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  • Un avion de ligne russe s'écrase près de Moscou avec 71 personnes à bord

     

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    (Photo d'illustration) ((Oleg V. Belyakov - AirTeamImages / Wikimedia Commons / CC by-sa))

    Il n'y a aucun survivant. 

     

    Un avion de ligne russe avec 71 personnes à bord s'est écrasé près de Moscou dimanche peu après avoir décollé de l'aéroport Domodedovo de la capitale russe. Toutes les personnes sont mortes, a annoncé le parquet russe. 

    L'appareil Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines avait décollé en direction d'Orsk, une ville de l'Oural. Il s'est écrasé dans le district Ramenski à quelque 70 km au sud-est de Moscou. Selon les agences russes, 65 passagers et 6 membres d'équipage se trouvaient à bord.

    Les autorités russes n'ont pas évoqué pour le moment l'hypothèse d'un acte terroriste. Plusieurs sources, citées par les agences de presse russes, font état d'une collision entre l'Antonov et un hélicoptère de la Poste russe juste après le décollage, une version toutefois démentie par la Poste.

    Selon les agences, des témoins ont vu l'appareil en flammes tomber près du village d'Argounovo, au sud-est de Moscou. 

    La carlingue de l'appareil "est disséminée sur environ un kilomètre", a précisé à Interfax un responsable du ministère russe des Situations d'urgence.

     "Plus de 150 personnes et environ 20 véhicules de secours se sont rendus sur le lieu du crash", a précisé dans un communiqué le ministère des Situations d'urgence.

    Secours à pieds

    Alors que la neige est encore tombée dimanche sur Moscou et sa région, les médias russes rapportaient que les véhicules de secours n'étaient pas en mesure d'accéder au lieu du crash, forçant les secouristes à poursuivre à pied.

    Les images diffusées par les télévisions russes montrent des débris de l'appareil, aux couleurs oranges de Saratov Airlines, disséminées dans des champs enneigées. "A l'heure actuelle, les sauveteurs ont réussi à arriver sur le lieu du crash. Il y a beaucoup de corps et de fragments de corps", a déclaré une source à l'agence Interfax.

     

    Le ministre russe des Transports, Maxime Sokolov, est également sur place, ont annoncé les médias russes, ajoutant qu'une enquête avait été ouverte et que plusieurs causes pour le crash étaient envisagées.

    Un centre de crise a été ouvert à l'aéroport Domodedovo, le second plus grand aéroport de la capitale russe en terme de passagers.

    Disparition des radars

    L'appareil a disparu des radars quelques minutes après le décollage, a indiqué une source au sein de l'aéroport Domodedovo aux agences de presse russe.

    Avion biréacteur du constructeur ukrainien Antonov, l'An-148 a réalisé son premier vol en 2004. Ce court-courrier peut transporter jusqu'à 80 passagers sur une distance de 3.600 kilomètres.

    Depuis son exploitation l'avion a connu au moins cinq incidents impliquant le train d'atterrissage, le système électrique et le système de guidage.

    Basée à Saratov (Volga), Saratov Airlines exploite essentiellement des avions russes Antonov ou Yakovlev. Cette compagnie, qui n'a jamais été impliquée dans un accident mortel depuis la fin de l'URSS en 1991, dessert surtout des villes de province en Russie ainsi que les capitales du Caucase.

  • #MosqueMeToo : des musulmanes dénoncent le harcèlement et les agressions sexuels lors du pèlerinage à La Mecque

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    Sur Twitter, de nombreuses femmes font le récit de ce qu'elles ont subi lors de leur pèlerinage à La Mecque, en Arabie saoudite.


    Des musulmanes le 15 novembre 2009 dans la grande mosquée de La Mecque (Arabie saoudite). 
    franceinfoFrance Télévisions

    Mis à jour le 
    publié le 

    #MosqueMeToo. ("#MosquéeMoiAussi") Sur Twitter, les témoignages de femmes musulmanes affluent. Elles relatent le harcèlement sexuel voire les agressions dont elles disent avoir été victimes, notamment lors du hadj, le pèlerinage à La Mecque, qui rassemble quelque deux millions de pèlerins venus du monde entier chaque année en Arabie saoudite. 

    Le hashtag a été initié par une journaliste et féministe américano-égytienne, Mona Eltahawy, lundi 5 février, raconte la BBC (en anglais). "J'ai partagé mon expérience d'agression sexuelle pendant le hadj en 1982 alors que j'avais 15 ans dans l'espoir que cela aiderait les femmes musulmanes à briser le silence et le tabou qui entourent leur expérience de harcèlement ou d'agression sexuelle pendant le hadj ou dans des lieux sacrés", explique-t-elle dans un tweet.

    NdB: Je n'ai jamais entendu parler de "harcèlement sexuel" dans une église catholique ni pendant un pèlerinage chrétien. 

     

  • Marseille : à la demande des établissements scolaires, l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée « sensibilise les élèves aux flux migratoires »

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    18h22

    SOS Méditerranée sensibilise le milieu scolaire aux flux migratoires. Fidèles aux principes des gens de mer, les membres de la structure, une organisation née en 2015 et issue de la mobilisation citoyenne, viennent en aide, sauvent des milliers de vies chaque année, des hommes, des femmes et des enfants en situation de danger, voire de mort, lors de la traversée de la Méditerranée.

     

    Au-delà de ces opérations à bord de l’Aquarius, navire de 77 mètres adapté aux opérations de sauvetage en toute saison, l’association a informé plus de 8 800 élèves, collégiens à partir de la 4e, ou lycéens (lors des cours d’histoire-géographie ou d’éducation civique) ou encore étudiants à l’université grâce à des conférences abordant l’aspect juridique ou humanitaire, qui ont pu être informés, à la demande des établissements scolaires, de façon très concrète sur la situation en Méditerranée, sur les risques considérables, parfois au péril de leur vie, que ces populations prennent en mer.

     
      

    Comprendre les flux migratoires, réaliser à l’aide d’une carte de la Méditerranée et de l’Afrique le parcours de ces hommes, les distances parcourues, entendre les témoignages de ces bénévoles, permet d’ouvrir les élèves vers une réflexion sur l’exil, vers ce choix de départ de son pays pour trouver un lieu de vie possible. Coordonnée par Jean-Yves Abecassis, membre du conseil d’administration de l’association, cette action pédagogique a démarré en région Paca mais implique désormais une quarantaine de bénévoles à travers la France et compte bien s’étendre à l’ensemble du territoire national à très court terme.

    La Provence

    Merci à Proserpine