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  • La Corée du Nord dévoile son plan d'attaque sur l'île américaine de Guam

     

    >International|10 août 2017, 8h15 | MAJ : 10 août 2017, 17h13|28

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    Des milliers de Nord-Coréens ont manifesté contre les américains à Pyongyang, en Corée du Nord, le 9 août 2017.

     
    InternationalCorée du NordDonald TrumpMissilesGuamEtats-Unis
     
     

    La Corée du Nord commence à lever le voile sur son plan d'attaque vers le territoire de Guam dans le Pacifique. 

    Le jeu de ping-pong entre Washington et Pyongyang continue. La Corée du Nord a surenchéri ce jeudi dans l'escalade de tension, se moquant de Donald Trump accusé d'avoir «perdu la raison». Elle a également présenté un plan détaillé pour tirer une salve de missiles vers le territoire américain de Guam, dans le Pacifique.


    Ce plan d'une rare précision, qui vise un avant-poste stratégique des forces américaines sur la route de l'Asie, constituera «un avertissement crucial aux Etats-Unis», a prévenu le régime nord-coréen, car, selon lui, «seule la force absolue» aura un effet sur le président américain. Ce plan sera présenté au dirigeant Kim Jong-Un mi-août, «pour une évaluation». 
     

    Selon l'armée, quatre missiles seront tirés simultanément et «voleront 17 minutes et 45 secondes sur une distance de 3 356,7 km, et s'écraseront en mer à 30 ou 40 km de Guam». Ils s'abîmeraient ainsi à l'extérieur des eaux territoriales américaines, après avoir survolé le Japon.


    «Personne n'a intérêt à déclencher un cataclysme»

     

    «La Corée du Nord n'a pas l'intention d'attaquer les Etats-Unis mais doit montrer qu'elle peut répliquer en cas d'attaque américaine. C'est un coup de semonce de leur part», analyse Juliette Morillot, historienne et co-auteure de «La Corée du Nord en 100 questions» (ed. Taillandier). «La Corée du Nord est dans une attitude de dissuasion, elle cherche à poursuivre son programme nucléaire et à assurer la pérénité du régime.» Si le risque que le pays mette sa menace à exécution existe, l'historienne souligne que «personne n'a intérêt à déclencher un cataclysme.»

     


    Tokyo, qui a déjà averti qu'il abattrait tout missile menaçant son territoire, a réaffirmé qu'il ne pourrait «jamais tolérer les provocations» du pays reclus.


    Des tirs vers Guam placeraient Washington dans une position délicate : si les Etats-Unis ne tentent pas de les intercepter, leur crédibilité en prendrait un coup et Pyongyang se sentirait pousser des ailes pour mener un test de de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) grandeur nature. Mais si une interception était tentée et qu'un missile y survivait, l'efficacité des systèmes de défense balistique américains serait remis en cause.


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    Une guerre rhétorique inquiétante 


    Cet avertissement nord-coréen fait suite à un tweet menaçant du chef de la Maison Blanche affirmant que l'arsenal nucléaire américain est «plus fort et plus puissant que jamais». Quelques heures auparavant, Donald Trump avait stupéfait la communauté internationale en promettant au dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un la «colère» et le feu», mise en garde qui semblait tout droit sortie du répertoire oratoire de Pyongyang. «Chaque parti emploie la rhétorique de l'autre, note Juliette Morillot. Lorsque Kim Jong-Un parle de Trump comme d'un "gars qui a perdu la raison", il réemploie le vocabulaire que les autres lui réservent habituellement.» 


    Cette guerre rhétorique autour des programmes balistique et nucléaire de Pyongyang alimente les craintes d'une erreur de calcul qui aurait des conséquences catastrophiques sur la péninsule coréenne et au-delà. Pour rappel, en juillet, la Corée du Nord a mené deux tirs réussis de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), mettant une bonne partie du continent américain à sa portée.


    Bien que les tensions «n'ont jamais été aussi importantes», selon ses propres mots, Juliette Morillot estime tout de même qu'il «est difficile d'imaginer que le Pentagone laisse Trump entrainer les Etats-Unis dans un conflit qui impliquerait la Chine, le Japon, la Corée du Sud ainsi que la Russie qui ne laissera pas faire.» «Il y a cependant un signe très ténu d'apaisement», note l'historienne. Alors que la tension est à son comble, un pasteur canadien retenu depuis plus de deux ans et demi a en effet été libéré ce jeudi. L'homme avait été condamné en janvier 2015 aux travaux forcés à perpétuité. «Ce n'est pas anodin de la part de la Corée du Nord» estime Juliette Morillot.  

    Le Parisien

  • Yémen: des centaines de migrants délibérément jetés dans la Mer Rouge

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    Au moins cinq migrants africains sont morts et cinquante sont portés disparus après avoir été jetés à la mer jeudi par des passeurs au large du Yémen. Ce drame se rajoute à celui de mercredi qui a vu périr cinquante migrants issus de la même région selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    Jeudi, plus de cinquante-cinq migrants africains ont été intentionnellement jetés dans la Mer Rouge par des passeurs, au large de la province de Chabwa dans le sud du Yémen. Cinquante sont portés disparus et cinq ont péri selon l'Organisation internationale des Migrations (OIM). Au total, 180 personnes en provenance de Somalie et d'Éthiopie ont été jetées à la mer. «Nous avons envoyé nos équipes dans la zone. Vingt-cinq passagers (blessés) du bateau sont actuellement soignés sur la côte du Yémen», a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'organisation.

    La veille, un premier drame s'est déjà déroulé dans la même zone maritime au large du Yémen, avec environ cinquante victimes dont vingt-neuf avaient été découvertes dans des tombes creusées à la hâte sur la plage. Le bilan est lourd en seulement en 24 heures: quelque 300 voyageurs d'infortune ont été délibérément jetés à la mer par des passeurs, dont des dizaines sont morts ou portés disparus.

    «Les survivants ont dit à nos collègues sur la plage que les passeurs leur avaient demandé de se jeter à la mer après avoir vu ce qui semblait être des représentants des autorités», a indiqué Laurent de Boeck, chef de mission de l'OIM, en parlant de l'incident de jeudi. L'organisation internationale a indiqué travailler étroitement avec le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour donner une sépulture aux morts et soigner les survivants.

    L'autre route maritime des migrations

    Les migrants sont majoritairement issus des pays qui composent la Corne d'Afrique (Éthiopie, Erythrée, Somalie et Djibouti). Ils affluent massivement au Yémen ces dix dernières années alors que c'est un pays pauvre, classé au dernier rang en termes d'IDH au niveau mondial et déchiré par une guerre civile depuis trois ans. Plus de 10.000 morts, une dizaine de pays impliqués, le Yémen est devenu le théâtre de la féroce lutte d'influence entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, entre Sunnites et Chiites. Au nord, à Sanaa, se mêlent rebelles houthistes et fidèles de l'ex-président Saleh. Dans le Sud siège un autre gouvernement, reconnu celui-ci par la communauté internationale et par une coalition de pays dirigée par l'Arabie Saoudite. Ces troubles internes font le jeu des groupes terroristes, à commencer par al-Qaida dans la péninsule arabique.

    En réalité, ce sont ses voisins, les pays du Golfe plus riches, que les migrants cherchent à tout prix à atteindre pour trouver du travail. Malheureusement, leur voyage s'interrompt généralement au Yémen où ils se retrouvent entassés dans des camps pour une durée indéterminée. L'ONU estime que le pays, où une épidémie de choléra a déjà fait plus de 1.900 morts, est le théâtre de la «plus grave crise humanitaire dans le monde».

    Entre 2008 et 2016, plus de 345 000 migrants et demandeurs d'asile sont arrivés au Yémen par la Mer Rouge selon les chiffres du Secrétariat Régional Mixte des Migrations (RMMS). Ils venaient de la ville littorale de Obock, de la République de Djibouti. Plus de 80% d'entre eux étaient éthiopiens, le reste des voyageurs était somaliens et érythréens.

    Détroussés et torturés

    Les migrants éthiopiens sont particulièrement touchés par ce gigantesque trafic d'êtres humains. Il y a plusieurs étapes à franchir avant d'arriver au Yémen et chacune d'entre elles exige un paiement. «Tout le long du trajet, certains passeurs mentent et augmentent leurs prix. Si les voyageurs n'ont pas assez d'argent pour payer la prochaine étape, ils finissent dans des camps où ils sont généralement détroussés, torturés, voire violés jusqu'à ce que ces passeurs-là soient payés et que les migrants finissent dans les mains d'un autre trafiquant», indique Michael Kirby Smith, photojournaliste qui travaille avec l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch.

    «C'est choquant et inhumain. La souffrance des migrants sur cette route est immense. Beaucoup de jeunes gens paient les passeurs avec l'espoir d'avoir une vie meilleure», s'insurge un des responsables de l'OIM.

    L'organisme estime à 55.000 le nombre de migrants, dont un tiers de femmes, arrivés au Yémen en provenance de la Corne de l'Afrique depuis le début de l'année. Plus de 30.000 de ces nouveaux migrants n'ont même pas 18 ans.

    La rédaction vous conseille :
  • Elle lit les textos de son voisin dans l'avion et découvre que c'est un pédophile

     

    Faits divers

    L'homme envoyait des textos de nature pédophile.

    Elle a bien fait de laisser traîner ses yeux. Une passagère d’un vol Seattle-San José aux Etats-Unis a permis l’arrestation d’un pédophile, rapporte Mercury News. L’institutrice a regardé par hasard l’écran du téléphone portable de son voisin et a été horrifié de découvrir la teneur des messages…

    Elle prévient l'équipage

    « J’ai juste vu écrit en gros ‘enfant en sous-vêtements’. Je me suis dit : ‘mais qu’est-ce que c’est que ça ?’ Mon cœur s’est emballé et ensuite j’ai vu d’autres textos arriver ». Persuadée d’avoir affaire à un pédophile, la passagère a discrètement pris des photos de l’écran de son voisin et a fait part de ses craintes à l’équipage. Ce dernier a contacté les forces de l’ordre, qui ont arrêté le présumé pédophile à l’arrivée du vol.

    Deux enfants violés

    Il s’est avéré que l’intuition de la passagère zélée était la bonne : l’homme demandait une amie à lui, baby-sitter de profession, de procéder à des attouchements sur deux enfants. Âgés de 5 à 7 ans, ces derniers auraient été drogués et violés. Les deux responsables de ces actes ont été placés en garde à vue.

  • Levallois: le terroriste est un migrant clandestin nommé Hamou Belatreche

    http://www.fdesouche.com/875737-hauts-de-seine-vehicule-recherche-apres-renverse-groupe-de-militaires-de-loperation-sentinelle-a-levallois-perret

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    Selon plusieurs sources concordantes, il s’agit d’Hamou B., un individu fiché ILE (infraction à la législation sur les étrangers) qui serait présent illégalement en France.

  • KONK

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  • Militaires renversés à Levallois : qui est Hamou B., le principal suspect

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    >Faits divers|R.Bx. et J.C.|09 août 2017, 18h34 | MAJ : 09 août 2017, 22h14|17

    Né en 1980, Hamou B. est originaire des Yvelines.

    Le Parisien
     
     
    R.Bx. et J.C.
     
    Faits diversmilitairesOpération sentinelleSuspectHamou B.
     

    Cet homme de 37 ans a été arrêté mercredi après-midi dans le Pas-de-Calais.

    Il est l'homme qu'ont traqué 300 policiers mercredi. Né en 1980 en Algérie et originaire de Sartrouville (Yvelines), Hamou B. est le principal suspect dans l'attaque des militaires renversés dans la matinée à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Là où peu avant 8h, une voiture-bélier a foncé dans le groupe de soldats, déployés dans le cadre de l'opération Sentinelle, en blessant six dont trois grièvement. L'oeuvre d'une BMW qui prend la fuite immédiatement après l'attaque et qui sera interceptée quelques heures plus tard sur l'A16 dans le Pas-de-Calais.

     

    DIRECT
    Suivez les événements minute par minute après l'attaque de Levallois

     

    Pour l'instant, les enquêteurs travaillent encore à déterminer les motivations du conducteur. Selon nos informations, Hamou B. est connu des services de police, mais n'est pas fiché S. Plusieurs perquisitions ont eu lieu en milieu d'après-midi à son domicile et dans celui de son entourage. Un important déploiement de police à Bezons (Val-d'Oise) serait également lié à cette affaire.

     

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    «Les militaires sont des cibles spectaculaires»

     

    Quant à Hamou B., il a été hospitalisé. Lors de l'intervention «musclée» de la BRI sur l'autoroute A16, l'homme de 37 ans a été atteint de cinq balles alors qu'il tentait de fuir. Son pronostic vital n'est pas engagé.

      leparisien.fr
     
  • USA : Les bébés blancs représentent à nouveau la majorité des naissances en 2016

     
    POSTED BY LA RÉDACTION ON 9TH AOÛT 2017 
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    BREIZATAO – POLITIKEREZH (09/08/2017) Une évolution démographique inattendue a eu lieu aux USA : le nombre de naissances d’enfants blancs est redevenu majoritaire après avoir été mis en minorité à partir de 2011.

    Le taux de natalité blanche en Amérique a fait un retour miraculeux en représentant la majorité des naissances en 2016 – inversant un déclin vieux d’une décennie – selon les chiffres du Centre National pour les Statistiques Sanitaires.

    Ce nouveau rapport, titré « Naissances : Données Provisoires pour 2016 », date de juin 2017 mais n’a été publié que la semaine dernière.

    Selon le rapport, les chiffres provisoires du nombre de naissances aux Etats-Unis pour 2016 était de 3,941,109, en baisse de 1% par rapport à 2015.

    Le rapport indique que sur les 3,941,109 naissances en 2016, 1,054,564 sont des enfants blancs non-hispaniques. Cela représente 52% du total.

    Le taux de natalité hispanique – l’un des plus grands facteurs de l’explosion de la population non-blanche aux USA – a, selon ces chiffres, significativement baissé.

    En France, les naissances non-blanches devrait devenir majoritaires d’ici à 2025 selon une étude (voir ici).

    (Source : Occidental Dissent)

  • La loi sur la moralisation de la vie politique définitivement adoptée

       

     Les députés ont très largement validé mercredi la suppression de la réserve parlementaire, ultime volet de la réforme.

    C'est le «dernier acte» de la loi pour la confiance dans la vie politique, annonce la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, inaugurant l'ultime discussion sur le texte. Mercredi 9 août, l'Assemblée a donc adopté le dernier volet de cette loi de moralisation, la suppression de la réserve parlementaire par 412 voix pour. 74 députés ont voté contre et 62 se sont abstenus. Cette mesure vient compléter l'arsenal supposé assurer «la probité et la transparence» du monde politique, estime Yaël Braun-Pivet, rapporteure du texte.

    La semaine dernière, l'interdiction des emplois familiaux de collaborateurs, la suppression de l'indemnisation de frais de mandat et l'inéligibilité des élus en cas de crime ou de délit mettant en cause leur probité ont déjà été validées. Ainsi que d'autres mesures veillant à prévenir les conflits d'intérêts: les parlementaires ne pourront plus exercer une activité de conseil au cours de leur mandat et les lobbys ne seront plus autorisés à rémunérer les assistants parlementaires. «Avec ces textes nous permettons aux Français de retrouver confiance», s'exclame Jacques Krabal, député La République en marche.

    Cette loi n'a rien de satisfaisant pour l'opposition qui pointe des «mesurettes» ou au mieux quelques «avancées».

    Cette loi n'a rien de satisfaisant pour l'opposition qui pointe des «mesurettes» ou au mieux quelques «avancées». À droite comme à gauche, on condamne notamment la suppression de la réserve parlementaire. «Cette suppression est un non-sens, ce sont nos territoires et l'ensemble du monde associatif qui vont être pénalisés», prédit le député Les Républicains,Philippe Gosselin.

    Ils sont également nombreux à critiquer le manque d'ambition du texte. «Des mesures auraient dû être prises comme la suppression du “verrou de Bercy”», regrette ainsi Clémentine Autain, député de La France insoumise.

    Cette loi ne serait que la première pierre de l'édifice visant à renouer la confiance entre les Français et les politiques. D'autres mesures sont en effet attendues dans le cadre de la révision constitutionnelle. Il devrait alors être question de réformes, comme la réduction du nombre de parlementaires ainsi que la limitation des mandats dans le temps.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 10/08/2017. Accédez à sa version PDF en cliquant ici

  • L’étonnante impuissance de l’Occident


    L’Occident, c’est-à-dire l’Europe et l’Amérique du Nord, États-Unis et Canada, est l’ensemble industriel et militaire le plus puissant du monde.
    Et, pourtant, en de nombreux domaines, l’Occident affiche son impuissance. On peut multiplier les exemples. J’en retiendrai deux.

    Le premier est celui de l’invasion de l’Europe par des millions de migrants venus du Maghreb, d’Afrique noire, du Proche et du Moyen-Orient.
    Chaque jour, la réalité se révèle plus grave qu’on ne le pense.
    En observant toutes ces portes d’entrée en Europe et en incluant le droit du sol qui donne la nationalité française à tous ceux qui naissent en France, que ce soit à Mayotte, à Marseille ou aux Antilles, terres d’accueil de nombreux migrants qui arrivent chaque jour d’Haïti, l’Europe est envahie chaque année de quelque 2 millions de migrants supplémentaires, en majorité musulmans.
    À ce rythme-là, l’Europe comptera dans quelques décennies 80 millions d’immigrés, compte tenu de ceux qui s’y trouvent déjà – et même probablement plus.
    On imagine les conséquences sécuritaires, sociales et financières d’une telle invasion.
    Dimitris Auramopoulos, commissaire européen chargé des migrations, le reconnaît publiquement : « L’afflux des migrants en Europe, vient-il de déclarer, crée une situation qui n’est plus soutenable… » C’est ce que constate également l’agence européenne chargée de faire respecter les frontières, Frontex, fixée à Varsovie, qui, comme toutes les autorités nationales et européennes, est totalement impuissante à apporter une solution à ce problème vital.
    Voici, à ce sujet, quelques nouvelles précisions rapportées par la presse.
    L’explosion migratoire qui s’amplifie amènera inévitablement des dizaines de milliers d’illégaux sur le sol français, qui s’ajouteront à tous les autres.
    La France fait des réformes cosmétiques dont les gains espérés sont immédiatement absorbés par l’ampleur des nouveaux flux.
    Lorsque un migrant économique entre en France, il est certain d’y rester.
    Dimitris Auramopoulos cite le cas du Pakistan qui lui a donné l’assurance qu’il reprendrait les Pakistanais entrés clandestinement.
    Or, aucune des promesses faites n’a été tenue. Le gouvernement pakistanais n’a jamais laissé atterrir l’avion « d’aide au retour » affecté par l’Union européenne !
    70 000 immigrés illégaux, à qui l’asile a été refusé en 2016, sont tout bonnement restés en France.
    Je précise que cet asile coûte aux contribuables français plus de 2 milliards d’euros par an – plus un milliard d’aide médicale d’État.
    Parmi ces immigrés illégaux, on recevra en France 18 000 enfants mineurs envoyés d’Afrique comme des bouteilles à la mer – le plus scandaleux de cet immense scandale.
    Quant aux Roms, venus de Roumanie et de Hongrie, les pouvoirs publics imposent de bien les recevoir sous peine de poursuites judiciaires – lesquels Roms manifestent parfois leur gratitude en incendiant les voitures et en dégradant les bâtiments.
    Quant aux dispositions anti-migratoires que vient d’exposer le Premier ministre, elles se résument en un bavardage inutile qui cherche à plaire à gauche et à droite, et qui ne changera rien à la situation.
    Or, à un titre ou à un autre, toute l’Europe occidentale est dans une situation analogue, celle de l’impuissance consentie.

    Le deuxième exemple de l’impuissance de l’Occident, et plus particulièrement des États-Unis, est fourni par la Corée du Nord.
    Sous la haute direction du jeune maréchal Kim Jong-Un, bien-aimé fils de Kim Jong-Il, leader suprême et lui aussi bien-aimé, la Corée du Nord fabrique des bombes atomiques et des vecteurs pour les faire exploser sur les États-Unis, le rêve et le grand but.
    Tout ceci avec l’aide du grand frère chinois, qui joue un double jeu (J’aide d’un côté et je réprimande de l’autre).
    Le conseil de sécurité réprouve aussi et vote des sanctions sur lesquelles s’assied en rigolant le leader suprême et bien-aimé.
    Donald Trump s’en irrite et s’en alarme. Il a envoyé le porte-avions USS Carl Vinson et sa flottille croiser au large de la Corée.
    Ce groupe naval serait en mesure d’anéantir en 5 minutes les centres atomiques et balistiques de la Corée du Nord, mais tout cela reste à l’état de projet.
    La Corée du Sud s’oppose farouchement à toute destruction du régime de Pyong Yang qui l’obligerait à prendre en charge 23 millions de Nord-Coréens sous-alimentés.
          De surcroît, et surtout, un bombardement massif de la Corée du Nord déclencherait dans l’heure l’invasion de la Corée du Sud par l’armée Nord-Coréenne – un million d’hommes - qui peuvent atteindre Séoul en quelques heures, tuant et massacrant tout sur leur passage.
         Dans une telle hypothèse, comme en 1950, l’armée américaine serait obligée d’intervenir au sol.
         Que ferait alors la Chine ? Que ferait la Russie ? Se joindraient-elles aux États-Unis pour punir le pays frère indocile ? Sûrement pas.
    C’est probablement le contraire qui se produirait.
    Le risque d’une troisième guerre mondiale partant de Corée est donc évident.
    Assurément, ni Poutine, ni Xi Jinping ne veulent la guerre, mais il est à redouter qu’un « grand leader » fanatique et irréaliste, adulé par son entourage de courtisans, se prenant pour Dieu et Jules César, provoque l’irréparable, déclenchant un engrenage qui échapperait à tous et provoquant un désastre qui pourrait faire des millions de victimes.
    Il est largement temps que l’Occident passe des mots et d’une repentance stupide à une volonté d’agir. Il en a les moyens ; qu’il les utilise !

    Article rédigé par Lambert Christian, le 03 août 2017
     
    (merci à Dirk)