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  • Roumanie: des médecins israéliens emprisonnés pour trafic d'ovules humains

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    via la Voix de la Russie

     

    Le tribunal de Bucarest a condamné quatre médecins originaires d’Israël à 5 ans de prison pour trafic d’ovules.

     

    Les médecins qui travaillaient dans la clinique Sabyc, ont été impliqués dans un scandale international qui a éclaté en 2009 dans la capitale roumaine. Cette clinique réalisait des opérations pour la fécondation in vitro, ce qui coûtait aux patients entre 12 000 et 15 000 euros.

     

    Outre le trafic d’ovules, les médecins israéliens ont également été condamnés pour avoir fourni des services médicaux sans licence et falsifié les données médicales des donateurs roumains, dont certains étaient mineurs.

      

    Les israéliens Nathan Levitt et Genya Ziskind avaient été arrêtés en Roumanie car suspectés de trafic d'ovules humains.

     

    Deux médecins israéliens et trois autres ont été arrêtés et sont maintenus en détention en Roumanie car suspectés de trafic d'ovules humains.

     

    Les deux gynécologues israéliens sont accusés de « trafic d'ovules, implication dans un groupe criminel, et pratique de la médecine sans autorisation », c'est ce qu'a déclaré ce mardi à l'AFP Codrut Olaru, procureur général du département roumain de lutte contre le crime organisé.

     

    Codrut Olaru a déclaré qu'après avoir interrogé pendant plusieurs heures les suspects ce mardi, le parquet a décidé de les placer en détention pendant 24 heures.

     

    Les deux gynécologues, frappés d'interdiction de quitter le pays la semaine dernière, "n'ont pas l'autorisation requise pour pratiquer en Roumanie ", a-t-il ajouté.

     

    Le consul général israélien à Bucarest, Lili Ben-Harush, a identifié les détenus israéliens comme étant le professeur Nathan Levitt et le Dr Genya Ziskind.

     

    La semaine dernière, environ 30 israéliens ont été arrêtés dans une clinique de "fertilité" roumaine pour des délits similaires.

     

    La clinique est détenue par les père et fils Israël Harry et Yair Miron, qui sont toujours en détention sur ordre du parquet Roumain.

     

      Père et fils "faisaient tourner" la clinique "Sabyc" à Bucarest, qui est spécialisée dans la fécondation in vitro (FIV) et la chirurgie plastique.

     

    D'après le quotidien roumain Gardianul, ils sont soupçonnés de recruter des femmes roumaines âgées entre 18 et 30 ans, de les payer de 800 à 1.000 leis (environ 271 à 338 dollars soit 190 à 236 euros) pour leurs "ovules", et de revendre ces ovules de 8000 à 10.000 euros (11,339-14,174 dollars) à des femmes qui ont besoin d'une fécondation artificielle.

     

    Selon ce même journal, les bénéfices annuels de la clinique sont estimés à 20 millions d'euros (28,4 millions de dollars).

     

    La plupart des clients venaient d'Israël, et de Grande-Bretagne.

     

    Konisberg

     

  • Mariage gay et adoption: des dizaines de milliers d'opposants ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes de France

    Les opposants au mariage homosexuel ont manifesté à Paris et plusieurs autres villes de France contre le projet de loi présenté en Conseil des ministres début novembre.

    T-Shirt roses, ballons, slogans défendant la famille traditionnelle: des dizaines de milliers d'opposants au mariage et à l'adoption pour les homosexuels ont pour la première fois massivement fait entendre leurs voix samedi avec des manifestations dans plusieurs villes. A l'appel d'un collectif "La manif pour tous", des défilés étaient prévus à Paris, Lyon, Marseille, Rennes, Nantes ou Toulouse. Dans la capitale, plusieurs milliers de personnes, et même plusieurs centaines de milliers selon les organisateurs, ont marché de la place Denfert-Rochereau aux Invalides.

    "C'est un grand mouvement qui se met en marche !", a lancé au mégaphone, avant le départ, l'humoriste catholique Frigide Barjot, fondatrice du Collectif "Pour l'Humanité durable", à l'initiative de la manifestation qui, dans l'après-midi a troqué son T-shirt rose pour une robe de mariée. "Nous sommes nés d'un homme et d'une femme, un enfant c'est le résultat d'un orgasme d'un homme et d'une femme", a-t-elle scandé, avant de préciser: "On est 'mariageophile', pas homophobe !" (Lire : Pourquoi Frigide Barjot est contre le mariage gay)

    "Ce projet de loi qui dénature le mariage"

    Dans la foule compacte, de toutes générations et parsemée de poussettes, T-shirts et ballons bleus, blancs ou roses arboraient le même dessin de deux personnes de sexes opposés tenant deux enfants par la main. C'est un livre rouge que Frigide Barjot a brandi: le code civil. "Nous tenons à notre code civil (...), base même de notre société". "Il ne faut pas que disparaissent les mots père et mère pour laisser la place à des termes indifférenciés", a-t-elle prêché. Xavier Bongibault, de "Plus gay sans mariage" (homosexuels opposés au projet de loi), ou Laurence Tcheng, de "La gauche pour le mariage républicain", faisaient aussi partie des organisateurs de la manifestation, soutenue par des mouvements comme les Fils de France, des musulmans "patriotes", ou l'association pro-vie Alliance Vita.

    Nous sommes là pour faire échec à ce projet de loi qui dénature le mariage", a déclaré M. Bongibault. "La majorité des homosexuels se moquent éperdument de ce projet de loi. Nous pensons qu'un enfant a besoin d'un homme et d'une femme pour évoluer correctement", a-t-il ajouté.

    Contre-manifestations

    En désaccord, Fanny Neige et Anaïs, homosexuelles, étaient venues faire valoir leur point de vue, s'embrassant au vu et au su de tous. "On fondera une famille qu'ils le veuillent ou non", a expliqué Fanny Neige. La provocation pacifique a reçu une réponse non moins pacifique : des applaudissements, comme l'avaient souhaité les organisateurs.

    Mais ailleurs, "la manif pour tous" a été confrontée à des contre-manifestations qui ont donné lieu parfois à des épisodes tendus. A Toulouse, plusieurs milliers de manifestants se sont retrouvés une partie de l'après-midi face à plusieurs centaines de contre-manifestants, que les forces de l'ordre ont repoussés en tirant des gaz lacrymogènes. A Marseille, environ 7.000 personnes ont également croisé le chemin de contre-manifestants, qui les ont sifflés en clamant "j'existe avec deux papas". A Lyon, où plusieurs milliers d'opposants au mariage homosexuel (15.000, selon les organisateurs) manifestaient, la police avait préalablement interpellé une quarantaine de jeunes parmi environ 200 contre-manifestants venus dénoncer le caractère "homophobe" du rassemblement. Le cardinal-archevêque de Lyon, Philippe Barbarin, a fait une brève apparition, en "simple citoyen", déclarant à la presse : "Les familles sont des lieux fragiles. Il ne faut pas les troubler davantage encore".

    TF1 - 17/11/12

  • Meurtre en Corse: qui était Jacques Nacer?

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    L'histoire bégaie sur l'île où les tragédies se suivent et se ressemblent, où un deuil en chasse un autre. Cette fois c'est Jacques Nacer, 49 ans, président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Corse-du-Sud qui a été tué mercredi 14 novembre peu avant 19 heures à Ajaccio. Presqu'un mois jour pour jour après l'assassinat de Me Antoine Sollacaro, le 16 octobre, le commerçant, un notable local connu de tous, a été abattu alors qu'il fermait sa boutique Ecce Uomo, rue Fesch, à quelques encablures du lieu du meurtre de l'avocat. La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille devait ouvrir, jeudi, une enquête pour "assassinat en bande organisée".

    Voie piétonne et bordée de petits commerces, la rue Fesch est avec le Cour Napoléon dont elle est parallèle, la principale artère de la cité. Jeudi matin, les lieux du crime avaient été complètement nettoyés. Un témoin raconte que "quelques cartons de vêtements traînaient sur le trottoir devant l'entrée de la boutique avec le nom du propriétaire gravé sur la façade". A Ajaccio, une fois de plus, l'émoi le dispute à la colère. Mercredi soir, de nombreuses personnes ont accouru. En l'espace de quelques minutes, la rumeur a envahi les terrasses de café: "Nacer a été tué." Dans les heures qui ont suivi, les réactions habituelles se sont succédé. "C'est dramatique et effroyable" a déploré le procureur de la République de Corse-du-Sud, Xavier Bonhomme. "Un crime horrible" a renchéri le préfet de Corse, Patrick Strzoda. "La Corse est endeuillée depuis trop d'années par des assassinats", s'est indigné le président de la République, François Hollande.

    Jacques Nacer a été exécuté par un homme seul, arrivé et reparti à pied selon plusieurs témoins. "Cela n'empêche pas qu'il pouvait avoir un complice un peu plus loin qui l'a ensuite aidé à prendre la fuite", a indiqué Xavier Bonhomme. L'homme était coiffé d'un bonnet et avait le visage dissimulé sous une cagoule. Il a fait feu à bout portant : au moins deux balles ont été tirées dans la tête et une troisième aurait atteint le thorax. Aucune douille n'a été retrouvée sur les lieux, ce qui laisse penser que l'arme utilisée pouvait être un 357 magnum ou un P 38. Une arme différente de celle qui avait servi pour le meurtre d'Antoine Sollacaro. Dans la nuit de mercredi à jeudi, des policiers de l'office central de lutte contre la criminalité organisée ont été dépêchés en renfort sur l'île.

    Jacques Nacer, père de deux enfants était issu d'une famille juive arrivée sur l'île pendant la seconde guerre mondiale, pour échapper aux rafles. Il avait été élu à la présidence de la CCI en novembre 2008. Il avait alors pris la succession de Raymond Ceccaldi qui, en décembre 2007 avait été incarcéré dans l'affaire d'abus de biens sociaux de la société méditerranéenne de sécurité (SMS), avant d'être condamné par le tribunal correctionnel de Marseille en juin 2011.

    CONVOITISES

    Jacques Nacer avait été choisi à ce poste pour sa proximité avec Antoine Nivaggioni, ex-dirigeant nationaliste, patron de la SMS accusé d'avoir détourné d'importantes sommes de sa société pour son bénéfice personnel. Assassiné en octobre 2010, Antoine Nivaggioni était le bras droit d'Alain Orsoni, ancien chef nationaliste du Mouvement pour l'autonomie (MPA), devenu homme d'affaires et président du club de football l'AC Ajaccio. Jacques Nacer, qui n'a jamais été engagé dans la cause nationaliste, était un proche d'Orsoni et le secrétaire général de l'AC Ajaccio.

    Lire : La vie rangée" d'Alain Orsoni, ex-baron du nationalisme corse" et (zone abonnés) Le gouvernement affiche sa détermination en Corse

    Dès son installation à la présidence de la CCI, il s'était employé à défendre son ami Nivaggioni et les autres personnes renvoyées devant la justice. "La CCI n'a pas subi de préjudices" estimait-il, soucieux de dédouaner ses amis, dans une lettre écrite à Marc Rivet, substitut au parquet de la JIRS de Marseille.

    Au printemps 2011, Jacques Nacer n'avait pas manqué une seule journée de l'audience correctionnelle où comparaissaient les 17 personnes renvoyées dans l'affaire de la SMS. Il soutenait les accusés et les témoins cités à la barre.

    Reste à comprendre les raisons de son assassinat. Institution consulaire pourvoyeuse d'emplois, la CCI a toujours été l'objet de convoitises. Elle joue un rôle important dans l'attribution des marchés publics. Dans les années 1990, le MPA d'Alain Orsoni s'était appliqué à y promouvoir leurs hommes. Une fois reconvertis dans les affaires, ils ont conservé leur mainmise sur cette institution qui avait notamment permis à Antoine Nivaggioni et à la SMS de décrocher le contrat de la sécurité de l'aéroport Campo dell'oro à Ajaccio.

    Yves Bordenave

    Le Monde -15/11/12

  • La gauche bobo sacrifie les clodos

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    17 novembre 2012

     

     

    Photo : copie d’écran d’une vidéo de l’association humanitaire “Solidarité des français” (SDF).

    Cet hiver, pour satisfaire les desiderata des bobos et privilégier les immigrés, la gauche au pouvoir a décidé de laisser les clochards « de souche » sur le carreau…

    C’est un triste paradoxe, mais nos clochards, SDF et autres manges-bitume pourraient bien regretter l’arrivée de la gauche au pouvoir. Vidés de leurs petits coins de trottoir pour ne pas heurter les yeux des bobos en goguette ; exclus des foyers d’hébergement, où ils passaient naguère l’hiver au chaud, pour ne pas prendre la place des immigrés illégaux… l’hiver sera long pour les clodos de souche. Et peut-être meurtrier.

     

    Symboliquement, les relations entre les sans-abris et la gauche caviardo-gouvernementale se sont tendues au moment de « l’affaire Gravoin » – du nom de jeune fille de madame Anne Valls, violoniste renommée et épouse de qui l’on devine. Dans une récente série d’entretiens, elle expliquait se sentir libre, notamment, de ne pas habiter place Beauvau, résidence traditionnelle du ministre de l’Intérieur: « Je ne me verrais pas répéter en sous-sol alors que mon mari reçoit les services secrets au-dessus… Et puis les lambris, pour répéter le violon, vous vous imaginez ? » La capricieuse ne veut pas non plus « dormir dans l’ancien lit de Claude Guéant… » Résultat, comme sa grande copine Valérie Trierweiler, première concubine de France, madame Valls (elle déteste qu’on l’appelle « madame Valls »), donc madame Valls a choisi de résider dans son domicile, près de la place de la Bastille, à Paris.

    L’ennui, c’est qu’elle ne supporterait pas plus l’ancien premier flic de France que les clochards qui font la manche dans son quartier… Et comme cette diva a désormais accès, sinon aux ors, du moins aux matraques de la République, elle aurait demandé à son Manu d’amour d’exaucer un petit rêve de princesse : dégager manu militari tous ces sales pauvres qui lui gâchent la vue quand elle fait ses courses.

    Au ministère, on dément évidemment

    Irritée et importunée par la présence de femmes roms mendiant avec des enfants dans leurs bras, dégoûtée par les clodos avinés et les fêtards –qui font certes le charme de ce mythique quartier de la gôche, mais qui perturbent tout de même un peu trop ses répétitions, quand ils n’ont pas le toupet d’essayer de lui taper une pièce –, elle aurait fini par obtenir, à défaut de tous les envoyer au violon, d’au moins les faire tenir à distance respectueuse de ses fenêtres.

    Au ministère, on dément évidemment cette grinçante fausse note de la première fliquette de France. Il n’empêche, depuis un mois, les habitants de la Bastoche assistent à une multiplication des descentes de police et des contrôles d’identité de ces SDF qui, vaille que Valls, faisaient partie du décor depuis des années… Les policiers auraient même exhumé une circulaire préfectorale de 2008, interdisant toute consommation d’alcool sur la voie publique dans le quartier dès 16 heures, pour organiser la chasse aux marginaux de tout poil. Le commissariat du XIe arrondissement a reçu l’ordre formel de nettoyer les trottoirs de tous leurs occupants permanents – notamment rue de la Roquette, où vit le couple ministériel, et tout particulièrement… devant la supérette où madame Valls a ses habitudes! Les pandores passent plusieurs fois par jour pour éloigner les mendiants et les braillards, surtout à 16 heures et 20 heures… Pour permettre à Madame de faire tranquillement ses emplettes ?

    Pas du tout, jurent les flics au quotidien gratuit « 20 minutes »: « Madame Valls a été choquée par les femmes qui mendient. C’était une réaction d’humanité ». Et quelle humanité… Des coups de pompe dans le derche ! Le ministre de l’Intérieur, lui, a publié un communiqué pour démentir tout lien avec les réclamations de bobonne: « Des demandes légitimes et récurrentes de riverains appellent les autorités à mettre en place des mesures de sécurité, le ministre de l’Intérieur, qui est aussi un citoyen, ne saurait en être exclu. » Sans parler de sa femme !

    Les clopinards français à la cloche de bois

    Mais le pire est peut-être en train de se produire avec l’éviction des SDF de leurs quartiers d’hiver à cause d’une préférence étrangère poussée jusqu’à l’absurde: les clochards de souche risquent en effet de passer la saison froide dans la rue (de la Roquette?), par la faute de Cécile Duflot. Souvenez-vous, parmi ses toutes premières mesures, le ministre du Logement avait décidé de prolonger la période au cours de laquelle les sans-abri peuvent être accueillis dans les foyers, et centres d’hébergements prévus pour l’hiver. Sauf qu’aujourd’hui, toutes les places sont prises, au grand désarroi des autorités qui voient arriver la bise avec inquiétude… Et tout le monde admet, sous couvert d’anonymat, que c’est bien l’arrivée massive d’immigrés illégaux qui provoque cet engorgement risquant de laisser les Français les plus démunis sur le carreau !

    Selon « Le Canard enchaîné », 80 à 95 % des lits seraient occupés par des étrangers en situation illégale. Un rapport de la Cour des comptes consacré à la crise du logement d’urgence, paru en décembre 2011, lui, admet que la pauvreté s’étend et « revêt de nouveaux visages »: familles d’immigrés illégaux en provenance du tiers-monde et Roms…

    En Seine-Saint-Denis, les services de police estimaient officiellement à 7000 le nombre d’immigrés en situation irrégulière en 2011. Aujourd’hui, ils seraient 1000 de plus. « Le Canard enchaîné », décidément bien inspiré, a raconté une anecdote sidérante au sujet de la bienveillance dont bénéficient ces clandos: « Le 17 août [une centaine d’immigrés irréguliers] ont occupé la basilique de Saint-Denis. (…) Un lieu d’hébergement dans le Val d’Oise a été proposé aux clandestins, en attendant l’examen de leur situation administrative. Trop loin, ont-ils répondu. Plusieurs hôtels à Paris, alors? Non plus: ils veulent rester ensemble. Finalement, un hôtel a été trouvé à Saint-Denis, près du Grand Stade. Mais c’est un trois étoiles, à 150 euros la nuit. » On croit rêver !

    Aujourd’hui, le coût annuel de l’hébergement d’urgence atteint un volume global de 410 millions d’euros. Face à l’urgence, Cécile Duflot a annoncé la création de 19000 nouvelles places mobilisables pour cet hiver. Le gouvernement a débloqué une enveloppe de 50 millions d’euros supplémentaires, répartis entre l’hébergement d’urgence (80 %) et… la prise en charge des demandeurs d’asile (20 %). En réalité, la somme sera à peine suffisante pour combler le déficit de l’année en cours (et régler les trois étoiles des clandestins exigeants). La moitié de cette enveloppe percée va être allouée à l’Ile-de-France, où les besoins sont particulièrement pressants; l’autre moitié sera répartie sur les régions les plus menacées: Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Nord Pas-de-Calais, et Midi-Pyrénées. Soit les principales zones d’immigration en France. Dernier gag: Cécile Duflot, pour régler une partie du problème, a proposé de régulariser 8000 clandestins, pour leur faire changer de statut, donc d’hébergement. Ne riez pas, elle est sérieuse.

    Patrick Cousteau

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 14 novembre 2012 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

     

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Kamel Bousselat, le ravisseur présumé de Chloé, est un récidiviste

     

     

     

    La jeune Chloé, 15 ans, disparue depuis une semaine dans le Gard, a été retrouvée vivante en Allemagne à l’occasion d’un contrôle routier. Le conducteur de la voiture, de nationalité française, a été interpellé. Kamel Bousselat avait déjà été condamné en France, dont une fois pour violence sexuelle.

    Les policiers allemands ont découvert l’adolescente ligotée dans le coffre d’une voiture lors d’un contrôle routier à Offenburg non loin de Strasbourg. Le suspect avait abandonné le véhicule après avoir été repéré par la police allemande en train de voler un ordinateur dans une autre voiture. Ce dernier a ensuite été interpellé alors qu’il tentait de fuir. Âgé de 32 ans, il a déjà été condamné plusieurs fois en France pour viols avec violence et une fois pour agression sexuelle.

    Domicilié dans un foyer d’Avignon, il était sorti de prison en septembre. Il devait se présenter dix jours après sa libération au service de probation mais ne il ne l’avait pas fait. Il comparaîtra samedi devant un juge allemand. La France va demander un mandat d’arrêt européen. Une information judiciaire pour enlèvement et séquestration a été ouverte

    Une fois de plus on peut se poser la question de savoir pourquoi un individu aussi dangereux était en liberté. Avec la volonté de notre nouvelle garde des Sceaux de « vider les prisons », on peut malheureusement s’attendre à voir d’autres détraqués écumer nos régions et commettre des crimes à répétition. Et les victimes n’auront hélas pas toujours la chance de la jeune Chloé qui, certes fortement traumatisée, a eu la vie sauve.

    Rappelons que le Front National prône un renforcement des sanctions à l’encontre des délinquants récidivistes, ainsi que la suppression des aides et prestations sociales pour ceux qui sont condamnés à des peines de plus d’un an de prison ferme.

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