Avec 27.600 €, nous voulons financer deux salariés pendant 6 mois pour développer ce réseau d’hébergement citoyen et sortir 80 mineurs de la rue en 6 mois. Soit 10 mineurs toutes les 3 semaines. Et si vous êtes généreux, ce sont 10 mineurs de plus par tranche de 5.000 €.
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Déjà 44.000 € collectés pour « mettre au chaud 80 jeunes migrants »
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Moselle: crèche de Noël municipale incendiée à Hagondange
Un lecteur, que je remercie, m’a fait parvenir une bien triste photo. Il s’agit de ce qu’il reste de la Crèche de Noël municipale qui a été incendiée dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 décembre à Hagondange en Moselle. Cette Crèche est traditionnellement installée dans le cadre du village/marché de Noël. C’est la première Crèche incendiée qu’on me signale cette année, mais je crains que ce ne soit pas la dernière…
L'Observatoire de la christianophobie
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Les funérailles de la France blanche, par Richard MILLET
10/12/2017
Chronique n°149
Les funérailles de la France blanche
Qu’on ne se leurre pas : enterrés en grandes pompes avec la bénédiction de l’État français, le comte d’Ormesson et le chanteur populaire Hallyday ont toujours été morts. Ils ne représentaient rien d’autre que la mort française, la France étant morte, on le sait, depuis un demi-siècle, Mai 1968 n’ayant rien été d’autre que l’ultime contrecoup de la débâcle de 1940, et l’immigration de masse l’accomplissement voulu par le capitalisme mondialisé.
L’unanimité nationale, pompeuse, grotesque, hypocrite qui s’est constituée autour de ces deux personnages est donc la version française du nihilisme contemporain. Certains ont trouvé bon d’évoquer la mort de Cocteau, éclipsée par celle de Piaf, en 1963. Cocteau et Piaf sont encore perçus, à l’étranger, et à des degrés différents, comme des représentants de l’esprit français, lequel n’existe plus depuis longtemps. D’Ormesson et Hallyday sont, eux, inconnus hors de l’hexagone : ils ne sont que des parodies, le premier d’une littérature qui s’est réfugiée dans le simulacre, l’autocensure, la police de la pensée, la falsification, et dont le comte d’Ormesson était la version aimable ; le deuxième n’étant que l’« Elvis français », c’est-à-dire rien : l’ersatz local de cet instrument de domination planétaire qu’est la sous-culture yankee, et qui rappelle que la liberté n’est en vérité que jouissance de la condition d’esclave.
Des « héros », d’Ormesson et Hallyday ? On a ceux qu’on peut, et les « icônes » sont bel et bien des effigies du Démon. Les hommes qu’on a enterrés avec la bénédiction du chef de l’État et de la clique médiatico-littéraire sont, j’y reviens, des symboles de la mort française : la bourgeoisie déculturée se regrette elle-même dans cet homme de lettres certes sympathique mais littérairement sans intérêt, quoiqu’il fût entré dans cette espace de symbolisation culturelle qu’est la Pléiade (comme, avant lui, ces vermicules littéraires que sont le dialoguiste Prévert et l’histrion Boris Vian), tandis que l’autre, « Johnny », non moins sympathique, est pleuré comme un « Dieu » par le « peuple » français, ou par ce qu’il en reste – nul immigré ni descendant d’immigré ne se trouvant à ses funérailles, de la même façon que ces mêmes post-Français ignorent l’existence du comte d’Ormesson, la France américanisée, aliénée, abrutie de rock, de moto, de cannabis et d’athéisme enterrant aussi, en sous-main, un des ultimes représentants de la « vieille France » – la bourgeoisie et le « peuple » devenus l’une et l’autre des zombis sur un territoire qui n’est plus qu’une dépendance de l’Union européenne.
Situé entre le royaume islamique de Belgique et celui, anciennement très catholique, d’Espagne, entre l’Allemagne toujours plus luthérienne et une Italie quasi mafieuse, la France est ravagée par la déchristianisation, l’inculture, la médiocrité, le communautarisme, le séparatisme provincial qui s’ajoute à sa provincialisation post-culturelle : elle n’entretient plus que sa propre caricature sous la forme d’écrivains et de chanteurs insignifiants, ou de produits dérivés tels que le très idéologique Louvre d’Abou Dhabi, qui n’est qu’un Disneyland post-culturel aux mains du pouvoir sunnite.
Ce pays qui ne fait plus que commémorer et enterrer – mais qui a ignoré la mort d’Henri Dutilleux et à peine commenté celle de Pierre Boulez – bannit en revanche les esprits qui continuent à dénoncer le devenir parodique de la culture dans la redéfinition perverse de la « personne humaine », au sein d’un présent où s’agitent des collabos du néant : écrivains et journalistes aussi vulgaires que les « bikers » qui ont descendu les Champs-Elysées, cette prétendue « plus belle avenue du monde » où ils ont défilé, drapeaux américains sur la selle, sous l’œil ému des « Français » qui se croyaient à l’enterrement de Victor Hugo – le pouvoir culturel ayant délivré le message selon lequel culture est désormais passée de Hugo à d’Ormesson, comme de Piaf à Hallyday, avant d’« acter » que les chanteurs chantent maintenant directement en anglais, tandis que le marquis du Clézio, la parolière post-féminine Ernie et le chansonnier Ben Jelloon écrivent dans un sous-français automatiquement traduit « vers » l’anglais par une plateforme de traduction située au Bengladesh.
Le même soir, je suis descendu dans un des rares endroits où s’est réfugié le réel : le RER – ce réseau électif de la réalité. On y est confronté à l’abomination sociale, morale, ethnique, écologique. Cette nuit-là, à la station Gare-de-Lyon, je me tenais le plus loin possible des humanoïdes qui attendaient le train – tout près d’un haut chariot chargé de poubelles transparentes (car même les « sacs poubelles » doivent être transparents, voire « démocratiques »). J’en admirais le contenu comme on peut le faire d’une « pièce » d’art contemporain : gobelets, emballages de sucreries et de kebabs, journaux gratuits, paquets de cigarettes vides, gants perdus, mouchoirs en papier – mais pas de bébé mort). Le balayeur africain me regardait en souriant : « En Afrique, ces déchets vaudraient de l’or », m’a-t-il dit, en un français bien meilleur que celui de deux pouffes blanches dont j’avais fui jusqu’à la voix. « Oui, c’est le monde à l’envers ; ou c’est le nouvel ordre du monde », ai-je répondu avant qu’il n’aille chercher d’autres poubelles, me laissant devant ces déchets somme toute plus estimables que mes contemporains.
Richard Millet
(merci à Dirk)
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LE JOURNAL DU 13 DECEMBRE
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Un pompier sauve un chevreuil d'un !ac gelé
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LE JOURNAL DU 12 DECEMBRE
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Affiche polémique pour le TGV : Robert Ménard ne retirera pas la photo qui choque
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Politique
L'image est glaçante et elle a choqué. C'était évidemment l'objectif du maire de Béziers Robert Ménard...
Une des affiches imaginées par la ville pour réclamer un TGV plus rapide en Occitanie met en scène une femme ligotée des pieds et des mains sur les rails en train de crier à l'approche d'un train. Une scène ignoble qui rappelle un faits divers qui s'est produit il y a six mois.
Un couple en instance de divorce
Le 12 juin dernier, le trafic SNCF avait été perturbé à Beauvilliers en Eure-et-Loir par "un accident sur la ligne". En réalité, une jeune femme de 34 ans, Emilie, maman de quatre enfants et secrétaire administrative, avait été attachée sur les rails par son compagnon. Le couple était en instance de divorce après deux ans de mariage et 15 mois après avoir eu un bébé. Son compagnon et tortionnaire, Guillaume, un ancien concessionnaire automobile de 37 ans, lui avait attaché les chevilles et les poignets aux rails avec du ruban adhésif. La jeune femme avait été percutée par un TGV Paris-Nantes. Guillaume s'était jeté sur les rails au passage du même train. La veille du drame, il avait confié les quatre enfants aux grands-parents pour la nuit.
La mairie de Béziers se défend de toute inspiration
A la mairie de Béziers, on se défend de toute inspiration pour cette affiche. "Evidemment que non, on n'est pas complètement cinglé, on ignorait ce faits divers", explique-t-on au service communication. "C'est un visuel, provenant d'une banque d'images, qui se voulait humoristique, inspiré de l'univers des cow-boys. On y voit un pont rouillé, une locomotive à vapeur, une femme habillée avec une tenue d'un autre temps ; le but de l'affiche, c'était d'interpeller sur le TGV, rien d'autre".
Les concepteurs de l'affiche ont-ils sous estimé le caractère plus que choquant de l'affiche ? Au service communication, on élude la question et on préfère dénoncer "la mauvaise foi et la récupération politique" des opposants, en particulier de l'ex ministre de la Famille Laurence Rossignol, qui a écrit que "l'ignoble Robert Ménard tuait Emilie une 2ème fois". Robert Ménard indique lui-même sur son compte Twitter qu'il "ne savait rien de ce faits divers et que l'utiliser contre nous est ignoble".
L'affiche ne sera pas retirée
Du coup, pas question de retirer cette affiche qui va rester dans les rues de Béziers encore plusieurs jours.
Le Préfet de l'Hérault, Pierre Pouëssel, a également réagi via un communiqué : "Le maire de Béziers a, une nouvelle fois, lancé une campagne d'affichage marquée au sceau de la vulgarité. Il se sert du corps de la femme pour faire passer des messages populistes et la met en scène en victime de violences. Alors qu'une femme sur trois est victime de violences au cours de sa vie, Monsieur Ménard ne mesure toujours pas la souffrance physique et psychologique qu'engendrent ces atteintes à leur intégrité, pas plus que la mobilisation contre ces violences faites aux femmes qui est une priorité du Gouvernement."
L'ex ministre Laurence Rossignol mais aussi les Jeunes Insoumis ont déjà porté plainte contre la campagne de Robert Ménard.
La Dépêche
NdB: Il est vrai que cette affiche, un brin sadique, n'est pas du meilleur goût...
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Paris: les habitants sous tension dans le quartier Jaurès où s'entassent les "demandeurs d'asile"
Depuis deux ans, plus de 200 demandeurs d’asile dorment chaque nuit sur les trottoirs du quartier Jaurès à Paris, près du centre d'enregistrement. Une situation délétère, qui suscite l’exaspération des bénévoles et riverains.
Partout dans les quartiers de Jaurès, Stalingrad et le long du canal Saint-Martin à Paris, des centaines de migrants dorment à même le sol, au milieu de monceaux d’ordures, parfois plusieurs nuits d’affilée. Jour après jour, ils attendent un rendez-vous à la Plateforme d'accueil des demandeurs d'asile (Pada), où doivent s’enregistrer les primo-arrivants. Une situation inacceptable qui laisse tout le quartier – migrants, riverains ou bénévoles – démuni.
Il n’existe en effet qu’un seul centre à Paris pour les enregistrements, au 127 boulevard de la Villette, dans le Xème arrondissement de Paris, censé déménager à une date non déterminée. Alors seuls quelques rendez-vous sont accordés par jour, en vue d'un futur entretien à la préfecture. Pour être sûrs d'en décrocher un, les migrants veulent arriver tôt et dorment sur place, recouverts de cartons, ou au mieux dans des tentes. Dès l'aube, les altercations commencent pour gagner les premières places. «40 000 personnes ont dormi ici sur ces trottoirs pendant 20 mois !», déplore Pierre Vuarin, porte-parole du Collectif des habitants associés, une association de riverains du quartier, qui s'est confié à la caméra de RT France. La police est présente de 7h à 23h pour sécuriser la zone, et dégaine parfois le gaz lacrymogène.
Du côté des migrants, l'expérience est aussi difficile que houleuse : «Quand vous vivez ici toute la nuit, il fait froid, vous ne pouvez pas dormir. Mais la journée, la police vient et vous réveille, et si vous ne vous réveillez pas, ils vous gazent», explique un migrant qui a voulu garder l’anonymat, au micro de RT France. «C’est un problème pour eux, ils nous disent de quitter le camp pour aller dans un centre. Mais quand on y va, ils nous disent que c’est complet, qu’il n’y a pas de place pour nous», poursuit-il.
Des riverains excédés qui menacent de grève de la faim
Les voisins s'impliquent souvent dans l'aide aux migrants, mais sont aussi victimes des nuisances engendrées par la situation. Ils ne supportent plus la misère, les ordures, les excréments aux quatre vents. L'attente pour être reçu par la Pada a développé «d’énormes camps de personnes sur tout le quartier avec tous les problèmes sanitaires de cohabitation entre elles, de violences, d’émeutes», dénonce Pierre Vuarin.
Les riverains à bout de nerfs ont fini par interpeller le président de la République en lui adressant une lettre exigeant le déménagement de la Pada. «Si cet engagement n’est pas pris d’ici la fin de l’année nous nous engageons à faire une grève de la faim par groupes», a averti Pierre Vuarin. «Il faut arrêter ce système Pada qui détruit le quartier et détruit le droit d’asile car il en donne une image terrible», poursuit-il. La lettre dénonce le fait que cette plateforme «crée les conditions d’une violence permanente» et fixerait dans leur quartier et à Paris «des milliers de personnes sans alimentation ni logement».
Le collectif rappelle à Emmanuel Macron sa promesse de ne laisser «ni femme ni homme dans la rue». Soulignant la faillite de ces belles paroles, Pierre Vuarin évoque «une situation indigne, humiliante pour les demandeurs d’asile mais aussi pour les personnes qui vivent ici». «Le quartier est transformé malheureusement en WC public», déplore le riverain.
Le pouvoir se renvoie la balle sur la question des migrants
Réponse de l’Elysée à la lettre, selon Le Figaro du 9 décembre : «le président a pris connaissance avec attention des difficultés de cohabitation», et renvoie vers le ministère de l’Intérieur. Voir les décisionnaires politiques se renvoyer ainsi la balle est très fréquent au sujet du sort des migrants. Selon Le Figaro, le maire du Xème arrondissement, Alexandra Cordebard, a rappelé l’Etat à ses engagements pour le déménagement de la Pada.
Du côté des associations d'aide aux migrants, on note aussi l'inaction des politiques. Une bénévole confie à RT France : «Le gouvernement ne fait rien du tout. Ils ne subventionnent même pas les associations pour les aider, et en plus on est tous des bénévoles [...] On fait appel essentiellement aux dons,des entreprises, des boulangeries, des magasins.»
Le 18 décembre, riverains et associations attendront les élus pour leur faire signer une pétition.
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Marseille: fermeture provisoire d'une mosquée salafiste par le Préfet de police
Une importante mosquée de Marseille sera fermée pour six mois sur décision du préfet de police des Bouches-du-Rhône.
La mosquée "As Sounna" est dirigée par un imam, El Hadi Doudi, qui "s'inscrit dans la mouvance islamiste radicale" et est devenu "une référence du salafisme", affirme le préfet de police dans un arrêté publié lundi et consulté mardi par l'AFP.
L'imam avait pour ambition de faire de la mosquée, située boulevard National, dans le centre de la cité phocéenne, "le plus grand lieu de culte musulman de Marseille en effectuant des acquisitions immobilières", poursuit la préfecture.
"En dépit d'une condamnation des attentats survenus en France", les prêches tenus au sein de cette mosquée et parfois diffusés sur internet "légitiment le djihad armé et la mise à mort des auteurs d'adultère et des apostats" ajoute le préfet Olivier de Mazières.
"Les frères des singes et des porcs"
Certains discours "appellent à la défaite et à la destruction des mécréants","incitent à l'application de la loi du Talion à l'encontre de ceux qui combattent Dieu et son prophète et à l'égard desquels la sentence de Dieu est la mort ou la crucifixion" ou "présentent les Juifs comme des "impurs", "les frères des singes et des porcs" et incitent à prononcer la formule "Allah akbar" dans les lieux publics pour "effrayer les mécréants", poursuit-il notamment.
L'imam, qui a été reçu début décembre à la préfecture, a reconnu "avoir produit des écrits qui ont pu inciter à la haine" et que "son discours n'a pas changé depuis 2015", malgré les attentats qui ont frappé la France.
Des messages de haine relayés dans le quartier
La préfecture souligne par ailleurs également que plusieurs fidèles de la mosquée se sont réclamés ces dernières années d'Al Qaïda ou ont rejoint l'Irak et la Syrie, et que des "messages de haine et de discrimination" tenus dans la mosquée sont relayés dans le quartier et dans ses établissements scolaires.
L'arrêté épingle par ailleurs le financement des acquisitions immobilières de la mosquée, "facilitées financièrement par une association salafiste niçoise", et pour lesquels l'imam "n'hésite pas à user de pressions pour collecter d'importantes sommes d'argent, notamment en appelant ses fidèles aux dons en précisant qu'il accepterait de "l'argent sale". -
Tentative d'attentat à New York : Donald Trump veut interdire le regroupement familial
© Kevin Lamarque Source: ReutersDonald Trump à Jackson, Mississippi le 9 décembre, illustrationAprès un deuxième attentat islamiste à Manhattan en six semaines, Donald Trump veut revoir la loi sur le regroupement familial, qui a permis à l'auteur présumé de l'attentat du 11 décembre de s'installer aux Etats-Unis.
Selon des déclarations de la police new-yorkaise, Akayed Ullah, un chauffeur de taxi de 27 ans originaire du Bangladesh, qui serait arrivé aux Etats-Unis en 2010 avec un visa F-4 réservé au rapprochement familial, est le suspect de l'attentat du 11 décembre à New York dans le quartier de Times Square.
Après deux attaques terroristes ayant frappé Manhattan à seulement six semaines d'intervalle, Donald Trump a réagi en réclamant de nouvelles restrictions sur la politique migratoire américaine et a déclaré : «[Cette attaque] illustre une nouvelle fois l'urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains.» Avant d'ajouter : «Le Congrès doit mettre fin aux migrations en chaîne.» La disposition en question, appelée chain migration, est l'équivalent français du regroupement familial.
Le 11 décembre, trois personnes ont été légèrement blessées. Le suspect, lui, a été hospitalisé avec des blessures graves à l'abdomen mais il devrait survivre, selon les autorités. Akayed Ullah aurait ciblé un passage souterrain très fréquenté pour ses affiches liées à Noël, qui lui auraient rappelé les attaques perpétrées au nom de Daesh sur des marchés de Noël en Allemagne. Il aurait aussi voulu vengé les groupes djihadistes ciblés par des frappes américaines, en Syrie comme ailleurs.
Le dernier attentat de New York lié à Daesh avait eu lieu le 31 octobre, lorsque Sayfullo Saipov, un ouzbek de 29 ans, a fauché avec une camionnette des passants à Manhattan, faisant huit morts et douze blessés.
Les pays musulmans dans le viseur de Donald Trump
Après une controverse au début de son mandat, le président américain a obtenu l'interdiction d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, essentiellement musulmans, dont le Bangladesh ne fait toutefois pas partie.
Donald Trump a également réaffirmé le 11 décembre que les auteurs d'actes terroristes méritaient «les peines les plus lourdes», y compris la peine de mort dans certains cas.
Lire aussi : De chauffeur Uber à terroriste de Daesh, qui était l'auteur de l'attentat de New York ?
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Trump veut renvoyer des Américains sur la Lune, Mars en ligne de mire
Par Francois le 11/12/2017
22h56Donald Trump veut renvoyer des Américains sur la Lune puis éventuellement dépêcher des astronautes en mission sur Mars, et a signé ce lundi une directive présidentielle dans ce sens. Cette «Space Policy Directive 1» s’inscrira dans le cadre d’un«programme d’exploration spatiale innovant», a annoncé la Maison Blanche. «Cette fois, il ne s’agira pas seulement de planter notre drapeau et de laisser notre empreinte. Nous établirons une base pour une mission vers Mars et peut-être un jour au-delà», a déclaré Donald Trump lundi soir.
Cette décision du président américain vient directement remplacer la politique de l’administration Obama, qui était de court-circuiter la Lune pour concentrer les efforts sur la planète rouge, avec des missions habitées vers des astéroïdes entre temps. Il s’agirait cette fois-ci de faire de la Lune une base avancée, avec pour objectif plus lointain l’exploration de Mars, si l’on en croit les propos tenus début octobre par son vice-président, Mike Pence.
La date choisie pour la signature de ce document, le 11 décembre, ne serait donc pas anodine. Elle a été choisie pour coïncider avec le dernier alunissage, celui d’Apollo 17, en 1972. C’était il y a 45 ans, et personne n’a depuis remis le pied sur la surface lunaire.
Le but est de permettre à «l’Amérique de devenir le principal acteur de l’industrie spatiale, d’obtenir de nouvelles connaissances sur le cosmos et de contribuer au développement d’une incroyable technologie», dit un communiqué.
Le but de l’initiative est de «recentrer la Nasa sur sa mission de base, l’exploration spatiale», poursuit le porte-parole de la Maison Blanche. Donald Trump, comme nombre de ses soutiens climatosceptiques, trouve que l’Agence spatiale américaine dépense trop d’argent et d’énergie pour observer et étudier notre planète, et plus particulièrement son climat. (…)
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Les funérailles de Johnny : l’occasion de cracher sur le christianisme pour Mélenchon
- Publié le : mardi 12 décembre
- Mots-clés : Christianisme; Emmanuel Macron; Franc-maçonnerie; France; Mélenchon; Laïcité; People; Tradition
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- Source : E&R
Après avoir déclaré que Jeanne d’Arc était « complètement givrée », Jean-Luc Mélenchon n’a une fois de plus pu retenir ses pulsions laïcardes : à l’annonce des funérailles de Johnny Hallyday, l’Insoumis s’est fendu d’un post Facebook ravageur et révolutionnaire. Pas sûr que cela plaise au public du chanteur mais les instances anti-chrétiennes comme le Grand Orient de France apprécieront certainement.
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JOURNAL TVL DU 11 DECEMBRE
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Alain Finkielkraut
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Une mère en sortie scolaire ne devait "normalement" pas porter le voile, selon Blanquer
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Extraits du meeting de Trump en Floride (09.12.17), sous-titré en français
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La croix de Johnny Hallyday n'était pas une croix chrétienne
Le chef de l'État s'incline devant le cercueil, juste après Laeticia et ses deux filles, ainsi que Laura Smet et David Hallyday, avant de saluer musiciens et proches. Laeticia porte autour du cou le pendentif qu'arborait son mari sur scène: une croix sur laquelle figure une femme crucifiée sanglée d'une guitare électrique.
(extrait du FIGARO, 9-10/12/17)
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LA FRANCE MOISIE AUX OBSÈQUES DE JOHNNY
La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement.
Marine Le Pen n’a pas eu l’autorisation d’assister aux obsèques de l’icône du rock and roll. Surprenant ! Elle y avait toute sa place. Et son père sans aucun doute plus encore.
Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! Une journée à la démesure du chanteur. Du jamais vu que l’on ne reverra jamais. Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant. Pas de voiles. Pas de racailles. Pas de diversité. Pas de bandes qui cassent et qui pillent.
Il n’y a que la France de l’entre-soi. Celle du vivre ensemble est restée à la porte. Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ? Les micros se tendent. Et les témoignages se succèdent. René. Marc. Laurence. Jean-Paul. Lucienne. Éric. Chacun raconte son anecdote. Souvent tendre. Parfois naïve. Toujours rafraîchissante. Mais le constat reste le même. Aux abonnés absents les prénoms venus d’ailleurs… La richesse du 9-3 n’est pas là. La jeunesse issue des quartiers, qui doit revivifier un pays à bout de souffle, ne vibre pas aux charmes de « Gabrielle ». Renaud Camus et son Grand Remplacement ont l’air malins. Rien n’est peut-être perdu.
A partir d'ici, en italiques, un gros bémol:La France d’en haut, rassemblée à l’église de la Madeleine, va probablement rattraper cette erreur de l’Histoire qui avance et de la roue qui tourne. Eh bien, non ! C’est la même France. Toujours aussi homogène. Acteurs. Chanteurs. Amis. Hommes politiques. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. On se croirait à une émission de Maritie et Gilbert Carpentier. Comme si quarante années d’immigration n’avaient servi à rien. On comprend pourquoi Marine Le Pen a été déclarée persona non grata par la famille du défunt. Debout parmi les Français massés sur les trottoirs ou assise dans l’église au milieu des stars, elle aurait suscité une impression étrange. Et même franchement désagréable.
Celle qu’un Le Pen avait été élu. Et que le grand ménage avait été réalisé.
BV
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Belgique : Mustapha, le délégué syndical de l’aéroport de Charleroi, profère des menaces d’attentat islamiste contre « ces chiens de policiers »
( Tristes silhouettes voilées )
23h01La chambre des mises en accusations de Mons a décidé de maintenir en détention cette semaine le délégué syndical de l’aéroport de Charleroi qui avait proféré des menaces d’attentat contre la police.
Nous avons pu consulter en exclusivité son audition. Elle révèle qu’il avait déjà menacé des forces de l’ordre dans le passé.
Le document judiciaire que nous nous sommes procuré contient les messages précis envoyé sur les réseaux sociaux par Mustapha A., le délégué de l’aéroport de Gosselies interpellé par les autorités.
Nous les retranscrivons avec l’orthographe d’origine :
« En faite, qu’est ce qu’il faudrait pour tous ces fdp de flic de m… de raciste c’est qu’on devienne sniper et on les douillent ces chiens mais devant leur famille et enfant et lance roquettes contre les commissariats comme au Mexique. Meritent que ca ces chiens inchalallah. »
(…)
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Lyon : interdiction de la procession de Génération Identitaire en hommage à la Vierge Marie
14h54La préfecture du Rhône a interdit la marche de Génération identitaire de Lyon, organisée ce vendredi pour rendre hommage à la Vierge Marie. Une décision prise pour des raisons de sécurité publique.
En ce 8 décembre, il est de tradition que les Lyonnais allument des lumignons, en l’honneur de la Vierge Marie. Une tradition chère également aux membres de Génération identitaire de Lyon. Cette année encore, le mouvement avait organisé une montée aux flambeaux, du Vieux-Lyon jusqu’à la cathédrale de Fourvière. Une procession une fois de plus interdite par la préfecture du Rhône.
Dans un communiqué, la préfecture justifie cette décision en invoquant des raisons de sécurité publique: « Compte tenu des antagonismes avec d’autres groupes extrémistes pouvant déclencher des troubles à l’ordre public en présence de nombreux spectateurs de la fête des Lumières, le préfet du Rhône a décidé d’interdire cette manifestation. » Elle fait valoir par ailleurs que les responsables de ce mouvement sont « connus par les services de police pour leurs actions régulièrement violentes« et que le trajet de la procession se trouvait pour partie dans le périmètre de sécurité de la fête des Lumières.
La procession organisée par le diocèse de Lyon aura, elle, bien lieu. Elle partira à 18h de la Cathédrale Saint-Jean et sera sécurisée par les forces de l’ordre.
Sollicités par Lyon Capitale, les identitaires n’ont pas souhaité réagir.