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« Apologie du terrorisme » : une militante végane se réjouit de la mort du boucher du Super U
Photo illustration - SIPAAttentat. Auteur d’un message se réjouissant de la mort de Christian Medves lors de l'attentat du Super U de Trèbes (Aude), une militante végane est l’objet d’une enquête pour « apologie du terrorisme.»
Son post a suscité l’indignation. Suite à l’attentat terroriste de Trèbes (Aude), vendredi 23 mars, une militante végane avait posté un message sur Facebook dans lequel elle se réjouissait du décès de Christian Medves, le boucher du Super U âgé de 50 ans tué par Radouane Lakdim : « Ben quoi, ça vous choque un assassin qui se fait tuer par un terroriste ? Pas moi, j’ai zéro compassion pour lui, il y a quand même une justice. » Un message supprimé par l’internaute.
« J’ai zéro compassion pour lui… »
Comme l’indique Sud Ouest ce mercredi 28 mars, la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs (CFBCT) a condamné « les ignobles propos tenus sur Facebook par une militante végane sur l’assassinat de Christian Medves et appelle à la retenue et au recueillement (…) ». La CFBCT a par ailleurs porté plainte. Selon les informations de La Dépêche, le parquet de Foix (Ariège) a ouvert une enquête pour « apologie du terrorisme ». « Ce message a été très rapidement repéré par les services de l’État et a été aussitôt retiré », a précisé Karline Bouisset, procureur de la République de Foix, dans les colonnes du quotidien. La militante n'a toujours pas été interpellée.
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Arnaud Beltrame aurait tenté de désarmer le terroriste Radouane Lakdim dans le Super U
Attentats de Trèbes et de Carcassonne
Alors qu’un hommage national est rendu à Arnaud Beltrame, ce mercredi à 11h30 aux Invalides à Paris, par le président de la République, on commence à en savoir plus sur les conditions exactes de la mort du lieutenant-colonel tué par Radouane Lakdim dans le Super U de Trèbes.
D’après une source proche de l’enquête, citée par le journal Le Parisien, il est « hautement probable » que le gendarme a tenté de désarmer le terroriste, trois heures après s’être substitué à Julie, la caissière du supermarché, dernière otage de Lakdim.
Arnaud Beltrame aurait donc été tué lors de cette lutte à l’intérieur de la salle des coffres où Radouane Lakdim avait emmené son otage. Peu de temps avant, selon le procureur François Molins, l’assaillant était sorti de la salle des coffres à 13h10 en se servant du gendarme comme bouclier humain sous la menace d’une arme posée sur sa tempe. À 14h16, après avoir entendu trois coups de feu, probablement tiré lorsqu’Arnaud Beltrame a tenté de désarmer le terroriste, l'antenne du GIGN de Toulouse a donné l’assaut.
L’autopsie de l’officier a ensuite mis en évidence des lésions balistiques non létales à un bras et un pied et a révélé plusieurs lésions mortelles à l’arme blanche à la trachée et au larynx.
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Nicolas Bay sur CNEWS
http://www.frontnational.com/videos/nicolas-bay-sur-cnews-18/
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Le ministre serbe en charge du Kosovo enlevé en public par un commando albanais
Mardi 27/03/2018 :: CommuniquéEnlevé puis séquestré, le ministre serbe en charge du Kosovo, Marko Djuric a été attaqué hier par une unité de force spéciale albanaise du Kosovo alors qu’il participait à une réunion publique à Kosovska Mitrovica consacrée « au dialogue interne ».
Grenades et mitrailleuses
Il est un peu plus de 17h30 lorsque la table ronde présidée par le ministre serbe, Marko Djuric, est interrompue par des explosions de grenades assourdissantes. Dehors se joue un drame. Un commando albanais de cinquante hommes cagoulés et lourdement armés débarque sur le perron du bâtiment public. Alors que des civils serbes tentent de les retenir à l’extérieur, les ravisseurs forcent le passage à coups de gaz lacrymogènes et de matraques. S’en suit une scène d’une violence inouïe.Les élus serbes sont d’abord projetés à terre puis mis en joue par les hommes cagoulés avant d’être frappé à coup de crosse. Les journalistes sont frappés, les caméras jetés. Le ministre Djuric, lui aussi molesté, est délogé manu militari jusqu’au centre de Pristina. Sur toute l’artère piétonne de la ville, l’homme d’Etat serbe est « traîné, courbé en deux, devant les caméras et sous les insultes des habitants » ont constaté des journalistes de l’AFP.
Le commando albanais criait «Allahou Akbar»
Expulsé du Kosovo après avoir été séquestré, le ministre serbe est arrivé en fin de matinée à Belgrade où il a été hospitalisé et soigné. « Ils m'ont jeté dans l'un des convoyeurs puis ils m'ont frappé. Ils ont essayé de m'effrayer, ils m’ont planté leurs mitrailleuses dans l’estomac. Un autre a sorti un couteau et m’a menacé. Pendant tout ce temps, certains prenaient des « selfies». Sur la route jusqu’à Pristina, ils criaient «Allahou Akbar». Après cela, ils m'ont conduit dans les rues de la ville puis ils m'ont emmené dans un sous-sol » témoigne Marko Djuric, encore sous le coup de l’agression, les poignets et les mains bandés.
Solidarité Kosovo condamne avec la plus grande fermeté l’attaque perpétrée contre le ministre serbe, Marko Djuric. Solidarité Kosovo exprime également sa profonde solidarité et son soutien indéfectible aux trente victimes serbes blessés au cours de l’agression et plus largement aux Serbes du Kosovo qui se sentent plus que jamais en danger.
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Le fils de Mireille Knoll témoigne
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Éric Zemmour : “Arnaud Beltrame est l’héritier des chevaliers, pas des vedettes de téléréalité”
26/03/2018 – FRANCE (NOVOpress)
Un hommage national sera rendu mercredi 28 mars à Arnaud Beltrame. Emmanuel Macron a déjà dit que le gendarme tué par le jihadiste de l’Aude était tombé en “héros”. Le journaliste Éric Zemmour revient sur cette notion.Un héros, disent-ils. Du président de la République à tous les
commentateurs, de tous les bords, le mot tourne en boucle, dans toutes les bouches. Un héros de la France, un héros de l’armée, un héros de la République, un héros de l’humanité. Chacun choisit son héros, chacun a sa vision d’Arnaud Beltrame.
Il faut imaginer l’échange de pensées – peut-être de mots – entre Arnaud Berltrame et son bourreau. Entre le gendarme et le jihadiste qui allait l’égorger. Entre celui qui sacrifiait sa vie pour en sauver une autre et celui qui sacrifiait lui aussi sa vie, mais pour tuer des infidèles au nom d’Allah. Deux conceptions de la vie et de la mort qui se croisent. Deux conceptions de Dieu. Deux traditions religieuses, étrangères et ennemies.
La mère du gendarme a déclaré que pour son fils la patrie et la famille étaient au-dessus de tout, que c’était un “bleu-blanc-rouge”. Le travail, la famille, la patrie : voilà des valeurs que, depuis ce Mai 68 que l’on célèbre bruyamment ces temps-ci, on nous a appris à rejeter, à diaboliser, en les associant systématiquement à Vichy et à Pétain.Beltrame, lui, a tout fait pour s’enfermer dans les carcans de la tradition. Il est l’héritier des chevaliers et des moines, pas des vedettes de téléréalité. Il n’était pas de son temps, pas de notre époque. Par l’intermédiaire de ses représentants les plus éminents, notre époque peut bien le récupérer. Elle ne pourra pas effacer ce que son geste lui a d’irréductiblement étranger.