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  • Pour une "Grande Provence". Par Pierre-Emile Blairon

     

     

    Nous publions régulièrement dans nos colonnes des éditoriaux de Pierre-Émile Blairon, auteur installé à Aix-en-Provence qui partage ses activités littéraires entre deux passions : 
    • La Provence : il anime la revue Grande Provence, il a écrit deux biographies sur deux grands provençaux : Jean Giono et Nostradamus et Le Guide secret d’Aix-en-Provence.
    • Les spiritualités traditionnelles : il anime la revue Hyperborée qui se consacre à l’histoire spirituelle du monde et à son devenir. La roue et le sablier résume la vue-du-monde de l’auteur et des collaborateurs de la revue.

    Amoureux et grand connaisseur de la Provence, Pierre-Émile Blairon est l’auteur des Guides secrets d’Aix-en-Provence et de la Côte d’Azur.

    Pierre-Émile Blairon Guide secret Aix-en-Provence environs Pierre-Émile Blairon Guide secret Côte Azur

    Pierre-Émile Blairon nous fait part dans un éditorial très argumenté de son point de vue sur le nom qu’il recommande pour notre Région.

    Pour une « Grande Provence »

    Mondialistes et altermondialistes

    Nos politiciens et la presse aux ordres veulent nous faire croire que les Français sont toujours régis par le clivage gauche-droite ; il y a pourtant belle lurette que ce clivage démocratique (car inspiré à l’origine de la situation géographique des députés au sein de l’Assemblée nationale) n’existe plus. Ce sont désormais les tenants « progressistes » de l’uniformisation du monde qui s’opposent aux partisans de l’enracinement et de la Tradition, clivage qui ne peut être démocratique car issu (pour ces derniers) des théories complotistes et conspirationnistes, selon le politiquement correct.

    Les mondialistes n’avoueraient pour rien au monde qu’ils nous préparent un avenir transhumaniste, c’est-à-dire la robotisation intégrale de la condition humaine, de l’Homme, pour être clair. La procédure exige qu’avant d’arriver à cette étape ultime, il convient de gommer soigneusement tous les éléments de la vie courante qui feraient référence à ces coutumes honnies et largement dépassées qui font référence à l’Histoire, aux traditions, au bon sens, aux vertus, au sentiment patriotique, ou, pire encore, à l’attachement à un sol, ce qui dénoterait un esprit obtus, poussiéreux et rédhibitoirement indécrottable, qui plus est farouchement hostile aux lendemains radieusement métalliques que l’Ordre mondial condescend à nous préparer.

    C’est dans cette perspective que ce bon Renaud Muselier, président de l’assemblée régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur, met toute son intelligence (et on sait qu’elle est grande) à bien interpréter les directives qu’il reçoit des instances suprêmes. Ainsi, a-t-il proposé le 15 décembre 2017 – enfin, non, a-t-il unilatéralement décidé – de baptiser la PACA (acronyme qui, certes, ressemblait vaguement à une marque de lessive) du nouveau nom, ô combien original et ambitieux ! de « Sud » qui, lui, ressemble au titre d’une chanson de Nino Ferrer, l’inoubliable interprète des chefs-d’œuvre que sont « Gaston, y a l’téléphon qui son », des « Cornichons » et de « Z’avez pas vu Mirza ». M. Muselier aurait pu choisir un autre titre de Nino Ferrer ; « Mirza », par exemple, basique mais accessible, même si ça ne veut rien dire, ou « Cornichon » ; c’est bien, « Cornichon », on pense à la corniche, c’est touristique, la corniche, et puis « on », c’est anonyme. Touristique et anonyme : que demande le peuple ?

    Muselier est parfaitement en accord avec ses collègues des autres entités régionales françaises tout aussi ingénieux et imaginatifs qui ont baptisé leurs régions du nom de Hauts de France et Grand Est. Quant à Hervé Morin, il a confié le soin de trouver un nouveau nom pour la région normande à une agence de publicité qui a accouché d’une trouvaille géniale : « Normandie », pour la modique somme de 140 000 euros.

    Muselier aurait pu aussi appeler la PACA « Bas de France » pour faire pendant aux « Hauts de France », ou, pour faire plus simple et en concertation avec les autres régions françaises, donner des numéros : zone 1 (pour Paris, évidemment) puis zone 2, 3, etc. Muselier, tel un capitaine de navire tenant fermement la barre, nous explique que « le Sud, c’est le soleil, la mer, la montagne et le bien-vivre » (tiens, ça me rappelle une autre chanson : « Il y a le ciel, le soleil et la mer…»). Le navire en question, c’est certainement l’une de ces usines à touristes flottantes qui accostent à Marseille et dont les passagers en descendent pour visiter… Aix-en-Provence.

    Ça, c’était pour les mondialistes mais il y en a d’autres de mondialistes, qui sont mondialistes mais autrement : les altermondialistes, où l’on retrouve toute la génération des héritiers des soixante-huitards, « Zadistes » actuels ou anciens hippies du Larzac, qui avaient trouvé dans le mouvement régionaliste un bon moyen de faire croire qu’il étaient attachés à une terre et à un peuple mais qui, en réalité, n’en poursuivent pas moins l’application de leur idéologie ringarde ; il y a bien longtemps que les peuples ont compris que Mao, Staline et Pol-Pot étaient morts et leurs utopies fumeuses et sanglantes avec.

    Ainsi, le conseiller régional Partit occitan, Hervé Guerrera, qui lance une pétition pour la dénomination « Provence » pour notre région.

    Avec lui, vous n’aurez que la dénomination ; pour le reste, il milite pour l’accueil des clandestins dans notre belle région ; lui, une terre, un peuple, il ne connaît pas ; la Provence, c’est le droit du sol pour tout le monde, et surtout pour les clandestins. Il a d’ailleurs voté un budget de trois millions d’euros dans ce sens.

    Un peu d’histoire

    Trêve de plaisanterie, car cette affaire ressemble à une plaisanterie, c’est loufoque, ridicule, absurde.

    Les politiciens ont-ils la moindre idée de ce que pensent les gens qu’ils sont censés représenter ? Sont-ils totalement hors-sol, comme les tomates qu’ils nous font manger ?

    Il faut apprendre à ces braves gens incultes, de « gauche » et de « droite », ce qu’est l’Histoire de notre région, histoire qui peut déterminer son avenir.

    Provence-Alpes-Côte d’Azur est composée de trois entités ; l’une est légitime, la Provence, la deuxième rapportée, les Alpes, la troisième artificielle, la Côte d’Azur.

    À l’origine, ce sont les Celto-ligures qui ont donné sa première unité à cette région ; les Salyens, Celtes issus des pourtours de l’étang de Berre s’étaient établis sur l’ensemble de ce qui constitue le territoire actuel de la Provence-Alpes-Côte d’Azur ; ils s’étaient liés d’amitié (et plus si affinité) avec les Ligures, originaires, eux, de la côte italienne et principalement établis dans la région de Nice.

    Puis les Grecs sont arrivés ; ils ont établi des comptoirs tout le long de ce qu’on appelle actuellement La Côte d’Azur (selon le promoteur de l’expression, Stéphen Liégeard, la « Côte d’Azur » démarrait à Marseille pour s’achever à Menton.)

    Puis les Romains sont arrivés ; contrairement aux Grecs qui étaient tournés vers la mer, les Romains investissaient l’intérieur des terres. Ce sont eux qui ont créé le terme de Provence (issu de provincia), la Provence, intégrée ensuite dans la Narbonnaise, étant leur première implantation hors du territoire italien actuel. Les Alpes constituèrent des provinces distinctes (Alpes Cottiennes) ainsi que la province des Alpes maritimes dont le chef-lieu était Cimiez.

    Aix-en-Provence (Aquae Sextiae) devient la capitale de la Seconde Narbonnaise au IVe siècle.

    Après une longue période de décadence essentiellement causée par les diverses invasions (notamment wisigothe, burgonde, ostrogothe, franque, mérovingienne, carolingienne), la Provence retrouve son unité en expulsant au Xe siècle les Sarrasins de leur place-forte de La Garde-Freinet sous l’impulsion du burgonde Guillaume qui devient de ce fait le Libérateur ; le comté de Provence s’étend alors jusqu’à Nice.

    En 1229, le comte de Barcelone et de Provence, Raymond Bérenger V soumet la commune de Nice qui s’était donnée aux Génois, créant ainsi un État régional provençal stable de Barcelonnette dans les Alpes actuelles (ville dénommée ainsi pour rappeler l’origine des comtes de Provence) à Nice, avec Aix-en-Provence pour capitale, avant que la Provence ne devienne française en 1481 sous Louis XI.

    Nice, après s’être donnée à Gênes, se donne à la Savoie en 1388 puis se rattache à la France révolutionnaire, puis au royaume de Piémont-Sardaigne, avant de retourner dans le giron français en 1860.

    Sur les armoiries de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur figurent le blason provençal aux deux couleurs rouge et jaune provenant de la maison de Barcelone, le blason de Nice, mais aussi un élément de celui du Dauphiné, représentant les Alpes provençales chères à Jean Giono(1).

    Patries charnelles

    Comment concilier ces éléments de la diversité de notre région ? Il y a plusieurs Provences qui cohabitent harmonieusement parce que, hormis une histoire et des épreuves communes, d’autres critères sont venus renforcer la cohésion de notre région, comme l’attachement commun des « Pacaïstes »(2) aux traditions, aux paysages, aux arts, à la culture, à l’architecture paysanne, à la gastronomie issue des produits locaux, au patrimoine, aux langues originelles, même si elles sont en déclin. Tout ceci représente tout simplement la conscience pour chacun de faire partie d’un peuple attaché à son sol et qui envisage un destin et des projets communs, qui vibre pour les mêmes mots forgés par le terroir et les mêmes musiques enracinées.

    N’importe quelle terre n’appartient pas indifféremment à n’importe qui ni à tout le monde ; elle appartient au peuple qui l’a conquise, comme on conquiert un être aimé, qui l’a labourée, enrichie, soignée ; elle se mérite (il ne suffit pas d’y naître) et elle se respecte.

    Les vieux peuples, quand ils marchent sur leur terre, marchent sur des millions de morts, des centaines de générations qui les ont précédés, qui reposent là où ils ont vécu, où ils ont combattu, leurs ancêtres qui ont défendu cette terre et pour laquelle ils sont morts.

    Comme nous le voyons avec ce clin d’œil (« Pacaïstes »), pour l’instant, les habitants de notre région ne peuvent pas se nommer, tout comme ne peuvent pas se nommer les habitants des autres nouvelles « zones » ; comment nommer les habitants des « Hauts de France » ? Les « Hautistes » ? Ou du « Grand Est » ? Il s’agit bien là d’une négation pure et intentionnelle d’une identité ; on sait qui sont les Bretons, les Normands ou les Occitans, mais comment appeler les habitants de l’Auvergne-Rhône-Alpes ? Ceux qu’on ne nomme pas n’existent pas.

    Quel nouveau nom pour la région ?

    Il convient donc de tenir compte de l’Histoire et de la volonté d’enracinement et d’identité des populations qui vivent dans les « pays » qui composent la région administrative, volonté hélas qui s’émousse devant les postes de télévision à regarder des programmes qui, tous, prônent l’uniformisation, et dans les fêtes à répétition concoctées par la République pour faire oublier les manipulations (Panem et circenses).

    Les identités les plus affirmées encore actuellement dans notre région constituent ces nombreux « pays » qui se sont regroupés au sein d’une entité plus importante formée par la grande Provence (qui inclut les « Bas-Alpins » comme les appelait Giono, mais qu’on dénommera plus volontiers les Alpes provençales) et par les Niçois, le Pays de Nice étant un pays ligure à l’origine. Aussi, j’aurais proposé initialement de choisir entre ces deux appellations : Grande Provence et Provence-Ligurie mais nous devons tenir compte du fait que l’ancien comté de Nice, même s’il est constitué essentiellement par la seconde ville de la région en termes d’habitants, ne représente qu’un petit territoire sur le plan géographique et que cette particularité pourrait entraîner légitimement la revendication d’autres « pays » tout aussi modestes en superficie qui aimeraient voir aussi leur nom accolé au principal pour diverses raisons, touristiques ou historiques (la Camargue, ou le Comtat venaissin, par exemple), principal qui ne peut être que Provence et nous retomberions dans l’inévitable acronyme pour faire vite, à l’image de notre temps, ce dont nous voulons justement nous débarrasser. D’autre part, cela créerait une confusion avec la province italienne voisine éponyme et engendrerait des problèmes d’ordre concret, notamment administratifs, voire diplomatiques. Je m’en tiens donc à « Grande Provence » pour éviter toute discrimination ou ambigüité.

    Pierre-Émile Blairon

    NdB: Merci à P.-E. Blairon pour cet excellent édito que j'approuve totalement, de tout coeur! 

  • Une route de Saint-Malo fermée pour favoriser la copulation des crapauds

      

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    Une route de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) va être interdite à la circulation automobile pendant deux mois pour favoriser la reproduction des crapauds, a annoncé la mairie vendredi dans un communiqué.

                                                    

    La rue des Petits Ports, située près de la pointe de la Varde, un site protégé classé espace naturel sensible et Natura 2000, est interdite à la circulation du 15 janvier au 15 mars par arrêté municipal. L'an dernier une "forte mortalité des amphibiens en cours de migration", due au trafic routier, avait été constatée par le département.

    Les crapauds, qui font partie de la liste rouge mondiale des espèces menacée, ont pris l'habitude de se reproduire dans une mare située à proximité de la route. "Mi-février 2017, environ un millier d'amphibiens ont été comptabilisés autour de ce point d'eau", souligne la mairie.

    En 2017, une première interdiction de circulation pendant un mois avait déjà "permis d'endiguer la mortalité des amphibiens et de préserver leur reproduction, de très nombreuses pontes ayant été constatées" après la fermeture de l'axe routier, rappelle la collectivité.

    Environnement

     
  • A Johannesbourg, des manifestants ont mis à mis à sac, le 13 janvier, un magasin H&M du centre commercial Sandton City, dénonçant sa dernière publicité jugée raciste.

    A Johannesbourg, plusieurs magasins de la marque H&M ont été contraints de fermer à la suite d'actes de dégradation perpétrés le 13 janvier par des manifestants en colère en réaction à la diffusion d'une publicité jugée raciste.

    La colère est loin d’être retombée en Afrique du Sud où la publicité de la marque H&M accusée de racisme a engendré une réaction épidermique d’une partie de la population du pays, marqué par 46 années d’apartheid. Le 13 janvier, des dizaines de militants issus du parti de gauche radicale Economic Freedom Fighters (EFF), ont manifesté devant des magasins de la marque dans plusieurs centres commerciaux de la ville de Johannesbourg. Les manifestants, qui ont exigé le départ de l’entreprise suédoise de prêt-à-porter du pays, ont ensuite pénétré dans les boutiques pour y renverser les étalages de vêtements et détériorer le mobilier.  

     

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    Inscription sur le sweat-shirt:  "Le singe le plus cool de la jungle"

    RT

    NdB: J'ai souvent entendu, en France, des mères dirent à leur enfant dissipé: "Ca suffit! Arrête de faire le singe!" - et ce, quelle que soit la couleur de peau. Personne ne voit de "racisme" dans cette expression banale envers les enfants.

     

  • Allemagne : un élève musulman sur trois trouve la charia meilleure que la loi nationale 13 janv. 2018, 11:40

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    Une étude menée sur un échantillon restreint de collégiens musulmans montre que près d'un tiers d'entre eux se disent prêt à «risquer leur vie pour l’islam» et estiment que la charia est «bien meilleure que les lois allemandes».

    Le quotidien allemand Die Weltrévèle le 10 janvier les résultats d'une étude menée par l’Institut de recherche en criminologie de Basse-Saxe (KFN), destinée à déterminer les causes de la criminalité des migrants.

    Une des parties de l'étude est notamment consacrée à «l'extrémisme et l'islamisme fondamentaliste», pour laquelle 280 élèves de 3e de confession musulmane – sur les 500 interrogés – ont accepté de répondre.

    Si les auteurs de l'étude soulignent que le groupe est relativement restreint, ils considèrent cependant que les résultats obtenus sont dignes d'intérêt : un élève interrogé sur trois (29,9%) a par exemple soutenu «très bien s’imaginer devoir se battre et risquer [sa] vie pour l’islam». Une proportion presque équivalente (27,4%) a estimé que les lois islamiques de la charia, selon lesquelles entre autre, l'adultère ou l'homosexualité sont sévèrement punis, étaient «bien meilleures que les lois allemandes».

    Près d'un cinquième (19,8%) s'est déclaré d'accord avec le fait que les musulmans étaient «opprimés dans le monde entier» et devaient «se défendre par la force». 18,6% ont en outre affirmé qu'il était «du devoir de chaque musulman de combattre les incroyants et de répandre l'islam dans le monde».

    Pour 3,8%, «les musulmans sont autorisés à atteindre leurs objectifs, si nécessaire par des attaques terroristes»

    Pour 8% d'entre eux, il est nécessaire pour l'Etat islamique (EI) de faire la guerre afin de pouvoir créer son Etat et y instaurer la charia, et 3,8% ont même été jusqu'à confirmer la phrase «les musulmans sont autorisés à atteindre leurs objectifs, si nécessaire par des attaques terroristes».

    Bien que certains résultats soient édifiant, les chercheurs qui ont mené cette étude ne veulent pas en exagérer la portée. Ils jugent en effet concevable que des collégiens aient adopté une attitude résolument provocatrice en répondant au questionnaire, qui ne reflèterait pas leur véritable façon de penser. Thomas Bliesener, directeur de la KFN, a ainsi confié à Die Welt que par le passé, «une tendance similaire à l'exagération était apparente dans les enquêtes effectuées auprès des étudiants». Selon le criminologue, les résultats de l'enquête ne devraient pas être «surévalués, mais pas minimisés».

    Lire aussi : En Allemagne, la «police de la charia» acquittée en 2015 sera rejugée

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