Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 ans

  • Disparue depuis le 8 septembre

    Disparition inquiétante Nord.jpg
    Virginie Foreau, 19 ans
    Avis de recherches

    Une famille vit dans l'angoisse à Marcq-en-Baroeul, une commune de la périphérie de Lille. Le 8 septembre, Virginie Foreau a quitté le domicile familial pour se rendre à Villeneuve-d'Ascq. Depuis, ses parents ne l'ont plus revue et sont sans nouvelles. Une enquête de police est actuellement en cours. Au commissariat de Marcq, on indique que cette disparition est effectivement inquiétante.

     

    Il est 9 heures en ce lundi 8 septembre. Virginie Foreau va prendre son poste dans un grand restaurant lillois, L'Écume des mers, où elle est commis de salle. À 10 heures, elle est sur place. À 11 heures, elle rentre chez elle : la période d'essai de son contrat (elle avait été embauchée le 26 août) n'a pas été concluante. Sa maman, Sylvie, prépare son dossier pour qu'elle puisse se rendre aux ASSEDIC, à Villeneuve-d'Ascq. À 13 heures, Virginie quitte le logis. Elle n'est pas reparue depuis.

    Au commissariat de police de Marcq-en-Baroeul, qui nous a contactés, l'on indique que l'inquiétude est de mise. Virginie est partie sans carte d'identité, ni carte bancaire, ni téléphone portable. Elle n'a pas de permis de conduire. Elle n'a pas non plus emporté de vêtements de rechange. La maman, qui nous a également contactés, ajoute que Virginie n'a pas un euro sur elle, juste son ticket hebdomadaire de transports en commun.

    Jeune fille sans histoires, personnalité calme, pas spécialement expansive mais facilement souriante, Virginie est l'aînée de trois enfants. Ce jour du 8 septembre, elle ne semblait pas spécialement secouée par la perte de son emploi. Sa mère précise : «  Elle était sans doute déçue, mais elle n'en faisait pas une catastrophe. »

    « Pas une fugue »

    Comment s'est-elle rendue à Villeneuve-d'Ascq ? «  Nous l'avons vue prendre la direction d'un arrêt de bus du quartier du Pont. À Lille, elle a dû prendre le métro. Mais elle n'est jamais arrivée aux ASSEDIC : j'ai consulté son dossier, sur l'Internet, il n'y a pas eu de mise à jour le 8 septembre ni les jours suivants. » Au total ni Sylvie Foreau ni son époux ne croient à une fugue : «  Elle n'avait pas de petit ami. Nous savons également qu'elle n'est pas allée chez sa grand-mère - qui m'aurait aussitôt prévenue - ou chez d'autres membres de la famille. En fait, on perd sa trace peu après sa sortie de la maison. »

     Les services de police lancent un avis de recherches. Ils prient toute personne qui l'aurait aperçue de bien vouloir prendre contact avec eux. Le jour de sa disparition, Virginie, 19 ans mais paraissant moins que son âge, portait un T-shirt rouge à manches longues orné du logo Estri, un jean bleu, une veste longue légère de couleur marron, et des mocassins marron avec de petites perles. Elle est mince, mesure 1,75 m, a les cheveux mi-longs châtain clair et les yeux marron. •

    PHILIPPE LEROUX  - LA VOIX DU NORD 20.09.08

    > Commissariat de police de Marcq-en-Baroeul, au 03 20 66 20 00.

  • Bruno Cholet , 51 ans, multirécidiviste sexuel

    Bruno Cholet va vraisemblablement être poursuivi pour "enlèvement, séquestration et assassinat". Les nombreux indices rassemblés par la Brigade criminelle en une semaine semblent en effet désigner cet homme de 51 ans, délinquant sexuel multi-récidiviste, comme le meurtrier de Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise de 19 ans dont le corps a été retrouvé en forêt de Chantilly, menotté les mains dans le dos, poignardé et tué de quatre balles dans la tête et partiellement calciné.

    Bruno Cholet a jusqu'ici refusé de parler devant les policiers. Les enquêteurs se sont rendus deux fois à son domicile en sa compagnie depuis vendredi. Des expertises scientifiques sont en cours sur l'arme retrouvée dans son monospace blanc ainsi que sur le véhicule lui-même.

    Ce dossier pourrait relancer une nouvelle fois le débat sur la récidive car Bruno Cholet, sorti de prison en octobre dernier, a passé la majeure partie de sa vie en prison, notamment pour des délits et crimes sexuels. Il a été condamné une première fois et incarcéré pour un viol commis au milieu des années 1970, alors qu'il était tout juste majeur. En 1989, il a été condamné à 18 ans de réclusion pour le viol d'une fillette de douze ans et celui d'une auto-stoppeuse en 1983. Il a été libéré en 1999 après une quinzaine d'années de détention.

    Deux anomalies dans le suivi de ce criminel ont déjà été relevées pendant l'enquête : son empreinte génétique ne figure pas au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) et alors qu'il est inscrit au Fichier des délinquants sexuel, son adresse dans le Xe arrondissement n'était pas en possession de la justice.

    Employé comme chauffeur dans une société, Bruno Cholet exerçait frauduleusement la profession de chauffeur de taxi occasionnellement. Les policiers l'ont retrouvé en détectant la trace d'un récent contrôle.

    Selon le scénario pour l'heure reconstitué, Susanna Zetterberg a été prise en charge vers 4h30 du matin le 19 avril à la sortie de La Scala, une discothèque, rue de Rivoli, dans le centre de Paris. Elle a dans les minutes suivantes envoyé un SMS à une amie pour lui dire qu'elle était dans un taxi dont le chauffeur lui semblait étrange puis n'a plus donné de nouvelles.

    Les policiers ont depuis repris l'enquête sur l'enlèvement d'une autre Suédoise de 19 ans, le 23 février dernier, dans des circonstances similaires. Conduite dans les Yvelines, à Orgeval, elle avait été violée, mais laissée en vie.

    Selon le Journal du dimanche, d'autres dossiers vont aussi être rouverts, notamment celui du meurtre de la directrice d'une agence bancaire, Elodie Kulik, dans la Somme en 2002.

    Europe 1-  27 avril 2008


     

     

  • Portrait-robot du suspect "faux taxi"

    530364287.jpg
    Portrait-robot de Bruno C. arrêté comme suspect dans le meurtre de Sussanna Zetterberg