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  • Deux indices pour Qui est-ce? n°6

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    (Cliquez sur les photos)

  • POEME

     

    La petite poissonnière avait de grands sabots de bois claquants

     Et sa voix fendait les airs

    Comme une barque fend le vent

     

    La petite poissonnière derrière son banc de coquillages

    Ne faisait pas son âge

    On aurait dit presque une enfant

     

    La petite poissonnière avait un sourire éclatant

    Et de grands sabots de bois claquants

    La petite poissonnière avait l’air d’une enfant

     

    Son banc  de coquillages était vert comme l’océan

    Son banc de coquillages en plein vent

    Avait quelque chose d’innocent

     

    La petite poissonnière debout derrière son banc

    Avait bien du courage

    Quand le grand vent l’emmitouflait

     

    Elle avait des mains très rouges et des ongles cassés

    Mais elle roulait vite les cornets

    Les grands cornets pointus pour les oursins et les violets

     

    La petite poissonnière n’avait qu’une balance

    De cuivre

    Qui donnait à son banc l’air d’un grand navire

     

    Gaëlle Mann   (Les Machaons en macfarlane - Paris - 1975)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Couvre-feu à Tunis après des violences et des pillages

    Un couvre-feu nocturne a été décrété samedi à Tunis et dans sa banlieue après plusieurs jours "de violences et de pillages", ont annoncé les ministères de la Défense et de l'Intérieur.

     Le couvre-feu s'applique de 21h à 5h locales pour une durée indéterminée, ont précisé les ministères dans un communiqué cité par la télévision et l'agence de presse TAP. Les autorités ont justifié la mesure en déclarant que des pillages et violences s'étaient produits dans la capitale tunisienne et sa grande banlieue au cours des deux derniers jours.

    Des manifestations anti-gouvernementales se sont déroulées chaque jour depuis jeudi à Tunis et ont été parfois durement réprimées par les forces de l'ordre.

     Selon une habitante, des jeunes ont saccagé et pillé un grand magasin d'électro ménager, une pharmacie et ont incendié plusieurs véhicules dans la banlieue défavorisée d'Ethadamen où des manifestations s'étaient déroulées en janvier, avant la chute du président Ben Ali, le 14 janvier dernier.

     Des informations non confirmées font aussi état de violences dans la ville de Gabès, dans le Sud, et à Sidi Bouzid, dans le centre, d'où était parti le mouvement de contestation en décembre.

     Avenue Bourguiba, dans le centre de Tunis, aucun véhicule ne circulait à part quelques voitures de police samedi soir. Des barbelés bloquaient les accès au ministère de l'Intérieur, a constaté une journaliste.

    TF1 News - 07/05/11

  • Ukraine: la célébration du Jour de la victoire interdite à Lvov

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    Nationalistes ukrainiens - (Cliquez sur la photo)

    Un tribunal de Lvov (Ukraine occidentale) a interdit vendredi de célébrer dans cette ville le Jour de la victoire sur l'Allemagne nazie, a annoncé à RIA Novosti le service de presse de la municipalité.

    "Le tribunal a interdit d'organiser des rassemblements de masse à l'occasion du Jour de la victoire", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    Selon les autorités municipales, cette mesure a été prise dans le but de prévenir des conflits, une importante partie des habitants de la ville ayant une autre vision de la Seconde Guerre mondiale.

    Cependant, la municipalité de Lvov ne s'est pas opposée à la marche célébrant le 68e anniversaire de la création de la 14e division SS de Waffen Grenadier Galicien, qui s'est déroulée le 29 avril.

    RIA Novosti - 07/05/11

  • Nancy, école Bonsecours vandalisée, tags racistes, tentative d'incendie...

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    Cette nuit, l'école Bonsecours a été visitée. Preuve de ce passage,  une collection de tags à caractère raciste et antisémite. Mais les vandales ne se sont pas contentés de faire passer des messages. Selon la municipalité, qui a porté plainte, "cette action particulièrement odieuse a été accompagnée d'une tentative d'incendie au sein  même de la bibliothèque de l'école".

    André Rossinot scandalisé
    Le maire, André Rossinot, s'est dit «particulièrement scandalisé par ce vandalisme inadmissible» et a condamné des actes «barbares». La municipalité «a porté plainte et une enquête judiciaire est ouverte. Les auteurs de cette ignominie seront recherchés activement et poursuivis». La ville a pris «toutes les dispositions nécessaires pour réparer les dégâts causés et effacer les horreurs inscrites sur les murs», précise encore le communiqué.

    Source L'Est républicain  - 07/05/11

  • L'islam hégémonique dans les "prisons-hôtels" de la République

    Le 28 avril, le comédien Samy Naceri était condamné à cinq ans de prison, dont seize mois ferme, pour avoir tenté d’égorger l’ami de son ex-compagne, qui tentait de protéger celle-ci. Un verdict clément compte tenu du passé de multirécidiviste de l’acteur beur, vedette de la série de films Taxi puis de la production algérienne Indigènes qui lui avait valu un prix collectif d'interprétation masculine à Cannes en 2006. « Toxicomane et alcoolique » selon les décisions de justice déjà rendues, Naceri a en effet multiplié les actes de violence et, au moment de son dernier fait d’arme (blanche), il venait de sortir de prison, où il avait purgé une peine pour avoir percuté un policier à Paris alors qu'il conduisait sans permis. « Parmi les faits figurant à son casier ouvert en 1975, il a aussi été condamné en septembre 2007 à une peine de 10 mois ferme pour avoir fracassé un cendrier en verre sur le visage d'un styliste », rappelait également l’AFP en annonçant toutefois que Samy Naceri échappera au cul-de-basse-fosse « puisqu'il a déjà purgé une partie de la peine en détention provisoire ». Surpopulation carcérale ou surreprésentation coranique ?

    Surpopulation carcérale ou surreprésentation coranique?

    On en est bien soulagé pour lui puisque, selon « L’Etat des droits de l’Homme en France » publié par la Ligue de même farine le 28 avril également sous le titre La République défigurée (éd. de La Découverte), et autour duquel les medias ont mené comme de bien entendu grand tapage, la « zonzon » serait un affront national. Ce qui ressortait déjà du rapport de M. Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, selon lequel « les principes républicains n’y sont pas respectés ». Notamment « le principe de laïcité, qui garantit le libre exercice des cultes », qu’il urge selon lui d’«adapter à une plus grande diversité des pratiques ». Et, dans ce rapport (paru au Journal officiel du 17 avril), le contrôleur général de « recommander que les personnels des prisons puissent bénéficier de formations adéquates afin de respecter la liberté de culte des détenus ». Cependant que Philippe Auzenet, responsable du site "Prisons" – 2011 », prévoit l’explosion des prisons françaises « à cause de la surpopulation : 61 428 détenus en novembre 2010, pour 56500 places, du jamais vu », un entassement qui « devient totalement inhumain, dégradant, et rejoint les conditions de l'esclavage, pourtant aboli par la France en 1848 ». Mais si, selon le site, le taux moyen de surpopulation dans les maisons d’arrêt françaises est « de 140 % (…) pour une moyenne de 102% en Europe », ne serait-ce pas parce que notre pays abrite aussi la plus importante population allogène, naturalisés compris, et aussi — Albanie et Kossovo non compris — la plus importante communauté musulmane d’Europe ?

    Ce n’est pas nous qui le disons mais Missoum Chaoui, responsable de l’aumônerie pénitentiaire d’Ile-de-France, qui avance le chiffre de 65 % de détenus musulmans dans les prisons françaises. Un chiffre optimiste. Dès 2004, le sociologue iranien Farhad Khosrokhavar, enseignant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, estimait, dans son livre L’Islam dans les prisons (éd. Balland), que « 50% à 80% des détenus dans les établissements proches des grands centres urbains et des quartiers sensibles sont musulmans », ce qui, selon lui, faisait déjà de l’islam « la religion majoritaire dans les prisons françaises »… alors que les musulmans ne représentaient officiellement à l’époque que 7% à 8% de la population française.

    « En fait, les musulmans en prison désignent surtout les habitants masculins des banlieues, parmi lesquels les jeunes, entre 18 et 35 ans, forment la grande majorité », notait de son côté le quotidien Washington Post dans un reportage paru le 29 avril 2008 et consacré à « la surreprésentation des prisonniers musulmans dans le système carcéral français, en particulier par rapport à ses voisins européens ». Par exemple à la maison d'arrêt de Sédequin (Lille), qui abrite selon les périodes 70 à 80 % de détenus musulmans.

    Et où, en cas d’été chaud, la situation risque en effet d’être explosive vu l’«entassement» des pensionnaires.

    En Algérie, 22 détenus par cellule

    Ce qui n’empêche pas nos établissements pénitentiaires d’apparaître comme « des prisons-hôtels ». En tout cas vus d’Algérie comme on l’apprenait le 13 avril à la lecture sur le Bondy Blog des mésaventures de Salim B., Français d’origine algérienne qui, à l’issue de vacances au pays en août 2009, avait tenté de rentrer en France avec 140 kilos de résine de cannabis à bord de son véhicule. Forfait qui lui avait valu en janvier 2010 la réclusion à perpétuité, sentence vite confirmée en cassation. « Une peine démesurée par rapport à l’infraction commise. Mais telles sont les peines applicables pour ce genre de délits en Algérie », déplore le Bondy Blog qui note qu’en France, « Salim aurait pris combien pour les mêmes faits douze ans maximum sans compter les remises de peines et les conditionnelles » (2), avant de détailler les déplorables conditions carcérales imposé au condamné à perpète : « Pas de nourriture, pas de linge propre pour se vêtir ou pour dormir. Rien ! Ce ne sont pas les « prisons hôtels » de France, où les détenus sont nourris, logés, blanchis et peuvent même travailler. Lui est dans une cellule de 4 mètres de large et 15 de long, avec 22 codétenus. Ils dorment à même le sol… » Et même le « geste fort » de sa fiancée, Typhanie, une blonde et ravissante secrétaire médicale qui s’est convertie à l’islam car elle escomptait ainsi obtenir un droit de visite, est resté vain. Seul espoir restant : une intervention pressante (et sans doute sonnante et trébuchante) de Nicolas Sarkozy auprès de son homologue Bouteflika afin que le « Français » bénéficie d’une grâce présidentielle.

    Contrairement à ce que d’aucuns pourraient imaginer, le Bondy Blog n’est pas un site d’extrême droite. Tout à l’inverse, il fut créé à Bondy, dans le «9-3 », au plus fort des émeutes raciales de l’automne 2005 avec mission « de raconter la France de la diversité et d'être la voix des quartiers dans les débats qui animent la société française » selon Wikipedia qui signale que la plupart de ses « jeunes journalistes-citoyens » sont « issus de l'immigration africaine et nord-africaine et résident en Seine-Saint-Denis ».

    22, V’là les flics … de couleur !

    Raison pour laquelle, peut-être, ils se montrent parfois moins conformistes que leurs confrères de la grande presse, toujours prêts à soutenir les Jeunes contre les pouvoirs établis en général et la police en particulier. Quelques semaines plus tôt, dans un papier du 30 mars sur les Noirs et Maghrébins de plus en plus à épouser la carrière policière au point qu’on peut croiser des patrouilles « composée exclusivement de personnes “noires” et “arabes” », le site interrogeait des « enfants des cités ». Dont les réactions étaient pour le moins négatives. Zakaria trouvait ainsi que les keufs de couleur « font trop les malins, plus que les autres » (les Blancs). D’ailleurs, ajoute Ramy, « au final, te prendront plus la tête que les autres flics… En général, dans un groupe de policiers, celui qui te cassera le plus les couilles, sera toujours arabe ou noir. » Christophe, d’origine antillaise, estime lui aussi que « ceux-là, ce sont les pires » : « Même s’ils m’ont rien fait et que je me fais rarement contrôler, je trouve que les renois et rebeus font plus les malins que leurs collègues blancs. » Confirmation de Mohamed : « Au lieu de faire leur métier normalement, ils vont en rajouter… Par exemple, une fois dans le train, il y avait un policier d’origine tunisienne qui m’a pris la tête. Ses collègues blancs s’en foutaient complètement de moi. Mais lui, il ne voulait pas me lâcher.»

    Comme le remarque le site, voilà qui « casse un peu les clichés sectaires qu’on entend sur la police, surtout en banlieue (mais aussi ailleurs) ». En effet, mais restent à savoir pourquoi les medias et une grande partie de la nomenklatura politique persistent à véhiculer ces clichés, si dangereux pour la paix civique. Est-ce leur complexe de culpabilité ou leur assujettissement au Politiquement Correct qui les pousse ainsi à tenir en toutes circonstances un discours antinational propre à légitimer toutes les dérives de ceux qui sont « chez eux chez nous » ? Il serait en tout cas vain d’attendre de ces belles âmes, si promptes à s’émouvoir, qu’elles se penchent enfin sur le sort réservé à la minorité non musulmane dans les prisons hexagonales. Il y aurait là un passionnant — et inédit — sujet d’enquête.

    Claude LORNE
    29/04/2011

    Polémia - 07/05/11

  • 0bama publie un faux certificat de naissance sur le site de la Maison-Blanche



    Une vive polémique s’est développée à propos du lieu de naissance de Barack Obama. Officiellement, le président est né états-unien à Hawaï, mais de nombreux éléments prouvent qu’il est en réalité né ressortissant britannique au Kenya. Dans ce cas, il ne serait pas éligible à la présidence des États-Unis.

    De nombreuses actions judiciaires ont été conduites —principalement par Me Philip Berg— pour le sommer de produire son certificat de naissance. En vain. L’intéressé a toujours préféré ne pas se faire représenter au tribunal et payer une amende.

    Venant d’annoncer son intention de se porter candidat à sa propre succession, Barack Obama a décidé de lever enfin le doute en publiant le fameux document sur le site de la Maison-Blanche, le 27 avril 2011.

    Le jour même, un citoyen états-unien, Albert Renshaw, a posté sur YouTube une vidéo montrant que si on télécharge le document en pdf et qu’on l’ouvre avec le logiciel Adobe Illustrator, on découvre qu’il a été trafiqué. En consultant les calques (layers), on constate que plusieurs mentions ont été effacées, puis réécrites.

    Intrigués, nous avons nous même téléchargé immédiatement le document et l’avons ouvert ultérieurement avec Adobe Illustrator. C’est effectivement un faux grossier.

    Source voltairenet.org  

  • 7 mai 1954: la chute de Diên Biên Phu

     

    Libres propos de José Castano

    « Le Soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole tout en sachant qu’il est voué à l’oubli » (Antoine de Saint Exupery)

    Diên Biên Phu, le « grand chef lieu d’administration frontalière » est habité par les Meos, rudes montagnards qui cultivent le pavot et font commerce de l’opium et par les Thaïs qui travaillent les rizières de la vallée et font du petit élevage. Cette localité, à la frontière du Laos, est reliée au reste du pays par la route provinciale 41 qui va jusqu’à Hanoï située à 250 kms et vers la Chine. C’est une cuvette de 16kms sur 9 entourée de collines de 400 à 550 mètres de hauteur et traversée par la rivière Nam Youm.

    Au début de l’été 1953, l’Indochine entre dans sa 8ème année de guerre. Le Vietminh, très mobile, se meut avec facilité sur un terrain qu’il connaît parfaitement. Son corps de bataille est de surcroît numériquement très supérieur à celui du corps expéditionnaire français et bénéficie, en outre, de l’aide sans réserve de la Chine libérée de son action en Corée depuis la signature de l’armistice, le 27 juillet 1953. C’est dans ce contexte, que le 7 mai 1953, le Général Navarre se voit confier le commandement en chef en Indochine en remplacement du général Salan. Navarre avait un grand principe : « On ne peut vaincre qu’en attaquant » et il décidera de créer à Diên Biên Phu une base aéroterrestre pour couper au vietminh la route du Laos et protéger ainsi ce pays devenu indépendant.

    Quand les responsables français décident d’investir, la cuvette de Dien Bien Phu, ils savent pourtant que des forces régulières vietminh importantes de la division 316 du régiment 148 et du bataillon 910 occupent solidement la région depuis octobre 1952. Qu’à cela ne tienne ! L’endroit paraît idéal au commandant en chef ! Il est un point de passage obligé pour le vietminh qui ne pourra que très difficilement le contourner… De plus, il bénéficie d’un aérodrome aménagé durant la deuxième guerre mondiale par les Japonais tandis que le fond de la cuvette est une véritable plaine de plus de 100km² qui permettra l’emploi des blindés. Par ailleurs, le commandement français considérait en cet automne 1953 que le vietminh, vu l’éloignement de ses bases, à 500 kms de Diên Biên Phu, ne pourrait entretenir dans le secteur que deux divisions maximum… Il en conclut donc qu’il ne pourrait mener que de brefs combats en ne disposant, en outre, que d’une artillerie limitée qu’il sera aisé de détruire par les canons du colonel Piroth, qui s’était porté garant.

    L’occupation de la cuvette fut fixée le 20 novembre 1953. Elle fut baptisée « opération Castor ». Ce sera le plus important largage de parachutistes de toute l’histoire de la guerre d’Indochine. Vers 11 h du matin, les deux premiers bataillons sont largués : Le 6ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux du Commandant Bigeard et le 2ème Bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes du Commandant Brechignac. Puis arriveront : le 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux, deux batteries de 75 sans recul du 35ème RALP, une compagnie de mortiers de 120 et une antenne chirurgicale. Le lendemain, les légionnaires du 1er Bataillon Etranger de Parachutistes sauteront ainsi que le 8ème Bataillon de Parachutistes Coloniaux, des éléments du génie et le PC de l’opération (général Gilles, lieutenant-colonel Langlais avec 25 hommes). Le 22 novembre, le 5ème Bataillon de Parachutistes Vietnamiens est largué à son tour. Au soir du 22 novembre 1953, il y aura 4195 hommes dans la célèbre cuvette.

    Durant près de quatre mois, les soldats français vont aménager la cuvette en camp retranché. Les petites collines entourant le camp prennent le nom de Gabrielle, Béatrice, Dominique, Eliane, Anne-Marie, Huguette, Claudine, Françoise, Liliane, Junon, Epervier et enfin Isabelle.

    L’offensive vietminh débute dans la soirée du 13 mars 1954 par une intense préparation d’artillerie (près de 9000 coups) visant particulièrement Béatrice et Gabrielle. Le combat du tigre contre l’éléphant commençait : Le tigre tapi dans la jungle allait harceler l’éléphant figé qui, peu à peu, se videra de son sang et mourra d’épuisement.

    Le point d’appui Béatrice est écrasé par les obus de canons et de mortiers lourds. Pendant plusieurs heures il reçoit des milliers d’obus. Les abris, n’étant pas conçus pour résister à des projectiles de gros calibre, furent pulvérisés. La surprise est totale dans le camp français. Malgré un combat acharné et sanglant, au prix de lourdes pertes de part et d’autre, Béatrice, tenu par la 3/13ème Demi-Brigade de la Légion étrangère, commandée par le Commandant Pégot, fut enlevée par les Viets en quelques heures. Un malheureux concours de circonstance favorisa cette rapide victoire vietminh : les quatre officiers dont le lieutenant-colonel Gaucher, responsables de la défense de Béatrice furent tués dès la première heure par deux obus qui explosèrent dans leur abri. En une nuit, c’est une unité d’élite de la Légion qui est supprimée. Nul n’a imaginé un tel déluge d’artillerie. La contre batterie française se révèle inefficace. Le Viêt-Minh utilisant une énorme capacité en bras, a pu creuser des tunnels en travers des collines, hisser ses obusiers et s’offrir plusieurs emplacements de tir sur la garnison sans être vu. Des terrasses furent aménagées et dès que les canons avaient fini de tirer, ils regagnaient leur abri. De ce fait jamais l’artillerie française ne fut en mesure de faire taire les canons Viêt-Minh, pas plus que les chasseurs-bombardier de l’aéronavale.

    Dans la soirée du 14 mars, Gabrielle, défendue par le 5/7 Régiment de Tirailleurs Algériens, subit un intense et meurtrier pilonnage d’artillerie. A 5h, le 15 mars, le vietminh submerge la position, dont les défenseurs ont été tués ou blessés. L’artillerie ennemie –que l’on disait inefficace- fait des ravages parmi les défenseurs sans que l’on puisse espérer la réduire au silence. Conscient de cet échec et de sa responsabilité, le Colonel Piroth, responsable de l’artillerie française se suicidera dans la nuit du 15 au 16 mars en dégoupillant une grenade.

    Cependant, la piste d’aviation, bien que pilonnée quotidiennement -mais aussitôt remise en état- permettait l’arrivée régulière des renforts. Ce pilonnage s’intensifiant, les atterrissages de jour devinrent impossibles et les appareils durent se poser de nuit dans les pires conditions. Bientôt il fallut renoncer complètement et les assiégés se retrouvèrent, dès lors, isolés du reste du monde. A noter que le 28 mars, l’avion devant évacuer les blessés de la cuvette, endommagé au sol, ne put décoller. L’infirmière convoyeuse de l’équipage, Geneviève de Galard, était à bord. Elle restera jusqu’à la fin parmi les combattants.

    Le général vietminh Giap, afin de s’infiltrer plus facilement dans les défenses françaises, fit alors intervenir des milliers de coolies dans le creusement d’un réseau de tranchées, véritable fromage de gruyère, menant aux divers points d’appui. Le 30 mars, après une préparation d’artillerie très intense et l’infiltration des viets par ces tranchées, Dominique 2 et Eliane1 furent prises. Cependant, les parachutages français continuaient encore dans la plus grande confusion. La superficie de la base aéroterrestre ayant été réduite et les liaisons avec les points d’appui encore tenus par les soldats français devenant impossibles, ces « volontaires du ciel » exposés aux feux directs de l’ennemi, connaissaient des fortunes diverses. Certains atterrissaient directement chez l’ennemi, d’autres étaient morts en touchant le sol, d’autres étaient perdus… tandis que le ravitaillement parachuté faisait la joie du vietminh en améliorant son quotidien.

    Du 9 au 11 avril, une nouvelle unité de légion, le 2ème Bataillon Etranger de Parachutistes, est largué dans des conditions déplorables et engage aussitôt une contre-attaque sur la face est. Il est en partie décimé. Les rescapés fusionnent alors avec les restes du 1er BEP reformant une unité sous les ordres du Commandant Guiraud. Le 4 mai, ont lieu les derniers parachutages d’hommes provenant du 1er Bataillon de Parachutistes Coloniaux tandis que les Viets intensifient encore leurs bombardements faisant intervenir les fameuses orgues de Staline, aux impacts meurtrier en rafales, provoquant d’énormes dégâts dans les abris minés par les pluies quotidiennes d’Avril. La cuvette disparaît dans des nuages de boue soulevée par les obus.

    Dans la soirée du 6 mai, c’est le déchaînement de l’artillerie viet et de toutes les armes dont elle dispose. Dans le camp agonisant, c’est l’apocalypse. Tout ce qui est inflammable prend feu ; les abris s’effondrent, les tranchées s’écroulent, la terre se soulève. La mort frappe sans interruption. A 23h, les taupes vietminh, après avoir creusé un tunnel de 47 mètres de long, déposent sous Eliane2 une charge d’une tonne de TNT puis se ruent à l’assaut. La résistance des défenseurs est héroïque ; ils refusent de se rendre et luttent jusqu’à la mort. Une poignée de survivants arriveront à se replier sur Eliane4 afin de poursuivre le combat. A l’aube du 7 mai, Dominique et Eliane sont tombées. Les tranchées sont jonchées de cadavres et de blessés des deux camps. Alors que le Colonel de Castries vient d’être promu général, à 10h du matin, les Viets finissent d’investir les Eliane. Du côté Français, il n’y a plus ni munitions, ni réserve d’hommes mais les sacrifices continuent…

    Le Général Cogny adresse un dernier message au Général De Castries, souhaitant qu’il n’y ait ni drapeau blanc, ni capitulation. « Il faut laisser le feu mourir de lui-même pour ne pas abîmer ce qui a été fait » précise-t-il. L’ordre de cessez-le-feu tombe à 17h. Après destruction de tout le matériel et de tout le ravitaillement, le PC de Diên Biên Phu adresse son ultime message à Hanoi à 17h50 : « On fait tout sauter. Adieu ! » Quelques minutes plus tard, les viets font irruption dans le PC du général De Castries. Un drapeau rouge à étoile d’or est planté sur le PC français. Diên Biên Phu est tombé mais n’a pas capitulé.

    Durant cette bataille, le corps expéditionnaire français comptera 3000 tués et un nombre très important de blessés. 10.300 seront faits prisonniers mais les effroyables conditions de détention des camps Vietminh sont telles que seulement 3.300 d’entre eux reviendront de captivité. Le 21 juillet 1954, les accords de Genève mettront fin à cette guerre.

    « Le Courage est un embrasement de l’être qui trempe les Armées. Il est la première des vertus, quelle que soit la beauté des noms dont elles se parent. Un soldat sans Courage est un Chrétien sans foi. Le Courage est ce qu’il y a de plus sacré dans une Armée. Nul n’a le droit de troubler ses sources limpides et fécondes.  »

    NPI - 07/05/11

  • Lyon, gare de la Part-Dieu - Violée et filmée à 14 ans par des jeunes: "ils ne cherchaient qu'à s'amuser.."

    Apparemment, personne n’a rien vu. Mercredi vers 17 heures, devant la gare TGV de la Part-Dieu noire de monde, une jeune fille de 14 ans a été victime d’une tournante, un viol collectif mené par des adolescents, collégiens comme elle. Elle se promenait avec une copine lorsqu’elle a rencontré deux garçons de son âge qui les ont gentiment invitées à les suivre sur le côté de la gare, dans un endroit un peu isolé, entre la station de taxis et le dépose-minute.

    Là, les deux adolescentes sont tombées sur un groupe d’une quinzaine de garçons venus de Villeurbanne, la commune voisine, dont elles reconnaissent certains. Flairant la mauvaise affaire, la copine s’éclipse, laissant la première jeune fille, moins réactive, au milieu du groupe. Et c’est à ce moment que son calvaire commence.

    « L’un des garçons émet l’idée de lui demander une fellation à accomplir sous le regard des autres », explique Jean-Marc Rebouillat, directeur de la sécurité départementale du Rhône. La jeune fille s’exécute au milieu du groupe, très amusé. Puis elle est priée de passer à un deuxième collégien, à un troisième, à un quatrième. Pendant ce temps, deux garçons de la bande, âgés de 13 ans, filment avec leurs téléphones portables, sous le regard d’un petit frère âgé de… 6 ans. C’est un homme, apercevant de la fenêtre de son bureau la scène, qui met fin aux violences en alertant la police.

    Selon le procureur, «ce groupe n’était pas connu des services de police»

    De nombreux passants étaient auparavant passés devant le groupe, sans broncher. « Nous sommes intervenus alors que les agresseurs étaient encore tous là, explique Jean-Marc Rebouillat, et nous avons interpellé quinze personnes. » La police récupère la jeune fille en état de choc, complètement prostrée et hagarde. Les quatre violeurs et les deux « cameramen » sont placés en garde à vue. Les premiers, âgés de 14 à 16 ans, ont été mis en examen hier matin pour « viols aggravés ». Passibles de la cour d’assises des mineurs, ils encourent dix ans de prison. Les deux auteurs des films, âgés de 13 ans, attendaient hier encore de savoir quelles poursuites la justice lancera contre eux. Le tournage d’images dans de telles conditions étant considéré comme une « complicité » depuis la loi pénalisant le « happy slapping », ils pourraient également être poursuivis comme les agresseurs.

    « Ce groupe n’était pas connu des services de police, ce n’étaient jusqu’alors pas des délinquants, a précisé hier le procureur de la République Marc Désert, leur passage à l’acte est incompréhensible. » Les adolescents se sont montrés surpris lorsqu’ils ont été emmenés au commissariat, ne comprenant absolument pas ce qui leur était reproché et s’en ouvrant auprès des policiers. « Elle était d’accord, elle n’a pas dit non », se sont-ils défendus, éberlués d’entendre parler de viol, et qualifiant la victime de « fille facile ».

    « La jeune fille n’a pas été contrainte par une violence physique, précise le procureur, mais elle a été contrainte par le nombre et par l’insistance de ces jeunes gens. » L’adolescente est décrite comme « timide ». Elle a elle-même expliqué ne pas avoir pu dire « non ». La proie idéale pour des garçons renforcés par la puissance du groupe, qui ne cherchaient qu’à s’amuser et n’avaient pas désiré organiser un guet-apens. « C’était juste l’opportunité », résume le directeur de la sécurité urbaine.

    Un mineur de 15 ans a été écroué jeudi dans le Vaucluse dans le cadre d’une affaire de viol collectif en Ardèche. Il était déjà soupçonné d’avoir participé au viol d’une jeune fille de 17 ans alors qu’elle se baignait dans la mer à Marseille l’été dernier. Le suspect principal, également mineur, avait été écroué.

       Source Le Parisien - 07/05/11

    Les viols collectifs ne sont plus maintenant que des "jeux" qu'on s'efforce de banaliser aux yeux de l'opinion... 

  • Brice Hortefeux sur RTL: "la délinquance générale a baissé de 17,5 % grâce à Nicolas Sarkozy"...

    Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Brice Hortefeux.

    Brice Hortefeux :
    Bonjour, Jean-Michel Aphatie.

    Nous sommes le 6 mai 2011 ; et il y a exactement quatre ans, le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy était à l'Elysée. Il avait une conception particulière de sa fonction. Il a voulu tout faire : être en première ligne. Est-ce qu'il s'est épuisé en étant l'hyper-Président que l'on a présenté ?

    Non, je ne le pense pas parce que la marque de Nicolas Sarkozy c'est d'avoir pris des engagements et d'avoir tout mis en œuvre pour les tenir. Regardez, en réalité, presque 100% des engagements de 2007 ont été initiés et pour un grand nombre, ont été accomplis. Je ne vais pas vous inonder d'exemples ; mais je pourrais vous donner trois ou quatre exemples extrêmement rapides qui le soulignent.

    Premier exemple : c'est la sécurité. La délinquance générale a baissé de 17,5% depuis que Nicolas Sarkozy exerce les responsabilités dans ce domaine, que ce soit comme ministre de l'Intérieur et surtout comme chef de l'Etat. Ce n'est pas quelque chose de neutre. Bien évidemment, il y a toujours des difficultés, par exemple les atteintes aux personnes ont continué à augmenter mais le rythme d'augmentations a été divisé par cinq. Premier exemple.

    RTL Matin - 06/05/11

    Mais qui peut le croire?

  • Victoire historique pour les nationalistes écossais

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    Alex Salmond

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    (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

    Majoritaires au Parlement d'Édimbourg, ils promettent un référendum sur l'indépendance. 

    Le parti indépendantiste écossais a provoqué une énorme surprise en remportant vendredi la majorité absolue des élus au Parlement d'Édimbourg. Fort de ce succès, obtenu aux dépens des trois grandes formations politiques traditionnelles, conservateurs, travaillistes et libéraux-démocrates, le leader du Scottish National Party (SNP) Alex Salmond a promis un référendum sur l'indépendance de l'Écosse d'ici à cinq ans. L'idée que tout le nord du pays puisse envisager de quitter le Royaume-Uni a provoqué des réactions inquiètes à Londres, et a totalement éclipsé les résultats du référendum national sur la réforme du scrutin .

    Lors des dernières élections en 2007, les indépendantistes avaient obtenu un député de plus que le Labour, ce qui leur avait suffi pour former un gouvernement minoritaire, sans arriver à monter une coalition. Alex Salmond a dû faire de nombreux compromis avec les autres partis pour faire passer des lois sur les sujets qui sont dévolus au Parlement d'Édimbourg, éducation, santé, agriculture et justice, mais il a en même temps prouvé que son parti était sérieux et capable de gérer les affaires du pays. Il savait en revanche qu'il n'arriverait jamais à faire passer sa principale promesse électorale : demander aux Écossais s'ils veulent se séparer de la Couronne britannique.

    La majorité surprise de 69 députés sur un total de 129 qu'il a remportée vendredi change la donne, même si l'issue finale d'un référendum reste très incertaine. «La majorité obtenue par le SNP ne veut pour autant pas dire que les Écossais veulent l'indépendance, a prévenu Tony Travers, professeur de sciences politiques à la London School of Economics. Tous les sondages récents montrent que seulement un quart des Écossais veulent la sortie du Royaume-Uni, les trois quarts restants sont contre ou encore indécis. Le parti d'Alex Salmond, qui est l'un des politiciens les plus (...) Lire la suite sur Figaro.fr

    06/05/11

     

     

  • Nantes: l'authenticité de la lettre du père mise en doute

    Des proches de Xavier Dupont de Ligonnès ont reçu un saisissant courrier, daté du 8 avril, que Le Figaro publie.

    «Si Xavier Dupont de Ligonnès est l'assassin, pourquoi aurait-il écrit un pareil courrier ?», s'interroge Me Stéphane Goldenstein, l'avocat de Christine Dupont de Ligonnès, l'une des deux sœurs de l'homme le plus recherché de France aujourd'hui. Comme huit autres proches, cette femme de 45 ans a reçu cette lettre de quatre pages que Le Figaro s'est procurée et publie. (cliquez sur le lien pour la lire))

     «Un courrier abracadabrant », selon Me Goldenstein. Un courrier hallucinant.

    Datée du 8 avril, cette lettre est scindée en deux parties. Dans la première, Xavier Dupont de Ligonnès explique les raisons du départ précipité de toute sa famille. Dans la deuxième, il énumère les services demandés à cinq proches afin de les aider à quitter la France.

    Tout d'abord, il indique : «au moment où vous lisez cette lettre nous ne sommes plus en France et ne pourrons y revenir pendant un temps indéterminé (quelques années) ». Puis, il révèle ses véritables activités. Il dit travailler en France pour le compte des États-Unis. Il est un agent chargé d'infiltrer le milieu des stupéfiants. Or, dit-il, il a été repéré : « la situation est donc devenue potentiellement dangereuse pour nous ici et a nécessité de prendre des mesures d'urgence (…) Nous sommes donc pris en charge par le Gouvernement Américain et transférés aux USA, sous une nouvelle identité qui doit, bien évidemment, rester secrète.» Son épouse Agnès, et leur quatre enfants doivent changer de vie. Xavier Dupont de Ligonnès indique au sujet de ses deux labradors : «obligation de donner les chiens ».

    On sait que les deux animaux de la famille seront retrouvés le 21 avril dernier, sous la terrasse de la maison familiale à Nantes ainsi que les corps d'Agnès et des enfants.

    Auprès de cinq proches, il donne des consignes afin de mettre bon ordre dans les papiers de la famille et de la maison de Nantes. A l'un d'eux, il dit «venir vider ce qui reste à la maison avant le 31 mai». Les directives sont particulièrement précises : «les meubles à garder sont à rapatrier à Locmalo en attendant de les expédier chez Bertrand, frère de Agnès ».

    Puis il précise : «inutile de s'occuper du portique et de la pirogue qui resteront là. Ni des gravats et autres bazars entassés sous la terrasse» L'endroit sous lequel les policiers feront donc la macabre découverte.

    Tapé à la machine

    Pour Me Stéphane Goldenstein, ce courrier est tellement inutile qu'il sème le trouble. «Écrit le 8 avril, il est reçu quelques jours plus tard par ses proches. Après cette lettre au contenu incroyable, ces derniers auraient pu alerter la police. Or quand quelqu'un commet des meurtres et s'enfuit, il cherche à gagner du temps. Il évite que la police se lance à ses trousses », dit-il en ajoutant: « Il existe des indices contre Xavier Dupont de Ligonnès, mais le doute sur sa culpabilité existe réellement ». Pour l'avocat, ce courrier, tapé à la machine, pourrait très bien ne pas être l'œuvre intellectuelle de Xavier Dupont de Ligonnès.

    Source Le Figaro - 06/05/11

  • John Galliano porte plainte contre son ancien avocat pour abus de confiance aggravé

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    Me Stéphane Zerbib

    Poursuivi pour injure à caractère antisémite, licencié par Dior, le couturier accuse aujourd'hui son ancien défenseur d'avoir détourné près de 3 millions d'euros ces deux dernières années.

    Nouveau rebondissement dans le feuilleton Galliano. Le couturier, renvoyé de la maison Dior pour une affaire d'antisémitisme, accuse son ancien avocat, dont il vient de se séparer, de lui avoir dérobé 3 millions d'euros pendant ces deux dernières années. John Galliano a porté plainte le 13 avril pour «abus de confiance aggravé» contre Me Stéphane Zerbib, qui s'est occupé de la gestion quotidienne de la société Galliano, a confirmé au Figaro.fr le cabinet du nouvel avocat du plaignant, Me Aurélien Hamelle.

    Selon le site d'Europe 1, qui a révélé ce nouveau conflit entre Galliano et Me Zerbib, l'avocat disposait d'une procuration sur le compte de la société et sur le compte personnel du couturier. Il avait également l'usage des cartes de crédit du créateur et se faisait adresser chez lui les relevés bancaires des comptes. John Galliano aurait découvert en février de «multiples virements effectués au profit de l'avocat» en vérifiant l'historique de ses comptes sur l'année 2010. Ces virements n'auraient pas de rapport avec l'activité économique de la société, dénonce-t-il.

    L'avocat se présente comme un «bouc émissaire»

    Le couturier accuse également son ancien avocat d'avoir effectué des retraits d'espèces, jusqu'à sept par jour, sur des distributeurs près de son domicile ou de son cabinet. John Galliano estime avoir subi «un préjudice de 2,8 millions d'euros», rapporte Europe 1.

    Me Stéphane Zerbib a démenti ces accusations. «John Galliano ferait mieux de conserver son sang-froid en vue de son procès la semaine prochaine, plutôt que de rechercher des boucs émissaires», a-t-il déclaré. «Je réserve toute déclaration à M. Galliano qui a tort d'accuser Me Zerbib», a dit de son côté Me Emma Lapijower, l'avocate de Me Zerbib.

    Une querelle opposait déjà les deux hommes sur la fin de leur collaboration, le couturier affirmant avoir renvoyé l'avocat, alors celui-ci dit être parti de sa propre initiative.

    Quant à la date du procès du styliste pour injure et diffamation à caractère antisémite, elle doit être fixée le 12 mai, lors d'une audience au tribunal correctionnel de Paris. John Galliano est poursuivi par trois personnes, dont un couple qu'il aurait insulté dans un café parisien. L'ex-directeur artistique de Dior, qui a été licencié après ces affaires, risque six mois de prison et 22.500 euros d'amende.

    Source Voici - 06/05/11

     

     

  • John List, le "Xavier Dupont de Ligonnès" américain

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    L’Américain avait disparu après avoir tué toute sa famille en 1971, avant d’être capturé en… 1989.

    Le parallèle entre les deux histoires est plus que troublant. Au point que l’on se demande si Xavier Dupont de Ligonnès, l’auteur présumé de la tuerie de Nantes, ne s’est pas directement inspiré de l’histoire de John Emil List pour préparer son coup. Cet Américain résidant dans le New Jersey s’était évaporé sans laisser de traces en 1971, après avoir tué toute sa famille (sa femme, ses trois enfants et sa mère) et surtout après avoir parfaitement orchestré sa disparition.

     

    Un sang-froid ahurissant

    Les similitudes sont frappantes. D’abord sur la personnalité des deux hommes. Comme Xavier Dupont de Ligonnès, John List est un catholique pratiquant, apparemment sans histoire. Mais comme le Français, l’Américain cache en fait à sa famille ses problèmes professionnels. Là où le premier reste discret sur ses activités, et masque ses difficultés financières, le second a perdu son emploi, sans en informer ses proches. John List est donc acculé par les dettes quand il décide de passer à l’acte. Selon le scénario qui prend forme au fil de l’enquête, c’est la même motivation qui aurait poussé Xavier Dupont de Ligonnés au meurtre.

    Le plus troublant pourrait être le sang-froid ahurissant dont les deux hommes ont fait preuve. Xavier Dupont de Ligonnès aurait ainsi assassiné sa femme et trois de ses enfants dans la nuit du 3 au 4 avril. Le jour venu, c’est avéré, il est allé chercher son dernier fils, Thomas, 18 ans, chez un ami, et a dîné avec lui avant, probablement, de l’abattre une fois rentrés dans la maison familiale.

    John List, lui, a d’abord supprimé sa femme, 46 ans, et sa mère, 85 ans, le 9 novembre 1971, alors que ses enfants étaient à l’école. Quand Patricia, 16 ans, et Frederick, 13 ans, rentrent à la maison à la mi-journée, il les abat à leur tour, selon le même mode opératoire. Puis il se prépare à manger et part assister au match de football de son dernier fils, John, Jr, 15 ans. Il le ramène au foyer puis lui tire une balle dans la tête. Il semble alors qu’il perde (provisoirement) son sang-froid, puisqu’il tire une dizaine de fois sur le corps sans vie de son cadet.

     Des lettres aux établissements scolaires

    Et puis il y a, aussi, la même minutie avec laquelle les deux hommes ont préparé leur disparition. Xavier Dupont de Ligonnés a écrit aux écoles de ses enfants et à l’employeur de sa femme pour prévenir de leur départ soudain en Australie. A la famille et aux proches, il a écrit une longue - et à peine croyable - lettre de cinq pages dans laquelle il explique que la famille est partie aux Etats-Unis dans le cadre du programme fédéral de protection des témoins. John List a également écrit aux établissements scolaires de ces enfants pour indiquer que la famille resterait en Caroline Du Nord pendant plusieurs semaines. Mais il a également pris soin de mettre fin aux différents abonnements postaux de la famille et à la livraison de lait pour retarder la découverte des corps.

    Dans les deux cas, la manœuvre s’est révélée efficace. Il a fallu deux semaines pour que les corps d’Agnès de Ligonnès et de ses quatre enfants soient retrouvés dans la maison familiale à Nantes. Dans le cas de John List, le massacre avait été découvert un mois seulement après les faits. De quoi laisser une large avance aux fugitifs. La trace de Xavier Dupont de Ligonnès s’arrête dans le Var, au 15 avril. Depuis, en dépit du lancement d’un mandat de recherche international, il reste introuvable.

     

    John List était devenu Robert Clark

    Et s’il suit la trajectoire de John List, sa cavale s’annonce longue. Car l’Américain avait été retrouvé 18 ans seulement après le massacre. Grâce à l’émission de télévision America’s Most Wanted, il avait été arrêté le dans le Colorado le 1er juin 1989, sous l’identité de Robert Clark. Entre-temps, il s’était remarié et coulait des jours heureux avec sa nouvelle épouse.

    Malgré ses dénégations, John List, trahi notamment par ses empreintes digitales, est condamné en 1990 cinq fois à la prison à vie pour les cinq meurtres. Il décèdera en 2008 des suites d’une pneumonie, à 82 ans. Entre-temps, il avait expliqué lors d’une interview à ABC pour quoi il ne s’était pas suicidé. Selon lui, ce geste lui aurait fermé les portes du paradis, alors qu’il espérait bien y retrouver toute sa famille, à nouveau réunie.

    Source 20minutes - 06/05/11

     

  • Les Français apatrides sur leur propre terre, celle de leurs ancêtres

     

    Libres propos de Malika Sorel

    L’inquisition a frappé, par la voix de Mediapart. La ministre Chantal Jouanno a donc fait rouler la tête du directeur technique, qui n’aura même pas eu droit à un procès, fût-il stalinien. Laurent Blanc, lui, verra peut-être sa tête sauvée car, dixit Chantal Jouanno : « Pour le connaître, il prône plutôt le métissage ». Il faudra que le soviet suprême nous dise un jour ce que « métissage » signifie exactement.

    Il est aujourd’hui important de se remémorer le comportement inqualifiable de certains joueurs de l’équipe de France de football lors de la dernière coupe du monde. Les langues s’étaient alors déliées pour porter à la connaissance du grand public l’absence totale de cohésion, le regroupement selon l’ethnie d’origine, la dictature exercée par certains joueurs pour lesquels on était allé jusqu’à imposer un certain nombre de contraintes à l’ensemble de l’équipe, y compris d’ordre alimentaire et sanitaire (douches séparées). Se souvient-on encore du préjudice énorme que cette « équipe » avait alors fait subir à la France en salissant son image devant les téléspectateurs du monde entier ?

    Au micro de RTL, Christophe Dugarry révèle que le soir de 1998 où la France vient d’être sacrée championne du monde, alors que les joueurs prennent des photos dans les vestiaires, Lilian Thuram lance un : « allez les Blacks, venez on va faire une photo tous ensemble ! » Imaginez que c’eût été un joueur blanc qui ait lancé « allez les blancs, venez on va faire une photo tous ensemble ! »… Alors, c’était donc ça, la France black-blanc-beur de Jacques Chirac ?

    Un problème notable existe aussi du fait du comportement de joueurs dotés d’une double nationalité. Le Monde : « Lors de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, neuf footballeurs français ont joué la compétition avec une autre équipe que les Bleus, alors qu’ils avaient porté le maillot de l’équipe de France en sélection de jeunes. Ces « binationaux » sont nés et ont grandi dans l’Hexagone, mais ont choisi de jouer pour le pays d’origine de leurs parents. »

     

    La gauche comme la droite pratiquent depuis fort longtemps la discrimination positive au profit des personnes d’origine étrangère. J’en avais longuement parlé dans Le puzzle de l’intégration. Le critère ethnique est même mentionné en toutes lettres dans la Charte de la diversité instituée en octobre 2004 par Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre.[1] Engagement n°3 de la Charte de la diversité : « Nous [les entreprises signataires] nous engageons à chercher à refléter la diversité de la société française et notamment sa diversité culturelle et ETHNIQUE dans notre effectif, aux différents niveaux de qualification. »

    La Charte de la diversité incite, dans les faits, les entreprises à favoriser le recrutement de ceux qui ne sont pas d’origine européenne. Cela se transforme en discrimination négative vis-à-vis des Français de souche européenne.

    Voici un extrait d’Immigration-intégration : le langage de vérité.

    « Sur le terrain, la pratique de la discrimination positive se transforme, de manière très concrète, en discrimination négative envers les Français de souche européenne : « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume […], déclare le directeur général du groupe Jean-Paul Agon. Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chances d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.[2] » Ces propos discriminatoires à l’égard des Français de souche ont été tenus par le dirigeant d’un groupe qui emploie 12.000 personnes en France. Autre illustration : « À compétences égales, eh bien désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc pour être clair.[3] » Ces propos discriminatoires à l’égard des hommes blancs ont été tenus par Anne Lauvergeon, patronne d’un groupe français qui emploie 50.000 personnes.

     Imaginons que de tels propos aient été tenus à l’encontre d’autres couleurs que la couleur blanche ; toutes les associations de France et de Navarre auraient rué dans les brancards. Là, il ne s’est rien passé. Comment expliquer, par ailleurs, que de tels propos et attitudes n’aient pas été sanctionnés par la loi ? Parce que le racisme est devenu, comme je l’ai précédemment évoqué, un concept à géométrie variable, qui ignore superbement les comportements qui frappent les Français de souche européenne. Le 14 mai 2009, le ministre de l’Immigration félicitait le groupe L’Oréal pour sa politique de recrutement et le gratifiait du « label diversité » [4]…
    […]
    Par exemple, le racisme dirigé contre les Français de souche européenne ne semble guère les émouvoir. Leur indignation est sélective. Eux qui font feu de tout bois, se gardent bien de s’interroger sur cette tendance aujourd’hui à l’œuvre sur le sol français : « Entre le 1er janvier et le 30 septembre 2010, 485 cimetières et lieux de culte ont été dégradés : 410 l’ont été au préjudice de sites chrétiens, dont 179 cimetières et 231 lieux de culte.[5] » Autrement dit, 85 % des dégradations de lieux de culte ont visé en 2010 des sites chrétiens ! Les Français ont-ils le sentiment que cette information a été relayée par les médias, ou que leurs représentants politiques ont témoigné la moindre compassion, à défaut d’indignation ? Le comportement de ces censeurs porte de surcroît atteinte au vrai combat contre le racisme, car, mettait en garde Claude Lévi-Strauss, « en banalisant la notion de racisme, en l’appliquant à tort et à travers, on la vide de son contenu, et on risque d’aboutir au résultat inverse de celui qu’on recherche.[6] » »

    Si vous y réfléchissez bien, nous ne sommes plus du tout en France dans une politique de méritocratie républicaine, mais dans une politique clairement fondée sur un critère de préférence extra-nationale. Et comme l’avait très bien relevé notre ami Jugurta, les Français d’origine extra-européenne qui ont réussi leur intégration et se sont assimilés subissent le même sort que les Français de souche européenne.

    Voici ce que déclarait Nicolas Sarkozy le 26 octobre 2005, en tant que Ministre de l’Intérieur, dans une conférence-débat sur le thème Un défi républicain : la discrimination positive à la française, le ministère de l’Intérieur s’engage : « La première fois, Ministre de l’Intérieur, où j’ai réuni les préfets, j’ai demandé à mes collaborateurs : « Y-a-t-il quelque chose qui vous choque ? » Ils m’ont répondu : « Rien du tout. Tout est normal. » Ben moi y’a quelque chose qui me choquait. Parmi les préfets, il n’y avait que des Christophe. Enfin, des Pierre, des Louis, des Jean et c’est amusant, et parmi les préfets ils étaient tous de la même couleur. Je vous laisse la deviner. »

    Encore un extrait d’Immigration-intégration : le langage de vérité : « Les Français se sentent aujourd’hui apatrides sur leur propre terre, celle de leurs ancêtres. Pour qu’ils reprennent confiance en eux et en l’avenir de la France, il est urgent qu’ils se réapproprient le droit élémentaire qui leur a été confisqué – celui d’exprimer et d’assumer ce que « Français » signifie dans leur tête, leur cœur, leur âme et surtout leur inconscient collectif ».

    ____________________________

    [1] La Charte de la diversité en entreprise a été instituée en octobre 2004 (Jean-Pierre Raffarin). Elle comprend actuellement 3.076 entreprises signataires, dont la liste peut être consultée ici.

    [2] Jean-Paul Agon, « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume », propos recueillis par Nathalie Brafman et Stéphane Lauer, Le Monde, 13 juillet 2007.

    [3] Propos tenus par Anne Lauvergeon lors du Women’s Forum à Deauville, Journal de France 2, 16 octobre 2009.

    [4] La création de ce label « diversité » a été annoncée par le président de la République dans son discours à l’École polytechnique sur l’égalité des chances. Ce label a été créé par décret le 17 décembre 2008.

    [5] Lettre adressée par Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des Collectivités territoriales à Thomas Hammarberg, commissaire aux Droits de l’homme au Conseil de l’Europe, rendue publique le 2 novembre 2010.

    [6] Claude Lévi-Strauss, Didier Éribon, De près et de loin, Odile Jacob, 1988.

    NPI - 06/05/11

  • Lyon: une adolescente de 14 ans violée par quatre mineurs devant la gare de la Part-Dieu

     

    Les agresseurs présumés sont âgés de 14 à 16 ans. Ils ont reconnu les faits.
    Une adolescente de 14 ans a été victime d’un viol collectif mercredi devant la gare de la Part-Dieu à Lyon par un groupe de jeunes mineurs, dont quatre, âgés de 14 à 16 ans, étaient présentés vendredi devant le parquet pour « viol aggravé », a-t-on appris auprès de la police. Une information judiciaire a été ouverte et le parquet a requis la « mise en détention » des quatre adolescents, a-t-on précisé de source judiciaire.

    Désignés par la victime comme ses agresseurs, ces derniers ont été interpellés « en flagrant délit » et ont reconnu les faits, selon la même source. Au total, quinze jeunes avaient été interpellés mercredi par la police à la suite de ce viol.

    Deux garçons de 13 ans, qui ont filmé la scène avec leur téléphone portable, ont également été placés en garde à vue et libérés depuis. D’autres adolescents du groupe feront l’objet de « convocations, voire de mise en examen ». Un enfant de six ans, petit frère d’un des adolescents du groupe, a en partie assisté à la scène, selon la police.

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    06/05/11

  • Sallanches (Haute-Savoie): une femme agressée sexuellement par un Tunisien clandestin alors qu'elle promenait son chien

     

    Lundi, à 22h45, rue de Faucigny à Sallanches, une jeune femme a été victime d’une agression sexuelle. Alors qu’elle promenait son chien, un jeune homme a cherché à engager une conversation avec elle. Mais celle-ci a refusé et il a alors plaqué la jeune femme contre un mur pour lui caresser les parties intimes, sur et sous ses vêtements.

    Parvenant à s’échapper et à rentrer chez elle, la victime alertait la brigade des gendarmes de Sallanches, qui arrêtait aussitôt l’individu à quelques encablures du lieu des faits, sur la place Charles-Albert. Celui-ci n’a opposé aucune résistance aux forces de l’ordre.

    Après contrôle de l’individu par les gendarmes, il s’avère que le jeune homme est d’origine tunisienne et qu’il est en situation irrégulière sur le territoire.

    Il a été conduit dans la journée au Centre de rétention administrative de Lyon (Saint-Exupéry) et s’est vu remettre une convocation en justice pour le 28 juillet, au tribunal correctionnel de Bonneville, pour agression et séjour irrégulier sur le territoire.

    Source

    06/05/11