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Haro sur Les Brigandes
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+ Vidéo avec Jean-Yves Le Gallou
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JOURNAL TVL DU 04 JANVIER 2018
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PSA s'apprêterait à supprimer des postes grâce à la réforme du Code du travail
Chaîne d'assemblage d'une usine PSA à MulhouseLes syndicats du groupe PSA ont été invités par la direction à une négociation portant sur le recours à une rupture conventionnelle collective, un nouveau dispositif créé par la réforme du Code du travail portée par Emmanuel Macron.
Le nouveau Code du travail fait déjà des premiers heureux : selon les informations du Parisien, le constructeur automobile PSA a proposé le 19 décembre dernier aux syndicats un projet de suppressions de postes grâce à la procédure de la rupture conventionnelle collective créée récemment par les ordonnances du gouvernement d'Edouard Philippe.
PSA a invité les organisations syndicales le 9 janvier prochain à une discussion. A l'ordre du jour : l'ouverture de pourparler quant à une rupture conventionnelle collective. Ce dispositif autorise l'employeur à se séparer des salariés sans recourir à un licenciement ou à une démission, tout en évitant le plan social – et donc se dispensant de devoir prouver devant l'Etat l'existence de difficultés économiques justifiant les suppressions de postes. Pour ce faire, il lui faut préalablement obtenir un accord majoritaire avec les syndicats.
«Cet agenda social a bel et bien été envoyé à nos partenaires sociaux», assure Bruno Bertin, directeur des ressources humaines de PSA. Ce dernier se refuse en revanche à préciser le nombre de postes et les sites concernés. «Ce sujet va être abordé lors du comité central d'entreprise», commente un porte-parole du groupe.
«Cela va lui permettre de faciliter les départs collectifs et ainsi poursuivre la fonte des effectifs en CDI dans les usines. C'est un recul supplémentaire pour les droits des travailleurs», dénonce Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT du groupe PSA Peugeot-Citroën. La CGT faisait partie des organisations qui avaient manifesté à l'automne contre la réforme du Code du travail.
Lire aussi : Patrimoine : la ministre du Travail la plus riche, devant l'écologiste Nicolas Hulot
RT
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Bonsecours (76) : la décapitation des quatre moutons de pierre protégeant la statue de Jeanne d’Arc volontairement passée sous silence ?
17h40Stupeur depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, pour les visiteurs, les associations de sauvegarde du patrimoine et la population autour du monument Jeanne d’Arc édifié en 1892 à quelques dizaines de mètres de la basilique Notre-Dame.
En effet, les quatre moutons, œuvres du sculpteur Gardet, protégeant la pucelle et surplombant la vallée de la Seine ont été décapités probablement à l’aide d’outils.
Une dégradation passée sous silence
Cibles d’un vandalisme gratuit et qualifié comme « bêtise humaine », les morceaux n’ont pour le moment pas été retrouvés ou ont été ramassés par les services techniques de la Ville, ce qu’elle ne confirme pas pour le moment. D’ailleurs, la dégradation a été largement passée sous silence. «Cela s’est passé il y a plus d’un mois. Nous regardons ce que nous allons faire. Pour une restauration, il faut attendre le budget 2018. Mais, comme elles sont abîmées régulièrement, nous ne savons pas si elles seront réparées », déclare timidement l’adjoint à la culture Hervé Couillard joint par téléphone. Seulement, déjà des appels sont lancés pour que les sculptures retrouvent leur état. L’association Urgences patrimoine, fondée par Alexandra Sobczak via sa page Facebook, propose même son aide afin de mettre des tailleurs de pierre en relation avec la commune. Consulté, le maire n’a pour le moment pas réagi.
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« Pourquoi les Africains courent plus vite »
18h48Depuis 1960, les Kényans et les Éthiopiens dominent les courses de fond et de demi-fond. Ces athlètes ont-ils des avantages naturels?
Depuis les JO de Rome en 1960, année de la première victoire sur marathon d’un Noir africain (l’Éthiopien aux pieds nus Abebe Bikila), Kényans et Éthiopiens squattent les podiums des courses de fond et de demi-fond.
Lorsqu’ils débarquent sur le Vieux-Continent, ils ne laissent que des miettes à leurs concurrents européens. Leur domination a donné lieu à de nombreuses études. Ces coureurs ont-ils réellement des avantages naturels et, si oui, lesquels? Julien Wanders, surnommé le «Kényan blanc», prouve-t-il que les coureurs de type caucasien sont tout aussi performants si on adopte le mode de vie et l’entraînement des ténors africains?
Deux spécialistes, Grégoire Millet, professeur de physiologie et spécialiste de la performance à l’Université de Lausanne, et Louis Heyer, coach longue distance de Swiss Athletics, nous éclairent.
LES VALEURS ANTHROPOMÉTRIQUES: LA TRIBU DES KALENJIN A UN ATOUT
Grégoire Millet: «La performance peut être décryptée en trois critères: la consommation maximale d’oxygène (VO2max), la capacité à maintenir un niveau de VO2max, et le rendement (puissance/ VO2). C’est seulement sur ce dernier critère que les Africains de l’Est ont un net avantage. Ils possèdent des valeurs anthropométriques qui leur permettent d’avoir un «coût énergétique» très bas. Le rapport jambe/tronc est élevé. Ils ont un mollet fusiforme et plus léger (jusqu’à 400 grammes de moins par mollet), et un tendon d’Achille plus long, ce qui leur permet de stocker de l’énergie pour la produire au moment de l’impulsion.»On appelle ce mouvement «stretch shortening cycle». Le mouvement répété de la foulée est beaucoup plus aisé. «Les athlètes qui ont ces caractéristiques viennent génétiquement de la même tribu, les Kalenjin, un groupe ethnique originaire de la vallée du Rift, à l’ouest du Kenya.» Les gènes des Kalenjin se sont retrouvés, à la suite des colonisations, des guerres et des exodes, dans de nombreux pays voisins, l’Éthiopie, l’Ouganda, ou l’Érythrée. Et ainsi dans les jambes de nombreux athlètes.
UN FAIBLE TAUX DE MASSE GRAISSEUSE: ILS ÉVACUENT PLUS DE CHALEUR
Grégoire Millet avance un autre avantage: «La masse grasse des coureurs est- africains est très faible et, de par leur petite taille et leur maigreur, leur surface corporelle est proportionnellement plus grande. Ces athlètes sont donc capables d’évacuer plus de chaleur qu’un athlète grand et athlétique.» Louis Heyer confirme que cet aspect est un facteur clé. De surcroît, ces sportifs ont une alimentation simple, équilibrée. Ils ne font pas d’excès et n’ont pas de problème d’obésité.LES FACTEURS SOCIOCULTURELS: C’EST UN MOYEN DE RÉUSSIR SA VIE
(…)LES CHARGES D’ENTRAÎNEMENT: ILS SE PRÉPARENT EN ALTITUDE
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Allemagne : la hausse des violences est presque exclusivement due aux migrants, selon une étude du ministère de la Famille
19h41Le criminologue Christian Pfeiffer a présenté une nouvelle étude sur la criminalité des réfugiés. En utilisant l’exemple de la Basse-Saxe, il montre que les demandeurs d’asile sont très souvent responsables d’infractions pénales.
L’ancien ministre de la justice de Basse-Saxe, en collaboration avec les criminologues Dirk Baier et Sören Kliem, a enquêté sur la situation en Basse-Saxe au nom du ministère fédéral de la Famille et de la Jeunesse.
Dans leur étude, les auteurs traitent, entre autres, de l’augmentation des crimes violents entre 2014 et 2016, que les statistiques policières sur la criminalité ont déjà établies. En conséquence, le nombre de crimes violents enregistrés en Basse-Saxe a augmenté de 10,4% – 92,1% de cette augmentation était imputable aux réfugiés. Cela n’est pas surprenant dans la mesure où une grande partie des réfugiés sont des jeunes hommes dans la tranche d’âge où les gens seraient plus criminels.
Les Nord-Africains sont proportionnellement plus fréquents parmi les suspects
Les différences entre les pays d’origine sont très importantes. Par exemple, les suspects Syriens, irakiens et Afghans sont nettement moins fréquents, alors que les suspect Marocains, Algériens et Tunisiens sont particulièrement fréquents.
Les Tunisiens ne représentaient que 0,9% des personnes enregistrées en Basse-Saxe en 2016, mais 17,1% des suspects. Les criminologues expliquent cela par le manque de perspectives socio-économiques de ce groupe, qui se compose principalement d’hommes entre 14 et 30 ans.
En effet, les Nords-Africains font face à un certain rejet. Alors que les réfugiés sont eux beaucoup mieux accueillis.
Pfeiffer ne critique pas la décision politique de ne pas reconnaître les personnes originaires d’Afrique du Nord comme demandeurs d’asile. « Nous ne pouvons pas être la terre qui ramasse laborieusement tous ceux qui sont chargés. » Mais il ne suffit pas d’appeler à l’expulsion: « Je pense qu’il est temps maintenant d’utiliser les nouvelles négociations de coalition pour une nouvelle perspective dans la politique des réfugiés, à savoir investir des sommes énormes pour un programme de retour. »
Pour Pfeiffer, les demandeurs d’asile déboutés devraient recevoir davantage de soutien dans leur pays d’origine. L’état devrait massivement financer des projets dans ces pays.
Mais de tels programmes n’ont de sens que s’ils réussissent à sécuriser les frontières. « Tout le programme de retour dépend de la capacité de l’UE à sécuriser les frontières extérieures ».
Une autre explication à cette violence sureprésentée tiendrait à la cohabitation d’individus de différentes origines [culture, NDT] ou de différentes religions dans des endroits exigus, ce qui favoriserait la violence.
Un autre aspect important du problème est que les réfugiés en Allemagne vivent souvent dans des groupes exclusivement masculins – sans partenaire, mère ou soeur- comme l’indique l’étude.
« Le manque de femmes a forcément un effet », a déclaré Pfeiffer. Cette pénurie augmente le risque que les jeunes hommes «se basent sur des normes de masculinité et de violence pour trouver leur légitimité ». Pfeiffer considère que l’idée de la réunification familiale [regroupement familiale, NDT] n’est pas « stupide » pour enrayer cette spirale de violence.
Les scientifiques qui ont mené l’étude considèrent enfin qu’une loi stricte sur l’immigration dans laquelle seraient clairement réglementées les conditions d’accès à la nationalité, serait bénéfique : « Cela les inciterait fortement à faire un effort pour satisfaire aux exigences de l’immigration. »
Enfin, pour lutter à court-terme contre les actes violents des réfugiés, Pfeiffer préconise une meilleure prévention. Entre autres choses, il devrait y avoir de meilleures offres telles que des cours de langue, des sports et des formations pour aider pour les jeunes réfugiés.
Merci à PierreTerrail