quand une cybercensure insidieuse prend le relais d’Anastasie

     

    Dans notre monde en proie au pragmatisme, rien ne semble plus inutile que la poésie. J’entends la poésie classique, avec ses rimes, ses mètres réguliers, ses formes fixes. Sa musique qui porte au rêve. Plus personne n’en écrit. Plus personne n’en lit. Ringarde, pour tout dire. Opinion largement répandue qu’infirme toutefois  la réalité. Car, en dépit des apparences, Calliope et Erato conservent encore quelques amoureux fervents. S’ils restent méconnus, c’est que leur art s’exerce dans une quasi clandestinité. Les éditeurs s’en détournent, les jugeant peu rentables. Les lecteurs les ignorent. Pis, tout est bon pour les maintenir sous le boisseau. Même les coups bas. C’est le cas de Chaunes. Sous ce pseudo, une incontestable sommité qui cumule les Prix littéraires et préside l’Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres. Son œuvre poétique, déjà copieuse, s’adresse à des happy few. Une audience aussi confidentielle que fidèle. C’est encore trop. Il dérange le conformisme ambiant. Et la lâcheté commune. Son tout récent recueil, Voiles et nudité, aborde un sujet tabou. Circonstance aggravante, sur sa couverture illustrée, une splendide créature, lascive et dénudée, emprisonnée par une burka. Et des alexandrins  de cet acabit : « Le voile est-il un frein aux ardeurs d’un amant / ou met-il au contraire un piment dans la sauce ? » Question sacrilège ! Il faut bâillonner au plus vite ce blasphémateur. Amazon s’en est chargé. Tout juste sorti, l’ouvrage est annoncé sur le site de vente « actuellement indisponible ». Au mépris de toute vraisemblance. Sous une pression demeurée occulte. D’où la fureur de son auteur qui allume un contrefeu. Sous le titre Traité sur l’Ennui dans une Nation française soumise à la Cybercensure, il publie à nouveau cette rafale de sonnets vengeurs et savoureux que conclut un « Dialogue du Voile intégral et de la Feuille de vigne ». Sur la couverture, plus de beauté affriolante. Le niqab s’est refermé. Triste présage ?

    J.A.

    Traité sur l’Ennui dans une Nation française soumise à la Cybercensure, de Chaunes, Aux Poètes français, www.amazon.fr, 106 p. 6,34 €.