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LeParisien.fr
Maître Raymonde Talbot, âgée de 66 ans, a été découverte morte dans son cabinet, hier, en début de soirée

Pour le procureur de la République, Jacques Dallest "le doute est levé, il s'agit d'un homicide".
Photo Thierry Garro
Un nouveau drame a endeuillé, hier, Marseille. À deux pas de la préfecture de police. Rue Saint-Ferréol, l'artère la plus commerçante de la ville. Au troisième étage d'un immeuble, situé en face de Virgin mégastore, c'est une avocate, cette fois, qui a perdu la vie. "Il s'agit d'un homicide !", a confirmé, vers 22 heures, le procureur de la République Jacques Dallest, après plus de trois heures de vérifications pour évacuer la thèse du suicide.
Le cadavre de Raymonde Talbot, avocate âgée de 66 ans, spécialisée dans le droit à la famille et le recouvrement de créances, avait été découvert en début d'après-midi par son associé. "Il était inquiet car elle ne répondait pas à ses appels, indique une source proche de l'enquête, confiée immédiatement à la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille. Il s'est donc rendu au cabinet..." Me Talbot gisait à côté de son fauteuil, une plaie béante à la gorge. Une blessure mortelle.
Le médecin légiste et les techniciens de l'identité judiciaire, lors de l'examen externe du corps, mettront également en évidence des coupures au niveau des épaules, du cou et de la carotide, probablement faites au moyen d'un cutter. "Mais l'arme du crime n'a pas été retrouvée", regrettait hier Jacques Dallest. Si une autopsie sera diligentée dans les prochains jours, les causes de la mort semblent être entendues pour les enquêteurs.
"Dès que j'ai appris le drame, j'ai fermé à clé la porte de mon cabinet"
En revanche, reste le mobile. Vengeance d'ordre privé ? Crime crapuleux ? Violences mortelles liées à son activité professionnelle ? Si la victime, une mère de famille mariée à un élu de Gardanne, ne faisait pas de droit pénal, elle traitait en revanche les nombreux divorces qu'elle traitait ainsi que les cas de recouvrements de créances ont pu la conduire à recevoir un client qui aurait basculé dans le crime face à une situation désespérée. "La priorité pour l'instant est de reconstituer son emploi du temps", souligne le procureur de la République. Avec un horaire clé : 17 heures. "C'est à peu près vers 17 heures que j'ai entendu crier, témoigne une voisine. Les murs sont fins. Puis, trèsvite, les pompiers sont arrivés". Suivis des policiers, du préfet, du bâtonnier Gavaudan, du procureur de la République, du patron de la police judiciaire et de son adjoint.
L'annonce de la mort violente de cette avocate, appréciée dans le quartier, a été accueillie avec effroi par les voisins commerçants. "C'est pas possible, mais pourquoi ? Que lui a-t-on fait ?" lâche, terrifié, un ami. "C'était une femme adorable et généreuse", confie, bouleversé, un autre. "Maintenant on vient tuer une avocate dans son cabinet ! Mais ça va s'arrêter un jour ?", se désespère un passant, les bras chargés de cadeaux de Noël.
Même incompréhension chez les avocats. "Dès que j'ai appris ce drame, j'ai fermé la porte de mon cabinet à clé", confie, sous le choc, une consoeur de la victime. "Nous ne pouvons qu'être révulsés, s'indigne Caroline Pozmentier, élue à la sécurité, par un acte odieux qui ébranle une profession mais aussi toute une ville". Une ville qui, malheureusement, en a vu d'autres : deux crimes de sang en moins d'une semaine, dont celui d'un chauffeur de bus, lundi, qui venait boire un café dans un bar de Mazargues.
Le bâtonnier Jérôme Gavaudan a réuni un conseil de l'ordre exceptionnel : vive émotion chez les 1 850 avocats marseillais
Le bâtonnier Jérôme Gavaudan, chef de file des quelque 1 850 avocats marseillais, s'est immédiatement rendu sur les lieux du drame, dès qu'il a appris la triste nouvelle hier soir. Reclus dans l'appartement en compagnie du procureur de la République de Marseille Jacques Dallest et des enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire, il n'en sortira que très tard, peu avant 22 h, quand il a appris qu'il s'agissait d'un homicide.
Un mort de trop chez les robes noires, comme celui qui a coûté la vie le mois dernier, à Ajaccio, sur la route des Sanguinaires, à un avocat corse, Me Antoine Sollacaro, pénaliste très connu sur l'île de Beauté, mais qui venait aussi très souvent plaider dans les dossiers de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille. Pendant de longues heures, le bâtonnier de Marseille est resté hier attentif aux investigations menées sans cacher son émoi.
Il a vécu en direct les investigations de la police technique et scientifique en quête du moindre indice qui permettrait d'orienter définitivement les investigations. "Je tiens à exprimer, au nom du barreau de Marseille, ma profonde sympathie à la famille, aux amis, aux proches de Me Talbot. Ce drame est particulièrement désarmant et choquant. C'est d'autant plus traumatisant pour le barreau que c'était quelqu'un d'ouvert, quelqu'un qui recevait volontiers, qui pacifiait les relations".
Le bâtonnier a pris la décision de réunir un conseil de l'ordre exceptionnel à 23 h, afin d'évoquer le cas de sa consoeur décédée. "Ce n'est pas seulement l'émoi du barreau de Marseille. C'est l'émoi de tous les avocats qui s'est concentré sur Marseille ce soir. Je reçois des appels de tous les coins de France. J'en ai même reçu de la conférence des bâtonniers, qui fédère tous les avocats." L'arbre de Noël du barreau de Marseille, --700 personnes prévues-- qui devait avoir lieu aujourd'hui, a été annulé.
La Provence
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Publié le vendredi 30 novembre 2012 à 21H24
Une avocate marseillaise, Me Raymonde Talbot, a été retrouvée ce soir par son associé égorgée dans son cabinet de la rue Saint-Ferréol. La police judiciaire a été chargée de l'enquête.

Les policiers se rendent sur la scène du crime.
Photo Thierry Garro
Une avocate a été trouvée avec "une plaie béante à la gorge" ce soir dans son cabinet du centre de Marseille, portant à trois le nombre de morts violentes en une semaine dans la ville, dont le gouvernement a fait une de ses priorités en matière de sécurité. Les circonstances exactes du décès n'étaient pas connues dans l'immédiat, mais la thèse de l'homicide était privilégiée, aucune arme n'ayant été retrouvée sur place. La brigade criminelle de la police judiciaire a été saisie de l'enquête.
Arrivé sur place en début de soirée, le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, a précisé que les "prélèvements, très minutieux, étaient toujours en cours" par les policiers de l'identification criminelle sur le corps, "qui ne peut pas être touché pour l'instant".
"Il s'agit d'un homicide", a souligné M. Dallest peu avant 22h, en ajoutant qu'un médecin légiste était à ses côtés afin d'examiner le corps. Le procureur a prévu de communiquer plus tard à la presse, amassée au bas de l'immeuble où s'est déroulé le drame. En fin d'après-midi, les enquêteurs ont procédé à l'examen des bandes vidéos des cinq caméras de surveillance présentes dans cette rue, très passante, où les badauds commençaient déjà leurs achats de Noël. La victime, Raymonde Talbot, a été découverte par son associé à leur cabinet de la rue Saint-Ferréol, dans le centre-ville.
La porte du cabinet, situé au 3e étage d'un immeuble, était fermée: "Est-ce qu'elle était fermée à clef ou juste claquée ?", s'est-on interrogé de source proche du dossier. La victime était prostrée, la gorge tranchée, derrière son bureau, quand son associé l'a découverte. Leur secrétaire et ce dernier ont été entendus en fin d'après-midi, et une enquête de voisinage a été diligentée, a-t-on précisé de même source. Mariée et mère de famille, Me Talbot était originaire de Corse, avec des racines familiales à l'Ile-Rousse (Haute-Corse), selon un de ses amis.
M. Dallest, le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, et le bâtonnier, Me Jérôme Gavaudan, se sont rendus sur les lieux dès les faits connus, puis à nouveau en début de soirée. Choquée, une commerçante de l'immeuble reconnaissait en avoir "froid dans le dos", évoquant une "femme très gentille, très douce", qui passait dire bonjour tous les matins. "A 17h environ, on a entendu crier, les murs sont fins, puis on a vu débarquer les pompiers", a raconté à la presse Cathy Dinoia. "On ne connaît pas encore les circonstances exactes du décès mais toute la profession se sent concernée", a réagi un confrère du quartier, décrivant la victime, âgée d'une cinquantaine d'années et spécialisée dans le droit civil, comme "sympathique et enjouée". "Nous ne pouvons qu'être révulsés par un acte odieux qui ébranle toute une profession mais aussi toute une ville", a dit pour sa part Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité, avocate de profession.
Il s'agit de la troisième mort violente en une semaine à Marseille. Vendredi dernier, un homme de 28 ans, issu de la communauté des gens du voyage, avait été tué d'un tir de fusil de chasse par un commando de trois hommes masqués, dans le 13e arrondissement de la ville, lors d'un règlement de comptes. Lundi, c'est un chauffeur de car de 47 ans qui avait été tué par balles dans un bar du 9e arrondissement de la ville par un homme au visage dissimulé venu lui dérober sa sacoche. Depuis 2007, "245 homicides ont été commis à Marseille, dont 75 règlements de comptes", a précisé mardi à l'Assemblée le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, en réponse à une question du député socialiste marseillais Patrick Mennucci.
La Provence

http://www.algeriepatriotique.com/article/ces-iles-inconnues-qui-soutiennent-israel
ALTERINFO.COM
NdB: Ces îles sont bien entendu des "paradis fiscaux"...

+ VIDEO
NdB: C'est donc qu'il est bien coupable d'une agression sexuelle sur la femme de chambre africaine et que celle-ci n'a pas menti...

Une avocate a été retrouvée vendredi après-midi décédée, la gorge tranchée, à son cabinet, situé dans la principale rue commerçante de Marseille, a-t-on appris de source policière.
Les circonstances exactes du décès n’étaient pas connues dans l’immédiat, mais la thèse de l’homicide était privilégiée, aucune arme n’ayant été retrouvée sur place. La brigade criminelle de la police judiciaire a été saisie de l’enquête.
Vers 18h30, le corps de l’avocate était toujours dans le cabinet, où travaillaient les policiers de l’identification criminelle.
La victime, Raymonde Talbot, a été découverte par son associé à leur cabinet de la rue Saint-Ferréol, dans le centre-ville.
La porte du cabinet, situé au 3e étage d’un immeuble, était fermée à clef. La victime était prostrée, la gorge tranchée, derrière son bureau, quand il l’a découverte.
Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, et le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, se sont notamment rendus sur les lieux, avant d’en repartir sans faire de commentaires.
« On ne connaît pas encore les circonstances exactes du décès, mais toute la profession se sent concernée », a réagi un confrère du quartier, décrivant la victime, âgée d’une cinquantaine d’années et spécialisée dans le droit civil selon lui, comme « sympathique et enjouée ».
« Nous ne pouvons qu’être révulsés par un acte odieux qui ébranle toute une profession mais aussi toute une ville », a commenté Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille en charge de la sécurité, avocate de profession.
Le Journal de Saône et Loire - 30.11.12
Mercredi 28 novembre, Gilbert Collard, député Rassemblement Bleu Marine de la 2e circonscription du Gard, est intervenu en commission des lois à propos de la légitime défense policière dans le cadre d’une discussion générale sur l’usage de la force armée.
NPI
Né en 1899, le roumain Corneliu Zelea Codreanu devint un chef nationaliste d’exception, dont la figure rayonna par-delà les frontières de son pays.
En 1923 il avait d’abord cofondé la Ligue de Défense Nationale Chrétienne.
Surnommé Căpitanul (« Le Capitaine ») par ses partisans, le charismatique Codreanu fonda la « Légion de l’Archange Michel », mouvement aussi connu sous le nom de « Garde de fer ».
Un parti électoral fut institué pour aller de pair : « Tout pour la patrie ».
Le mouvement légionnaire se développa progressivement, appuyé sur le slogan « Nous voulons justice, pain et paix pour la nation roumaine ! », et malgré les persécutions de la part du régime corrompu du roi Charles II (nombreux emprisonnements et meurtres de militants).
Au mois de mai 1938, Codreanu fut une nouvelle fois amené devant le tribunal et condamné cette fois à 10 ans de travaux forcés.
Dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938, il fut assassiné, avec d’autres légionnaires, sur ordre du roi, par les gendarmes qui le transportaient à la prison de Jilava. Après avoir étranglé les nationalistes, leurs assassins criblèrent leurs dépouilles de balles pour tenter de faire croire à une tentative d’évasion.
Horia Sima succèda au Capitaine à la tête de l’organisation.
Le nationalisme fervent de la Légion peut être qualifié de « spiritualiste ».
Les textes de Codreanu sont empreints de lyrisme.
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Contre-info.com

Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui l’accusait d’agression sexuelle à New York, sont parvenus, selon le New York Times, à un accord financier, qui s’il est signé, mettra fin à 18 mois d’une formidable saga judiciaire.
Le New York Times a affirmé jeudi soir, citant des personnes ayant connaissance du dossier, qu’un accord avait été trouvé pour mettre un terme à la procédure civile engagée par la femme de ménage en août 2011 pour obtenir des dommages et intérêts de l’ancien patron du Fonds monétaire international.
Aucun détail n’a été donné sur le montant de cet accord. Et une des personnes non identifiées ayant parlé au quotidien lui a précisé que l’accord n’avait pas encore été signé.
Mais les deux parties doivent se retrouver la semaine prochaine devant le juge Douglas McKeon, chargé de la procédure civile devant le tribunal du Bronx, là où habitait Mme Diallo, d’origine guinéenne.
Aucun des avocats de Mme Diallo et de M. Strauss-Kahn n’a confirmé l’information. Mais un règlement amiable ne serait pas une surprise.
En mai, le juge avait refusé de classer l’affaire, comme le demandaient les avocats de DSK qui faisaient valoir une immunité diplomatique.
Depuis, la procédure était au point mort.
Le juge McKeon, qui préside un tribunal qui croule sous les dossiers - 27 000 pour 27 ou 28 juges - est un adepte des accords négociés, qui évitent des procès. Et il n’avait pas caché qu’il traiterait ce dossier comme tous les autres.
« Cette affaire ne fait pas exception. Nous ferons la même chose que pour n’importe quel autre dossier civil », avait-il dit au printemps à l’AFP.
Nafissatou Diallo avait porté plainte au civil contre DSK le 8 août 2011, en parallèle d’une procédure pénale engagée le 14 mai précédent, date de l’agression supposée dans la suite du Sofitel occupée par DSK, venu voir sa fille à New York.
Elle l’accusait de l’avoir contrainte à une fellation.
DSK, 63 ans, a reconnu une brève relation sexuelle « inappropriée » avec la femme de chambre qu’il ne connaissait pas, mais a démenti toute violence ou contrainte.
La procédure pénale avait été abandonnée le 23 août 2011, le procureur ayant des doutes sur la crédibilité de Mme Diallo, en raison de mensonges répétés sur certains aspects de sa vie.
Mais les deux procédures étant indépendantes, l’instruction de la plainte au civil, qui vise à obtenir des dommages et intérêts, avait continué.
Si l’accord est confirmé, l’ancien patron du FMI en aura fini avec ses ennuis avec la justice américaine, qui l’avaient contraint à démissionner de son poste au FMI le 18 mai 2011, et avaient également mis fin à ses ambitions présidentielles en France.
Il s’est également séparé de sa femme, Anne Sinclair au printemps dernier.
Mme Diallo, 33 ans, qui élève seule une adolescente, n’a jamais retravaillé depuis sa rencontre avec DSK.
Elle avait dénoncé dans sa plainte au civil une agression « violente et sadique », qu’elle avait racontée dans une interview télévisée.
Mais s’il réussit à fermer son dossier judiciaire américain, DSK reste mis en examen en France, de l’affaire dite du Carlton qui porte sur l’organisation de soirées libertines avec des prostituées.
Ses défenseurs ont demandé la nullité de la totalité de la procédure, et notamment l’annulation de la mise en examen de leur client pour proxénétisme aggravé en bande organisée. La justice doit se prononcer le 19 décembre sur ce point.
E&R
Au terme de leur comparution la nuit dernière devant le juge d'instruction Annaïck Le Goff, puis devant le juge des libertés et de la détention, le Dr Lionel Guedj, 32 ans, et son père, le Dr Jean-Claude Carnot-Guedj, installés à Saint-Antoine (Marseille 15e), soupçonnés de mutilations sur une quinzaine de patients et d'une vaste fraude à la Sécurité sociale, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer.
Le parquet de Marseille, qui avait requis leur placement sous mandat de dépôt, a fait appel de leur remise en liberté.
La Provence
http://www.france-palestine.org/La-Palestine-a-l-ONU-Et-maintenant
Communiqué de l’AFPS, vendredi 30 novembre 2012
La Palestine vient d’être admise comme Etat non-membre au sein des Nations Unies par 138 voix pour, 9 voix contre et 41 abstentions. Comme elle l’avait finalement annoncé, la France a voté pour, entraînant des partenaires européens sur ce même vote.
Nous nous réjouissons hautement de cette situation. C’est une précieuse victoire diplomatique.
Ce vote marque, en effet, une étape importante dans la lutte du peuple palestinien pour la pleine réalisation de ses droits nationaux.
Le texte adopté basant l’entrée de l’Etat de Palestine au sein des Nations unies qui se réfère notamment aux résolutions 181 et 194 de l’Assemblée générale, stipule expressément que cette admission se fait « sans préjudice des droits acquis, privilèges et rôle de l’OLP à l’ONU en tant que représentant du peuple palestinien. » Cet Etat doit avoir des frontières précisées, celles de 1967, et une capitale : Jérusalem-Est.
Ainsi les énormes pressions américano-israéliennes ne sont pas parvenues à empêcher le vote ou à en édulcorer la portée : il est clair que pour sortir des diverses impasses nées après Oslo, le droit international est le seul fondement pour qu’aboutissent de futures négociations et la paix.
Ce vote et ces résultats ne sauraient pour autant cacher que beaucoup reste à faire pour mettre un terme à la stratégie israélienne de colonisation et de dépossession et que pour qu’enfin, deux Etats viables, vivent côte à côte et en sécurité.
L’unité nationale inter-palestinienne, affirmée au Caire, relancée à Doha, est de nouveau en marche depuis l’échec essuyé par Netanyahou dans l’agression contre Gaza en ce mois de novembre. Elle sera un des éléments du nouveau rapport de forces qu’il faut maintenant travailler à élargir. Les deux autres « piliers » des avancées futures sont la résistance populaire à l’intérieur, d’une part, et la solidarité internationale, d’autre part.
Nous nous sommes mobilisés avec succès pour amener la France à prendre une position conforme au rôle que notre pays doit jouer dans le monde.
Dans la logique de son vote à l’ONU, la France doit à présent reconnaître l’Etat de Palestine et exercer de réelles pressions sur Israël dont les dirigeants ont érigé la violation du droit en principe stratégique.
Elle doit prendre sans tarder des mesures concrètes pour qu’il soit mis un terme à l’impunité de cet Etat. Il serait illusoire de penser que des négociations directes, en tête à tête, et « sans conditions » pourraient aboutir. La Communauté internationale a fait bouger les lignes aujourd’hui. Elle doit continuer à le faire.
La bataille d’opinion a marqué un point important aujourd’hui. Nous avons l’ambition d’élargir et d’amplifier le mouvement de solidarité afin, plus que jamais, de soutenir la lutte du peuple palestinien pour la réalisation de ses droits nationaux légitimes.
Le Bureau national
Reportages : Quand Nicolas Dhuicq, député UMP... par LCP
NdB: Nicolas Dhuicq est psychiatre

L’Assemblée générale des Nations unies a accordé jeudi à la Palestine le statut d’Etat non membre observateur, la reconnaissant ainsi implicitement comme un Etat souverain. La résolution a été adoptée par 138 voix pour dont celle de la Suisse, neuf contre et 41 abstentions. L’événement a suscité l’enthousiasme à Ramallah.
La Palestine est devenue Etat observateur malgré l’opposition des Etats-Unis et d’Israël.
Cette nouvelle stature internationale, qui donne aux Palestiniens accès à des agences de l’ONU et des traités internationaux, constitue une victoire diplomatique majeure. Mais elle expose l’Autorité palestinienne à des représailles financières américaines et israéliennes.
"Acte de naissance"
Avant le vote, le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé que l’Assemblée allait signer l’"acte de naissance" d’un Etat de Palestine.
Il a estimé qu’il s’agissait de la "dernière chance de sauver la solution à deux Etats" (Israël et un Etat palestinien) et a promis de "tenter de ranimer les négociations" de paix avec Israël, au point mort depuis plus de deux ans, sans toutefois prendre d’engagements précis.
"Propagande mensongère"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement condamné le discours du président palestinien, le qualifiant de "diffamatoire et venimeux", selon un communiqué de son bureau.
"L’ONU a entendu ce discours rempli de propagande mensongère contre Tsahal (l’armée israélienne) et les citoyens d’Israël. Ce n’est pas ainsi que s’exprime un homme épris de paix", a déclaré M. Netanyahu.
Pour l’ambassadeur israélien à l’ONU Ron Prosor, cette initiative "ne fait pas avancer la paix, elle la fait reculer". Il a affirmé qu’elle "ne changera pas la situation sur le terrain", notamment parce que l’Autorité palestinienne "ne contrôle pas Gaza", et qu’elle "ne donnera pas un statut d’Etat à l’Autorité palestinienne".
Il a rappelé la position d’Israël, ainsi que des Etats-Unis, selon laquelle des négociations directes "constituent la seule manière de parvenir à la paix". La secrétaire d’Etat américaine, exprimant à nouveau le fidèle soutien de Washington à l’Etat hébreu, a pour sa part qualifié le vote de l’ONU de "contre-productif".
E&R
Le parquet requiert la fermeture de King Halal pour des motifs sanitaires

La boucherie, l'une des plus importantes de Marseille, emploie aujourd'hui une quinzaine de salariés.
Photo Pierre Schipman
L'ordre public économique doit pour une fois s'effacer devant l'ordre public sanitaire." L'hypothèse d'une mise au chômage de la quinzaine de salariés de King Halal, une grande surface de boucherie de la rue de Lyon (15e) n'a pas échappé au procureur Jean-Luc Blachon.
Mais "le cheptel d'infractions" reprochées à ses gérants, le risque sanitaire encouru par une clientèle nombreuse sont tels, aux yeux du magistrat, que "cet établissement n'a pas de légitimité à fonctionner à Marseille". Jean-Luc Blachon requiert donc contre la personne morale, la Société générale des viandes, une amende de 200 000 € et la fermeture de l'établissement durant trois années. Et contre l'ancienne gérante dix-huit mois de prison dont dix avec sursis et 50 000 € d'amende.
Le tribunal se prononcera le 17 décembre sur le sort de cette boucherie, l'une des plus achalandées de Marseille, avec un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros par an. Une boucherie qui, il y a quelques années, à l'aide d'investissements importants, avait voulu "révolutionner le marché de la viande halal sur Marseille, en créant un établissement moderne de taille importante", rappelle son avocat Me Itey.
Provoquées par des clients préoccupés de la qualité de la viande vendue, les inspections des services vétérinaires d'octobre 2009 et juillet 2010 s'étaient soldées par un recensement d'infractions dont l'énumération couvre trois pages du rôle de l'audience. Les plus graves sont celles de tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé comme l'importation de Grande-Bretagne de têtes de moutons, interdite depuis des années par les autorités sanitaires nationales dans le but de protéger les consommateurs de l'encéphalopathie spongiforme bovine (le prion de la vache folle).
Erreurs d'étiquetage indiquant une provenance "France" sur des viandes d'origine belge ou espagnole, hachage opéré à l'avance sans l'agrément nécessaire, dates limites de consommation dépassées, matériel malpropre présentant un risque de souillure, "sols couverts de déchets et de sang séché", températures de conservation non respectées... La liste est interminable. Les mises en demeure de la Direction départementale de la protection des populations sont restées lettre morte.
L'ancienne gérante, absente à l'audience, ne s'en était que mollement défendu : "Nous allions faire le nécessaire, nous allions demander les autorisations, nous allions installer des lave-mains. Nous ne nous sommes pas mis en conformité". L'actuelle gérante, une ancienne caissière, s'étonne des poursuites. "Je ne vois pas l'intérêt de vendre des produits périmés et à ma connaissance, il n'y a jamais eu de plaintes de clients."
Soupçons sur les merguez
À l'été 2010, un urgentiste de l'hôpital Nord opérait un signalement après l'admission de trois personnes présentant des symptômes d'intoxication et disant avoir acheté des merguez à King Halal. Mais le lien de causalité n'a pas été démontré.
Le préfet avait ordonné une fermeture du 31 août au 22 septembre 2010. "Les mesures correctives ont été prises et la boucherie a été rouverte aux normes", précise Me Itey "abasourdi par ces réquisitions de condamnation à mort de la société". Aux réquisitions d'une "peine exemplaire", Me Itey oppose une mauvaise appréciation des choses : "On vous construit un inventaire à la Prévert et on complète avec des infractions non établies et sans importance pour la santé. Les errements du passé ne méritent pas que la société soit condamnée à la faillite".
La Provence
Permalien vidéo: http://lci.tf1.fr/monde/moyen-orient/en-direct-palestine-a-l-onu-le-jour-j-7694769.html

Moscou 29 novembre 2012 - RIA Novosti
Le président russe Vladimir Poutine a promis d'aider les Palestiniens à jeter les bases de leur Etat dans un message adressé au chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
"Vous pouvez compter sur notre aide dans la création des bases de l'Etat palestinien et le règlement d'autres problèmes d'actualité", est-il indiqué dans le télégramme de félicitation M.Poutine dont le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient, Mikhaïl Bogdanov, a donné lecture jeudi pendant une soirée solennelle au siège de l'agence RIA Novosti à Moscou.
"L'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution historique sur la question palestinienne le 29 novembre 1947. Depuis cette date, la mission principale de votre peuple consiste à créer un Etat souverain. Je suis persuadé que c'est possible compte tenu des efforts déployés par plusieurs générations de Palestiniens et de leur aspiration à l'indépendance et à la souveraineté", a indiqué M.Poutine dans son message.
La Russie est persuadée qu'un règlement équitable du problème palestinien est une condition sine qua non d'une paix universelle et durable au Proche-Orient. "Cette mission prend toute son importance dans le contexte des changements profonds en cours dans la région. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie soutiendra les efforts visant à régler définitivement le conflit au Proche-Orient", a conclu le président Poutine.