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  • "Elle va souiller la famille royale" : racisme envers Meghan Markle, fiancée du Prince Harry "Elle va souiller la famille royale" : racisme envers Meghan Markle, fiancée du Prince Harry Meghan Markle et le Prince Harry, le 27 novembre 2017 à Londres, apr

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    Meghan Markle et le Prince Harry, le 27 novembre 2017 à Londres, après l'annonce de leurs fiançailles.

    Une membre du parti anti-immigration Ukip a tenu des propos virulents envers l'actrice américaine dans des SMS à un ami.

    Par L'Obs

     

    Le mariage entre l'actrice américaine Meghan Markle et le Prince Harry ? Un scandale pour Jo Marney, une actrice, mannequin et journaliste musicale, qui estime que "c'est le Royaume-Uni, pas l'Afrique". Des propos racistes qui fragilisent désormais son compagnon, le chef du parti europhobe britannique Ukip. 

    Elu en septembre à la tête du parti anti-immigration, Henry Bolton, 54 ans, a indiqué sur Twitter que Jo Marney a été suspendue de l'Ukip après la publication par "The Mail on Sunday" de SMS envoyés à un ami.

    Dans ces messages, celle-ci se plaint du fait que Meghan Markle, actrice américaine métisse dont le mariage avec Harry est prévu le 19 mai à Windsor, va "souiller notre famille royale" avec "sa semence".

    "Il y aura ensuite un Premier ministre musulman. Et un roi noir, ajoute-t-elle. C'est le Royaume-Uni, pas l'Afrique".

    Dans un communiqué, Jo Marney s'est excusée pour "le langage choquant" utilisé, tout en estimant que ses propos avait été "délibérément exagérés" et "sortis de leur contexte".

  • Immigration : forte augmentation des demandes d’asile

     Les demandes d’asile ont augmenté de 17 % en 2017. Le chiffre de ces demandes s’établit aujourd’hui  à 100.412. Un « niveau historique », selon Pascal Brice, le directeur général de l’OFPRA.


    Face à cette explosion des demandes d’asile, le sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi, a déploré que l’asile soit « détourné en passoire pour l’immigration économique ». De son côté, la présidente (LR) de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a demandé au gouvernement de publier les résultats mensuels des reconduites à la frontière.

    Le premier pays d’origine des demandeurs d’asile l’an dernier était l’Albanie (7630 demandes), pourtant considérée comme un pays dit « d’origine sûre  ». Viennent ensuite l’Afghanistan (5987 demandes), Haïti (4934) et le Soudan (4486). 36 % des demandeurs ont obtenu une réponse positive en 2017.

    L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a annoncé qu’il va  lancer «  dans les prochaines semaines » des missions, d’abord au Niger puis au Tchad (l’hypothèse libyenne ayant été écartée) pour « identifier des personnes pouvant bénéficier du droit d’asile sur des listes proposées par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR) » et «  pour prévenir un afflux de migrants économiques  non éligibles au droit d’asile ». Mieux vaut tard que jamais diront  certains…


    Ces opération sont lancées à la demande du président Emmanuel Macron qui a par ailleurs annoncé que la France « ouvrira sur les deux prochaines années 10 000 places  » pour les réfugiés «  réinstallés » depuis le Niger, le Tchad, mais aussi de Turquie, du Liban et de Jordanie

    La France compte aussi réaliser des « modifications législatives et règlementaires dans les prochaines semaines » pour rapprocher sa politique d’organisation de l’asile avec celle de l’Allemagne, des réformes auxquelles « le HCR sera associé ». Une perspective pas forcément rassurante à la vue de la situation de l’immigration en Allemagne, entre main d’œuvre payée 1 euro de l’heure et multiplication des faits divers et des drames liés aux migrants.

    Le Chef de l’Etat pour part assure que ces réformes permettront d’assurer «  un droit d’asile garanti et une immigration maîtrisée  ».

    Ces deux articles sont parus sur le site ParisVox.

  • Des scientifiques suisses ont découvert chez des migrants africains présents en Europe une nouvelle forme de tuberculose très résistante

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    22h11

    Des experts de l’Université de Zurich, en Suisse, ont découvert une forme de tuberculose «multirésistante» chez huit réfugiés originaires de la Corne de l’Afrique.

    Dans un nouveau rapport officiel, le laboratoire suisse mentionne plusieurs cas à partir de 2016. Le responsable du diagnostic Peter Keller dit:

    « Ces bactéries présentaient une nouvelle combinaison de mutations de résistance contre quatre antibiotiques différents qui n’avaient jamais été vues auparavant. »

     
                                                                                                                                                                                                                                    Le rapport indique qu’un laboratoire en Allemagne a également enregistré un cas « avec le même pathogène ». Après vérification des données du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), un total de 21 cas ont été identifiés. Tous les cas étaient liés à des patients venant aussi de la Corne de l’Afrique ou du Soudan.

    L’agent pathogène a été empêché de se propager davantage, après que les autorités ont pris plusieurs mesures préventives. Chef du diagnostic Keller dit à ce sujet:

    « Ce cas extraordinaire a conduit au développement d’une organisation européenne d’alerte pour les pathogènes dangereux de la tuberculose ».

    Eurekalert