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  • Téléphone dans les cellules de prison : Dupont-Aignan se demande s'il vit «dans un pays de fous»

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    Le 2 janvier, Le Monde annonçait que le ministère de la Justice prévoyait d'installer des téléphones fixes dans les cellules des détenus. Une action qui a fait vivement réagir certains politiques, dont le président de Debout la France.

    L'information du Monde, daté du 2 janvier, a scandalisé un certain nombre de responsables politiques. Selon le quotidien, le ministère de la Justice a lancé un appel d'offres pour installer des téléphones fixes dans plus de 50 000 cellules de 178 établissements pénitentiaires. «Je suis indigné», s'est offusqué le président de Debout La France (DLF), Nicolas Dupont-Aignan, invité sur le plateau des 4 Vérités sur France 2, le 5 janvier.

    Vous trouvez normal que quand on a violé, quand on a tué, on ait le téléphone ? Vous trouvez normal qu'en prison, cela soit comme un hôtel ? 

    «Vous savez qu’il y a des zones rurales en France où il n’y a pas le téléphone. Et les voyous en prison vont avoir le téléphone. Mais quand j’ai su ça, je me suis demandé si j’étais dans un pays de fous et je me suis demandé si au ministère de la Justice, il y avait des fous !», s'étrangle le souverainiste.

     

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  • LE JOURNAL TVL DU 05 JANVIER

  • Rome : un migrant enfile une blouse, entre en salle d'accouchement et tente de violer une femme

     

    © Andreea Campeanu Source: Reuters
     
     

    Un migrant somalien résidant depuis cinq ans en Italie avec un permis de séjour a été interpellé dans un hôpital à Rome le 31 décembre : déguisé en infirmier, il s'apprêtait à violer une femme venue pour accoucher.

    Le 31 décembre, un migrant somalien de 38 ans, déguisé en infirmier, s'est introduit dans une salle d'accouchement à l'hôpital de Sant'Eugenio, à Rome.

    Une femme de 43 ans qui s'apprêtait à accoucher se trouvait là, en plein travail. Selon le témoignage de la victime, l'agresseur présumé lui aurait tout d'abord caressé la cuisse gauche, puis la vulve, avant de se masturber devant elle.

    Très effrayée, elle a alors commencé à crier, ce qui a alerté deux infirmières et un médecin qui sont venus à son secours. La police a ensuite été prévenue, a interpellé l'agresseur présumé, ce dernier ayant tenté de s'enfuir entre temps, en vain. L'homme a été inculpé pour violence sexuelle aggravée et vol. Les juges de la cinquième section pénale de Rome ont ordonné une mise en détention préventive pour ce migrant qui vivait depuis cinq ans en Italie avec un permis de séjour. 

    Le 1er janvier, lors de l'audience préliminaire, quand on lui a demandé pourquoi il avait commis ce geste, l'agresseur présumé a répondu : «Dieu seul le sait», selon les informations du journal La Stampa. Son avocate a annoncé qu'elle allait demander une expertise psychiatrique. La date du procès a été fixée au 10 janvier.

    RT

  • Etre opéré en Afrique tue deux fois plus qu’ailleurs, 1 patient sur 5 connait des complications post-opératoires

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    10h55
     

    Le taux de mortalité lors des opérations chirurgicales est deux fois plus élevé en Afrique qu’en moyenne dans le monde, ont affirmé, mercredi 4 janvier, des chercheurs dans une étude mettant au jour un fléau rarement discuté.
    En théorie, la mortalité pourrait être moins élevée sur ce continent qu’ailleurs. Les patients y sont en effet plus jeunes et y subissent des interventions moins lourdes.

    Mais, d’après les auteurs de cette étude parue dans la revue médicale The Lancet, « près d’un patient sur cinq en Afrique a des complications après une opération ».

    Et là où existent des chiffres comparables, à savoir dans la chirurgie non urgente, la mortalité atteint 1 % sur le continent, contre 0,5 % dans le monde. L’étude est décrite comme la plus vaste et la plus fouillée sur la chirurgie africaine.

       

    Elle a réuni plus de 30 chercheurs qui ont rassemblé les données de 247 hôpitaux dans 25 pays du continent, de l’Algérie à l’Afrique du Sud en passant par le Sénégal et les deux Congos. Ont été suivis les dossiers de 10 885 patients, dont un tiers a subi une césarienne.

    L’étude montre « qu’une pénurie de main-d’œuvre et de ressources aboutit à une chirurgie moins sûre dans la région. Pour améliorer ces résultats, elle appelle à une amélioration de la surveillance des patients pendant et juste après leur opération », a souligné The Lancet.

    Au total, 18,2 % de ceux-ci ont connu des complications, et parmi eux presque 10 % en sont morts. Pourtant, quatre patients sur cinq étaient considérés à risque faible, sachant leur jeune âge et leur bon état de santé.  (….)

  • Saint-Etienne-du-Rouvray : les renseignements auraient falsifié des documents pour cacher une bévue

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    Les funérailles du père Hamel, le 2 août 2016 à la cathédrale de Rouen
     

    L'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray aurait-il pu être évité ? Selon Mediapart, les renseignements auraient eu connaissance des messages d'un des terroristes plus d'une semaine avant l'attaque, mais l'information ne serait pas remontée à temps.

    Fruit d'une investigation de plus de six mois et reposant sur le témoignage de plusieurs policiers, une enquête publiée par Mediapart le 4 janvier 2018 épingle la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) dans l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. Les faits remontent au 26 juillet 2016. Le père Jacques Hamel est alors assassiné dans son église par deux islamistes, Adel Kermiche, sous contrôle judiciaire, et Abdel Malik Nabil-Petitjean. Un acte qui avait été revendiqué le jour même par l'organisation terroriste Daesh. 

    L'attentat aurait-il pu être évité ?

    Selon les informations du média en ligne, la DRPP aurait bel et bien eu connaissance des messages de l’un des deux tueurs, et ce plus d'une semaine avant l'égorgement du père Hamel.

    Selon Mediapart, un service de police, la section T1, chargée de la lutte antiterroriste au sein de la DRPP, aurait ainsi intercepté et décrypté un message électronique d'Adel Kermiche, daté du 19 juillet, dans lequel il se moque des autorités : «Mort de rire, je suis dissimulé. Là je ne suis pas grillé, tranquille. Aucun soupçon. Gloire à Allah, il les aveugle».

    En s'infiltrant sur une conversation du service de messagerie cryptée Telegram baptisée «Haqq-Wad-Dalil» (La vérité et la preuve) et rassemblant des partisans de Daesh, le renseignement français réussit, cinq jours avant l'attentat, à suivre Adel Kermiche et parvient à connaitre certains préparatifs de l'acte à venir. Sauf que les informations ne sont pas parvenues à la DGSI et, «une fois le crime survenu, la hiérarchie aurait alors fait postdater des documents pour masquer sa responsabilité» selon plusieurs témoignages concordants cités par Mediapart.

    Traque sur le net

    Les cyberpatrouilleurs traquent les potentiels terroristes dont Adel Kermiche. Un rapport de police mentionnera, après les faits tragiques, que ce dernier avait «un profil djihadiste qui s’orientait de manière explicite vers l’organisation Etat islamique». Durant la surveillance, et avant le passage à l'acte, l'un des policiers remarque d'ailleurs le projet d'Adel Kermiche, celui de créer un Etat islamique en France, avec la mise en place d'un émir qui permettrait «aux frères de s'entraider pour partir ou préparer des choses ici».

    Alors qu'il est sous pseudo, Adel Kermiche donne assez de détails pour que les services de renseignement l'identifient. Affichant sa volonté de «faire un carnage en tranchant deux ou trois têtes», il préconise notamment dans un message vocal long de 7 minutes et 20 secondes l'attaque d'églises. Mediapart reprend un rapport, consacré à l'assassinat du père Hamel, dans lequel les renseignements notaient que le terroriste «incitait ses abonnés à se procurer des armes pour mener à bien ce type d’attaque».

    Le policier, nommé Paul (un prénom choisi au hasard) par Mediapart, qui constate toutes les intentions de l'islamiste, remplit une fiche Gesterext, le fichier de renseignement dévolu à la DRPP. Cette note a pour finalité de «prévenir les actes de terrorisme», de «surveiller les individus, groupes, organisations et phénomènes de société susceptibles de porter atteinte à la sûreté nationale»Il se serait apprêté à dévoiler ces informations à la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) qui contrairement à la DRPP, est compétente pour les menaces non pas uniquement sur le secteur parisien mais sur le territoire national.

    La fiche de signalement se perd

    Sauf que les deux services échangent peu, et seuls certains agents peuvent directement traiter avec l'autre administration. Paul, lui, n'a pas ce droit là. Selon Mediapart, il doit transmettre sa note, destinée à être corrigée et validée par quatre échelons hiérarchiques. Et quand certains d'entre eux sont en vacances, d'autres sont débordés. Les informations de Paul se perdent donc dans les fichiers informatiques.

    La veille de l'attentat dans l'après-midi, Adel Kermiche divulgue des nouvelles sous forme d'adieu sur le groupe Telegram, et promet à ses abonnés de se préparer à relayer un contenu «exceptionnel» et «surprenant». Le même jour, il se présente en tenue de camouflage sur le réseau social Snapchat aux côté de son compère Abdel Malik Nabil-Petitjean.

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    Adel Kermiche

    Le mardi 26 juillet, à une heure de l'attentat, il se fait encore plus précis, demandant aux utilisateurs de sa chaîne : «Télécharger ce qui va venir et partager le en masse !!!!! [sic]»

    Après l'assassinat barbare du père Hamel, au terme duquel les deux assaillants seront abattus par les forces de l'ordre, la DRPP panique, selon le journal. Elle s'aperçoit en effet avoir omis de transmettre les éléments en sa possession sur l'assassin, disponibles plusieurs jours avant le drame.

    Falsification de documents

    Dans l'embarras le plus total, la hiérarchie convoque alors Paul. Celle-ci lui ordonne «d'écraser sa fiche» sur le terroriste pour éviter tout scandale.

    D'ailleurs, Mediapart affirme, après avoir recueilli le témoignages de plusieurs sources, que Paul se voit demander de réécrire «les documents en les postdatant au jour même afin de masquer l’énorme bévue de la DRPP». Sauf que l'informatique laisse des traces.

    Ainsi, la date de création du document, qui se trouve facilement dans l'onglet des propriétés, affiche toujours l'ancienne, soit quelques jours avant l'attentat. Voyant cette faille, la direction impose précipitamment à Paul de modifier cette date et lui ordonne également d’effacer son historique de navigation les jours où il accumulait des preuves contre Adel Kermiche.

    Une falsification dénoncée et mise en avant par le média en ligne. Ce dernier a évidemment tenté de joindre la direction de la section T1 de la DRPP, sans succès.

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  • Europe : la Pologne et la Hongrie veulent faire bloc contre l’immigration

     

    1h41

    Non seulement la politique migratoire de l’Union européenne ne fonctionne pas, mais elle a échoué de manière spectaculaire, a déclaré Viktor Orbán, en marge de sa rencontre avec le Premier ministre polonais ce mercredi à Budapest. Les deux chefs de gouvernement veulent former une alliance en matière économique et de sécurité.

     

    « Il est évident que les Européens ne veulent pas d’immigration, pendant que plusieurs dirigeants européens continuent à faire pression en faveur d’une politique d’immigration ratée. La position hongroise que j’ai exprimée aujourd’hui est que nous devons continuer à protéger les frontières, que nous devons stopper le flux migratoire et les immigrés ne doivent pas venir« , a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

     
     
     
     

    « En matière d’immigration et en ce qui concerne les quotas qui devaient être imposés aux pays membres de l’Union européenne, nous rejetons fermement une telle approche, car elle empiète sur les décisions souveraines des Etats membres, nous sommes d’avis que la Commission européenne n’a pas le droit d’appliquer de telles solutions« , a estimé le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

    La Pologne a été élue membre du Conseil de sécurité de l’ONU pour 2018-2019. Le Premier ministre hongrois espère que les pays d’Europe Centrale pourront ainsi grâce à la Pologne se rapprocher des instances de décision internationales.

    « Les Premiers ministres polonais et hongrois ont mis en avant l’importance du renforcement de l’indépendance économique, soulignant que l’axe franco-allemand est important dans l’UE, mais pas le seul, et qu’à l’avenir ils souhaiteraient renforcer la coopération entre l’Allemagne et l’Europe Centrale« , souligne Gabor Acs, notre correspondant à Budapest.

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