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Les signataires se font de plus nombreux jour après jour. Alors que le statut de la Première dame a encore fait débat à l'Assemblée nationale lors de l'examen des projets de loi de moralisation, la grogne s'organise sur les réseaux sociaux.
140.000, c'est le nombre d'internautes qui ont signé la pétition "Contre le statut de Première dame pour Brigitte Macron"- repérée par LCI et lancée par Thierry Paul Valette, président du mouvement politique Egalité Nationale. Lors de la campagne présidentielle, le candidat d'En Marche !, Emmanuel Macron, avait dit vouloir "clarifier" le statut de l'épouse du président : "Je souhaite qu'un cadre soit défini et je demanderai qu'un travail soit conduit en la matière".
Il "se pose un problème de conscience nationale"
"Avec un tel statut la première dame usera de son rôle comme bon lui semble et ce sera lui reconnaître une existence juridique qui permettrait de bénéficier d'un budget , d'un rôle important, de nombreux collaborateurs, chauffeurs , protection renforcée et autres avantages... A l'heure où l'état souhaite faire des économies dans le budget de l'armée et souhaite moraliser la vie politique , se pose un problème de conscience nationale", avance au contraire la - très populaire - pétition.
Et le texte de soulever que "paradoxalement le recours aux emplois familiaux sera bientôt interdit à l'Assemblée nationale."
Pourtant, comme l'avait révélé "Capital", il n'y a rien de nouveau à cette pratique, si ce n'est la volonté de poser un cadre juridique à la mission de la Première dame. Mise en place d'un secrétariat, d'un cabinet, d'agents de sécurité, les épouses des présidents sont systématiquement entourées de collaborateurs payés par l'Elysée et donc par les contribuables : 600.000 euros bruts annuels pour Carla Bruni ou encore près de 400.000 en 2013 pour l'ancienne compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, selon les calculs de nos confrères.
[…] Les attaques contre leurs églises ont été bénies par Allah. Mourir en perpétrant ces attaques est un acte solennel, car c’est Allah qui nous a guidés dans ce parcours de la foi.
Tuez les mushikrin, ceux qui attribuent des associés à Allah, [les chrétiens] partout où ils se trouvent. Capturez-les, assiégez-les et tuez-les. Attendez le moment opportun pour les frapper, mais s’ils se repentent, laissez-les partir, car Allah est miséricordieux.
Tuer pour la défense d’Allah est permis, mais les mushikrin devront être épargnés s’ils récitent la chahada et embrassent la véritable foi.
Le sang des mushikrin n’est pas sacré, à l’exception de celui des dhimmis, ayant accepté le Pacte de soumission à la loi islamique. Ces derniers doivent payer un impôt spécial [la jiziya] leur assurant la « protection » en vertu du Pacte. Mais, il s’agit là d’une mesure exceptionnelle et momentanée. À l’échéance du contrat, leur sang devra baigner la terre.
Les actions physiques ne sont que le moyen d’atteindre l’objectif spirituel et l’enlèvement d’enfants d’infidèles en est un.
L’objectif de l’enlèvement n’est pas de demander une rançon, mais de perpétrer un massacre et répandre ainsi la terreur dans le cœur des incroyants. Séquestrez-les, non pour négocier une rançon, mais pour les tuer. Poursuivez votre mission, jusqu’à ce qu’Allah vous rappelle à lui. Les enfants devront être tués avant l’arrivée de la police.
Ne compromettez pas une opération, si vous ne disposez pas d’une arme à feu, car immense est la récompense pour ceux qui massacrent les croisés avec un couteau. Il suffit d’un peu d’imagination et d’une planification de base.
Les otages serviront de boucliers humains et leur massacre distillera la peur dans le cœur des incroyants.
L’objectif d’un enlèvement est la publicité, qui en découle. Dans certains cas, il est opportun de maintenirmomentanément les otages en vie, d’informer les autorités et leur expliquer l’enjeu de la mission, que le soldat de l’EI s’apprête à accomplir, car le but est de créer la terreur […]
Sur Internet, Thierry Paul Valette, fondateur de l’Égalité nationale, mouvement de lutte contre la corruption, a lancé il y a deux semaines une pétition “contre le statut de Première dame pour Brigitte Macron”. Adressée à Emmanuel Macron et Édouard Philippe, elle a déjà récolté plus de 98.300 signatures, dont plus de 70.000 au cours des dernières 24 heures, raconte La Voix du Nord.
Sans statut juridique, la Première dame de France ne bénéficie aujourd’hui que d’un bureau et de collaborateurs. De plus, aucun budget ne lui est réellement attribué, rappelle le quotidien régional. En revanche, les moyens mis à sa disposition ont été estimés à 450.000 euros par an, selon la Cour des Comptes en 2014.
Les signataires de la pétition craignent que la création d’un statut sur mesure ne fasse bénéficier la Première dame de fonds propres. “Avec un tel statut, la Première dame usera de son rôle comme bon lui semble et ce sera lui reconnaître une existence juridique qui permettrait de bénéficier d’un budget. […] Il n’y a aucune raison pour que l’épouse du chef de l’État puisse obtenir un budget sur les fonds publics”, écrit Thierry Paul Valette.
Pour appuyer ses dires, l’initiateur de la pétition explique: “À l’heure où l’État souhaite faire des économies dans le budget de l’armée et souhaite moraliser la vie politique, se pose un problème de conscience nationale”. Et de poursuivre en glissant une allusion à la loi de moralisation de la vie publique: “Paradoxalement, le recours aux emplois familiaux sera bientôt interdit à l’Assemblée nationale”.
Enfin, Thierry Paul Valette se réfère aux sondages en rappelant que “les Français à plus de 65% sont défavorables à la création d’un statut particulier pour Brigitte Macron”.
EXPLORATEURS MÉCONNUS (1/6) - Vers 330 av. J.-C., ce savant grec est allé jusqu'aux mers gelées du Grand Nord, peut-être pour s'assurer de la rotondité de la Terre.
Du grand voyage qui mena Pythéas des rives ensoleillées de Massalia, l'antique Marseille, aux mers gelées du Grand Nord, on ne sait finalement pas grand-chose. L'astronome grec disposait-il d'une flotte ou d'un bateau unique? Nul le sait. Pour autant qu'on sache, il est tout à fait envisageable que le savant ne soit même pas un navigateur et qu'il se soit embarqué sur des bateaux commerciaux, de proche en proche. On ne connaît pas plus les dates de son périple que sa durée ou son itinéraire précis. Les historiens estiment, à la louche, qu'il s'est déroulé entre 335 et 325 avant J.-C. Quel âge avait alors Pythéas? Mystère. Qui était-il exactement? Quelles étaient ses motivations précises? Tout le monde l'ignore.
Les deux récits de cet explorateur méconnu, un Traité sur l'océan et une Description de la Terre, ont été perdus (encore une fois, dans des circonstances qui restent à établir). Les seules traces que l'on ait de l'existence de cet homme et de son expédition viennent d'historiens ou de savants grecs. Les citations qui lui sont directement attribuées tiennent en quelques pages à peine. Elles sont pour leur quasi-intégralité rapportées par le géographe Strabon au Ier siècle avant J.-C., qui n'en croyait pas un traître mot! Pythéas est, selon lui, «le plus menteur des hommes».
Personne ne remet aujourd'hui en cause l'existence de ce grand astronome, ni la véracité de son périple nordique. De grands savants comme Ératosthène, à qui l'on doit l'une des premières estimations de la circonférence de la Terre, ou Hipparque, considéré comme le plus grand astronome de l'Antiquité, n'en ont jamais douté eux non plus. Les observations et les aventures de leur aîné suscitent bien au contraire leur admiration sans borne. On doit notamment à Pythéas d'avoir mesuré avec une précision exceptionnelle l'obliquité de la Terre, à savoir l'inclinaison de son axe de rotation. Rappelons que la rotondité de la Terre ne faisait aucun doute pour les savants grecs. De cette valeur, Pythéas déduit vraisemblablement qu'il existe au nord du globe une zone où le soleil ne se couche jamais en été. On comprendrait alors son désir irrépressible de s'aventurer dans ces contrées froides pour vérifier cette prédiction.
Le savant était-il en mission commandée par les dirigeants de Massalia pour découvrir de nouvelles routes commerciales pour l'ambre et l'étain? C'est l'avis de certains historiens. «Il n'y a aucune preuve formelle , rappelle François Herbaux, auteur de plusieurs ouvrages sur l'astronome grec. Cela expliquerait comment Pythéas a financé son aventure. Mais je ne pense pas que ce soit le ressort intime qui l'anime.»
Le savant serait passé par le détroit de Gibraltar, puis aurait longé les côtes ibériques puis gauloises, «découvrant» la Bretagne, puis la Grande-Bretagne, dont il est le premier à rapporter l'existence. Winston Churchill qualifie d'ailleurs lui-même Pythéas de «Christophe Colomb des contrées nordiques». L'astronome évoque la forme triangulaire de ces îles et en détermine la longueur. Il y décrit les mœurs des habitants qui ne boivent pas du vin, mais «une liqueur fermentée à base d'orge». Il découvre probablement dans l'Atlantique le phénomène des marées et émet pour la première fois l'hypothèse que leur amplitude dépend des phases de la Lune, une intuition brillante.
Peut-être Pythéas se rend-il alors en Islande. Il évoque en tout cas dans ses textes une mystérieuse île de Thulé, située au nord de l'Angleterre, à six jours de navigation. Les bribes qui nous sont parvenues sur ce lieu ne permettent pas vraiment de savoir si Pythéas s'y est rendu lui-même ou s'il rapporte des connaissances glanées chez les populations locales du nord de l'Europe. Sur cette terre, la plus septentrionale du monde, lui expliquent-elles, le soleil reste toujours couché au cœur de l'hiver et ne disparaît jamais au milieu de l'été.
Qu'il passe ou non par l'Islande, l'aventurier a poussé son expédition plus au nord. Vraisemblablement jusqu'aux prémices de la banquise, à en croire sa description d'une mer gélatineuse, qu'il compare aux méduses, dans laquelle les bateaux ne peuvent naviguer mais sur laquelle on ne peut pas non plus poser le pied. L'astronome aurait alors sans nul doute vécu les journées sans fin qu'il recherchait tant.
Pythéas est le premier scientifique à avoir déterminé la latitude précise d'un lieu.En l'occurrence, sa ville d'origine, Marseille. Aurait-il pu déterminer la latitude d'une autre ville pendant son voyage afin d'établir une mesure de la taille du globe terrestre, inspirant la fameuse mesure d'Ératosthène un siècle plus tard? C'est bien possible. Mais comme souvent avec cet explorateur d'un genre nouveau, peut-être le premier à être animé par la curiosité scientifique, cette question restera très certainement à jamais sans réponse.
Pour la députée de l’Hérault apparentée Front national, les Français attendent des solutions mais pas d’opposition systématique. Elle veut se démarquer du «spectacle» des Insoumis.
● Certains au FN évoquent des échanges possibles avec Wauquiez, Dupont Aignan, même avec Mélenchon. Qu’en pensez-vous? Cela peut-il conduire à la formation d’un groupe?
EM : « On ne peut pas mettre ces différentes personnalités sur le même plan. Je ne crois pas une seconde à un grand rassemblement de tous les «souverainistes». La droite et la gauche existent! Depuis des années, une partie du Front National fait une véritable danse du ventre pour attirer un Jean-Pierre Chevènement. Pour quel résultat? Aucun. En revanche, je suis persuadée que bien peu me sépare de Laurent Wauquiez. Ses électeurs le savent. Il nous reste à lui prouver que l’union des droites est la clé pour arriver au pouvoir… »
● Sur quels thèmes politiques imaginez-vous des passerelles pour vous permettre de constituer un groupe parlementaire?
EM : « Prenons l’exemple des sujets abordés en Commission des affaires économiques, dans laquelle je siège. A l’écoute des discours de certains LR, je me dis qu’une feuille de papier à cigarette nous sépare! Sur, par exemple, le rétablissement de la journée de carence dans la fonction publique – qui, dans des villes comme Béziers, avait permis de faire baisser significativement l’absentéisme quand elle était en vigueur – nous y sommes favorables les uns et les autres. De même, nous accordons sur le fait que le «front républicain» n’a plus aucun sens pour les Français. À Béziers, les électeurs de droite se sont massivement reportés sur ma candidature alors qu’on m’avait collé l’étiquette «extrême droite». Les gens s’intéressent aux idées, pas aux étiquettes. »
● Certains FN hésitent encore entre abstention et vote contre la loi de moralisation de la vie publique: et vous quel a été votre choix?
EM : « Je me suis abstenue. Il y a dans cette loi des points positifs, c’est incontestable. En revanche, son article 1er, qui prévoit une peine d’inéligibilité pour quiconque se verrait condamner pour diffamation, injure ou discrimination (racisme, homophobie ou antisémitisme notamment, NDLR) est tout simplement liberticide. C’est le règne du politiquement correct, c’est la censure pour les opinions dérangeantes, c’est la mise à l’index de tous ceux qui pensent en dehors des clous. C’est pour cela notamment que je n’ai pas voté pour. »
Les États-Unis enregistrent un bond de 209.000 emplois nouveaux en juillet et un taux de chômage de 4,3%.
Les bons chiffres de l'emploi américain sur juillet donnent à la Réserve fédérale (Fed) une raison supplémentaire de passer à l'action et de relever à nouveau son taux directeur. Selon l'estimation du département du Travail, l'économie américaine a créé 209.000 emplois le mois dernier, alors que le taux de chômage est tombé à 4,3 %, son niveau le plus bas depuis 16 ans. À la grande satisfaction de Donald Trump dont le bilan reste mitigé, un peu plus de six mois après son investiture. Le président américain s'est immédiatement félicité dans un tweet: «D'excellents chiffres viennent d'être publiés et je ne fais que commencer (…).» La performance de juillet dépasse les anticipations qui portaient sur quelque 183.000 créations nettes d'emplois.
La petite accélération des hausses de salaires est tout aussi importante aux yeux de la Fed: les rémunérations horaires moyennes ont progressé de 0,3 % en juillet. Il s'agit de la plus forte augmentation depuis cinq mois. Or la banque centrale des États-Unis anticipe depuis des mois que le retour au quasi-plein emploi se traduise par de plus fortes hausses de salaires.
La révision favorable des chiffres de l'emploi de juin pourrait également inciter la Fed à agir. Depuis le début de l'année, l'économie américaine crée en moyenne 184.000 postes supplémentaires tous les mois. Le bond de 209.000 emplois nouveaux en juillet dément la thèse d'un affaiblissement dangereux de la conjoncture. Ces nouvelles sont particulièrement bienvenues après une série de signaux décevants ces derniers jours, concernant la consommation, les ventes automobiles et la construction.
La Fed a déjà relevé son principal taux directeur à deux reprises cette année. Une troisième majoration de 0,25% est désormais jugée probable le 20 septembre prochain. C'est dans cette perspective que le dollar, si faible depuis quelques semaines, s'est un peu redressé ce vendredi. L'euro perdait à mi-journée près de 1 % à 1,17 dollar sur le marché américain.