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Un «rite vaudou» dégénère à la maternité du CHU de Reims
1 Un « sorcier » au « regard défoncé »
Jeudi dernier, une Rémoise de 19 ans, Laura, entre à la maternité Maison-Blanche pour accoucher de son premier enfant. Hélène naît vendredi dans la nuit, à 3 h 49. « Le matin, on m’a mise dans une chambre double occupée par une Guyanaise », témoigne la jeune femme à L’union-l’Ardennais. Cohabitation difficile. « Je n’ai pas pu me reposer car ma voisine dormait le jour et vivait la nuit : elle allumait la lumière, claquait les portes, les armoires. Elle avait peu de visites, seulement son mari. » Jusqu’à dimanche soir.
« Il était 20 h 20. D’un seul coup, des hommes et des femmes sont entrés, au moins huit, plus deux enfants. »Parmi les visiteurs (interdits à cette heure), le mari et un homme qui « faisait un peu sorcier ». « Il avait l’air défoncé. Les yeux lui sortaient de la tête. Il avait un pantalon de costume et une chemise blanche à manches courtes, avec dessus quelque chose en satin, comme un châle. »
2 En cercle autour du lit
Laura est au téléphone avec sa mère quand la délégation fait irruption.« Le mari m’a dit : «Tu peux fermer ta gueule, on s’entend pas». Je n’ai pas répondu. Une dame du groupe m’a ensuite dit : «On va prier». Ils se sont mis autour du lit où se trouvait la Guyanaise avec son bébé. Ils étaient debout, tête baissée, les mains jointes sur le ventre. Celui qui me faisait penser à un sorcier a commencé à parler en langue étrangère. Les autres répétaient. À un moment, j’ai compris quelque chose en français : «Le Seigneur, il est sorti du tombeau». Au début, ils parlaient normalement, puis de plus en plus fort, de plus en plus vite. Ils ont fini par hurler. Ils étaient surexcités. Je ne voyais plus que le blanc de leurs yeux. J’ai paniqué. La sage-femme est arrivée. »
3 Bagarre à l’entrée de la chambre
L’entrée de la sage-femme jette un froid. « Ils ont arrêté, puis ils ont recommencé devant elle, en chantant cette fois-ci. Elle leur a demandé d’arrêter, mais ils n’en avaient rien à faire. Elle est sortie pour chercher du monde et appeler mon conjoint mais je l’avais déjà prévenu par SMS. »
« Laura avait laissé son téléphone ouvert. On entendait que ça hurlait. Je suis tout de suite parti pour l’hôpital avec sa mère », témoigne Thibaut, le papa. « Quand je suis arrivé, c’était le bordel. Toute la maternité était réveillée, on entendait les bébés qui pleuraient. J’ai voulu rentrer dans la chambre mais ça bloquait derrière. J’ai mis un coup de pied dedans. Une femme qui tenait la poignée s’est pris la porte dans la figure. Le «sorcier» m’a sauté dessus. Je l’ai repoussé. Un autre papa est intervenu pour me dégager et me ramener dans le couloir. »
4 Menaces de mort
La grand-mère, Corinne, parvient à rentrer. Elle est encore jeune, capable de se défendre. « Ma petite-fille était dans son berceau à roulettes, contre la fenêtre. Je me suis mise en protection devant. » Le «sorcier» frappe Laura d’« un coup de coude à la tempe », puis c’est sa voisine de chambre qui entre en scène.
« Elle est devenue hystérique. Elle m’a montrée du doigt en hurlant : «toi, là, je vais te tuer !» Son mari l’a soulevée et collée contre le placard. Elle continuait à hurler : «Je vais la tuer ! Je vais la tuer !» Il l’a lâchée et s’est avancé vers le berceau de ma fille en disant «Je vais tuer ce bébé». »
« Il a mis la main pour l’attraper, mais je l’ai stoppé en lui tenant le bras », relate la grand-mère. « Il a attrapé le berceau, l’a ramené vers lui et l’a projeté contre le mur. Le berceau a fait un rebond, sans se renverser »
5 Opération exfiltration
L’urgence est de quitter la chambre. « Une maman est entrée. Je lui ai donné mon bébé, en me disant qu’il serait en sécurité dans ses bras : c’est à moi qu’ils en voulaient, pas à elle. J’ai mis mes mains autour d’elle, en protection, quand nous sommes passés devant eux. Une fois dehors, les gens de l’hôpital nous ont emmenés dans un bureau, au calme. Ils ont récupéré mes affaires, puis ils nous ont mis dans une chambre individuelle. » Fin du cauchemar.
6 Une enquête de police ouverte
Dimanche soir, aucune interpellation n’a été effectuée : la sécurité avait évacué le groupe avant l’arrivée de la police, mais depuis, une enquête a été ouverte au commissariat. Sortie lundi du CHU, Laura a déposé plainte pour « menaces de mort réitérées », « violence sans incapacité », « violence sur mineur de moins de 15 ans ». « Ma fille était réveillée quand son berceau a été jeté contre le mur. Elle n’a pas été blessée, elle n‘a pas pleuré mais toute la nuit, elle n’a pas arrêté de faire des besoins et a demandé à aller sur moi, pas pour boire mais pour dormir dans mes bras. On m’a dit que c’était la conséquence d’un stress. »
Les agents hospitaliers sont confrontés à un nombre croissant de patients ou de familiers difficiles à gérer, mais de source interne au CHU de Reims, l’affaire de dimanche soir serait un cas sans précédent. « C’est dommage qu’il se passe des choses comme ça à l’hôpital », conclut Laura, « car les personnels sont très aimables. Ils m’ont bien soignée, ils m’ont bien suivie pendant ma grossesse. » Et si un deuxième enfant venait à paraître ? « J’irais encore là-bas, mais je payerais une chambre individuelle »
Nous avons demandé au CHU de Reims s’il souhaitait réagir à cette affaire. Contactée lundi, relancée mercredi, la direction n’avait pas répondu ce jeudi soir.
L'UNION
NdB: Vivre ensemble... -
Le hijab et la beauté version musulmane envahissent les concours
C’est une première, une étudiante en droit musulmane va participer à la finale 2018 de Miss Angleterre, en portant le hijab. Sara Iftekhar en est fière – c’est son drapeau. L’évolution est notable : l’année dernière, à ce même concours de beauté, la britannique d’origine somalienne Muna Jama avait refusé de défiler en maillot deux pièces, lui préférant un caftan. En 2018, c’est le hijab qui passe. Et le pire dans l’histoire, c’est que tout le monde trouve ça admirable, une vraie « leçon de tolérance »….
Ils ont des yeux et ils ne voient pas.
Pour Sara Iftekhar, c’est jamais sans mon hijab…
La jeune étudiante de Huddersfield fait ainsi partie des cinquante finalistes anglaises pour le concours de Miss England. Le concours est prestigieux et emblématique puisqu’il ouvre à celui de Miss Univers dont la finale aura lieu en Chine en décembre. Sara Iftekhar qui a lancé sa propre entreprise à 16 ans, travaille en tant que maquilleuse et partage souvent des photos Instagram d’elle-même dans une robe traditionnelle pakistanaise.
Le hijab, elle ne comptait pas le quitter, même si elle a trouvé incroyable de remporter la première sélection en juillet…
« J’ai participé à Miss 2018 pour montrer que la beauté n’a pas de définition, que chacun est beau à sa manière, indépendamment de son poids, de sa race, de sa couleur ou de sa forme » a-t-elle écrit sur sa page GoFundMe. Elle aurait dû préciser « indépendamment de ses revendications religieuses ».
Les musulmanes ont tous les suffrages
En un an, l’évolution a été notable. En 2017, au même concours, la participante britannique Muna Jama a porté un caftan au lieu d’un bikini pendant « l’épreuve » maillot. « Je ne porte pas un bikini à la plage, donc je n’en porterai pas dans une compétition pour gagner des points », avait-elle déclaré au magazine UK Metro. Et pour la première fois, les organisateurs avaient accepté la requête de Muna, purement motivée par ses croyances.
Le plus étonnant, c’est que le motif religieux, pourtant flagrant, passe à peu près inaperçu. Pour chacune des jeunes femmes, la presse et le public se sont gargarisés de trois choses.
De leur générosité humanitaire : Muna Jama a fondé une start-up pour lutter contre les abus et les agressions envers les enfants en Afrique de l’Est, Sara Iftekhar collecte des fonds pour le programme « Beauty with a Purpose », un organisme de bienfaisance qui aide les organisations locales et internationales à aider les enfants défavorisés du monde entier.
De leur décence : face à un concours jugé « dégradant » pour la femme, beaucoup d’internautes ont applaudi la geste des deux femmes. « Si je veux me couvrir et m’habiller modestement, pourquoi cela pourrait-il être un problème ? » avait demandé Muna Jama. Odieux constat de cette société occidentale qui s’émeut d’une décence qu’elle a contribué à pulvériser avec sa révolution sexuelle…
De leur courage : au dire de la grosse presse, elles auraient gagné « le cœur des internautes ». Eh oui, elles ne soumettent pas leurs convictions à des idées contraires aux leurs et en même temps elles font preuve de tolérance… Splendide ! « Enfin quelqu’un qui se bat pour ce qu’elle croit », s’exclame un internaute sur le compte Instagram de Sara Iftekhar (la courageuse et pure décence chrétienne, sans revendication extérieure, c’est « has been » – et plus très crédible).
Concours de beauté politisé
La musulmane remporterait-elle dès lors les plébiscites des Européens dégoûtés par leur propre décadence ? Pas impossible.
En 2016, la jeune musulmane Halima Aden fut aussi la première Somali-Américaine à participer au concours de Miss Minnesota USA, en gardant ses cheveux sous un voile et à porter un burkini au lieu du traditionnel maillot de bain – ce qui avait fait « sensation », avait-on pu lire. Elle avait ensuite été adoubée par toute la « fashion » sphère, du rappeur Kanye West à Carine Roitfeld, mannequin-journaliste franco-américaine.
« Je ne m’attendais pas à faire l’histoire » a déclaré la jeune Sara Iftekhar. Espérons qu’elle ne la fasse pas trop…
Clémentine JallaisREINFORMAION TV
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"Maurice Audin aurait mérité 12 balles dans la peau", déclare Eric Zemmour
Maurice Audin était militant communiste pendant la guerre d'Algérie. Emmanuel Macron a reconnu début septembre la responsabilité de la France dans sa mort.
"J’étais scandalisé par le comportement d’Emmanuel Macron." Invité du journal L'Opinion mardi 18 septembre, l'auteur Eric Zemmour a une nouvelle fois tenu des propos controversés. Venu faire la promotion de son dernier ouvrage, le polémiste a estimé que le militant communiste Maurice Audin"mort dans des conditions tragiques", "méritait 12 balles dans la peau".
C'était un traître, c'était un type qui était contre la France, qui aidait le FLN à tuer des Français.à "L'Opinion"
"C'était la guerre contre la France, ce type a pris les armes contre la France, c'était tout à fait normal qu'il fut exécuté", a affirmé Eric Zemmour, ajoutant que "la torture a quand même permis d'arrêter les attentats". Emmanuel Macron a reconnu le 13 septembre, "la responsabilité de l'Etat dans la disparation" du mathématicien communiste militant de l'indépendance de l'Algérie Maurice Audin. L'homme avait été torturé par l'armée française et avait disparu sans laisser de traces en 1957. Le président avait remis à sa veuve, Josette Audin, une déclaration reconnaissant le rôle de l'Etat.
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Marine Le Pen envoyée devant le psychiatre: on est chez les fous!
Contre "la lèpre populiste", la fin justifie visiblement les moyens...
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Effondrement de l'octroi de prénoms du calendrier grégorien: 26 % desnaissances en France...
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Marine Le Pen : pourquoi la justice lui ordonne de procéder à un examen psychiatrique
ÉCLAIRAGE - "C'est proprement hallucinant. Ce régime commence vraiment à faire peur", a écrit sur son compte Twitter Marine Le Pen. La présidente du Rassemblement national a précisé qu'elle ne s'y rendrait pas.
"Ce régime commence vraiment à faire peur". Avec cette déclaration, Marine Le Pen s'est insurgée, ce jeudi 20 septembre, contre un examen psychiatrique ordonné par la justice. C'est dans le cadre de l'enquête la visant pour avoir diffusé des photos d'exactions du groupe État islamique sur Twitter, une expertise pourtant prévue par la procédure pénale.
Sollicité par l'AFP, le parquet de Nanterre a rappelé que Marine Le Pen avait été mise en examen pour "diffusion de message violent susceptible d'être vu ou perçu par un mineur", un délit réprimé à l'article 227-24 du code pénal.Pour ces infractions, la loi impose que les personnes poursuivies soient soumises à une expertise médicale - selon l'article 706-47-1 du code de procédure pénale. Datée du 11 septembre, l'ordonnance demande de procéder à un examen psychiatrique de Marine Le Pen "dans les délais les plus brefs".
Pourquoi Marine Le Pen est-elle poursuivie ?
Marine Le Pen est poursuivie pour avoir tweeté le 16 décembre 2015 trois photos d'exactions de Daesh, en réponse au journaliste Jean-Jacques Bourdin qu'elle accusait d'avoir "fait un parallèle" entre l'EI et le Front national.
Ces images, qu'elle accompagnait des mots "Daesh, c'est ça", montraient un soldat syrien écrasé vivant sous les chenilles d'un char, un pilote jordanien brûlé vif dans une cage et une photo du journaliste américain James Foley, le corps décapité et la tête posée sur le dos.
"Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daesh par tweets, la 'justice' me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu'où vont-ils aller ?!", a encore tweeté la finaliste de la présidentielle en 2017.En quoi consiste l'examen psychiatrique ?
Cet examen vise notamment à vérifier "si elle est en mesure de comprendre les propos et de répondre aux questions" et si "l'infraction reprochée au sujet est en relation avec des éléments factuels ou biographiques de l'intéressé". Dans les couloirs de l'Assemblée, la députée a affirmé qu'elle ne se rendrait "bien entendu" pas à cet examen, ajoutant : "J'attends de voir comment le magistrat entend m'y contraindre".
Dans les faits, quand une personne refuse de se soumettre à cet examen, l'expert se borne à constater son absence, la justice n'ayant pas de moyens coercitifs en la matière. Cette mesure relève d'une dictature, selon la présidente du Rassemblement national.
"Dans les régimes totalitaires c'est une des méthodes qui est utilisée contre les opposants". À sa suite, le député RN Bruno Bilde a cité "l'URSS, la Chine sous Mao" et "la Roumanie sous Ceausescu". "Ça commence à faire beaucoup, les tentatives pour nous ruiner, les affaires qui sont créées de toute pièce", a ajouté la députée du Pas-de-Calais, qui s'estime "persécutée" par les juges. Le RN conteste la saisie d'une aide publique par la justice, qui enquête sur des emplois fictifs du parti au Parlement européen.Le soutien de Matteo Salvini
Son allié italien et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini lui a exprimé son soutien. Il s'est dit sur Twitter "solidaire avec elle et avec les Français qui aiment la liberté". "Prochaine étape le goulag ?" s'est demandé son ancien allié à la présidentielle, président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.
Le chef de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé que ce n'était "pas avec des méthodes pareilles qu'on fera reculer l'extrême droite". Celui qui avait qualifié Marine Le Pen de "semi-démente" en 2012 a exprimé son "désaccord total avec la psychiatrisation de la décision politique". "Madame Le Pen est politiquement responsable de ses actes politiques".
Quelques semaines après les attentats du 13 novembre 2015, les pires jamais commis en France, les publications des photos de Daesh par Marine Le Pen avaient immédiatement soulevé un tollé au sein de la classe politique mais aussi au-delà. Le parquet de Nanterre avait lancé le jour même une enquête à la suite d'un signalement des clichés par le ministre de l'Intérieur d'alors.RTL
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Audition de Benalla: la panique de la Macronie
https://www.causeur.fr/audition-benalla-senat-belloubet-154633
Lire!
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Audition au Sénat d'Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à la Présidence de la République
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Discours de Marine Le Pen à Fréjus le 16 septembre : "les Nations vont sauver l'Europe"
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Zemmour : « Nous sommes submergés par une population venue d’Afrique. Le populisme est le cri de survie des peuples qui ne veulent pas mourir »
22h15Tandis que «Destin français» dresse en filigrane un tableau plutôt pessimiste de la France et de son avenir, la question se pose : le pays est-il à ce point-là au bord du gouffre ? Pour Eric Zemmour, c’est une évidence qui prend racine à la défaite de Napoléon et qui, aujourd’hui, se confirme avec «une submersion démographique venue d’Afrique».
Eric Zemmour : « Le populisme est le cri de survie des peuples européens qui ne veulent pas mourir »
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Pour le président du Syndicat des gynécologues obstétriciens français, l’IVG est bien un homicide !
Le club des mal-pensants vient de s’enrichir d’un nouveau membre en la personne du docteur Bertrand de Rochambeau. Président du Syndicat des gynécologues obstétriciens français (SYNGOF), il était interrogé par une journaliste-commissaire-politique de l’émission « Quotidien » sur TMC.
S’exprimant à titre personnel, il déclare se refuser à pratiquer des IVG : « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. » Réplique immédiate de la journaliste : « Un enfant à naître n’est pas une vie au sens juridique. Ce n’est pas un homicide de faire une IVG. » Et l’autre de répondre : « Si, Madame. »
Dans le débat sur l’avortement, on s’est longtemps empoigné pour savoir quand commençait la vie, en réalité à quel moment de la grossesse il deviendrait peut-être « indécent » de la supprimer. Un jour ? Une semaine ? Un mois ? Trois mois ? Plus tard ? En réalité, la question ne se pose pas. Parce la vie ne commence jamais : elle est un continuum. Elle est dans chacun des deux gamètes, et passe instantanément dans un être nouveau totalement équipé.
Scientifiquement, Rochambeau est donc dans le vrai, et c’est bien ce qui dérange la horde attendue qui, au coup de sifflet, a engagé le procès en sorcellerie, Schiappa et Buzyn en tête, suivies d’une cacique du Planning familial qui considère que le refus de pratiquer des avortements « entrave le droit des femmes à leur santé ». On ne savait pas que la grossesse était devenue une maladie ! Et, bien sûr, une pétition a tout de suite été lancée pour que le Docteur de Rochambeau soit démis de ses fonctions.
Annonçant les grands titres de son journal de 18 heures sur RTL, Marc-Olivier Fogiel ajoute, à ce sujet, qu’il serait d’ailleurs grand temps de supprimer la clause de conscience qui permet à un médecin de refuser les actes contraires à son conscience. Ben voyons, se faire opérer par un type qui a une baïonnette dans le dos et n’a aucune envie de le faire, ce sera certainement très rassurant pour les patientes ! À 19 h 15, dans « On refait le monde », un gugusse s’indigne qu’à cause de médecins objecteurs, il faille parfois « faire 40 kilomètres pour se faire avorter »… Et alors, on fait bien 120 kilomètres pour partir en week-end !
Heureusement, Élisabeth Lévy, bien que seule femme face à trois hommes, avancera quelques arguments de bon sens en rappelant, notamment, que l’IVG n’était pas vraiment le cœur du métier de gynécologue. Il était temps !
BV
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VIDEO - Marine Le Pen : " Les élections européennes vont être historiques"
A écouter !
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Clément Méric: une justice pour l’exemple n’est jamais exemplaire - On a jugé la Bête immonde
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Emmanuel Macron a fait un petit changement dans l'emblème présidentiel (et ça n'a rien d'anodin)
Le logo élyséen, comme il a été présenté discrètement jeudi, intègre désormais une référence directe au général de Gaulle.
Le changement est discret, mais il n'est pas passé inaperçu. Une petite croix de Lorraine a fait son apparition au centre de l'emblème de la présidence de la République sur le pupitre du chef de l'Etat, lors de la présentation par Emmanuel Macron du plan pauvreté au musée de l'Homme à Paris, jeudi 13 septembre.
"L'emblème de la présidence de la République a évolué récemment et c'est la première fois qu'il est montré publiquement, confirme l'Elysée à franceinfo. Le dessin, plus classique, intègre une croix de Lorraine au centre des faisceaux de licteur, deux symboles d'une nation française qui se tient debout", explique la présidence.
"La marque d'un nouveau président"
L'Elysée précise que l'emblème présidentiel a "presque systématiquement été redessiné par les nouveaux présidents". "C'est la marque d'un nouveau président quand il prend ses fonctions." Le logo élyséen a en effet été redessiné par ses deux prédécesseurs, mais sans ajout notable. François Hollande avait opté pour un emblème bleu stylisé. Quant à Nicolas Sarkozy, il avait opté pour une version argentée.
Pourtant, de mémoire d'historien, une telle modification est une première. Patrick Garcia, universitaire membre de l'Institut d'histoire du temps présent, a "le souvenir du blason personnel de François Mitterrand avec un chêne, mais celui-ci n’était pas reproduit sur le pupitre présidentiel". Valéry Giscard d’Estaing s'était lui attaqué à un autre symbole républicain, note le professeur d'histoire : "Il avait lui changé le rythme de la Marseillaise."
Emmanuel Macron et "sa forte empreinte gaulliste"
Avec cette croix de Lorraine, la référence au général de Gaulle est revendiquée. "Le président de la République a montré dès le début de son mandat sa forte empreinte gaulliste", souligne-t-on à la présidence. Pour sa photo officielle, Emmanuel Macron avait en effet choisi de glisser un exemplaire ouvert des Mémoires de guerre du général de Gaulle sur son bureau.
L'Elysée fait d'ailleurs remarquer que cet hommage gaullien en précédera d'autres. Le 4 octobre marquera le 60e anniversaire de la Ve République et qu'en 2020, la France célébrera le 50e anniversaire de la mort du général de Gaulle et les 80 ans de l'appel du 18-Juin.
"Aucun caractère officiel"
"Les armoiries de l'Elysée n'ont aucun caractère officiel", pointe de son côté l'historien Thomas Branthôme, co-auteur d'une Histoire de la République en France". "Il n'y a rien d'inscrit dans le marbre d'un texte juridique ou encore moins constitutionnel, contrairement à l'hymne, à la devise ou au drapeau qui relèvent de l'article 2 de la Constitution." L'Elysée précise sur son site internet qu'il a fallu attendre Valéry Giscard d'Estaing pour voir cette armoirie adoptée comme emblème personnel du locataire de l'Elysée.
Sur le logo de l'Elysée, les faisceaux de licteur sont surmontés d'une hache, recouverts d'un bouclier sur lequel sont gravées les initiales de la Républiqe française, et entourés de branches de chêne – symbole de la justice – et d'olivier – symbole de la paix. Les faisceaux de licteur renvoient à la République romaine. Les licteurs étaient ceux qui protégeaient les hommes politiques. Ce symbole a été repris par les révolutionnaires, puis par la République française. A l'instar du bonnet phrygien, passé des esclaves affranchis de la Rome antique aux frontons de la République. La croix de Lorraine est, elle, le symbole de la Résistance, de la France libre et du général de Gaulle.
"Un coup politique"
Mais en l'intégrant aux armoiries de l'Elysée, Emmanuel Macron "ne s'inscrit pas dans la tradition républicaine, analyse Thomas Branthôme. Il fait un choix politique : celui d'une partie seulement de l'histoire de la République au XXe siècle. Avec ce choix symbolique, il emprunte à la république gaulliste." "Cela relève du coup politique", tranche l'historien. "Même De Gaulle n'avait pas essayé d'intégrer la croix de Lorraine. On se retrouve dans la situation étonnante d'un président en quelque sorte plus royaliste que le roi."
Le nouveau logo élyséen version Emmanuel Macron se retrouvera évidemment, assure-t-on à l'Elysée, sur les produits dérivés qu'a lancé "le château" à l'occasion des Journées européennes du patrimoine.
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Les transferts de fonds de la diaspora africaine vers le continent s’élevaient à un peu plus de 60 milliards en 2016. Des chiffres qui sont pourtant encore loin de la réalité précise un rapport.
J-1Avec soixante-cinq milliards de dollars pour l’année 2017, selon un rapport de l’African Institute for Remittances (AIR) publié au mois d’avril, les transferts de fonds de la diaspora africaine vers le continent atteignent un niveau record. Ceux-ci s’élevaient à un peu plus de 60 milliards en 2016. Des chiffres qui sont pourtant encore loins de la réalité précise le rapport : « Les données sur les flux de transferts de fonds sont largement sous-estimées en raison, entre autres, de l’utilisation générale des canaux de transferts de fonds informels ou non réglementés et de la capacité de collecte de données relativement faible de nombreux pays d’Afrique.»
En raison des taxes sur les transferts de fonds, les plus élevées au monde, appliquées par les deux poids lourds du transfert en Afrique, les américains Western Union et MoneyGram, le recours à des convoyeurs privés ou à des proches voyageant au pays, difficilement quantifiable, permet de contourner ces « super-taxes ».[…]
Selon la Banque mondiale, le Nigeria, pays le plus peuplé du continent, arrive en tête des pays d’Afrique ayant reçu le plus de fonds de leur diaspora en 2017 avec 22 milliards de dollars, suivi de l’Égypte (20 milliards) et du Maroc (7,5 milliards). Le Ghana et le Sénégal ferment ce peloton de tête avec 2,2 milliards de dollars chacun.
En termes de part du produit intérieur brut, le Liberia domine le classement avec 27 % de son PIB issu de sa diaspora. Pour les Comores et la Gambie, ces transferts constituent 21 % de leur PIB, 15 % pour le Lesotho et 14 % pour le Sénégal.
Cette manne financière est telle qu’elle représente désormais plus du double de l’aide publique au développement pour l’Afrique, estimée à vingt-neuf milliards de dollars en 2017 selon l’OCDE.
Ces transferts de fonds sont cependant principalement utilisés pour subvenir aux besoins de la vie courante et aux problèmes quotidiens. Ainsi, selon la Banque mondiale, les deux tiers servent à l’achat de biens de consommation, souvent alimentaires, et au paiement des frais de scolarité et de santé.
Cette source de financement n’entre donc pas dans le cadre d’investissements productifs tels que la construction d’écoles et autres infrastructures et ne contribue dès lors pas vraiment à la création de richesses.
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LES BRIGANDES - L'heure de dire adieu
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François Bousquet: " Tout est fasciste, même les Schroumpfs "!
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Matteo Salvini fait un lien entre migrants et tuberculose
12h35Pour Matteo Salvini, les migrants sont responsables de beaucoup de maux. Sur sa page Facebook, où le ministre italien de l’Intérieur aime régulièrement donner ses points de vue et les argumenter, il a récemment suggéré que l’immigration incontrôlée pouvait expliquer l’augmentation des cas de tuberculose dans la péninsule. Le chef de la Ligue, parti d’extrême droite, écrit notamment (ci-dessous) que les Italiens payent les frais d’une « invasion sans lois et sans contrôles ».
Matteo Salvini a tiré sa propre conclusion d’une déclaration de Roberto Ciambetti, le président du Conseil régional de Vénétie. Dans un article de presse, ce dernier signale qu’un migrant atteint de tuberculose a disparu dans la nature après avoir refusé de rester dans un centre d’accueil à Sandrigo, une ville du nord de l’Italie. Il fait le lien avec une quarantaine de cas de tuberculose détectés dans cette province depuis le début de l’année.[…]
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Salvini : « Je suis payé par les Italiens pour aider nos jeunes à procréer et fonder une famille, pas pour les remplacer par de jeunes Africains » (MàJ)
23h24Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, chef de file de la Ligue (extrême droite), a comparé les migrants africains à des esclaves, jeudi 13 septembre, lors d’une conférence sur les migrations et la sécurité organisée par l’Autriche. La réplique du chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, a été cinglante. (…)
Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, a fait ses déclarations lors d’une session à huis clos d’une conférence sur les migrations et la sécurité, organisée par l’Autriche. « J’ai entendu quelqu’un dire que nous avions besoin de l’immigration parce que la population vieillit. Je vois les choses tout à fait différemment », a dit Salvini lors de cette conférence, dont des enregistrements vidéo ont été diffusés, vendredi 14 septembre.
« Je suis payé par les citoyens pour faire en sorte que nos jeunes aient de nouveau des enfants, comme c’était le cas il y a des années. Et non pas pour déraciner les meilleurs jeunes d’Afrique afin qu’ils viennent remplacer les Européens qui n’ont plus d’enfants […]. Peut-être, au Luxembourg, ce besoin existe-t-il. Mais en Italie, notre besoin, c’est de permettre à nos enfants d’avoir des enfants, et non pas d’avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous n’avons pas », a expliqué Matteo Salvini.
« Allez, allez, allez ! »
Quelques places plus loin à la tribune, était assis le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Il l’a interrompu en français en répétant « Allez, allez, allez ! », laissant là percer son indignation. Puis le ministre luxembourgeois lui a répondu par ces mots : « Au Luxembourg, nous avons eu des dizaines de milliers d’immigrants italiens. Ils sont venus comme migrants, qui ont travaillé au Luxembourg pour que vous, en Italie, vous ayez de l’argent pour payer pour vos enfants ». Et le ministre de conclure, toujours en français : « Merde alors ! »
(…)
NdB: Comparaison n'est pas raison , M. Asselborn!