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  • Pour le ministre de l’Éducation nationale : « Les Bleus sont une preuve parmi d’autres que l’intégration des étrangers fonctionne plutôt bien »

     

    20h07
    On a beaucoup projeté de fantasmes politiques sur l’Équipe de France de football. Du « black-blanc-beur » de 1998 à la Coupe du monde 2018, les Bleus ont toujours été vus, selon leurs résultat et leur état d’esprit, comme le miroir d’une société qui parvient, ou non, à intégrer ses populations d’origine étrangère. Invité dans le Grand Rendez-vous d’Europe 1 avec CNews et Les Echos dimanche, à quelques heures de la finale contre la Croatie en Russie, Jean-Michel Blanquer a appelé à ne pas trop en faire. « Il faut absolument rester équilibré dans les commentaires. C’est du football, c’est du sport, il ne faut ni minimiser ni extrapoler« , a déclaré le ministre de l’Éducation nationale.

     

     

    Ce qui ne l’empêche pas de considérer que « d’une certaine façon, l’Équipe de football vient souligner de bonnes nouvelles » qu’on « ne voit pas habituellement ». « On insiste souvent sur les pannes de l’intégration mais la réalité c’est que l’intégration fonctionne plutôt bien. Pas parfaitement, mais plutôt bien« , a estimé le ministre, avant de donner un exemple pour appuyer son propos. « Le taux d’insertion dans l’enseignement supérieur en Seine Saint-Denis est supérieur à la moyenne nationale. »

    Cohésion nationale. De manière plus générale, Jean-Michel Blanquer ne juge pas que seule une finale de Coupe du monde soit à même d’unifier le pays et faire oublier ses divisions. La France « a beaucoup plus de cohésion nationale qu’on veut bien le dire« , a-t-il souligné. Cette finale « est un grand moment, mais ce n’est pas le seul. Il y a une possibilité d’unité nationale Nous sommes un grand pays et un grand pays qui sait s’unir dans les grandes circonstances. »