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JOURNAL TVL 16 FEVRIER 2018
NdB: Très intéressant! "Le Bastion social" à Lyon!
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Pantin (93) : une célèbre musicienne agressée au couteau, son violoncelle datant de 1737 et estimé à plus d’un million d’euros a été volé
13h03Une célèbre violoncelliste a été menacée au couteau jeudi soir, à Pantin, en banlieue parisienne. Son agresseur s’est emparé de son instrument datant de 1737.
Une célèbre musicienne a été agressée jeudi soir à Pantin, en banlieue parisienne, en sortant de chez elle, rapportent nos confrères de RTL.
Selon Le Point, il s’agit d’Ophélie Gaillard, une soliste de renom, victoire de la musique classique en 2003. Cette saison, elle se produit, entre autres, avec l’Orchestre National de Lorraine, l’Orchestre des Jeunes de l’Etat de Sao Paolo,l’Orchestre de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Un homme l’a alors menacée avec un couteau avant de prendre la fuite avec le violoncelle que la jeune femme avait dans la main.
Selon les premières estimations, l’instrument datant de 1737, serait évalué à 1 280 000 euros.
La musicienne a porté plainte et une enquête a été ouverte.
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Le nombre de mineurs étrangers en France explose, leur coût atteindrait 1,5 milliards d’euros
23h03Le coût annuel de leur accueil atteindrait 1,5 milliard dans six mois. L’État livrera ses solutions le 6 mars.
La courbe est exponentielle. De l’aveu même des départements, le coût de la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ne cesse d’augmenter. Compte tenu du nombre d’accueils enregistrés chaque semaine, les collectivités estiment que la facture pourrait atteindre 1,5 milliard dans six mois, alors qu’elle était évaluée à 1 milliard en septembre dernier.
Dans les Hautes-Alpes, la situation devient préoccupante. «Les chiffres avaient déjà été multipliés par vingt entre 2016 et 2017 et le flux continue, crescendo. On ne sait pas comment nous allons finir 2018», s’alarme Jean-Marie Bernard, président de ce département de 140.000 habitants, qui compte 1300 MNA. En plein mois de février et malgré les neiges hivernales, les arrivées sont aussi importantes qu’au mois d’août.
Le coût de la prise en charge d’un mineur étranger au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint 50.000 euros par jeune et par an, alors que la contribution de l’État ne dépasse pas 1250 euros par mineur. Chaque année, les départements assument ainsi 25.000 cas, soit 1,25 milliard d’euros.
Le 6 mars, le premier ministre recevra le président des départements de France, où ce problème aigu sera abordé. Édouard Philippe a commandé un rapport sur ces mineurs isolés pour évaluer précisément l’ampleur du phénomène et proposer des solutions. Cette mission a été conjointement menée par les services de l’État et les départements.
Selon une récente note issue de ces travaux, révélée mardi, deux scénarios sont envisagés pour décharger les collectivités. Le premier conserve le principe de l’évaluation décentralisée des migrants, en augmentant les moyens financiers jusqu’à 106 millions d’euros pour 60.000 individus.
La seconde piste consisterait à confier l’évaluation et la mise à l’abri des jeunes migrants à l’État. Ce projet ne pourrait s’amorcer qu’à partir de 2019. Il impliquerait la construction de centres d’hébergement et l’organisation de plateformes interdépartementales. Coût prévu: 125 millions d’euros par an pour 50.000 jeunes étrangers.
Merci à Palmatum
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Auschwitz : 300 lycéens de Paca sur les pas d'une survivante de 93 ans
La Région Paca et le Mémorial de la Shoah ont emmené des jeunes de l'académie d'Aix-Marseille et de Nice pour un voyage d'étude. Bouleversant
La cérémonie en mémoire des victimes, au camp de Birkenau, en présence de toute la délégation provençale. "Je n'ai pas de mot. C'est un choc", a réagi Gabrielle, une lycéenne de La Seyne-sur-Mer.PHOTO NICOLAS VALLAURI
Durant ces deux journées, les adolescents ont été appelés à devenir à leur tour "les témoins des témoins" de la Shoah.PHOTO NICOLAS VALLAURI Son pas est un peu hésitant dans les allées aux pavés irréguliers du camp de Birkenau, rendus glissants par la neige et le gel. Des pavés qu'elle a dû si souvent poser, entre des fossés parfois creusés de ses propres mains. Ginette Kolinka, 93 ans, n'y voit plus très bien et n'a plus la démarche de sa jeunesse mais elle n'a rien perdu de sa vivacité d'esprit, de son humour, ni de ses souvenirs. Aux côtés des lycéens de l'académie d'Aix-Marseille, mardi, puis mercredi avec ceux de Nice, elle a témoigné de sa vie ici, à Auschwitz, pendant sa déportation.
PUBLICITÉ"Les mots ne suffisent pas, il faut aussi voir"
"Je ne sais pas comment on a fait, mais on l'a fait, raconte-t-elle dans l'un de ces baraquements où elle et les autres déportées passaient leurs nuits, serrées à six, tête-bêche sur des paillasses. Avec les coups, les humiliations, les cris, l'odeur, la saleté, les latrines. Vous avez appris tout ça dans les livres mais les mots, ça ne suffit pas, il faut aussi voir. Et encore, ce n'est pas assez. Même ici, vous ne voyez plus rien." Les adolescents sont immobiles, silencieux, le visage grave. Le récit de Ginette se fait colère : "Je suis révoltée contre cette idée : comment des êtres humains ont-ils pu faire ça. Par haine. Voilà où mène la haine", assène-t-elle avec force.
Un peu plus tard, c'est Christian Estrosi, maire de Nice et président délégué à la Culture de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, qui est venu déposer des gerbes de fleurs devant le monument dédié aux victimes. "C'est un devoir d'emmener des jeunes ici, chaque année depuis 15 ans, explique l'élu. Lorsque je croise certains d'entre eux, qui ont aujourd'hui 30-35 ans, et qui me disent "Ce voyage nous a transformés, ça a changé notre vie", je me dis que c'est une victoire de plus."
Les petits groupes avancent dans l'immensité du camp, sous de timides flocons. Ils écoutent les guides, observent les photographies miraculeusement sauvées du chaos et surtout ne manquent pas une miette du récit de Ginette Kolinka. "Derrière les chiffres, les ruines, il y a le sort des individus. C'est une chance de pouvoir passer une journée avec elle", explique Olivier Lalieu, le responsable des projets externes au Mémorial de la Shoah, l'autre grand acteur de ce déplacement.
Il y a aussi la mobilisation des profs. Sophie Le Guen, professeur d'histoire au lycée Langevin de La Seyne-sur-Mer, travaille avec sa classe sur un projet de bande dessinée. "Nous retraçons le parcours de déportés varois, précise-t-elle. Nous avons travaillé avec des archives, un illustrateur, tenté de mettre des noms et des histoires sur l'Histoire. Mon but, c'est de faire réfléchir les jeunes sur la société actuelle également. Ils ne sont pas responsables du monde dans lequel ils vivent mais peuvent y contribuer. En tout cas, j'y crois."
"Bientôt, je ne serai plus là. Et ce sera à vous de raconter tout ça."
Étape ultime dans l'un des imposants bâtiments de brique rouge du camp d'Auschwitz. Une montagne de cheveux est exposée derrière une immense vitre. "Regardez, c'est tout ce qui reste d'un million et demi de personnes, reprend Ginette dans un souffle. Il n'y a plus que ça." Les lycéens qui l'entourent restent muets. "Bientôt je ne serai plus là. Et ce sera à vous de raconter. Parce qu'il y a eu tant de morts et pas une seule tombe", prévient-elle.
"On réalise, ici, ce qui s'est passé. On percute, tranchent Saskia et Léa, 20 et 21 ans, qui étudient les métiers d'art au lycée du domaine d'Eguilles, à Vedène. C'était intense, éprouvant, surtout la fin de la visite, où l'on pouvait voir des objets, mettre des visages et des noms sur ce drame." Théo, 17 ans, en classe de première métiers de la sécurité au lycée professionnel de l'Estaque à Marseille, partage ses sensations "bizarres" à la fin de ce périple, son malaise face au "vide" des camps : "J'ai l'impression d'avoir compris des choses", résume-t-il pudiquement. Lui et ses camarades réaliseront un web-documentaire. Une façon de devenir les témoins de ce témoin qu'ils ont rencontré. Des graines, en tout cas, auront été plantées durant ces deux journées. Puissent- elles être fécondes.
Ginette Kolinka déportée à auschwitz le 13 avril 1944 : "Avignon, les Baumettes... et les camps"
"Comment penser quand vous avez tout le temps la mort en face", interroge celle qui est devenue ici l'amie de Simone Veil.Longtemps, Ginette Kolinka - la mère de Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone - n'a rien dit. À personne. "J'avais juste l'impression d'avoir eu la chance d'être rentrée. Et que c'était déjà beaucoup. Certains ont repris leurs études. Moi, je suis devenue vendeuse de culottes et de chaussettes sur les marchés", confie-t-elle en souriant. Et puis, en 2000, elle a décidé de ne plus s'arrêter de raconter l'enfer d'Auschwitz. Depuis, elle est sur toutes les routes de France, de Saint-Malo à Toulouse. Dans les lycées, les médiathèques, elle parle de son histoire, sait bien qu'elle est l'un des derniers témoins de la tragédie. Six fois par an, elle accompagne des lycéens à Auschwitz-Birkenau, là où elle a été déportée. "Et puis ça me fait du bien, ça stimule", sourit-elle.
Née à Paris, quartier du Marais, dans une famille modeste de sept enfants, Ginette Kolinka échappe à la Gestapo en 1942 en réussissant à rejoindre la zone libre. Elle vit dans la région d'Avignon, travaille sur les marchés, mais elle est dénoncée et arrêtée avec son père et son frère le 13 mars 1944. "Vous avez ceux qui aident et vous avez ceux qui dénoncent", regrette-t-elle. Après 15 jours à la prison des Baumettes, à Marseille, elle rejoint Drancy. Puis Auschwitz, par le convoi nº 71, le 13 avril 1944. 1 500 personnes sont déportées ce jour-là. 1 265 sont gazées dès leur arrivée. Seuls 165 hommes et 91 femmes sont "sélectionnés" pour entrer dans le camp.
"Là, on passe très vite à l'état de bête. Mon cerveau était vide, je ne réfléchissais plus. Comment pouvez-vous d'ailleurs penser quand vous avez tout le temps la mort en face, questionne celle qui est devenue ici l'amie de Simone Veil, internée à la même époque. Je crois que j'ai laissé mes sentiments ici. Depuis, je ne sais plus ce que c'est de pleurer." Malgré tout le temps passé à raconter, Ginette Kolinka se pose toujours autant de questions. "Je n'arrive toujours pas à comprendre comment tout ça a pu exister, s'interroge-t-elle. Parfois, je me demande aussi si tout ce que je dis, tout ce que je raconte, va laisser des traces. Tous les jeunes que je rencontre semblent émus... Mais après ?"
La Provence -
Le Chant des Remplacés
Texte modifié légèrement pour correspondre à la menace du jour et réveiller les descendants de partisans aux cris de "ohé!" comme il se doit.
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Michel Déon interdit de sépulture parisienne – Le géant de la littérature et la virago socialiste, par Francis Bergeron
Le « journaliste » (sic) Claude Askolovitch avait vendu la mèche le 5 février, sur une chaîne de télévision : Michel Déon n’a pas sa place dans un cimetière parisien, car il a été le secrétaire de Charles Maurras qui, comme chacun sait, était un pilier de Je suis partout (sic).
La mairie de Paris, elle, ne se plaçait pas sur ce terrain. Elle invoquait des raisons légales, techniques : il est impossible d’inhumer à Paris une personne qui n’habitait plus à Paris, qui n’y payait plus ses impôts locaux, qui n’y votait pas, qui n’y était pas mort, et dont la famille n’y possédait pas de caveau.
L’excellent Mohammed Aïssaoui, critique au Figaro littéraire, et fin connaisseur de l’œuvre des « hussards », a enquêté sur ces soi-disant dispositions légales. Elles lui ont bien été confirmées par une dénommée Pénélope Komitès, élue socialo-zadiste de la capitale, et chargée de la gestion des cimetières parisiens. « La mairie de Paris n’a juridiquement pas le droit de transiger avec ces règles », lui précise-t-elle. Si la mairie cédait à cette indécente demande de la famille, ce serait alors un déferlement de personnes souhaitant absolument se faire enterrer dans la capitale, expliquait encore en substance, cette dame.
« Je suis fière qu’à Paris nous appliquions scrupuleusement ces principes fondateurs de notre République. »
Le problème est que tout ceci est un pur mensonge. Madame Komitès est en service commandé pour le compte de madame Hidalgo. Mais ayant trop vite lu le texte sur lequel elle appuie sa démonstration, elle en sort une règle inverse à la vérité. La vérité c’est que les personnes habitant Paris, décédées à Paris, ont certes le droit d’être enterrées dans la capitale. Mais nulle part il n’est indiqué qu’il serait interdit aux autres d’y être inhumées.
Punir un homme et sa familleA meilleure preuve, il y a une dizaine d’années, très exactement en 2004, l’écrivain américano-polonaise Susan Sontag, engagée à l’extrême gauche et dans les mouvements homosexuels, avait été enterrée au cimetière du Montparnasse, alors même qu’elle avait vécu aux Etats-Unis et qu’elle y était décédée. Delanoë, le maire socialiste de l’époque, s’était réjoui d’accueillir les restes de cette femme très engagée pour les mêmes causes que lui. A l’époque, madame Hidalgo, qui siégeait déjà avec M. Delanoë, n’y avait rien trouvé à redire.
Nous sommes donc bien là devant une décision purement politique, absurdement politique, consistant à punir un homme et sa famille, pour avoir eu des complaisances intellectuelles à l’égard de l’Action française, il y a 75 ans, complaisances pour lesquelles Michel Déon n’a bien évidemment jamais été jugé ni condamné, ni même admonesté.
Madame Hidalgo, dont cette Komitès n’est à l’évidence que le porte-parole, entend effacer au plus vite le souvenir du dernier des « hussards », du dernier de ces écrivains d’après-guerre qui brisèrent le monopole communiste sur le monde intellectuel. Par cette action brouillonne et sectaire, elle favorise au contraire la mobilisation de ceux que répugne l’outrage aux morts.
Nul doute que dès qu’elle aura été chassée de la mairie, l’équipe municipale qui lui succédera, quelle qu’elle soit, aura à cœur de réparer cette ignominie, et de donner aux Parisiens un lieu leur permettant de communier dans le souvenir de ce magistral écrivain de l’après-guerre qu’était Michel Déon.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
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Mort de Maëlys : la petite robe blanche et le squelette retrouvés, les recherches sont terminées
Des gendarmes bloquent l'accès à une forêt où les restes de la petite Maëlys, 9 ans, ont été retrouvés le 15 février 2018 à Attignat-Oncin, dans le centre-est de la FranceLa quasi totalité du squelette de Maëlys a été retrouvé ce jeudi. Les fouilles ont aussi permis de découvrir ses vêtements et une chaussure. Ces fouilles ont été menées sur la commune d'Attignat-Oncin en Savoie dans des conditions difficiles entre la pluie et la topographie du secteur et sont à présent terminées. Hier le crâne et un os du corps de Maëlys avaient été découverts d'après les indications du meurtrier présumé Nordahl Lelandais.
Ces ossements humains vont maintenant permettre aux médecins légistes et aux experts anthropologues de tenter d'établir les circonstances de la mort de la petite fille.
Si Nordahl Lelandais a affirmé avoir tué "involontairement" la fillette, il n'a pas encore expliqué aux juges comment Maëlys est morte.
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Mamie Rock la grand-mère à la tête du business Hallyday
Surnommée ainsi par Johnny et ses fans mamie rock s’appelle Elyette Boudou , a 79 ans et est la grand-mère paternelle de Laeticia Hallyday. À partir de 2012, elle devient l’unique gérante du business Hallyday. Elle gère au moins 5 sociétés avec un scénario à chaque fois similaire. Les gérants sont mis à la porte et remplacé par cette grand-mère n’ayant aucune expérience