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GAELLE MANN - Page 50

  • La Cour suprême des Etats-Unis valide définitivement les décrets anti-immigration de Trump (« Muslim Ban ») (MÀJ VIDÉO)

    NdB: Il y a un problème. Je ne comprends pas lequel. Cette note avait été correctement enregistrée, avec la vidéo. Je suis désolée.  

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  • Migrants : l'Aquarius met le cap sur Marseille

     

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    / Mardi 26 juin 2018 à 15:1223
    L'Aquarius. Photo © DUART DANIEL/SIPA

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    Incohérence. Récemment interdit de débarquement en France, le navire humanitaire Aquarius fera bientôt escale à Marseille.

    L'Aquarius arrive à Marseille, rapporte notamment BFM TV ce mardi 26 juin. Le navire humanitaire doit prochainement effectuer une escale technique dans la ville méditerranéenne puisque l'ONG SOS Méditerranée, qui affrète le bateau, affirme s'être vu refuser de débarquer à Malte et ne pas pouvoir le faire en Italie.

     
     
     

    L'Italie « pas du tout favorable aux ONG »

    Le site de la chaîne d'information précise que l'Aquarius doit effectuer de telles escales toutes les trois semaines pour se ravitailler et renouveler ses équipes. D'ordinaire, le navire accoste à Catane en Sicile, mais Frédéric Penard, directeur des opérations de l'association, affirme que « le climat (n'est) pas du tout favorable aux ONG » en Italie.

    Valeurs Actuelles

  • JOURNAL TVL 26 JUIN 2018

  • JOURNAL TVL 26/06/18

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  • Paris : Elle fait découvrir la rue Jean-Pierre Timbaud à ses enfants

     

  • Viktor Orbán : « Nous pouvons vous offrir tout le soutien nécessaire pour la réémigration. L’Islam ne fera jamais partie de l’identité des pays européens »

     

    19h44

    À l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Helmut Kohl, le Premier ministre hongrois Victor Orbán a délivré le 16 juin dernier un discours crucial. Avec Shahin Vallée, nous croyons qu’il marquera le débat de la prochaine année électorale européenne. Orbán revendique pour son mouvement une place centrale dans la conception du néo-nationalisme européen, et sa position doit être comprise.

    (…) Nous souhaitons donc traduire en exclusivité ce texte important qui inaugure la bataille politique et culturelle des élections européennes de 2019.

    « (…) Abordons désormais la question de la frontière et de la clôture. Nous devons défendre la frontière extérieure. C’est la condition préalable à la libre circulation au sein des frontières. La défense de la frontière fait partie des “devoirs-obligatoires”. (…) Nous avons constaté que la position de la Hongrie, jadis condamnée, est désormais de plus en plus acceptée. Nous n’attendons pas de remerciements auxquels nous ne sommes pas habitués. Nous ne jubilerons pas non plus. Il n’est pas agréable de constater que la valeur de la monnaie de certains a baissé après trois années de crise, tandis que la nôtre l’a fait immédiatement. »

    « Peut-on atteindre un compromis dans le débat sur les migrants ? Non – et ce n’est pas nécessaire. Il y a ceux qui s’imaginent que chaque partie adverse devrait faire des concessions, qu’ils devraient discuter puis se serrer la main. C’est une mauvaise approche. Certaines questions ne pourront pas aboutir à un consensus. Cela n’arrivera pas, et ce n’est pas nécessaire. L’immigration est l’une de ces questions. Aucun document ne stipule que l’entrée d’un pays dans l’Union européenne implique que ce dernier devienne une terre d’immigration. Lorsque nous sommes entrés, nous n’avons pris aucun engagement de ce genre. Il est également vrai que les documents fondateurs de l’Union européenne ne déclarent pas qu’un État-membre ne puisse pas chercher à se transformer en pays d’immigration. C’est pourquoi il y a des pays d’immigration dans l’UE, où les migrants sont les bienvenus, où les populations locales veulent bien les intégrer et se mélanger avec eux. Il y a aussi des pays qui ne veulent pas de migrants, qui ne veulent pas se mélanger avec eux, et où leur intégration est donc hors de question.»

    « Dans de telles situations, il n’y a pas besoin de compromis, mais de tolérance. Nous tolérons que certains États-membres de l’espace Schengen admettent des migrants. Cela a et aura des conséquences – y compris pour nous. De même, ils devraient tolérer le fait que nous ne voulons pas le faire. Ils ne devraient pas nous sermonner, ils ne devraient pas nous faire chanter, ils ne devraient pas nous forcer, mais ils devraient simplement nous donner le respect propre aux États-membres ; puis il y aura la paix sur le Mont des Oliviers. »

    « (…) L’avenir de l’Union européenne dépend de sa capacité à défendre ses frontières extérieures. C’est la prochaine question qui se pose pour l’avenir de l’UE. Si nous défendons nos frontières, le débat sur la répartition des migrants n’a plus de sens, car ils ne pourront plus entrer. S’ils ne peuvent pas entrer, il n’y a personne à répartir. C’est simplement du bon sens. Et si nous suivons cette ligne de conduite, la seule question est de savoir ce que nous devons faire de ceux qui sont déjà entrés. Notre réponse à cette question est qu’ils ne devraient pas être répartis, mais qu’ils devraient être ramenés chez eux. »

    « (…) Nous pouvons vous offrir tout le soutien nécessaire pour la réémigration. Depuis longtemps, nous disons qu’il faut exporter de l’aide et non pas importer des problèmes. Nous pouvons également donner des conseils à toute personne qui en fait la demande. Il y a un conseil que nous pouvons également donner qui provient de l’expérience historique de la Hongrie : chacun doit se rendre compte que l’Islam ne fera jamais partie de l’identité des pays européens. »

    (…) Legrandcontinent.eu

  • Viktor Orbán : « Nous pouvons vous offrir tout le soutien nécessaire pour la réémigration. L’Islam ne fera jamais partie de l’identité des pays européens »

     

    19h44

    À l’occasion du premier anniversaire de la mort d’Helmut Kohl, le Premier ministre hongrois Victor Orbán a délivré le 16 juin dernier un discours crucial. Avec Shahin Vallée, nous croyons qu’il marquera le débat de la prochaine année électorale européenne. Orbán revendique pour son mouvement une place centrale dans la conception du néo-nationalisme européen, et sa position doit être comprise.

    (…) Nous souhaitons donc traduire en exclusivité ce texte important qui inaugure la bataille politique et culturelle des élections européennes de 2019.

    « (…) Abordons désormais la question de la frontière et de la clôture. Nous devons défendre la frontière extérieure. C’est la condition préalable à la libre circulation au sein des frontières. La défense de la frontière fait partie des “devoirs-obligatoires”. (…) Nous avons constaté que la position de la Hongrie, jadis condamnée, est désormais de plus en plus acceptée. Nous n’attendons pas de remerciements auxquels nous ne sommes pas habitués. Nous ne jubilerons pas non plus. Il n’est pas agréable de constater que la valeur de la monnaie de certains a baissé après trois années de crise, tandis que la nôtre l’a fait immédiatement. »

    « Peut-on atteindre un compromis dans le débat sur les migrants ? Non – et ce n’est pas nécessaire. Il y a ceux qui s’imaginent que chaque partie adverse devrait faire des concessions, qu’ils devraient discuter puis se serrer la main. C’est une mauvaise approche. Certaines questions ne pourront pas aboutir à un consensus. Cela n’arrivera pas, et ce n’est pas nécessaire. L’immigration est l’une de ces questions. Aucun document ne stipule que l’entrée d’un pays dans l’Union européenne implique que ce dernier devienne une terre d’immigration. Lorsque nous sommes entrés, nous n’avons pris aucun engagement de ce genre. Il est également vrai que les documents fondateurs de l’Union européenne ne déclarent pas qu’un État-membre ne puisse pas chercher à se transformer en pays d’immigration. C’est pourquoi il y a des pays d’immigration dans l’UE, où les migrants sont les bienvenus, où les populations locales veulent bien les intégrer et se mélanger avec eux. Il y a aussi des pays qui ne veulent pas de migrants, qui ne veulent pas se mélanger avec eux, et où leur intégration est donc hors de question.»

    « Dans de telles situations, il n’y a pas besoin de compromis, mais de tolérance. Nous tolérons que certains États-membres de l’espace Schengen admettent des migrants. Cela a et aura des conséquences – y compris pour nous. De même, ils devraient tolérer le fait que nous ne voulons pas le faire. Ils ne devraient pas nous sermonner, ils ne devraient pas nous faire chanter, ils ne devraient pas nous forcer, mais ils devraient simplement nous donner le respect propre aux États-membres ; puis il y aura la paix sur le Mont des Oliviers. »

    « (…) L’avenir de l’Union européenne dépend de sa capacité à défendre ses frontières extérieures. C’est la prochaine question qui se pose pour l’avenir de l’UE. Si nous défendons nos frontières, le débat sur la répartition des migrants n’a plus de sens, car ils ne pourront plus entrer. S’ils ne peuvent pas entrer, il n’y a personne à répartir. C’est simplement du bon sens. Et si nous suivons cette ligne de conduite, la seule question est de savoir ce que nous devons faire de ceux qui sont déjà entrés. Notre réponse à cette question est qu’ils ne devraient pas être répartis, mais qu’ils devraient être ramenés chez eux. »

    « (…) Nous pouvons vous offrir tout le soutien nécessaire pour la réémigration. Depuis longtemps, nous disons qu’il faut exporter de l’aide et non pas importer des problèmes. Nous pouvons également donner des conseils à toute personne qui en fait la demande. Il y a un conseil que nous pouvons également donner qui provient de l’expérience historique de la Hongrie : chacun doit se rendre compte que l’Islam ne fera jamais partie de l’identité des pays européens. »

    (…) Legrandcontinent.eu

  • Le déclin de la France

  • PERSONNE N’AVAIT DONC PENSÉ À VÉRIFIER CE QUI ALLAIT ÊTRE CHANTÉ À L’ÉLYSÉE ?

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    Des paroles vraiment « adorables », fraîches et primesautières : « Ne t’assieds pas, salope, s’il te plaît »…« Danse, enc… de ta mère, danse »…

    Ecrivain, journaliste
     
    Son blog
     
     

    Sur le compte Twitter de l’émission « Quotidien », présentée par Yann Barthès sur TMC, on peut lire la petite phrase espiègle suivante : « Hier, il y avait une grosse soirée pour la Fête de la Musique, et on a adoré traduire certaines paroles qui ont résonné dans le palais présidentiel. »

    C’est vrai que c’est le mot qui convient, des paroles vraiment « adorables », fraîches et primesautières : « Ce soir, brûlons cette maison, brûlons-la complètement » (L’Élysée ?), « Les femmes et la beuh »« Ne t’assieds pas, salope, s’il te plaît » (le monsieur qui chante est poli, mais plutôt sur la fin, c’est mieux que rien), « Danse, enc… de ta mère, danse »« Je suis avec six mannequins »« T’es vénère parce que je me suis fait sucer la b… et lécher les c… » Mais qui tutoie-t-il en cette soirée du 21 juin ? Sûrement pas le maître des lieux, que l’on sait, depuis deux jours, chiffonné par le simple diminutif « Manu »… mais qui n’a, semble-t-il, pas jugé utile de remettre dans l’axe sèchement, comme il en a le secret, les chanteurs aux propos violents, sexistes, grossiers et faisant l’apologie de la drogue. À moins qu’Emmanuel Macron ne comprenne pas l’anglais ? Ou que seuls les porcs francophones méritent d’être balancés ? Ou bien encore, comme Michel Sardou, trouve-t-il tellement plus mignon de se faire traiter de c… en chantant ?

    Et dire que l’on disait qu’au moins, celui-ci, avec sa classe et sa distinction naturelles, habitait la fonction présidentielle. Et dire que l’on prétendait qu’il verrouillait tout, contrôlait tout, orchestrait tout au millimètre près… La précaution qu’aurait prise le moindre des patrons de PME pour son spectacle de Noël, le plus obscur petit maire conviant ses administrés à la fête du village, il l’a donc négligée ? Il n’a donc confié à personne la mission de vérifier la décence des propos des artistes invités ? Ou bien va-t-on prétendre, comme pour Médine, qu’il ne faut voir là que du quatrième degré et qu’il s’agit, au contraire, d’une ode pudique à la féminité et aux valeurs citoyennes ?

    En ce lendemain de fête de la Musique, exit Macron, bienvenue Mallande ou Hocron. L’un avait été plombé par Leonarda, l’autre risque bien de traîner longtemps sa surréaliste fiesta.

    BV

    IGNOBLE,  DEVANT LE DRAPEAU !

  • Migrants: Salvini en Libye aujourd'hui

     

    Le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini s'est envolé ce matin pour la Libye pour rencontrer les autorités du pays sur la question des migrants, a-t-il annoncé lui-même sur son compte Twitter. "Mission Libye, on part!", a-t-il écrit, en postant un selfie à bord de l'avion militaire emprunté pour se rendre en Libye. M. Salvini est le premier membre du nouveau gouvernement italien populiste à se rendre dans le pays.

     
    Matteo Salvini
     
    @matteosalvinimi
     
     

    Missione , si parte!

     

    Dans un entretien publié aujourd'hui dans le quotidien La Repubblica, le vice-premier ministre libyen Ahmed Miitig a souligné son intérêt à travailler avec les hommes clefs du nouveau gouvernement italien. "La collaboration entre l'Italie et la Libye est décisive", a-t-il commenté, notant que l'arrivée de migrants était également "un problème important" pour son pays. "Les trafiquants qui font venir les migrants en Italie sont pour nous des bandes criminelles dangereuses, qui ne permettent pas à la Libye de faire des pas en avant en direction d'une difficile normalisation", a-t-il souligné.

     

    » LIRE AUSSI - Libye: près de 1.000 migrants secourus en Méditerranée en 24 heures

    "Nous devons arrêter ce trafic aux frontières méridionales de la Libye et toute l'Europe doit penser aux mesures structurelles à prendre dans les pays africains pour stopper les migrants", poursuit-il. Le responsable libyen s'est par ailleurs dit "préoccupé" par les tensions entre l'Italie et la France. "L'Italie et la France, outre le fait qu'il sont des piliers de l'UE, sont deux pays stratégiques pour la sécurité, le bien de la Libye et de la Méditerranée", a-t-il souligné. "Nous devons travailler tous ensemble pour trouver des solutions, pour la stabilité de la mer qui nous unit".

    » LIRE AUSSI - Migrants: l'Italie va séquestrer deux navires d'une ONG allemande

    Dans la soirée, M. Salvini est de nouveau intervenu pour remercier les autorités libyennes d'avoir recueilli en mer et ramené en Libye plus de 820 migrants dans la journée de dimanche. Plus tôt, l'ONG espagnole Proactiva Open Arms a affirmé que l'Italie avait refusé l'aide de son navire pour secourir un millier de migrants au large de la Libye, Rome affirmant selon elle que les garde-côtes libyens s'en chargeraient.

     

  • « THIS IS THE END… » : FÊTE DE LA MUSIQUE 2018 À L’ÉLYSÉE

     

     

     

    Évidemment, le papillonnant Jack Lang, créateur de la fête de la Musique en 1982, est tout à fait enchanté de la façon dont le Président a traité l’affaire.

    Écrivain, journaliste
     
     
      
    Écrivain, journaliste
     
     
     

    C’est par ces mots, « This is the End » (« c’est la fin »), titre d’une chanson pathétique et envoûtante des Doors, que commence – mais oui – le splendide et terrible film du réalisateur Francis Ford Coppola, dont il a aussi coécrit le scénario avec John Milius : Apocalypse Now.

    Pour la fête de la Musique 2018, le 21 juin, Emmanuel Macronavait décidé d’ouvrir les portes de l’Élysée et de recevoir quelques représentants d’un certain type de musique actuelle : la musique électronique (il faut bien faire branché, et de préférence multiculturel) ; l’un d’eux, le DJ Kiddy Smile, venu avec sa troupe d’homosexuels noirs, exposait son pedigree sur son maillot : « fils d’immigré, noir et pédé ».

    La photo du couple présidentiel français qui pose avec le groupe de danseurs noirs rappelle, par sa structure – mais en inversion totale, visuelle et symbolique, parodique -, celle, bouleversante, du couple impérial russe, les Romanov, avec leurs magnifiques enfants. Photo qui symbolise la fin d’un monde puisque les Romanov, parents et enfants, seront tous férocement assassinés le 16 juillet 1918 par les bolcheviks ; fin d’un cycle historique, pour la Russie, certes, mais aussi pour le monde entier puisque l’utopie communiste va le conquérir.

    La photo du couple Macron avec les danseurs peut évoquer également les représentations lascives de certains péplums hollywoodiens qui racontaient à leur manière caricaturale la fin de l’Empire romain. Les Doors avaient, d’ailleurs, intégré dans leur chanson un vers sur la Rome décadente.

    Ce qui nous fait revenir à Apocalypse Now, dont le titre résume à lui tout seul notre propos. Le film se termine sur une scène de fête barbare qui se déroule dans un lieu cauchemardesque peuplé de têtes piquées sur des bambous où les participants sacrifient un bœuf à la machette pendant laquelle le récitant répète, sur un ton sépulcral, ces deux mots : l’horreur… l’horreur… C’est exactement le mot qui est venu à nos lèvres en regardant la vidéo de la prestation de ce groupe de « danseurs ».

    Faut-il rappeler que le palais de l’Élysée est devenu officiellement la résidence des présidents de la République en 1879 et que, de ce fait, il constitue un élément patrimonial emblématique du régime actuellement en place en France, qu’il siérait que ses locataires, censés disposer d’un minimum de dignité et de considération pour ce régime, préservent ce qui doit constituer un socle permanent, intangible, des valeurs de la République et, au-delà, un élément important du patrimoine français. Quand on remet vertement en place un adolescent qui ose dévaloriser la personne qui représente la fonction présidentielle, on se doit d’être à même de faire respecter ce qui dépasse sa propre personne, laquelle est bien plus éphémère.

    Évidemment, le papillonnant Jack Lang, créateur de la fête de la Musique en 1982 (laquelle venait s’insérer à la date exacte du solstice d’été dont la célébration remonte au plus lointain de notre histoire), est tout à fait enchanté de la façon dont le président a traité l’affaire.

    Mais ce dernier a-t-il la moindre idée de ce que pensent de ces profanations ceux qu’il appelle les « lépreux » ?

    BV

     

     

     

     

  • L'ETE

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    La méridienne ou la sieste, par Vincent van Gogh

  • JOURNAL TVL DU 21 JUIN 2018

  • Trump/Immigration : Enfants séparés de leurs parents, la vaste manipulation émotionnelle

     

    23h20

    Immigration. Pendant plusieurs jours, les médias du monde entier ont fait tourner en boucle des images d’enfants clandestins séparés de leurs parents à la frontière mexicano-américaine. Au point d’empêcher toute possibilité de réflexion.

    Sur le plateau de la NBCNews, l’ancien président du Comité national du parti Républicain, Michael Steele, vient de comparer les centres dans lesquels sont accueillis les enfants de clandestins aux Etats-Unis à des camps de concentration. Il s’adresse alors aux Américains : « Demain, ce pourrait être vos enfants ».

    La scène résume à elle seule la folie qui s’est emparée de la sphère politico-médiatique après que Donald Trump a ordonné aux autorités gardant la frontière mexicaine d’appliquer la loi et de séparer les parents de leurs enfants entrés illégalement aux Etats-Unis. Passons sur la comparaison. Aussi indécente que manipulatrice : ces enfants ne sont pas enfermés en attendant la mort. Quant à la mise en garde, elle est grotesque. Aucun américain ne se verra subitement séparé de ses enfants. A moins d’avoir commis un crime ou un délit puni de prison.

    Quand un citoyen lambda est condamné à une peine de prison, personne ne s’offusque jamais de cette séparation … Jusqu’à ce que cela touche des clandestins. Leur particularité étant de n’avoir aucun logement dans le pays dont ils viennent de violer la frontière, leurs enfants sont donc pris en charge dans des camps, en attendant que la situation des adultes soit examinée. Aux frais des Américains.

    Parce qu’un rappel n’est pas inutile dans le débat : franchir illégalement la frontière d’un pays est une violation de la loi. Un délit, puni d’emprisonnement aux Etats-Unis. Avec sa raison et non ses bons sentiments irrationnels, l’homme politique interrogé aurait donc pu être plus juste : si vous commettez un crime ou un délit passible de prison, vous aussi pourriez être séparés de vos enfants.

    Reste que les parents, prévenus de la loi que nul n’est censé ignorer, sont les premiers responsables du sort qui menace leurs enfants, en choisissant de la violer. Ce sont eux qui font payer leur délit à leur propre progéniture. Les clandestins sont des adultes tout aussi responsables que n’importe quel autre adulte : leur retirer leur capacité de décision, leur liberté et donc leur responsabilité n’est pas exactement les respecter.

    Certains ont voulu critiquer la politique migratoire de Donald Trump en usant de photos datant de… 2014

    Mais penchons-nous plus précisément sur ce qui se passe à la frontière mexico-américaine. Et plutôt que de regarder la situation actuelle, qui ne saurait être analysée de manière raisonnable maintenant que Trump préside les Etats-Unis, remontons à 2014, époque bénie du président Barack Obama. Cette année-là, 47.017 mineurs sont appréhendés, alors qu’ils traversent la frontière… seuls.

    Des enfants, envoyés par leurs parents qui n’ont apparemment pas eu peur de s’en séparer pour leur faire prendre des risques inconsidérés. Comment est-ce possible ? L’administration américaine d’alors avait affirmé que les étrangers envoyaient leurs enfants seuls, persuadés qu’ils seraient ainsi mieux traités que des adultes. Le New York Times avait donné raison à l’administration : « alors que l’administration Obama a évolué vers une attitude plus agressive d’expulsion des adultes, elle a, dans les faits, expulsé beaucoup moins d’enfants que par le passé. »

    Les clandestins le savent, tout comme ils connaissent aujourd’hui les risques qui pèsent sur leurs propres enfants. On apprend également qu’à l’époque, les enfants mexicains sont directement reconduits de l’autre côté de la frontière et que les autres sont « pris en charge par le département de la Santé et des Services humanitaires qui les place dans des centres temporaires en attendant que leur processus d’expulsion soit lancé. » En 2013, 80 centres accueillaient 25 000 enfants non accompagnés. Et ce, dans les mêmes conditions aujourd’hui dénoncées. Si similaires d’ailleurs que certains ont voulu critiquer la politique migratoire de Donald Trump en usant de photos datant de… 2014 !

    Rien n’a changé. A un détail près. Les enfants dont on parle en ce mois de juin 2018 sont parfois accompagnés d’adultes. Comme sous l’administration Obama, les enfants sont séparés de ces adultes lorsqu’il y a un doute sur le lien réel de parenté, en cas de suspicion de trafic de mineurs ou par manque de place dans les centres de rétention pour les familles.

    Restent les enfants effectivement accompagnés de leurs parents et malgré tout séparés de ces derniers qui partent en prison. Chaque mois, 50.000 clandestins entrent aux Etats-Unis, parmi lesquels 15% de familles. Une fois arrêtés, les clandestins sont pénalement poursuivis avant toute demande d’asile. Or Trump a été élu pour une tolérance zéro : la loi est donc strictement appliquée. Cette même loi américaine ne permet pas que les enfants puissent suivre leurs parents lorsque ces derniers sont poursuivis pénalement. La séparation était donc une conséquence logique, même très pénible, du choix des Américains.

    «Le dilemme est si vous êtes mou, le pays va être envahi par des millions de gens. Et si vous êtes ferme, vous n’avez pas de coeur»

    C’est d’ailleurs ce qu’a immédiatement répondu le ministre américain de la justice Jeff Session : « Nous ne voulons pas séparer les familles, mais nous ne voulons pas que des familles viennent illégalement. Si vous faites passer un enfant, nous vous poursuivrons. Et cet enfant sera séparé de vous, comme la loi le requiert ».

    Mais il a suffi de quelques images, publiées en même temps que la sortie du très attendu rapport sur la possible partialité du FBI lors des dernières élections présidentielles américaines, pour que l’opinion politico-médiatique hurle au scandale. Jusqu’à la première dame du pays, Mélania Trump, qui a confié « détester » voir les clandestins séparés de leurs enfants.
    Le Président lui-même a fini par douter publiquement : «Le dilemme est si vous êtes mou, ce que certaines personnes aimeraient que vous soyez, si vous êtes vraiment mou, pathétiquement mou… le pays va être envahi par des millions de gens. Et si vous êtes ferme, vous n’avez pas de coeur. C’est un dilemme difficile. Peut-être que je préfère être ferme, mais c’est un dilemme difficile.»

    Donald Trump a subi l’indignation générale (à moins d’en profiter), au point de montrer au monde que même lui avait du cœur en annonçant la signature d’un décret mettant fin à cette séparation forcée. Tout le monde s’est félicité du résultat de la mobilisation : enfin, les enfants vont pouvoir rejoindre leurs parents en prison ! Quelle victoire… Mais Donald Trump a insisté sur sa détermination à stopper l’immigration illégale en même temps, appelant de ses vœux un vote du Congrès pour « changer les lois ». Depuis son accession à la présidence, notamment due à un discours extrêmement ferme sur l’immigration, Donald Trump est empêché par les démocrates, comme par son administration : ils bloquent son projet de mur à la frontière, l’immigration fondée sur le mérite ainsi que tous les ajustements proposés pour les forces de l’ordre.

    La situation finit par le servir, et il ne pouvait l’ignorer : il vient de faire une concession, il appelle maintenant le Congrès à voter contre les « anciennes lois horribles » en adoptant la sienne. Nul ne connaît la suite. Mais pour Donald Trump, le défi est immense. S’il n’a pas été élu sur la seule promesse d’une tolérance zéro vis-à-vis de l’immigration illégale, le sujet reste l’une des préoccupations majeures de ses électeurs.

    Valeurs Actuelles

  • Immigration : le sénateur FN Stéphane Ravier dénonce un « grand remplacement », bronca à gauche

     

    17h47

    Intervention de Stéphane Ravier :

    Réponse du sénateur PS Rachid Témal :

    Excellente intervention de Stéphane Ravier !

  • Séparation des enfants de leurs parents immigrés clandestins : Trump fait marche arrière

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    © Mandel Ngan 
    Le président américain Donald Trump évoque l'immigration clandestine lors d'une réunion avec les membres du Congrès à la Maison Blanche le 20 juin 2018
     

    Après avoir affirmé que pour lutter contre l'immigration illégale, il fallait «séparer les enfants» de leurs parents clandestins, Donald Trump a signé un texte visant à éviter la séparation des familles de migrants.

    Le président américain Donald Trump a signé ce 20 juin un décret visant à éviter que ne soient séparées les familles de migrants après avoir franchi illégalement la frontière avec le Mexique.

    «Cela me tient particulièrement à cœur […] Nous n'aimons pas voir des familles séparées», a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature, a-t-il affirmé en signant le décret dans le Bureau ovale.

    «Nous allons avoir des frontières très fortes mais nous allons garder les familles ensemble», a encore dit le président américain qui a lui-même décrété début mai une «tolérance zéro» sur l'immigration illégale.

    «Je pense que toute personne avec un cœur régirait de la même manière», a-t-il ajouté, soulignant que sa fille Ivanka et sa femme Melania étaient montées au créneau sur ce sujet.

    L'administration américaine était sous le feu des critiques, tant au niveau national qu'international, alors que plus de 2 300 mineurs ont été séparés de leurs parents en cinq semaines.

    Donald Trump avait en effet décidé que pour lutter contre l'immigration illégale, tous les clandestins franchissant la frontière seraient désormais poursuivis au pénal. Puisque selon la loi, les mineurs ne peuvent pas être incarcérés avec leurs proches, il fallait donc séparer les adultes des enfants, argumentait le président américain.

    Donald Trump et son équipe répètaient depuis plusieurs jours qu'ils ne faisaient qu'appliquer la loi et que seule une modification de cette dernière par le Congrès permettrait de mettre fin aux séparations.

    Plus tôt, le chef des républicains à la Chambre des représentants, Paul Ryan, avait annoncé qu'il soumettrait au vote le 21 juin une loi mettant un terme aux séparations de familles de migrants franchissant illégalement la frontière et «résolvant» le statut des jeunes arrivés sans papiers aux Etats-Unis.

    RT