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  • Pourquoi il y aura un second procès Merah

     

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    DÉCRYPTAGE - La justice a condamné jeudi soir Abdelkader Merah et Fettah Malki à 20 et 14 ans de prison. Une décision contestée par le parquet général qui a décidé de faire appel. Selon lui, la cour n'est pas allée assez loin.

    Personne ne semble satisfait du verdict rendu jeudi soir par la cour d'assises spéciale de Paris à l'issue du procès Merah. Moins de 24 heures après la décision des juges de condamner Abdelkader Merah à 20 ans de prison et Fettah Malki à 14 ans, le parquet général a décidé de faire appel de leur condamnation. Pour rappel, l'avocate générale Naïma Rudloff avait requis lundi à l'encontre du frère de Mohamed Merah la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté et 20 ans pour le second accusé.

    » LIRE AUSSI - Le dossier du procès d'Abdelkader Merah

     

    Le parquet général a fait connaître sa décision dans un communiqué envoyé vendredi matin, estimant que les cinq magistrats professionnels qui composaient le jury n'avaient «pas tiré toutes les conséquences juridiques des faits qui lui étaient soumis». Le ministère public regrette notamment qu'ils aient acquitté Abdelkader Merah pour «complicité d'assassinats». Ce dernier a, en revanche, était condamné pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. L'appel porte également sur la peine infligée à Fettah Malki. Le ministère public a tout intérêt à le faire: s'il ne faisait pas appel, les peines infligées aux condamnés ne pourraient être alourdies lors d'un second procès.

    Manque de preuves

    Le verdict rendu par les juges apparait comme un compromis. En étant condamné à 20 ans de prison, Abdelkader Merah a été condamné à la peine maximum pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Par cette condamnation, la cour a voulu sanctionner le militant radical qui était en lien avec son frère au moment des faits et qui a participé au vol du scooter, utilisé par Mohamed Merah lors de ses crimes. Une décision qui va dans le sens de l'avocate générale et des parties civiles. Sauf qu'ils n'ont pas totalement suivi les réquisitions du parquet: les magistrats ont en effet estimé que les preuves manquaient pour reconnaitre Abdelkader Merah coupable de complicité d'assassinats. De quoi, cette fois-ci, donner partiellement raison à la défense, qui en avait fait un des axes majeurs de son argumentaire. Elle avait même plaidé l'acquittement.

    Le second accusé, Fettah Malki, a également été reconnu coupable d'association de malfaiteurs terroriste pour avoir fourni un gilet pare-balles et une arme à Mohamed Merah. Il a été condamné à 14 ans alors qu'il en risquait 20. Dans son cas, les juges ont écouté les arguments de l'avocate générale, sans pour autant suivre à la lettre ses réquisitions. Ils ont en effet considéré que Fettah Malki ne pouvait ignorer la radicalisation de Mohamed Merah et ses motivations terroristes. Un coup dur pour ses avocats qui ont inlassablement tenté de démontrer que leur client n'avait rien à avoir avec le terrorisme.

    «Le mal absolu»

    C'est donc sans surprise que Fettah Malki a annoncé sa volonté de faire appel. «Après, nous verrons bien, à la réflexion, si cet appel doit être maintenu mais, pour l'instant, il a décidé de faire appel», a expliqué l'un de ses avocats Me Etelin. Fettah Malki s'est présenté comme un délinquant qui jouait le rôle de «commerçant» du quartier, insensible aux questions de religion. «On avait pensé qu'on pourrait faire comprendre à la cour qu'elle pourrait retenir une association de malfaiteurs, mais simplement de droit commun, parce que les relations entre Mohamed Merah et Fettah Malki sont des relations de délinquants de quartier». L'avocat estime qu'avec cette décision, «tous ceux qui ont eu des rapports avec les djihadistes pourront être condamnés».

    Tout comme ses confrères de la défense, Me Dupond-Moretti, avocat d'Abdelkader Merah, a jugé sur France Inter que la peine infligée à son client était «lourde» et qu'elle était «intrinsèquement discutable». Il met notamment en cause l'association de malfaiteurs, la qualifiant d'«infraction fourre-tout»: «On y a mis son appartenance à une mouvance islamiste, et c'est à peu près tout ce que l'on peut y mettre». Finalement, «la question est: est-ce qu'un type qui incarne le mal absolu par les temps qui courent peut se voir condamné au bénéfice du doute?», demande-t-il, n'excluant pas de faire appel du jugement. «Il faut que je voie avec Abdelkader Merah, qu'on en discute (…) Je pense qu'on s'oriente vers un deuxième procès», a-t-il précisé.

    Tous ont 10 jours pour faire appel à partir du moment où le jugement a été prononcé. Les parties civiles, qui représentent les victimes, ne peuvent pas faire appel.

  • Twitter désactive le compte de Donald Trump

     

    Par "inadvertance"

    Cette nuit, le compte Twitter du président américain a été désactivé pendant 11 minutes par un employé du réseau social sur le départ. Un tel incident divise les experts en sécurité.

     

    Chez Twitter, les comptes présidentiels ne sont pas à l’abri d’une suspension intempestive. Jeudi 2 novembre dans la soirée, un salarié de l’entreprise, dont c’était le dernier jour de travail, a désactivé le compte de Donald Trump. Onze longues minutes durant, les visiteurs de @realDonaldTrump ont été accueillis par le message : « Désolé, cette page n’existe pas ».

    Après avoir indiqué que le compte avait supprimé par « inadvertance », Twitter a annoncé qu’un employé du service client de l’entreprise était à l’origine de l’incident.

    Il aura fallu près de cinq heures après sa remise en ligne pour que Donald Trump récupère l’ensemble de ses followers. À sa réactivation, son compte n’en comptait plus que 4000, contre les 41,7 millions de départ.

    [...]

    « Il est choquant qu’un employé de Twitter ait pu fermer le compte du Président. Et s’ils avaient tweeté de faux messages ? », s’interroge-t-il Blake Hounshell, avant de poursuivre : « Sérieusement, que se serait-il passé si cette personne avait tweeté au sujet d’une attaque nucléaire sur la Corée du Nord ? ».

    L’incident survient alors que Twitter, au même titre que Facebook et Google, font face à d’importantes critiques. Tous trois ont été auditionnés le 1er novembre devant le Congrès américain, pour ne pas avoir réussi à juguler le flot de fausses informations et de contenus de propagande russe durant l’élection présidentielle américaine.

    Lire l’intégralité de l’article sur lefigaro.fr

  • Nuit d’Halloween en Allemagne : émeutes, agressions sexuelles à Cologne, une école vandalisée par des migrants

     

    19h13

    D’importantes unités de police ont été appelées en renfort pendant la nuit d’Halloween à Cologne et à Essen. La police de Cologne a rapporté mercredi que des groupes d’hommes en état d’ébriété et agressifs venant de pays arabes et d’Afrique du Nord se sont rassemblés devant la cathédrale de Cologne vers 20 heures mardi soir.

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    100 policiers ont été appelés en urgence. La police a vérifié l’identification de plusieurs centaines de personnes, et un grand nombre ont reçu l’ordre de partir. La police a déclaré qu’une intervention précoce avait pour effet de calmer l’humeur «chauffée».

    Un autre point focal pour la police était le périphérique de Cologne. Les files d’attente devant les bars et les restaurants locaux ont donné lieu à des bagarres et la police a dû intervenir. Des agressions sexuelles ont été signalées dans la ville.

    General-Anzeiger


    Schwalbach (All.) : des dizaines de migrants ont vandalisé une école et une garderie, puis ont attaqué la police en leur lançant des pierres. (Source)

  • Marine à Calais après le viol d'une femme par un migrant

    http://www.lavoixdunord.fr/257375/article/2017-11-02/apres-le-viol-d-une-femme-par-un-migrant-bras-de-fer-mediatique-entre-le-pen-et