Communiqué de Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle, Présidente du Front National
Les Français n’attendaient rien des vœux de Nicolas Sarkozy et ils n’ont pas été surpris.
Le président de la République n’a pas souhaité une bonne année à la France et aux Français, mais s’est souhaité une bonne campagne, en multipliant comme à l’accoutumée les déclarations d’intention et les formules électoralistes. Nicolas Sarkozy était plus que jamais dans l’incantation.
Usé par un mandat raté, Nicolas Sarkozy n’incarne plus l’espérance. Ce ne sont pas des mots qu’attendent les Français, ni un énième sommet pour l’emploi, ni évidemment la TVA sociale esquissée ce soir, mais de l’action, un changement de cap, radical et vigoureux.
Pour soulager tout de suite les Français, Nicolas Sarkozy aurait dû par exemple annoncer une baisse immédiate de la TIPP, alors que l’essence à la pompe n’a jamais été aussi cher. Baisse de la TIPP compensée par une surtaxation des énormes bénéfices des grandes compagnies pétrolières et gazières.
En outre, l’usage que, tout au long de ses vœux, Nicolas Sarkozy a fait du mot crise témoigne parfaitement de l’usage qui est fait de ce mot dans une opération d’enfumage général des responsabilités. La crise n’est pas une fatalité tombée du ciel, mais le produit des erreurs politiques de toute une génération, le mépris du peuple, supposé dépassé par la supra-nationalité européiste, le règne de l’argent roi, l’oubli de l’État, de tout souci d’un bien commun national pour le seul sauvetage des oligarchies bancaires. En un mot l’oubli de la France.
Face à ces vœux de renoncement et d’enfumage, Marine Le Pen est la candidate du bien commun français et des oubliés de la politique française.
01/01/12