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  • Marseille: "Petit meurtre entre amis"

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    Stéphane Ravier
    COMMUNIQUE DE PRESSE DE STEPHANE RAVIER Tête de liste Front National aux élections municipales de Marseille de mars 2008 Conseiller d'arrondissements du 7ème secteur. Election du Président de la Communauté Urbaine de Marseille : " Petit meurtre entre amis"

    ·                   

    Au lendemain du rappel à l'ordre lancé par le Président de la République à l'encontre des membres du gouvernement, l'élection d'un socialiste, Eugène Caselli,  à la présidence de la C.U.M. préféré à l'UMP Muselier, démontre que  " la loyauté et la solidarité " au sein de l'UMP ne seront jamais que de vains mots.

    ·                    Cette élection qui ne changera strictement rien aux problèmes des habitants des 18 communes concernées, aura pour mérite de renvoyer M. Muselier à son projet d'hôtellerie de luxe dans les Caraïbes et M. Sarközy à ses illusions ( chacun son tour ! )

    Ainsi, M. Muselier, sûr de lui et dominateur comme à son habitude, s'était déjà couronné Roi d'une Communauté Urbaine qui, composée d'une majorité dite de droite" semblait acquise à sa cause. Aujourd'hui le choc est rude pour ce conseiller municipal du 3ème secteur de Marseille qui se retrouve nu et cru, et comme tout citoyen ordinaire, assis bien humblement sur son c.u.m. trahis par ceux qu'il pensait être ses "amis"

    ·                    Outre la très anecdotique disparition de l'ancien "sous-ministre aux affaires étrangères" de la scène politique sur laquelle il n'était jamais vraiement monté, Stéphane RAVIER tête de liste Front National aux élections municipales de Marseille en mars dernier, constate avec tristesse, que c'est l'image de la politique qui ne sortira pas grandie de cette énième version de " Petit meurtre entres amis" et invite par conséquent les électeurs provençaux à se tourner vers le seul mouvement qui ne leur a jamais menti, et qui ne les a jamais  trahi : le Front National de Jean-Marie Le Pen.

  • Angoisse en sarköland

    A l'UMP, la perplexité sur l'issue des élections a laissé place à une réelle fébrilité. Au début de l'année, Nicolas Sarközy, partisan de politiser la compétition, avait imprudemment déclaré : « Des élections locales constituent toujours un enjeu national. » Mal joué : la droite pourrait perdre une trentaine de villes de plus de 20 000 habitants.

    La gauche, qui gouverne déjà 20 régions sur 22 et tient Paris, Lyon et Lille, pourrait en outre gagner cinq ou six départements supplémentaires.

    Une telle défaite pour la droite, qui installerait un véritable contre-pouvoir local de gauche, plomberait les prochains mois du gouvernement et réduirait les marges de manoeuvre du chef de l'Etat. D'où l'angoisse à peine dissimulée des responsables de la majorité. « Ça va être très dur », glisse un député UMP proche de Sarközy. « C'est très incertain », grimace Raffarin. Devedjian s'interroge, lui, à voix haute : « Est-ce que dimanche c'est dans la poche ? Moi je dis non ! » Après avoir nié toute vague rose au soir du premier tour, la majorité s'applique désormais à déminer en expliquant qu'on ne pourra pas faire de lecture nationale des résultats. « Il n'y a pas de dynamique nationale », martèle-t-on à l'Elysée. « Chaque ville est un cas spécifique », renchérit Matignon.

    Compte tenu de leur dimension symbolique, tous les regards se tournent vers Marseille et Toulouse. Dans la première, Jean-Claude Gaudin pourrait sauver de justesse son fauteuil (51 % contre 49 %) face au PS Jean-Michel Guérini, selon notre sondage CSA. Dans la seconde, l'UMP Jean-Luc Moudenc serait battu d'une courte tête (49 % à 51 %) par le socialiste Pierre Cohen. Mais les écarts sont si minces que d'autres instituts donnent des résultats inverses. La clé du scrutin réside dans l'abstention. D'où la tentative de Sarkozy, mardi à Toulon, de mobiliser sur le thème de l'immigration et les fréquentes visites en province de François Fillon. « Je souhaite que notre électorat se déplace, bougez-vous ! » exhorte Devedjian.

    (Le Parisien - 14 mars 08)