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GAELLE MANN - Page 320

  • Tribune libre – Les prisons, zones de « non France », par Vincent Revel

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    A la suite de Philippe de Villiers, qui ne cesse, avec bon sens, de le répéter, nous savons tous que la question fondamentale des sociétés modernes n’est ni sociale ni économique mais identitaire et religieuse.

    Nous devons pleinement prendre conscience de ce que nous avons à reconquérir et à défendre. Comme le dit Pierre Vial, c’est une « mission d’éveil des intelligences et des cœurs. » La lâcheté et l’indifférence de nos dirigeants doivent nous paraître insupportables. Leur fuite en avant nous promet des lendemains sanglants. En parfait dhimmis, ils acceptent l’intolérable. Avec cette élite déracinée, chaque fin de ramadan se transforme en renoncement.

    La prison est l’un des lieux de France où l’atmosphère y devient étouffante, irrespirable tellement la religion islamique y est présente. Avec le silence complice de nos élus, les caïds musulmans y contrôlent tout. Chaque jour, les matons doivent négocier avec eux pour que la paix règne au sein des maisons carcérales. Le lèche-babouche y est devenu une norme acceptée par les hautes instances.

    De l’inscription aux ateliers, des droits de visite au parloir, de qui a droit de se déplacer, de l’inscription aux cours de boxe, des horaires de distribution des repas, de l’organisation du racket sur les salaires de l’administration pénitentiaire, en passant par l’acquisition d’un téléphone portable, normalement interdit en prison, tout passe par ces caïds musulmans. Par la volonté et la faiblesse de nos dirigeants, ces délinquants sont devenus des interlocuteurs inévitables.

    Grâce à nos élus de pacotille, plus préoccupés par leurs intérêts électoraux, l’islam s’est rendu maître, en simplement deux décennies, des prisons françaises ! La République, celle que notre pseudo-élite aime vanter les vertus, se fissure de toute part. Le bateau France est à la dérive, sans capitaine de valeur pour montrer l’exemple. Nos principes sont piétinés par ceux qui prétendent les défendre.

    Nos élus, soi-disant républicains et laïcs, paradent la tête haute de mosquées en mosquées pour interdire dans le même temps, toujours au nom d’une pseudo-laïcité, les crèches de Noël dans les lieux publics ! Pour bien montrer qu’ils sont dans les normes du politiquement correct, qu’ils ont bien appris leurs leçons, ils n’hésitent plus à ouvrir toutes grandes les portes de leurs mairies ou de leurs locaux municipaux pour y fêter en grandes pompes l’Aïd el-Fitr !

    Le ramadan est devenu, grâce à la volonté de notre élite, l’un des faits incontournables dans la vie politique, sociale et économique de la France. Anne Hidalgo, maire de Paris, ne cesse de se réjouir, devant des médias complices, que « le ramadan soit une fête qui puisse faire partie du patrimoine culturel français. » Pour Edwy Plenel, ancien marxiste, moralisateur et censeur de notre nouvelle société multiculturelle, « c’est une immense chance pour la France d’être le premier pays musulman d’Europe. » Les collabos nouveaux ne se cachent plus. Ils prennent leurs désirs les plus fous pour des réalités sans jamais tenir compte des dégâts qu’ils provoquent.

    L’avant-dernière semaine de juin, au tribunal de Saint-Etienne, un jeune Français de souche, déjà incarcéré à la prison de La Talaudière pour conduite sans permis, comparaissait pour avoir fait entrer, avec la complicité de sa petite amie lors d’une visite au parloir, 28 grammes de résine de cannabis. Harcelé par des caïds, frappé et menacé à plusieurs reprises, ce détenu tenta d’expliquer ce qui l’avait amené à introduire de la drogue en prison.

    La dureté du milieu carcéral, le règne de la violence et « le racisme contre les Français », selon ses propres mots, ne lui laissaient aucune autre alternative. Pour de nombreux détenus non musulmans, la prison s’apparente à la jungle. La loi du plus fort y règne et seule la religion islamique prédomine pour faire de nombreux délinquants de parfaits futurs djihadistes !

    Vincent Revel

  • VIDEO - Un clapping géant pour les héros islandais de retour à Reykjavik

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    http://fr.novopress.info/202288/clapping-geant-heros-islandais-de-retour-a-reykjavik/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+novopressfrance+%28%3A%3A+Novopress.info+%7C+Agence+de+presse+ind%C3%A9pendante%29

     

     

    05/07/2016 – ISLANDE (NOVOpress) : Quarts de finalistes de l’Euro 2016, les joueurs de l’équipe d’Islande sont rentrés au pays en héros. Et à Reykjavik, la capitale, ils ont accompli un clapping géant dans une pleine communion avec une foule innombrable.

     

  • Israël - Une Batwoman au secours des chauves-souris

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    Dans la vallée d'Elah au sud-ouest de Bethléem, une jeune femme aux cheveux violets a créé un sanctuaire clandestin pour ses pensionnaires.

     

    «Elles ont ces grands yeux tristes comme des personnages de Disney», s'attendrit Nora Lifschitz, dont la voix est sans cesse recouverte par les cris stridents de ces mammifères volants. La jeune femme au look alternatif - cheveux violets, piercings et tatouages sur l'ensemble du visage - est en train de materner 260 nouvelles pensionnaires récemment découvertes dans un bâtiment abandonné.

    Elles ont rejoint les centaines de roussettes, une espèce de chauve-souris frugivore, qui ont transformé en vaste terrain de jeu le hangar de tôle qui servait autrefois de poulailler avant de devenir leur refuge. A l'aide d'une seringue, deux jeunes volontaires aident Nora à alimenter les petites bêtes d'une dizaine de centimètres de haut qui étalent complaisamment leurs ailes sur la poitrine de leurs nourrices.

    Les chauves-souris se suspendent par grappes à des peluches d'animaux pendues au plafond, la tête à l'envers, la gueule grande ouverte dans une grimace terrifiante qui révèle leur dentition de vampire. Le sol est recouvert d'excréments et de restes de fruits pourris dont se nourrissent les roussettes. L'odeur est pestilentielle en ce mois de grosse chaleur.

    «Juste Nora»

    A 29 ans, Nora Lifschitz, qui préfère qu'on l'appelle «juste Nora», s'est toujours occupée de toutes sortes d'animaux. Mais elle a développé une attirance particulière pour les chauves-souris. «Les chauves-souris me rappellent un peu les chiens, par leur côté fidèle et obéissant, mais aussi les chats pour leur indifférence, quand elles vous montrent clairement qu'elles ne sont pas d'humeur à traiter avec des humains», remarque-t-elle.

    Elle a commencé en 2014 par porter secours à quelques chauves-souris blessées. Les roussettes ont envahi son appartement en plein Tel-Aviv. Il lui a alors fallu trouver un endroit plus approprié et plus discret. Elle et son association «Atalef» (le mot hébreu pour chauve-souris et un acronyme de «Aide et soin aux chauves-souris») ont trouvé sur internet les financements nécessaires et une nouvelle adresse.

    Le repaire se trouve quelque part dans la célèbre vallée biblique d'Elah (ou Vallée des Térébinthes) où David combattit Goliath. Mais la jeune femme entend que l'endroit précis reste secret. Nora, dont la chambre se trouve dans le hangar même, craint à la fois les voisins malveillants et les propriétaires d'animaux qui viendraient lui déposer leurs bêtes.

    Le temps où les hommes cherchaient à piéger ou empoisonner les roussettes qu'ils voyaient comme néfastes à leurs activités semble révolu. Mais le ministère de l'Agriculture considère toujours les «Roussetus Aegyptiacus» comme «nuisibles». Nora dément: ses protégées se nourrissent de fruits pourris, sans nuire aux récoltes des cultivateurs puisque ceux-ci cueillent les fruits bien avant qu'ils ne soient mûrs, afin qu'ils se conservent plus longtemps.

    Les roussettes ont mauvaise presse

    En ville aussi, les roussettes ont mauvaise presse, en particulier à Tel-Aviv, où elles affectionnent certaines avenues bordées d'arbres et repeignent de leurs fientes les façades blanches des immeubles bourgeois et les pare-brise. Le refuge se donne pour mission de relâcher les chauves-souris dans leur milieu naturel. Une fois soignées, Nora les laisse partir en ouvrant simplement une fenêtre.

    «Elles vont et viennent jusqu'à ce qu'elles se sentent suffisamment en sécurité pour partir pour de bon», dit-elle. Le propriétaire du poulailler, Shimon, un jeune fermier du village, est désormais fan de chauves-souris. «Je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais. Je n'y connaissais rien en chauves-souris. Maintenant, je les adore», confie-t-il.

     

    (Créé: 30.06.2016, 07h45)
     
    La Tribune de Genève
  • Islande : une pureté souveraine

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    Anatoly Livry est docteur ès lettres, polyglotte, auteur de nombreux articles et ouvrages scientifiques.

    Polémia reçoit (*) cette tribune consacrée à l’Islande, lointaine contrée insulaire à mi-chemin entre l’Europe et le nord du continent américain. Son éloignement et surtout sa grande indépendance font que les Européens, mis à part les grands nordistes scandinaves, connaissent assez mal cette ile peuplée de 300.000 habitants.

    Anatole Livry nous livre les secrets des Islandais qui parviennent à préserver leur souveraineté des maux dont souffre, hélas, l’Europe.
    Polémia


    L’Islande, cette île située entre l’Europe et l’Amérique, n’est volontairement quasi jamais nommée par les médias systémiques de l’Occident. Certains scandinavistes attribuent cette omerta journalistique à la décision islandaise, prise par référendum, de ne pas rembourser les dettes bancaires, privilégiant de ce fait le bien-être de la nation, ainsi que l’a voulu, quasi unanimement, le peuple islandais.

    Les analystes du cas islandais se bornent à cet événement, puis se détournent de cette terre précipitamment, et ce, avec raison. Car s’ils voulaient scruter l’Islande honnêtement, du point de vue d’un philosophe, historien, démographe ou d’un géopoliticien, les gouvernants de notre monde seraient obligés de jeter une bombe atomique sur cette île ! En effet, toute son existence est « criminelle » aux yeux de nos religions cosmopolites préconisant le métissage forcé des peuples blancs.

    L’Islande est habitée par un tiers de million de personnes, se considérant à quasi 99 % comme « parents ». L’Islande interdit l’immigration extra-scandinave, faisant donc un choix purement racialiste quant aux étrangers qu’elle accueille : ils doivent être de mêmes souche, culture et langue que les autochtones – ce qui n’a pas empêché les Islandais d’accorder, exceptionnellement, l’asile politique et la citoyenneté à un prophète ashkénaze privé de son passeport états-unien, Bobby Fischer. L’immonde convention de Genève de 1951 sur les réfugiés – convention totalement inadaptée à l’humanité post-Guerre froide – n’a de facto pas cours sur le territoire islandais : des « réfugiés » y séjournent certes provisoirement, mais sont mis à la porte au plus vite.

    L’Église luthérienne islandaise n’est pas séparée de l’État. Mieux encore : l’enracinement spirituel ethnique est accepté officiellement ainsi qu’en témoigne l’autorisation, accordée il y a 43 ans aux prêtres du panthéon nordique, de célébrer des cérémonies marquant des passages initiatiques : naissance, mariage, décès.

    L’Islande actuelle est donc l’exemple parfait du fait qu’un peuple nordique refusant le métissage peut prospérer et évoluer : la proportion de poètes, de musiciens, d’artistes parmi les Islandais est exceptionnelle ; le chômage et la criminalité violente n’existent quasiment pas, contrairement à ce que l’on peut observer dans les sociétés multiethniques ; la beauté physique et la résistance psychique des Islandais sont quasi inouïes dans le monde occidental.

    C’est précisément grâce à cette solidité spirituelle et à ce comportement d’un peuple qui se considère comme une grande famille que les Islandais ont su résister à la terreur financière d’oligarques allogènes, lui préférant une diminution significative du salaire moyen et refusant totalement ce que les tyrans fous cosmopolites appellent la « croissance ».

    Chaque médecin sait que, durant l’épisode critique d’une maladie, un patient grandement souffrant a besoin, en plus du traitement approprié, de calme et d’un confort basique : tout bousculement lui serait mortel. Un philosophe conseillerait la même chose à une nation. C’est grâce à l’apaisement, au bon sens et au génie des peuples indo-européens que cette république a pu opter pour cette décision salvatrice, laquelle serait impossible dans le cadre du système civique qu’est la démocratie, mais qui a pu en revanche être prise dans le système politique bénéfique et haï des despotes qu’est la politie (πολιτεία) d’Aristote : ce n’est pas un quelconque « dèmos » dégénéré et irresponsable qui applique son totalitarisme souvent frénétique, c’est « la cité qui consulte le dieu en famille ». La démocratie, selon Platon cette porte ouverte à la tyrannie (« Vraisemblablement, la tyrannie n’est donc issue d’aucun autre gouvernement que la démocratie, une liberté extrême étant suivie, je pense, d’une extrême et cruelle servitude », Platon, La République, 564 a) – cette tyrannie sous laquelle nous vivons déjà – est donc inséparablement liée au métissage, lequel, comme nous le voyons a contrario dans le cas de l’Islande, peut être mortel pour l’humanité.

    Quels détraqués doivent être nos gouvernants du monde occidental pour que, en réels schizophrènes, ils poursuivent frénétiquement l’immigration de masse vers notre univers déjà au seuil du Ragnarök ?! Comme l’on ne cesse de prêcher l’ouverture au monde, inspirons-nous, avec tout l’éclectisme d’un bon Européen, de cet exemple par excellence qui se trouve entre l’Eurasie et l’Amérique.

    Rétablissons les États-nations d’abord grâce à une immigration zéro, puis grâce à une ré-immigration. Rendons aux peuples de l’Europe leurs dieux antiques, car les divinités étrangères finiront par nous exterminer. Parvenons, via des votations populaires, à un socialisme purement national, naturel aux ethnies indo-européennes. Ainsi, nous ferons de nos terres d’authentiques paradis, nettement plus et diversement riches que cette île boréale en possession des descendants des Vikings.

    Anatoly Livry
    19 juin 2016

    Note : (*) reçue de Pour la Promotion de l’Œuvre d’Anatoly Livry” (POAL), Bâle, Suisse 

    Correspondance Polémia – 21/06/2016

    Image : Iceland – Mid Atlantic Ridge

    (Merci à Dirk)

  • Leur aigreur, mon optimisme !

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    L’aigreur et la rancoeur des commentaires politiques et médiatiques après le Brexit ne laissent pas d’étonner le démocrate.
    Un peuple a simplement tranché, sur un sujet dont il a abondamment débattu avant le scrutin, et a donné à ses dirigeants une voie claire.

    Pourquoi cette hargne contre le résultat du référendum ? Pourquoi à chaque nouvelle consultation populaire dans n’importe quel pays d’Europe cette colère de moins en moins dissimulée contre le verdict des urnes ?

    Les uns de souhaiter que le peuple britannique souffre le plus possible, pour donner l’exemple, les autres de contester la validité du référendum en lui opposant de manière puérile une pétition bidon, les derniers enfin annonçant le début de l’apocalypse, l’effondrement du monde derrière la Manche.

    En réalité, la noirceur de ces réactions nous amène à penser que les tenants de l’Union européenne, qu’ils appartiennent à la classe médiatique ou politique, et ils sont légion dans ces rangs, sentent confusément la fin de leur modèle, la fin de leur époque, et l’annonce d’une ère nouvelle, celle des peuples libres.

    J’ai toujours détesté la stratégie du chaos, surtout quand elle s’adresse à mon peuple. Je lui préfère la raison et la tempérance, et surtout l’optimisme. Car quoi ? Ce référendum est aussi tout simplement le choix d’un peuple de changer son destin. N’est-ce pas une formidable leçon de courage et d’indépendance d’esprit ? Il est, je crois, motivé par d’immenses perspectives d’espoir, les Britanniques voyant tout ce qu’ils ont à gagner en redevenant un pays libre. Ils envisagent, avec ce volontarisme qu’on leur connaît, les grands chantiers d’avenir pour leur pays, de manière beaucoup plus fraîche et ouverte que nous ne pouvons le faire en France, englués que nous sommes dans une vision européiste devenue sordide. Au lieu de les critiquer, faisons comme eux, retroussons-nous les manches et travaillons, comme de vrais patriotes !

    L’optimisme, pour ceux qui me connaissent, je l’ai toujours. Et je me réjouis de ce que, malgré toutes les prédications mortifères, le peuple français lui aussi continue à gagner en lucidité sur le carcan européen, et voyant chaque jour un peu plus la bassesse d’âme de ses dirigeants, ouvre les yeux sur leur faiblesse et leur défaite inéluctable.

    Terminons sur une autre note d’espoir. Et elle me vient, une fois n’est pas coutume, de Laurence Parisot ! Dans une note récente, elle dit être la seule à écrire, et « crier » (sic) qu’après le Brexit, un autre événement pourrait secouer l’Union européenne, mon élection à la présidence de la République. Si l’on n’a jamais su me dire quelles qualités entrepreneuriales on trouvait à cette personne, dont l’accession à la tête du Medef il y a quelques années reste pour moi un mystère aussi épais que celui de l’homme au masque de fer, j’aime toutefois la candeur un peu désordonnée du personnage, et je me réjouis qu’elle donne aujourd’hui dans ce genre d’augure… Elle se vante, dans le même papier, d’avoir toujours tout prédit ; eh bien, sur ce coup, je prends bien volontiers !

    Marine Le Pen

    Carnets d'espérances

  • Libye : les trafiquants d’esclaves « alliés » de l’UE – par Bernard Lugan

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    04/07/2016 – FRANCE (NOVOpress avec Bernard Lugan)

    En Libye, nous savons qui organise l’ignoble trafic d’êtres humains à destination du sud de l’Italie. Ce n’est pas l’Etat islamique puisqu’il est assiégé dans Syrte. Ce sont nos « amis » et « alliés », Frères musulmans de Misrata et salafistes de Tripoli ou d’autres cités littorales. Ils se refont actuellement une vertu aux yeux des Occidentaux en attaquant l’Etat islamique, leur ancien partenaire.

    Il n’y a donc pas à s’étonner de voir la déferlante de clandestins prendre de plus en plus de volume puisque c’est aux organisateurs du trafic que l’UE a sous-traité l’éradication de l’Etat islamique. Les passeurs préviennent les navires européens quand ils lancent sur les eaux des esquifs inaptes à prendre la mer ; pour ne pas avoir sur la conscience la mort de milliers de clandestins, les bons samaritains se précipitent alors afin de leur éviter la noyade. Et pour les installer en Europe… Le 25 mai, 5600 forceurs de frontière furent ainsi « secourus ». Le 26 juin ils furent 3324. Du jeudi 23 juin au mardi 28 juin, leur nombre explosa puisqu’ils furent 10 000. Du 1er janvier au 28 juin 2016, selon le HCR, 66 000 d’entre eux furent débarqués dans les ports italiens par les bâtiments de guerre européens.
    Sur ordre de qui ? La question ne mérite-t-elle pas d’être posée à nos hommes politiques ?

    Soutenus militairement par la Turquie, par l’insatiable petit émirat du Qatar, par l’UE et par les Etats-Unis, ceux qui sont à l’origine du chaos libyen se présentent maintenant comme les garants du retour à la paix. Tout en continuant à organiser en l’amplifiant le juteux trafic des clandestins rebaptisés « migrants ».
    Pourquoi cesseraient-ils puisque l’ONU et la « diplomatie » de l’UE les ont mis au pouvoir à travers le gouvernement dit d’Union nationale constitué le 19 janvier 2016 ? Dirigé par Fayez el-Sarraj, cet appendice onusien est dominé par Misrata et placé à la merci de ses milices. Voilà les pyromanes devenus pompiers…

     

    Ce scénario risquant de déboucher sur une guerre entre la Tripolitaine gangstéro-islamique et la Cyrénaïque du général Haftar, il est donc urgent de changer de paradigme. Désormais, la priorité doit être l’éradication des gangs-milices au profit des vrais acteurs tribaux tenus à l’écart du processus politique.
    Une politique réaliste serait d’aider à la reconstitution des alliances tribales détruites par l’intervention franco-otanienne de 2011. L’opportunité existe car les avocats de Saïf al-Islam, le fils du colonel Kadhafi, viennent de demander à la CPI d’abandonner les poursuites le visant pour « crimes contre l’humanité ». Or, lui seul, de par ses liens du sang avec, à la fois la confédération tribale de Cyrénaïque et celle de Tripolitaine[1], est à même de jouer le rôle fédérateur nécessaire à la pacification de la Libye. D’autant plus que, le 14 septembre 2015, le Conseil suprême des tribus de Libye l’a désigné comme son représentant légal.
    L’obstacle à ce retour au réel a un nom : l’ignorance (ou la complaisance) de l’UE qui s’obstine à soutenir les Frères musulmans de Misrata et les islamistes de Tripoli. Pourquoi ? Voilà une question qui devrait être posée à Bruxelles.

    [1] Voir à ce sujet mon livre Histoire de la Libye des origines à nos jours, pp 127-136 et 187-188

  • Marine Le Pen fait condamner L’Obs en diffamation

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    Source : OJIM

    Pour avoir imputé à Marine Le Pen un enrichissement personnel, L’Obs vient d’être condamné à une amende avec sursis et 2 000 euros de dommages et intérêts.

    Dans un article publiée le 11 décembre 2014, l’hebdomadaire prétendait révéler le « magot caché de Marine Le Pen ». « La justice se demande si la présidente du Front national n’est pas la bénéficiaire d’un système conçu pour détourner de l’argent public », écrivait L’Obs à propos d’une enquête portant sur des soupçons de surfacturation dans le financement des campagnes du FN en 2012, qui a conduit le parti frontiste ainsi que dix personnes (dont deux de ses vices-présidents) à être mis en examen.

     

    Marine Le Pen avait quant à elle été placée sous le statut de témoin assisté. Après la plainte de la présidente du Front National, le tribunal correctionnel de Paris a estimé que certains passages de l’article de L’Obs incitaient le lecteur à penser que cette dernière avait bénéficié, dans cette affaire, d’un enrichissement personnel. Des conclusions contraires à celles de l’enquête, bouclée depuis janvier 2016.

    La directrice de publication de l’hebdomadaire, détenu par le trio Bergé-Niel-Pigasse, a ainsi écopé de 500 euros d’amende avec sursis pour diffamation. Elle devra par ailleurs verser 2000 euros de dommages et intérêts à Marine Le Pen, et 2 000 euros pour les frais de justice.

  • JOURNAL TVLibertés DU LUNDI 4 JUILLET 2016

    Regarder jusqu'à la fin !

  • Suède : 35 filles âgées de 12 à 17 ans agressées sexuellement par des migrants lors d’un festival (MàJ)

     

    15h14

    Une fille de 17 ans a raconté l’épreuve qu’elle a subie après qu’une foule de « jeunes étrangers » a agressé sexuellement des dizaines de filles au cours d’un festival de musique en Suède.

    Au moins 35 victimes âgées de 12 à 17 ans ont signalé avoir été attaquées durant le festival « Party in the Park » à Karlstad, à 400 kilomètres de Stockholm, dans le comté suédois du Varmland, vendredi et samedi soir.

    Certaines des victimes présumées ont rapporté avoir été « embrassées et tripotées » lors de scènes similaires aux attaques du nouvel an à Cologne, au cours desquelles des dizaines de femmes affirmèrent avoir été agressées.

    L’une des victimes (17 ans) a renoncé à son droit à l’anonymat pour décrire comment un assaillant l’a ciblée pendant qu’elle regardait le concert.

    Alexandra Larsson a raconté au MailOnline qu’elle a été agressée vendredi soir alors qu’elle avait hâte d’assister au festival depuis des mois.

    Elle dit : « Tout allait bien au début de la soirée. Mais tout est parti en vrille pendant le dernier concert de John de Sohn qui a commencé à minuit. D’abord, on a été poussés contre la scène par une foule énorme. Tout le monde autour de nous se comportait vraiment mal et mes amis ont demandé à deux garçons de se calmer.
    Ils ont été alors menacés par ces garçons qui ont dit « tu vas mourir, salope ». Mais les injures n’étaient qu’un début. Les choses allaient empirer. Nous avons réussi à nous éloigner de ces garçons au bout d’un moment et nous avons regardé le concert. C’est là que j’ai senti le premier contact contre mes fesses. Ensuite, quelqu’un s’est permis de serrer mes fesses très fort. Je me suis retournée pour dire au groupe de garçons derrière nous que ce n’était pas bien d’agir ainsi, mais je ne savais pas qui avait fait ça. Quelques instants plus tard, j’ai senti que quelqu’un faisait courir ses doigts entre mes jambes et touchait mes parties génitales. Par chance, je portais un jean. »

    Après ce harcèlement, elle s’est retournée pour dire au groupe de jeunes qui se tenaient à côté d’elle qu’ils devraient arrêter de faire ça. Mais tout le monde autour d’elle clamait son innocence.

    Ça a recommencé, dit-elle.

    « Je me suis retournée et j’ai hurlé « peu importe qui c’est – tu es un porc ! ». J’ai raconté à mes amies ce qui s’était passé ; elles étaient toutes choquées. Mes amies et moi avons décidé de quitter le concert car on ne pouvait pas voir qui faisait ça. C’était noir de monde. »

    Mlle Larsson décrit un sentiment d’impuissance tandis que le festival qu’elle et ses amies attendaient depuis si longtemps était complètement gâché.

    « C’était glauque. Il y avait quelqu’un autour de moi qui me tripotait et je n’avais aucune idée de son identité. C’était dégoûtant. Nous étions venues pour nous amuser, mais notre festival n’aura duré que 20 minutes car nous nous sentions très mal à l’aise. »

    « C’était d’abord un peu innocent, on me touchait les fesses. C’est quelque chose qu’on peut faire par erreur au milieu d’une foule immense. Mais c’est devenu de pire en pire. Celui qui me touchait allait plus loin à chaque fois. »

    Elle dit que les garçons autour d’elle avait 17-18 ans. Mais « ceux qui se trouvaient derrière moi n’étaient pas d’origine suédoise. C’était probablement des immigrés. Je déteste dire ça, mais c’est la vérité. »

    « J’ai signalé tout ça à la police, mais j’ai l’impression que c’est une goutte d’eau dans l’océan. J’ai vu des filles sortir en pleurant, dont une amie d’enfance qui a deux ans de moins que moi. Elle pleurait tant que j’en avais le cœur brisé. La  même chose lui est arrivée devant la scène. Une bande d’adolescents cachés dans la foule l’avait attrapée par les fesses, les seins et les parties génitales. Je pense qu’au moins des centaines de filles ont été agressées durant le festival. Il y a probablement des tas d’incidents non répertoriés. Des filles ayant peu d’estime pour elles-mêmes pourraient penser que tout est de leur faute, qu’elles ont peut-être fait quelque chose de mal qui a provoqué tout ça. Mais elles ont tort. Personne ne peut toucher une femme sans recevoir sa permission. »

    « J’ai entendu parler d’autres filles qui avaient été tripotées durant des festivals précédents. Mais l’avoir subi m’a rendu malade, surtout parce que c’était si brutal. C’était comme un coup de poing en plein visage. Je voyais des filles qui pleuraient partout autour de moi quand j’ai quitté le festival. Je ne sais pas si toutes avaient été agressées, mais la plupart d’entre elles avaient subi des violences sexuelles devant la scène. »

    Mlle Larsson dit qu’elle est « assez forte pour faire face », mais ajoute : « Quand une fille de 14 ans qui n’est pas aussi forte devient une victime, elle risque d’être totalement détruite. C’est ça qui me dégoûte. Ça arrive tout le temps mais on ne peut rien faire. Je ne sais pas quoi penser, c’est tellement mal. Tout le monde pense que c’est mal mais rien ne se passe. Il y a des grands festivals avec des milliers de participants et ces incidents de masse créent un sentiment d’impuissance autant pour la police que les agents de sécurité, et surtout pour les visiteurs qui deviennent des victimes. »

    « Les responsables savent qu’ils demeureront anonymes au milieu de la foule et qu’ils échapperont aux poursuites pour crimes sexuels. C’est le problème principal, que les responsables s’en tirent. »

    « Ce n’est pas bien. Je devrais pouvoir me rendre à des festivals et m’amuser comme n’importe qui d’autre sans avoir peur. C’est mal, vraiment mal, c’est le sentiment que j’ai après les événements d’hier. C’est très dur pour des gens ordinaires qui souhaitent s’amuser de souffrir parce que d’autres pensent que les violences sexuelles sont quelque chose d’amusant. »

    Elle croit que le problème est en train de s’étendre « car les assaillants savent qu’ils ne seront pas arrêtés. »

    Mais elle ajoute que la police a pris l’affaire « très au sérieux » lorsqu’elle a signalé l’incident et espère que ça va déboucher sur quelque chose.

    « Je ne viendrai plus à ce festival. J’étais si mal à l’aise, je ne veux pas prendre le risque que ça se reproduise. »

    « J’en ai parlé à mon père et à mes trois frères. Ils étaient dévastés d’apprendre ce qui s’était passé. Surtout mon père qui m’a dit que les hommes normaux savent qu’ils n’ont pas le droit de toucher des femmes qui ne le veulent pas. Il ne comprend pas quels sont les repères moraux de ces garçons. »

    La police a indiqué que les auteurs de ces agressions étaient des « hommes jeunes, des étrangers ».

    Ils ont arrêté deux garçons qui vivent non loin, dans un centre de réfugiés pour mineurs isolés.
    de leurs parents.

    Le tabloïd Expressen a parlé avec une mère inquiète qui a affirmé qu’un agent de sécurité a répondu à sa fille « c’est juste un truc qui arrive dans les festivals », lorsque celle-ci s’est plainte d’avoir été agressée. Sa fille a décrit ce qui lui était arrivé. Elle a ajouté : « J’étais debout en train de danser lorsqu’un type est venu par derrière, m’a plaquée au sol et se frottait contre moi. C’était horrible. »

    Selon Breitbart, le promoteur du festival a indiqué qu’il trouvait que le comportement de son staff était inacceptable, qu’ils devraient perdre leur agrément d’agents de sécurité.

    24 agressions présumées ont eu lieu durant le festival, 11 autres à la fin, selon Breitbart.

    Les incidents ont eu lieu une semaine après que la police suédoise a lancé sa nouvelle campagne contre les agressions sexuelles. L’objectif principal de la campagne était de distribuer des bracelets « Don’t molest » (« pas d’agression sexuelle » dans les festivals et de lancer un hashtag sur Twitter, #tafsainte (« ne tripotez pas »).

    Daily Mail

    (Merci à Propatria pour la traduction)

     

     

  • Ils voilent même leurs bébés filles...

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    Ça se passe en Arabie saoudite…

    Les bébés filles doivent porter le hidjab, parce que leur père pourrait les trouver sexuellement attirantes…
    https://twitter.com/SmurfBoobs/status/747665665541144577

    RR

  • Paris Xe - Un supporteur de l'Islande poignardé en pleine rue

    Un supporteur de football a été grièvement blessé de deux coups de couteau, ce dimanche soir, dans le Xe arrondissement de Paris, peu de temps après le coup de sifflet final du match France-Islande.
    L’agression a eu lieu vers 23 h 30, rue de Dunkerque, en face de la gare du Nord. Grièvement blessée, la victime, un Anglais de 25 ans qui portait les couleurs de l’Islande et de la France, présentait de profondes plaies au niveau de l’abdomen, larges d’environ 2 cm. Ce policier britannique, en vacances à Paris avec sa compagne, a été transporté en urgence à la Pitié-Salpêtrière (XIIIe) où il a été opéré dans la nuit. « Fort heureusement, ses jours ne sont plus en danger », indique une source policière.
    « Quand il a été frappé, j’ai entendu sa femme poussait un effroyable cri, rapporte un témoin. L’auteur des coups de couteau, un gaillard d’environ 1,9 m, s’est tenu immobile quelques instants devant lui, avant de s’éloigner tranquillement, comme si de rien n’était. » Mais l’employé d’une brasserie voisine, le Terminus Nord, va se lancer à ses trousses, suivi par ses collègues. Ensemble, ils vont tenter de maîtriser le fuyard.

    L’agresseur arrêté par un policier hors service

    C’est à ce moment-là qu’un policier hors service, en poste en Seine-Saint-Denis, va passer à moto. Après avoir entendu crier « il a tué quelqu’un », le fonctionnaire va se précipiter sur l’auteur des coups de couteau et l’immobiliser jusqu’à l’arrivée des renforts. « Il a fait preuve à la fois de sang-froid et de courage », salue un de ses collègues.
    Selon la compagne de la victime, « un différend verbal » serait à l’origine de l’agression. Placé en garde à vue au commissariat du Xe, l’auteur présumé des violences a affirmé qu’il ne parlait pas français et n’avait aucun papier d’identité sur lui. Il a finalement été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. « Ce n’est visiblement pas quelqu’un qui a toute sa tête », avance un gradé.
    Sur les indications de l’employé de la brasserie qui l’a vu se débarrasser des armes, les policiers ont retrouvé deux petits couteaux ensanglantés dans une poubelle, non loin de là, boulevard de Denain. L’enquête a été confiée au service de l’accueil et de l’investigation de proximité du Xe.

    LE PARISIEN

  • Tweet de Marion Maréchal-Le Pen

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  • Tweets de Donald Trump

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  • Florian Philippot sur BFM TV

    http://www.frontnational.com/videos/florian-philippot-sur-bfm-tv-95/

    3 VIDEOS

     

     

    Florian Philippot, Vice-président du Front National, était l’invité d’Apolline de Malherbe sur BFM TV.

     
     
      
  • Le premier ministre irakien ordonne l'exécution de tous les terroristes

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    © REUTERS/ Alaa Al-Marjani
    International
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    Le premier ministre irakien Haïder al-Abadi a ordonné au ministère de la Justice de mettre à exécution les sentences de mort à l'encontre de toutes les personnes condamnées dans le pays pour activité terroriste.

    Cette décision intervient juste après le double attentat de Bagdad qui a fait 213 morts, rapporte la chaîne irakienne Alsumari, citant une source gouvernementale. 

    Selon la source, le premier ministre aurait ainsi décidé de venger les victimes des attentats qui ont été perpétrés dimanche matin. 

    La décision a été prise sur fond de protestations contre le gouvernement. Auparavant, le cortège du premier ministre avait été chahuté par des habitants de la capitale irakienne en colère. 

     
     

    Les citoyens sont mécontents de la politique du gouvernement qui n'est pas capable de mettre en place des mesures de sécurité efficaces à Bagdad, en dépit de l'aide de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, qui entraîne les forces irakiennes dans le cadre de la lutte contre les djihadistes. 

    Les Irakiens critiquent le fait qu'ils sont victimes d'attaques terroristes alors que les ministres et les députés sont en sécurité. 

     

    Dans un communiqué diffusé par SITE, le Centre américain de surveillance des sites djihadistes, l'Etat islamique (EI, Daech) a affirmé qu'un kamikaze irakien avait fait exploser une voiture piégée près d'un rassemblement de chiites, considérés comme hérétiques par Daech. 

    Cette attaque survient une semaine après la perte par l'EI de son fief de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, tombé le 26 juin aux mains des troupes progouvernementales soutenues par la coalition internationale après une offensive de plusieurs semaines. 

    SPUTNIK

  • Après le Brexit, Nigel Farage part avec le sentiment de la mission accomplie

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    • Par Florentin Collomp
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     Le leader de l'Ukip démissionne après plus de vingt ans de campagne pour la sortie du Royaume-Uni de l'Europe. Son parti pourrait se transformer en mouvement anti-immigration.

    De notre correspondant à Londres

    Le leader du parti souverainiste britannique Ukip (United Kingdom Independence Party), Nigel Farage, a annoncé lundi matin sa démission. Après le vote du pays pour quitter l'Union européenne, il estime avoir accompli sa mission. «Je voulais récupérer mon pays, maintenant je veux récupérer ma vie privée, et ça commence maintenant», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Londres. Rappelons qu'il avait déjà démissionné de la tête du parti il y un peu plus d'un an, après son septième échec à se faire élire député au Parlement britannique, mais il était revenu sur sa décision une semaine plus tard. Il reste membre du Parlement européen, dont il est élu depuis 1999.

    Ancien agent de change dans la City, ce déçu du Parti conservateur avait cofondé l'Ukip en 1993 pour protester contre la «trahison» de Maastricht. Avec un but unique: faire sortir le Royaume-Uni de l'Union européenne. Il a triomphé la semaine dernière à Bruxelles. «Quand je suis arrivé il y a 17 ans en disant vouloir mener une campagne pour faire sortir le Royaume-Uni de l'UE, vous avez tous ri de moi. Vous ne riez plus maintenant, n'est-ce-pas?» a-t-il nargué ses collègues.

    Positions xénophobes

    Il a joué un rôle incontestable dans la victoire du Brexit, après des années de campagne infatigable pour obtenir un référendum. Au prix parfois de positions polémiques, comme lorsqu'il a insinué que la Grande-Bretagne faisait face au risque d'agressions sexuelles de musulmans comme celles du Nouvel An à Cologne. Il a aussi été très critiqué pour son affiche «Point de Rupture» montrant une colonne de réfugiés devant une frontière européenne, assimilée à de la propagande nazie.

    À 52 ans, ce fumeur invétéré et grand buveur, qui s'est relevé deux fois d'accidents graves et d'un cancer, dit vouloir passer plus de temps en famille. Son départ ouvre des questions sur sa succession mais aussi sur l'avenir de l'Ukip. Comme les conservateurs, ses dirigeants sont en proie à des luttes intestines. Son seul député à Westminster, Douglas Carswell, qui avait fait défection du Parti conservateur avec fracas en 2014, est en guerre ouverte avec Farage. À l'annonce de sa démission, il a tweeté un émoticone souriant avec des lunettes de soleil. Il avait fait campagne pour le Brexit aux côtés de Boris Johnson plutôt que de son leader, dont il critique les positions xénophobes. Il serait tenté par négocier son retour au bercail chez les tories, plutôt que par prendre la succession de Farage.

    Une autre candidate pour prendre la relève, Suzanne Evans, devra d'abord être réadmise à l'Ukip dont elle a été suspendue pour ses critiques contre son chef. Même après son retrait, Farage va continuer à exercer une pression sur le prochain gouvernement conservateur pour qu'il mette en œuvre sans tarder le mandat populaire pour le Brexit. Il a dénoncé l'attitude du ministre des Affaires étrangères Philip Hammond, qui «déploie le drapeau blanc de la reddition» face à l'Europe. Une fois le Brexit effectif, l'Ukip pourrait évoluer vers un parti anti-immigration.

    LE FIGARO

  • Quand Trump twitte sur Clinton

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    L'étoile a été remplacée par un rond quelques heures après...