GAELLE MANN - Page 322
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Tweets de Marine Le Pen
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Rama Yade : cachons ces « Français de souche » que nous ne saurions voir
N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent.
Rama Yade, candidate surprise à la présidence de la République, est représentée par un superbe dessin en couverture du dernier numéro du magazine Charles, sous-titré Racisme et Politique. En exergue, une citation de l’ancien secrétaire d’État des Affaires étrangères et des Droits de l’homme du deuxième gouvernement de François Fillon : « Les Français de souche n’existent pas. »
Certes, Rama Yade est coutumière des approximations, des déclarations à l’emporte-pièce et des anachronismes. Mais il fallait tout de même oser affirmer pareille sottise. Un peu comme s’il me prenait subitement l’envie de déclarer que la France n’était qu’un énième « hoax de l’extrême droite », que Charles de Gaulle avait été inventé par l’imagination fertile de ces esprits paranoïaques qui propagent des théories complotistes ou que Rama Yade provenait d’une souche enracinée en Aveyron depuis le XIe siècle après Jésus-Christ. J’aurais tort, et on me le ferait remarquer.
Pour justifier son assertion, Rama Yade brode une argumentation assez perverse jouant sur deux tableaux : le registre victimaire habituel et un républicanisme abstrait aussi insipide que bourré de clichés. Elle affirme notamment qu’il « n’y a pas de droit du sang » en France, ce qui est parfaitement inexact.
L’article 18 du Code civil prévoit que « Est français l’enfant dont l’un des parents au moins est français ». Cela s’appelle le droit du sang. Certes, le droit du sang souffre de trop nombreuses exceptions, mais il existe dans notre droit depuis le Code civil de 1804. Rama Yade pourra toujours ergoter, elle se trompe.
Deuxième point problématique de son entretien, Rama Yade déclare qu’il n’y a pas de « Français de papiers ». Pourquoi, alors, débattre de l’extension de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français, et aussi, dans certains cas spécifiques, aux mononationaux français ? Si les Français de papiers n’existaient pas, quel serait l’intérêt de prévoir la possibilité de déchoir des « Français » de leur nationalité française ? Ces deux exemples suffisent à démontrer les limites intellectuelles de l’épouse de Joseph Zimet, directeur de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale et, donc, responsable direct des cérémonies déshonorantes qui devaient commémorer le souvenir de la bataille de Verdun.
N’en déplaise à Rama Yade, et peut-être à son époux, les Français dits de souche existent. Ils sont une réalité et leurs noms se trouvent sur les monuments aux morts de tous les villages. Rama Yade n’est pas une Française « de souche », elle est une Française assimilée qui a acquis la nationalité suite à une démarche positive. C’est très bien. Hypothétiquement, il me serait possible de m’assimiler à la société sénégalaise puis de demander ma naturalisation. Dans pareil cas, je deviendrais sénégalais moi-même, mais je ne serais pas un « Sénégalais de souche ». Très simple à comprendre, voire universellement admis.
Il est, d’ailleurs, étonnant de constater à quel point ces « Français de souche » dérangent la classe politico-médiatique. Pour Rama Yade, ils n’existeraient pas. Pour le CSA et le gouvernement, ils existeraient trop à la télévision. On ne sait plus que penser.BV
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Hollande et la famille royale britannique commémorent la bataille de la Somme
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Il y a cent ans : la bataille de la Somme
Un million de morts et de blessés pour à peine 10 km de gagnés.
Le 1er juillet 1916, sur ordre du général Joseph Joffre (1852-1931), s’engage la bataille de la Somme, une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. Aux côtés des 26 divisions britanniques en ligne s’alignent 14 divisions d’infanterie françaises, bientôt rejointes par d’autres divisions de cavalerie et d’infanterie de réserve. L’objectif de l’ouverture de ce nouveau front est d’affaiblir les armées allemandes en les transférant et en les fixant plus au nord. Il est aussi, et par voie de conséquence, de soulager les forces alliées qui combattent à Verdun depuis le mois de février 1916.
Mais avant d’engager la bataille qui va durer cinq mois et demi, les artilleries anglaises et françaises pilonnent les lignes allemandes entre le 24 et le 30 juin. Jour et nuit, ce sont des centaines de milliers d’obus conventionnels et toxiques qui s’abattent sur les soldats ennemis : plus d’un million et demi en tout, soit environ 2,5 obus en moyenne par seconde ! C’est la tactique de l’époque : « L’artillerie conquiert, l’infanterie occupe. »
Le 1er juillet 1916 à 7 h 30, 500.000 soldats français et britanniques sont lancés, sur un front de 40 km, dans l’offensive. Interdiction est faite aux hommes, qui ont parfois 35 kilos sur le dos, de courir et de plonger à terre. Soldat au 2e bataillon Tyneside Scottish (34e division), Thomas Easton raconte :
Puis, ce fut l’assaut en plein jour […] Les obus éclataient autour de nous, mais la vue de notre officier, calme, gardant son sang-froid, nous rassurait. […] Les cornemuses jouaient au milieu de la bataille et nous avancions en rangs serrés […] comme on nous avait appris à le faire à l’exercice. Cela alla bien jusqu’au moment où […] l’ennemi intensifia son tir et les hommes tombaient fauchés à côté de nous […] Les pertes étaient énormes […] : il restait un officier et deux cents hommes sur mille. »
De nombreuses unités d’infanterie françaises participent aux assauts sur ces 40 km de front : Le 1er corps d’armée colonial du général Pierre Berdoulat (1861-1930), appuyé par une division du 35e corps d’armée, monte à l’assaut en chantant « La Marseillaise » : en quelques heures, il s’empare de Fay, Dompierre, Becquincourt, et prend pied sur le plateau de Flaucourt. Il y a aussi le 110e régiment d’infanterie (RI), dont une autre partie de ses troupes continue de se battre sur le front de Verdun ; le 37e RI dont les hommes se battent à Curlu, dans les tranchées Gallieni, du Vilebrequin, du Marais, mais aussi dans le secteur de Maurepas, à Hem, etc. Le régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE) participe à la bataille de Fontaine-lès-Cappy. En dix jours de combats, le RMLE, commandé par le lieutenant-colonel Cot, perd 25 officiers et 884 sous-officiers et légionnaires.
Au soir du 1er juillet, les armées britanniques ont payé le plus lourd tribut : près de 60.000 soldats sont hors de combat, tués (20.000), disparus (2.000), blessés (36.000) ou prisonniers (500). C’est le jour le plus meurtrier de toute l’histoire militaire britannique.
La bataille s’achève le 18 novembre. La victoire est très coûteuse : un million de morts et de blessés pour à peine 10 km de gagnés. On dénombre 400.000 pertes britanniques (dont 200.000 morts) et 200.000 pertes françaises (dont 66.000 morts). Les Allemands ont perdu environ 450.000 soldats, dont 170.000 tués.
BV
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Toujours plus de « diversité » à la télévision
Tout le monde avait oublié que, lors du dernier remaniement, le gouvernement Valls s’était doté d’un baroque Secrétariat d’Etat à l’égalité réelle, toute la nouveauté étant dans ce dernier adjectif. Jusqu’ici, nous n’avions donc qu’une égalité fictive, chimérique, illusoire, laquelle s’inscrit pourtant sur la façade de nos monuments publics, coincée entre la liberté et la fraternité, mais, hélas ! privée de réalité. Rares sont ceux qui se souviennent du titulaire de ce maroquin novateur, à part sa proche famille et son coiffeur, il s’agit de Mme Ericka Bareigts. Laquelle est une personne « perçue comme non blanche » selon la terminologie désormais officielle. Car, puisque les races sont un mythe – le chef de l’Etat veut purger la constitution de ce mot – mais que, néanmoins, il convient de lutter contre le racisme, il a bien fallu trouver un autre concept, quoiqu’il aboutisse à ce paradoxe : seul le « Blanc » existe, puisque c’est à partir de lui que l’on juge de la diversité dans nos médias.
C’est le problème de Mme Bareigts : il n’y a pas assez de personnes perçues comme non blanches sur nos chaînes de télévision. Elle entend y remédier à la faveur du vote de la loi « Egalité (réelle ?) et citoyenneté », en cours de discussion à l’Assemblée nationale. Certes, depuis 1986, le CSA doit veiller à la représentation de la « diversité » à l’écran, mais il n’a que la possibilité d’inciter. C’est à cela que notre secrétaire à l’Egalité réelle veut mettre fin en accordant au CSA le pouvoir d’imposer aux chaînes des personnes non blanches, sous peine de sanction. Ce n’est pas qu’elles soient absentes, mais elles ne sont pas assez valorisées : « Les médias ne montrent les non Blancs que dans des rôles négatifs ou secondaires. Il faut que cela change. Et pour cela, il faut rentrer dans le qualitatif des programmes et des émissions », dit-elle.
Mais comment concilier cela avec l’autre affirmation de notre sous-ministre : « Cette diversité, c’est la réalité de la société française, il faut la montrer » ? Car la réalité française, c’est que les PDG du CAC 40 « issus de la diversité » sont rares. Comment, alors, confier à des comédiens « non Blancs » des rôles de capitaines d’industrie, puisque cela ne refléterait pas cette diversité ?
On nous assure aussi que les « non Blancs » sont surreprésentés dans des rôles de trafiquants et de voyous, et pas seulement dans les reportages sur les prisons. Il faudrait donc, autoritairement, en diminuer le nombre et les remplacer par des individus perçus comme Blancs et même, pour qu’on ne s’y trompe pas, par des Français de souche, un tantinet fascisants serait un plus. Avis aux scénaristes sous haute surveillance…
Mme Bareigts néglige une diversité réellement oubliée de la télévision : les handicapés (perçus comme…). Parmi les présentateurs des journaux télévisés, il n’y a que des beaux gosses, de jolies et jeunes femmes, pas un paraplégique, un(e) obèse, aucun n’est en fauteuil roulant alors que, tous les jours, dans la « société française », comme dit le Secrétaire d’Etat, on les rencontre dans nos rues. Qu’en pense le CSA ?
Guy Rouvrais
Article paru dans Présent daté du 2 juillet 2016
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« Mélangez-vous, protégez-vous » : la nouvelle campagne de AIDES dans le métro parisien
15h54La France accueille l’Euro 2016. Des centaines de milliers de personnes venant de dizaines de pays européens viennent célébrer l’évènement, ouvrant la voie à des milliers de rencontres potentielles. L’insouciance de l’été et l’ambiance festive liées à l’évènement étant propices à un certain relâchement des comportements, cette campagne est un moyen pour AIDES de rappeler un message élémentaire : « protégez vous ».
Prenant le contrepied des comportements agressifs et xenophobes de certains supporters, Colors of love célébre la valeur universelle de l’amour et la diversité des sexualités, tout en rappelant l’importance de se protéger du VIH dans un contexte européen où l’épidémie reste toujours très active : 142.000 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2014, et 30% des personnes séropositives ignorent encore être porteuses du virus. Par ailleurs l’épidémie progresse même de façon inquiétante en Europe de l’Est et en Russie, à un rythme inédit depuis le début des années 80. Face à la tentation de banalisation de la maladie, cette campagne invite donc chacun à continuer à prendre soin de soi et des autres. [...]
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Armée française : une cinquantaine de cas de radicalisation font actuellement l’objet d’une enquête
20h55L’armée n’est pas épargnée. Un rapport d’information, daté du 22 juin de la commission défense de l’Assemblée nationale, analyse « la présence et l’emploi des forces armées sur le territoire national ».
[...] le rapport fait état d’un sujet autrement plus sensible: la radicalisation au sein de l’armée. Et selon ce document parlementaire, la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD) suit « en priorité » une cinquantaine de cas dans les rangs des armées tricolores.
[...] « Selon le général Jean-François Hogard, 92% des candidats à l’engagement bénéficient d’un avis ‘sans objection’ de la DPSD, les 8 % restant se voyant attribuer d’un avis ‘restrictif’ ou ‘défavorable’ lié à une vulnérabilité ou à un antécédent constitué », détaille le document parlementaire. Ce faisant, la DPSD considère qu’elle « constitue la première brique de la lutte antiterroriste ».
Ce qui est plus délicat, ce sont les cas de radicalisation chez des soldats déjà engagés. Pour les recenser, la DPSD compte sur les signalements émis en interne. Ainsi, « le général Jean-François Hogard a indiqué que la DPSD suit en priorité ‘une cinquantaine de dossiers de radicalisation’ », poursuit le rapport qui précise que ce nombre « évolue en permanence », les signalements émis n’étant pas forcément tous probants. [...]
L’armée française n’est pas la seule a être confrontée à ce genre de problématique. Au mois d’avril, le contre-espionnage allemand a rendu public un rapport portant sur une infiltration jihadiste dans ses rangs. Les chiffres évoqués alors étaient supérieurs à ceux communiqués par l’armée française puisque le document recensait pas moins de 320 soldats sous surveillance au sein de la Bundeswehr.
Idem du côté de la Belgique. Au mois de mai, nous apprenions que « quelque 60 membres de la Défense présentent un comportement suspect » dans l’armée belge. [...]
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JOURNAL TVLibertés DU VENDREDI 1er JUILLET 2016
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URGENT Autriche : l’élection présidentielle invalidée par la Cour constitutionnelle
01/07/2016 – AUTRICHE (NOVOpress) : Aujourd’hui à midi, la Cour constitutionnelle a invalidé le deuxième tour de l’élection présidentielle en Autriche, en raison du trop grand nombre d’irrégularités commises. Les Autrichiens devront donc revoter pour élire leur président de la République. La date du nouveau scrutin, qui ne concerne que le deuxième tour, n’est pas fixée. Lors du scrutin désormais caduque, l’écologiste Alexander Van der Bellen l’avait emporté de justesse sur le candidat présenté par FPÖ, Norbert Hofer.
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Réaction de Marine Le Pen au nouveau scrutin présidentiel en Autriche
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Méditerranée (2)
(Photos EB - 26 juin 2016)
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Europe: nous avons toute la diversité que nous voulons!
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Ça n’a pas été long…
mercredi 29 juin 2016
L'indice FTSE-100 ("footsie") de la Bourse de Londres est revenu aujourd’hui au niveau où il était avant le référendum, et l’a même dépassé.
Le blog d'Yves Daoudal
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Pétition pour un référendum sur le maintien ou non de la France dans l’Union européenne
Monsieur le Président,
Les Britanniques ont eu la chance de pouvoir s’exprimer sur leur avenir dans l’Union européenne. Mais pourquoi seraient-ils les seuls à pouvoir décider de leur sort? Nous vous demandons solennellement de bien vouloir organiser, avant les prochaines échéances électorales, une consultation des Français.
Si le Brexit nous concerne, comme les médias et les politiciens n’ont cessé de nous le dire au cours des dernières semaines, il est évident que le “Frexit” nous concerne encore bien davantage et il nous semble scandaleux que la classe politique prétende savoir mieux que nous ce qui est bon pour nous.
Comptant sur votre attachement à faire ce que le peuple français souhaite et non ce que des élites plus ou moins représentatives souhaitent pour lui, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
NDF
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Jean-Claude Junker a vu des dirigeants d'autres planètes
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Coût du logement social : et si on parlait de l’immigration ?
30/06/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Dans une étude récente de la fondation Ifrap consacrée au logement social à la française et intitulée Stopper la création de logements sociaux, le think tank libéral dénonce une politique trop coûteuse et peu efficace au détriment du secteur privé locatif, mais sans parler de l’immigration. « Les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé », s’indigne l’Ifrap, qui constate que si les logements sociaux sont de plus en plus nombreux en France (« Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53% du parc social »), ils ne permettent pas de subvenir à une demande qui a augmenté de 80 % en 13 ans. Cherchez l’erreur, et vous aurez une chance de la trouver dans les flux migratoires, non ?
Combien coûtent les logements sociaux en France ? 40 milliards d’euros par an sont dépensés chaque année pour le logement social en France, soit 2,3 % du PIB, deux fois plus que dans les autres pays européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc de logements, soit deux fois plus que la moyenne européenne qui s’élève à 8,6 %. Ils représentent exactement 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.
Pourquoi se trouve‑t‑on dans une telle galère ? Selon l’Ifrap, cette situation est due en partie à l’article 55 de la loi SRU qui impose la création de 20 % puis de 25 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants. « Se donner des objectifs de construction généraux sur tout le territoire n’a plus de sens », peut‑on lire dans l’étude qui dévoile un taux de vacance des habitations à loyer modéré alarmant. S’il s’élève en moyenne à 1,6 %, ce taux peut quasiment atteindre les 10 % dans certaines villes.
Comment pourrait‑on régler le problème aujourd’hui ? Selon l’Ifrap, il faudrait favoriser l’accession à la propriété, par exemple en facilitant la vente des logements à leur occupant. Ce serait en effet d’excellente politique mais une autre mesure s’impose : réduire la demande de logements sociaux en réduisant… l’immigration.
En Suisse, quand l’UDC calcule le coût de l’immigration, elle y intègre le coût de construction des logements, des écoles, des hôpitaux ou des routes pour subvenir aux besoins de cette population nouvelle. En France, jamais. Cherchez (encore) l’erreur.
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Julien Sanchez : « On peut bien vivre dans une ville Front national »
30/06/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Maire de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez le clame dans un entretien accordé au quotidien Présent : « On peut bien vivre dans une ville Front national. » Le jeune maire FN explique : « Encore maintenant avant chaque élection, on l’a vu aux régionales, les politiques et les médias nous disent que si le Front national l’emporte ça va être l’apocalypse, qu’il n’y aura plus de relations économiques etc. C’est ce qui avait été dit sur nos villes. Aujourd’hui, chacun peut venir constater à Beaucaire que les entreprises ne sont pas parties, au contraire certaines s’y installent. On ouvre de nouveaux commerces, beaucoup de gens viennent participer à nos festivités, découvrir la ville, une ville d’art et d’histoire qui possède un secteur sauvegardé avec des bâtiments superbes. Nous prouvons chaque jour que nos adversaires ont tort. Le Front national a le souci de la bonne gestion, le souci de bien faire dans le sens de l’intérêt général et du bien commun. »
Propos d’un maire fier de son bilan ? Pas seulement. En 2014, Julien Sanchez avait été élu maire de la ville dans une quadrangulaire, avec 39,81 % des voix. Un an et demi plus tard, aux régionales de décembre dernier, la liste FN conduite par Louis Aliot y est arrivée très largement en tête du premier tour avec le score incroyable de 59,68 % ! Et dans l’intervalle, au printemps 2015, les électeurs du canton de Beaucaire avaient élu deux conseillers départementaux FN, qui avaient recueilli 59,70 % des voix au second tour.
Julien Sanchez prendra la parole le 9 juillet prochain aux BBR Grand Sud, au Pontet (Vaucluse), en compagnie de Marion Maréchal-Le Pen, Gilbert Collard, Louis Aliot, David Rachline, Stéphane Ravier, Philippe de Beauregard, Joris Hébrard, les principales figures du Front national dans le Sud.
Publié le - Modifié le 30 juin 2016
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Attentat d'Istanbul : les kamikazes sont russe, ouzbek et kirghize
La police turque a arrêté 13 suspects, dont trois étrangers, au surlendemain des attentats suicides à l'aéroport d'Istanbul qui ont fait 44 morts selon un bilan provisoire.
Le déroulement du carnage provoqué mardi soir à l'aéroport Atatürk commence à se clarifier. Les trois kamikazes ont ouvert le feu pour créer un mouvement de panique à l'extérieur de l'aéroport international, puis deux d'entre eux sont entrés dans le bâtiment du terminal où ils se sont fait exploser. Le troisième a actionné ses explosifs à l'entrée. Le bilan provisoire du triple attentat s'est alourdi jeudi à 44 morts, parmi lesquels figurent 19 étrangers. Au total, 239 personnes ont été blessées. L'attentat n'a pas été revendiqué mais les preuves réunies pour l'instant vont dans le sens d'une responsabilité de l'État islamique, a déclaré jeudi le ministre turc de l'Intérieur, Efkan Ala, devant le Parlement.
Les trois kamikazes sont de nationalité russe, ouzbek et kirghize, a annoncé jeudi un responsable du gouvernement turc interrogé par Reuters. Ce dernier a requis l'anonymat dans la mesure où les conclusions de l'enquête n'ont pas encore été publiées. Selon le quotidien Yeni afak, l'organisateur de l'attentat s'appelle Akhmed Tchataïev. L'homme d'origine tchétchène est présenté comme un chef de l'État islamique chargé de la formation des djihadistes russophones. Il est également recherché par les autorités russes. Le quotidien Hürriyet rapportait pour sa part que l'un des kamikazes était un combattant tchétchène nommé Osman Vadinov, qui serait venu en Turquie depuis Raqqa.
Perquisitions simultanées
Dans le cadre de l'enquête, la police turque a aussi arrêté 13 personnes, dont trois ressortissants étrangers, lors de perquisitions menées à Istanbul. Les forces spéciales de la police et les services de lutte contre le terrorisme ont lancé simultanément des perquisitions dans 16 lieux de la ville, ont indiqué deux responsables à Reuters. Neuf activistes présumés, qui auraient été en contact avec des membres de l'État islamique en Syrie, ont été interpellés lors de quatre opérations menées à l'aube à Izmir, grand port situé sur la mer Égée, a annoncé l'agence de presse Anatolie. Les personnes arrêtées sont accusées de financement, de recrutement et de soutien logistique en faveur de Daech.
La Turquie, longtemps accusée d'avoir fermé les yeux sur la menace constituée par l'État islamique, affiche aujourd'hui sa détermination à combattre l'organisation. Ankara vient d'ajuster ses règles militaires d'engagement pour permettre à ses alliés de l'Otan d'accroître leurs patrouilles aériennes le long de sa frontière avec la Syrie. Les autorités turques ont également organisé des perquisitions à plusieurs reprises dans des caches présumées de l'État islamique en Turquie.
(Avec agences)
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Nice: le Conseil d'état autorise l'ouverture d'une mosquée de 950m2 financée par l'Arabie saoudite