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  • JT TVL 14 NOVEMBRE 2017

  • Terrorisme : la guerre est aussi intérieure, par Ivan Rioufol

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    Une guerre civile menace la France, mais la Macronie garde les yeux fermés. Ce lundi, le chef de l’Etat s’est rendu sur les lieux des attentats djihadistes du 13 novembre 2015, notamment au Bataclan, pour rendre un hommage silencieux aux 130 morts et aux 683 blessés. L’offensive terroriste avait été lancée du fief de l’Etat islamique à Raqqa. La chute de la ville syrienne, et de Daesch, n’ont pas éteint les risques, même si Emmanuel Macron a cru bon de supprimer le secrétariat d’Etat à l’aide aux victimes, créé en février 2016. Dans Le Figaro de ce jour, le patron de la DGSI confirme : “Tout ce qui se passe sur les théâtres d’opérations est transposable sur notre territoire”. Ces propos de Laurent Munez signifient donc que la guerre extérieure est aussi une guerre intérieure. Elle est principalement menée par des Français, en tout cas administrativement, contre d’autres Français. Le général Pierre de Villiers, ancien chef d’Etat-major des armées, l’admet aussi (1) : “Désormais, l’ennemi peut aussi bien se trouver à l’intérieur de l’Hexagone que très loin au-delà des mers”. En 2015, le ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian, soutenait encore : “Je ne parlerai jamais d’ennemi intérieur”.

    Il y a, oui, une cinquième colonne, motivée par la détestation de l’Occident et singulièrement de la France. Or, quand le président déclare tout dernièrement, à Abu Dhabi : “Ceux qui veulent faire croire que l’islam se construit en détruisant d’autres monothéismes sont des menteurs et vous trahissent”, il cautionne un irénisme qui désarme les élémentaires vigilances. Faut-il rappeler à Macron l’éradication des Chrétiens d’Orient ou des Juifs en terre d’islam. Faut-il lui rappeler les motivations suprémacistes du djihad et l’intolérance salafiste ? Qui ment ?

    Le déni du choc des cultures empêche le chef de l’Etat de comprendre une partie des ressorts de l’offensive islamiste. Quand il préfère expliquer le terrorisme par les conditions économiques et sociales ou par le réchauffement climatique, il sous-estime la guerre en cours et les moyens d’y répondre. On comprend encore mieux, au regard de cet état d’esprit si craintif, la démission du général de Villiers, ses “désaccords majeurs” évoqués dans son livre, et ses inquiétudes pour l’avenir de la défense nationale. Ceux qui voient en Macron un président de choc, brutal et cassant avec ses adversaires, ne distinguent pas la main qui tremble dès qu’il s’agit de sortir du confort de la technocratie et de ses impératifs financiers. Vendredi, à Clichy (Hauts-de-Seine), une centaine d’élus ont dû pallier la démission des pouvoirs publics en s’opposant enfin à des prières de rue organisées illégalement en centre-ville depuis 8 mois, alors même que la commune compte deux mosquées.

    L’effacement de l’Etat face au communautarisme et aux minorités est une plaie qui reste à soigner. Le soir du 11 novembre, des drapeaux algériens et marocains ont été déployés devant l’Arc de Triomphe et la tombe du Soldat Inconnu par des centaines de supporters de foot, dont certains criaient : “On est chez nous !”. Les médias n’ont pas même relevé ces scènes choquantes. Elles illustrent pourtant un multiculturalisme qui fait le lit de possibles tensions à venir. Sachant de Macron ne fera qu’aggraver ces situations, il reste aux Français écoeurés à sonner eux-mêmes le tocsin.

    (1) Servir, Fayard

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 13 novembre et repris du blog d’Ivan Rioufol

  • ROBERT MÉNARD : « JE NE PENSE PAS QUE TOUT SOIT AFFAIRE D’IMMIGRATION, D’ISLAM OU D’EUROPE »

     

    Ce qui m’importe, c’est de savoir ce que je peux faire dans une ville comme la mienne où les musulmans sont nombreux, très nombreux.

    Maire de Béziers

    Ancien journaliste. Fondateur de Reporters sans frontières et de Boulevard Voltaire

     
     
     
     

    Vous expliquez à longueur d’interview que le renouveau de la droite ne peut pas passer par les partis politiques et, « en même temps », vous participez à la plate-forme Les Amoureux de la France qui ressemble fort à un cartel de partis… Un peu contradictoire, non ?

    Il fallait bien commencer ! Mais, c’est vrai, s’il ne s’agit que de regrouper les petits partis coincés entre le FN et Les Républicains, notre démarche sera vouée à l’échec. On ne peut pas dire, à longueur de temps, que les partis sont morts, qu’ils font partie du passé et imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, que nous pourrions échapper à ce diagnostic. C’est pourquoi nous devons aller chercher d’autres acteurs que les vieilles machines militantes : du côté des élus locaux comme des acteurs des médias alternatifs, par exemple. Il ne se passe pas un jour sans que je reçoive un message d’homme ou de femme que je ne connais pas et qui appelle à un vaste rassemblement des droites. Nous avons quelques années devant nous pour réussir ce pari.

    Mais vous avez déjà essayé avec votre rassemblement de Béziers en juin 2016 !
    Et nous avons en partie manqué le coche !

    Nous avons cru, j’ai cru, naïvement, que chacun serait prêt à oublier ses petits intérêts pour se mettre au service d’une dynamique. C’était faire l’impasse sur les questions d’ambition et d’argent – les partis doivent bien compter leurs supporters lors des élections pour profiter des subsides de l’État… Chaque parti, fût-il un groupuscule, est conduit par une personnalité qui s’imagine, même si elle refuse de l’avouer, un destin plus ou moins national…

    Alors, concrètement, comment peut se faire ce rassemblement que vous appelez de vos vœux ?

    Commençons par le commencement. Que disent les Français ? À quels problèmes sont-ils confrontés ? Quels sont les obstacles qui nous empêchent de répondre à leurs demandes ? Pourquoi bien de nos propositions, pourtant marquées du sceau du bon sens, continuent-elles à faire peur ? Comment passer outre les oukases des uns et des autres ? Le reste – ces éternelles discussions sur les « trahisons » de son voisin d’Hémicycle -, nous pourrions le mettre de côté. Essayons de nous coltiner le réel. Que répondre à mes concitoyens qui ne supportent plus des voisins au mode de vie radicalement différent du leur ? Que faire face à des mineurs, à des gamins de douze ou treize ans qui se sentent si forts du sentiment d’impunité qu’ils ne craignent rien ni personne ? Où loger des familles dont vous savez pertinemment que leur attribuer un logement social revient à rendre invivable toute une cage d’escalier ? C’est à cela que le maire que je suis doit faire face. Et je ne crois pas un instant que la rhétorique de mes amis politiques m’aide de quelque manière que ce soit… Pour tout dire, je ne pense pas un instant que tout soit affaire d’immigration, d’islam ou d’Europe. C’est un peu plus compliqué que cela…

     

    Sur l’Europe, justement, vous êtes en profond désaccord avec les souverainistes, ceux-là mêmes avec qui vous flirtez actuellement…

     

    Je me sens européen. L’Europe est notre berceau et notre humus. Mais je refuse de la voir confisquer par une bureaucratie tatillonne, par des commissaires non élus, par des technocrates au sang-froid. Je suis européen et j’aime mon pays. Les deux à la fois. Je ne veux pas avoir à choisir. Je suis fier de cette civilisation européenne, de cette civilisation judéo-chrétienne qui a toujours su attirer les talents, accueillir les réprouvés, répondre aux appels des déshérités. Mais je vous l’avoue, si Bruxelles et ses institutions européennes me hérissent le poil, ce n’est rien en comparaison de l’OTAN. Il nous faut, d’urgence, construire une Europe forte, qui sache respecter les singularités de chacune de ses nations, pour ne pas finir comme les vassaux des États-Unis.

    Et sur l’islam ?

    Mettons les pieds dans le plat. Je ne vais pas passer ma vie à m’interroger pour savoir si l’islam est compatible ou pas avec la République. Je ne vais pas passer mon temps à envoyer des sourates à la figure de mes contradicteurs pour prouver que le Coran est truffé de propos sexistes, homophobes, d’appels à la violence, de propos haineux à l’égard de tous ceux qui ne font pas partie de l’Oumma, la communauté des croyants. Ce qui m’importe, c’est de savoir ce que je peux faire dans une ville comme la mienne où les musulmans sont nombreux, très nombreux. J’entends bien, j’approuve et je soutiens ceux qui me répondront : arrêt de l’immigration ou, du moins, réduction massive. Mais en attendant ? Et puis, je ne vais pas mettre tous les musulmans dans le même sac ! Je ne confonds pas la dame, serveuse dans le restaurant en bas de chez moi, et le barbu qui rêve d’imposer la charia ! Je ne suis pas le maire des seuls Biterrois d’origine. Demain, arrivés au pouvoir, il nous faudra bien prendre en compte tous ceux qui vivent ici. S’il nous faut combattre une idéologie qui veut, ni plus ni moins, que notre mort, si je ne veux abandonner aucun territoire à ces dévots radicalisés qui jurent obéissance à de supposées lois divines, si j’entends dénoncer ces compagnons de route de l’islamisme qui naviguent entre naïveté et lâcheté, je veux également réussir l’assimilation d’une population qui n’a aujourd’hui d’autre horizon que notre pays.

    Vous ne seriez pas en train de tourner casaque ?

    J’essaie seulement d’apporter des réponses concrètes aux problèmes tout aussi concrets de mes administrés. Et j’ai la prétention de penser que si, tous autant que nous sommes, nous nous y employions avec un peu plus de constance, d’énergie, nous pourrions un jour être aux postes de commande dans ce pays. C’est la seule chose qui vaille : gagner pour changer la vie des plus malheureux, des « gens de rien » de monsieur Macron, des « sans-dents » de monsieur Hollande. C’est pour cela que nous faisons de la politique, n’est-ce pas ? Échapper à cet homme qui « n’a d’autre but que lui-même » dénoncé par Camus et qui pourrait être moi… ou vous.

    BV

  • Algérie : Au moins un demi-million de visas délivrés par an annonce triomphalement l’ambassadeur de France

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    POSTED BY LA RÉDACTION ON 7TH NOVEMBRE 2017
     
     

     

    BREIZATAO – ETREBROADEL (07/11/2017) L’Etat Français repeuple rapidement l’Hexagone avec des millions de migrants afro-musulmans mais s’y livre dans une relative discrétion, laissant la population faire face au fait accompli.

    Ce n’est qu’au hasard de déclarations d’officiels que l’on peut mesurer l’étendue de cette politique qui devrait, d’ici quelques décennies, voir la population autochtone devenir minoritaire. L’ancien ambassadeur en Algérie Xavier Driencourt indiquait ainsi en octobre que près d’un demi-million de visas étaient délivrés aux seuls Algériens.

    Observalgerie (source) :

    L’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a assuré lors d’une déclaration à la presse hier jeudi que les problèmes liés à l’obtention du visa vers son pays seraient réglés avant la fin de l’année en cours. « Depuis que je suis arrivé en juillet, j’ai pris les choses en main et toutes les difficultés sont en voie de règlement » a indiqué Xavier Driencourt. Sur un autre volet, l’ambassadeur s’est félicité du nombre des visas délivrés aux Algériens par les services consulaires de son pays. « Quand j’ai quitté Alger en 2012, on délivrait 200.000 visas. Aujourd’hui, on délivre 410 000. Nous avons doublé le nombre de visas en cinq ans » a-t-il annoncé. « Nous délivrons presque 40% de visas de circulation. C’est à dire des visas pour deux, trois ou quatre ans. Cela facilite les choses. Ces visas ne sont pas comptabilisés dans les 410 000 que j’ai cités » a-t-il ajouté.

    Ces chiffres sont naturellement à additionner aux masses de migrants d’autres pays afro-musulmans, en plus des clandestins divers actuellement installés dans l’Hexagone.

     
     
  • Les Ultras Parisiens descendent le bd Voltaire au cri de « Daech, Daesh, on t’enc. » puis entonnent La Marseillaise devant le Bataclan

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