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meurtre de sussanna zetterberg

  • Info LCI: expertises ADN accablantes pour Bruno Cholet

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    Le corps de la jeune Suédoise avait été retrouvé par un promeneur dans la forêt de Chantilly

    INFO LCI 02 mai

    Alors que Bruno Cholet continue de nier toute implication dans le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg, les objets saisis par la police commencent à livrer leurs secrets. Selon nos informations, les résultats des expertises balistiques révèlent que l'ADN du suspect et celui de la victime ont été identifiés sur l'arme retrouvée dans la voiture de Bruno Cholet.

    Il s'agissait en effet de vérifier si le pistolet 22 long rifle retrouvé dans un sac dans le monospace de Bruno Cholet était bien celui avec lequel quatre balles avaient été tirées dans la tête de l'étudiante suédoise après sa mort, occasionnée par un coup de couteau dans le poumon.

    Mais le suspect, mis en examen pour le meurtre, a "une attitude de totale dénégation" vis-à-vis des faits pour lequel il est soupçonné, selon le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin. "Il n'admet pas s'être trouvé dans un monospace blanc à proximité de la boîte parisienne La Scala [où l'étudiante suédoise se trouvait avant sa disparition], ni d'avoir joué un rôle de taxi clandestin et d'avoir chargé la victime", a expliqué Jean-Claude Marin mercredi.

    Bruno Cholet a été mis en examen et incarcéré dimanche notamment pour "enlèvement et séquestration suivi de la mort de la victime" en état de récidive légale. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

  • Bruno Cholet voulait écrire sur sa vie...

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    Photo prise en 1999

    Incarcéré dimanche pour le viol et le meurtre d'une jeune Suédoise, Bruno Cholet était connu de la justice mais son ADN ne figurait pourtant pas dans le fichier des délinquants sexuels. En 1999, un de nos reporters l'avait rencontré.

    Qui est vraiment Bruno Cholet ? Un voleur de voitures ? Un escroc ? Un braqueur comme il le prétend lors d'une rencontre avec un de nos journalistes en 1999 ? Ou plus sûrement un violeur récidiviste comme en attestent ses deux condamnations dans les années 1980 à six ans et dix-huit ans de prison. Incarcéré après avoir été mis en examen, dimanche, dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Sussanna Zetterberg, jeune Suédoise de 19 ans, tuée d'un coup de couteau et achevée de quatre balles dans la tête avant d'être retrouvée en forêt de Chantilly, le 19 avril, cet homme a déjà passé une large partie de sa vie derrière les barreaux.

    Devant les hommes de la brigade criminelle à l'origine de son interpellation, Bruno Cholet, 51 ans, ne s'est montré guère disert.

    « Il est très prudent et connaît bien le principe de la garde à vue, confie un policier. Mais c'est un homme qui a toujours vécu en marge de la société. A chaque fois qu'il sort de prison, il recommence ! »

    En détention, il préfère se présenter comme un grand braqueur plutôt que sous son visage d'agresseur sexuel. A notre journaliste, il explique qu'il a participé à des vols à main armée et veut écrire un livre sur sa vie. Il relate qu'il a pris part à ces crimes en tant que chauffeur mais ne veut pas en dire plus. Ensuite, il décline un nouveau rendez-vous avant de prétendre devoir quitter précipitamment la France.

    Dès 1989, les experts psychiatres qui l'examinent avant son procès pour deux viols commis sur une enfant de 12 ans et une jeune femme de 21 ans relèvent, dans le réquisitoire définitif que nous nous sommes procuré, une personnalité « psychopathique et impulsive, tout particulièrement dans le domaine du viol ».

    Malgré ce parcours criminel chargé, Bruno Cholet n'est pas enregistré dans le Fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg). Une « absence » qui rouvre de nombreux dossiers criminels restés sans réponse.


    Sur les bords de l'Oise, en 1999. Bruno Cholet pose lors d'une brève séance photo. Il a contacté notre journaliste pour aborder son enfance, évoquer ses souvenirs et ceux qui l'ont élevé. Il souhaitait aussi parler d'une femme...  

    (Le Parisien 29 avril 2008)

     

    Le test ADN a parlé : Bruno Cholet ne serait pas l'homme qui a violé une autre jeune Suédoise il y a deux mois près de Paris. La comparaison de son empreinte avec celles relevées après le viol s'est révélée négative. La jeune fille, âgée de 19 ans, avait été prise en charge, ivre, par un automobiliste qu'elle avait pris pour un chauffeur de taxi à la sortie d'une boîte de nuit parisienne, avant d'être abusée et laissée à Orgival. Selon un enquêteur cité par le Figaro, Bruno Cholet reste toutefois suspect : "ce n'est pas parce qu'un ADN différent du sien a été relevé sur la scène de crime qu'il n'était pas présent, voire qu'il n'a pas violé".

    Les enquêteurs sont par ailleurs en train de rouvrir au moins deux dossiers non élucidés pour déterminer son éventuelle implication. Celui d'Elodie Kulik, d'abord. En 2002, cette jeune femme de 24 ans, jeune directrice de banque à Peronne, dans le Somme, avait été retrouvé sur un chemin agricole, violée et le corps en partie calcinée, comme Sussanna Zetterberg. Les enquêteurs vont également faire des comparaisons avec le dossier Estelle Mouzin, petite fille de 9 ans disparue le 9 janvier 2003 près de Guermantes, un village de Seine-et-Marne.

     Brunot Cholet, mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Sussanna Zetterberg, avait pris contact il y a dix ans de cela avec un journaliste rencontré alors qu'il donnait une conférence en prison. Se présentant comme "braqueur", il voulait se faire aider pour "écrire un livre sur sa vie", raconte Aujourd'hui en France/Le Parisien mardi. Il rencontrera ce journaliste à deux reprises avant de lui passer un coup de fil pour annoncer qu'il quitte la France. Il le rappellera "lorsqu'il sera interpellé quelques années plus tard" pour des cambriolages, sans que le projet d'écriture n'ait abouti, précise le quotidien.
      
    L'homme qui a été condamné à plusieurs reprises pour des viols, atteintes sexuelles parfois accompagnés d'enlèvements passe sous silence les affaires de moeurs pour n'évoquer que "des faits relevant du banditisme", ajoute Le Parisien. Fiché au grand banditisme, Bruno Cholet a effectivement été condamné pour des vols à main armée, la première fois à l'âge de 15 ans, et a participé à une série de cambriolages pour laquelle il a passé quatre ans en prison.

    (LCI.fr 29 avril 2008)

    Bruno Cholet est né le 11 avril 1957 à Epernay (Eure) de père inconnu. Il sera reconnu par son beau-père, Jean-Claude , employé chaudronnier. Sa mère est aide-soignante dans dans une clinique privée. Sa demi-soeur exerce la coiffure. Lui-même sera apprenti coiffeur. De 12 à 15 ans, Bruno Cholet fréquente le milieu homosexuel à Cannes et à Paris avant de commettre ses premiers délits.

     

  • Bruno Cholet , 51 ans, multirécidiviste sexuel

    Bruno Cholet va vraisemblablement être poursuivi pour "enlèvement, séquestration et assassinat". Les nombreux indices rassemblés par la Brigade criminelle en une semaine semblent en effet désigner cet homme de 51 ans, délinquant sexuel multi-récidiviste, comme le meurtrier de Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise de 19 ans dont le corps a été retrouvé en forêt de Chantilly, menotté les mains dans le dos, poignardé et tué de quatre balles dans la tête et partiellement calciné.

    Bruno Cholet a jusqu'ici refusé de parler devant les policiers. Les enquêteurs se sont rendus deux fois à son domicile en sa compagnie depuis vendredi. Des expertises scientifiques sont en cours sur l'arme retrouvée dans son monospace blanc ainsi que sur le véhicule lui-même.

    Ce dossier pourrait relancer une nouvelle fois le débat sur la récidive car Bruno Cholet, sorti de prison en octobre dernier, a passé la majeure partie de sa vie en prison, notamment pour des délits et crimes sexuels. Il a été condamné une première fois et incarcéré pour un viol commis au milieu des années 1970, alors qu'il était tout juste majeur. En 1989, il a été condamné à 18 ans de réclusion pour le viol d'une fillette de douze ans et celui d'une auto-stoppeuse en 1983. Il a été libéré en 1999 après une quinzaine d'années de détention.

    Deux anomalies dans le suivi de ce criminel ont déjà été relevées pendant l'enquête : son empreinte génétique ne figure pas au Fichier national des empreintes génétiques (FNAEG) et alors qu'il est inscrit au Fichier des délinquants sexuel, son adresse dans le Xe arrondissement n'était pas en possession de la justice.

    Employé comme chauffeur dans une société, Bruno Cholet exerçait frauduleusement la profession de chauffeur de taxi occasionnellement. Les policiers l'ont retrouvé en détectant la trace d'un récent contrôle.

    Selon le scénario pour l'heure reconstitué, Susanna Zetterberg a été prise en charge vers 4h30 du matin le 19 avril à la sortie de La Scala, une discothèque, rue de Rivoli, dans le centre de Paris. Elle a dans les minutes suivantes envoyé un SMS à une amie pour lui dire qu'elle était dans un taxi dont le chauffeur lui semblait étrange puis n'a plus donné de nouvelles.

    Les policiers ont depuis repris l'enquête sur l'enlèvement d'une autre Suédoise de 19 ans, le 23 février dernier, dans des circonstances similaires. Conduite dans les Yvelines, à Orgeval, elle avait été violée, mais laissée en vie.

    Selon le Journal du dimanche, d'autres dossiers vont aussi être rouverts, notamment celui du meurtre de la directrice d'une agence bancaire, Elodie Kulik, dans la Somme en 2002.

    Europe 1-  27 avril 2008


     

     

  • Portrait-robot du suspect "faux taxi"

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    Portrait-robot de Bruno C. arrêté comme suspect dans le meurtre de Sussanna Zetterberg