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  • Diminution du taux de remboursement des médicaments

    30/04/11 – 16h30
    PARIS (NOVOpress) –
    Le contribuable français est à nouveau pénalisé par la politique gouvernementale en termes de santé. Dans la chimérique perspective de renflouer les caisses de la Sécu, les hommes politiques n’ont pas trouvé mieux que de rogner une nouvelle fois sur le pouvoir d’achat des travailleurs. Confondant de banalité mais la pilule risque d’être dure à avaler pour nos concitoyens déjà noyés par une importante fiscalité.

    En cause, une diminution du taux de remboursement des 1 219 médicaments à vignette bleue qui passera de 35% à 30%. Parmi les thérapeutiques concernés, les patients retrouveront des noms bien connus tels que le Voltarène, le Zyrtec ou encore l’Advil.

    En parallèle, le remboursement des dispositifs médicaux (pansements, seringues, prothèses, implants, etc.) baissera lui aussi de 5 % (60 % au lieu de 65 %).

    Ce nouveau dispositif en vigueur à partir du 2 mai prochain est d’autant plus contraignant pour le porte-monnaie qu’il n’est pas certain que les mutuelles comblent le reste à charge. L’objectif du gouvernement est de réaliser une économie de 95 millions d’euros à l’Assurance Maladie.

    Chiffre étonnant que ces 95 millions…

    Effectivement, 95 millions c’est six fois moins que le budget 2010 consacré à l’AME ou Aide Médicale d’Etat qui s’élevait en 2010  au bas mot à 588 millions d’euros soit 13% de plus qu’en 2009. Pour rappel l’AME représente 30% du budget total du ministère de la santé selon Roselyne Bachelot.  Cette mesure « humaniste » créée en 2000 sur le dos de la générosité des travailleurs français par les Aubry, Kouchner et consorts permet une prise en charge totale des soins de santé des immigrés clandestins.

    Pour Claude Goasguen, l’AME se distingue par ses dérives budgétaires avec un «  budget alloué à l’AME (qui) est passé de 47 millions d’euros en 1998 à 520 millions. Auxquels s’ajoute – le poste étant en déficit… – une rallonge de 150 millions. Soit un total de 670 millions d’euros par an – 3 350 euros par clandestin en moyenne. » Toujours selon Claude Goasguen, « au rythme actuel, le coût de l’AME risque d’atteindre… un milliard d’euros d’ici quelques années ».

    Devant les sommes faramineuses dépensées par l’Etat français, ce dispositif a fait l’objet d’une volonté de certaines parlementaires d’instaurer un droit d’entrée de 30€ par an pour bénéficier des soins. Mesure évidemment retoquée par le Sénat le 4 décembre 2010.

    En conclusion comme le rappelait le Figaro dans son édition du 8 octobre 2010 « Depuis dix ans, les étrangers en situation irrégulière peuvent se faire soigner gratuitement en France grâce à l’Aide médicale d’Etat (AME). Mais le coût du dispositif explose. »

    Une situation totalement insupportable et inacceptable pour les Français de plus en plus nombreux à renoncer à se faire soigner (notamment pour l’optique et le dentaire) au regard de la diminution des remboursements par la sécurité sociale et de l’augmentation des forfaits hospitaliers.

     Un salarié qui paie ses cotisations sociales et qui n’a pas de mutuelle complémentaire, dispose d’une plus faible couverture médicale qu’un clandestin qui est pourtant un délinquant vis-à vis des lois sur l’immigration.

    Décidemment le pays des Lumières marche sur la tête.