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  • Trump salue les signes de détente entre les deux Corées et se dit prêt à s'entretenir avec Kim

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    ETATS-UNIS Le président américain s’est dit prêt samedi à s’entretenir avec le leader nord-coréen, exprimant l’espoir que les discussions prévues entre Pyongyang et Séoul sur les JO pourraient faire baisser les tensions…

     

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    Le président américain Donald Trump s'est dit prêt à s'entretenir avec le leader nord-coréen le 6 janvier 2018. — Chris Kleponis/NEWSCOM/SIPA

    Il souffle le chaud et le froid. Le président américain, Donald Trump, s’est dit prêt samedi à s’entretenir avec le leader nord-coréen Kim Jong-Un, exprimant l’espoir que les discussions prévues entre Pyongyang et Séoul sur les JO pourraient engager une désescalade.

    >> A lire aussi : J'ai «un plus gros bouton nucléaire» que toi, lance Trump à Kim Jong-un

    Cette déclaration de Donald Trump tranche avec sa rhétorique volontiers belliqueuse à l’égard de Kim Jong-Un, avec lequel il a engagé ces derniers mois une joute verbale au fil des tests nord-coréens de missiles et de charges nucléaires.

    Un échange téléphonique possible entre les deux dirigeants

    « Je crois toujours aux discussions », a déclaré le président américain depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d’un échange téléphonique avec le leader nord-coréen. « Je le ferai bien sûr, je n’ai aucun problème avec ça », a-t-il ajouté, tout en soulignant que cela ne pourrait se faire sans conditions préalables.

    Donald Trump a salué les récents signes de détente dans la péninsule coréenne, marqués par la participation « vraisemblable » d'athlètes nord-coréens aux ​JO d'hiver en Corée du Sud, et a dit espérer que les discussions prévues entre les deux pays iraient « au-delà du simple cadre sportif. Je veux vraiment que cela marche entre les deux pays, j’aimerais les voir participer aux jeux Olympiques et les choses pourraient peut-être continuer à partir de là », a-t-il expliqué.

    Trump veut « arriver à une solution très pacifique »

    Le président américain s’est au passage attribué les mérites de ce dégel, conséquences de ses « déclarations fortes » contre Kim Jong-Un. Il dit espérer « arriver à une solution très pacifique ». « Si quelque chose peut ressortir de ces discussions, cela serait magnifique pour toute l’humanité », a conclu Donald Trump. « Au moment opportun, nous nous impliquerons » dans ces discussions, a-t-il assuré.

    Le représentant nord-coréen au Comité international olympique (CIO), Chang Ung, avait annoncé plus tôt samedi que la Corée du Nord « participera vraisemblablement » aux jeux Olympiques qui se tiendront à Pyeongchang du 9 au 25 février, selon des propos relayés par l’agence de presse japonaise Kyodo.
    Washington et Séoul ont convenu également de reporter après les jeux Olympiques leurs manœuvres militaires annuelles qui suscitent à chaque fois des crispations dans la péninsule.

    20minutes

  • L’Epiphanie, de l'Antiquité à nos jours

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    L’Epiphanie, du grec epihenia « apparition », qui célébrait à l’origine la Nativité (Noël n’ayant été fixé au 25 décembre qu’en 350 en Occident), honorait au XVe siècle le souvenir du baptême du Christ, mais aussi son premier miracle (eau changée en vin aux noces de Cana) et l’adoration des sages (mages).

    Julius Schnorr von Carolsfeld, Les Noces de Cana (1820)

    Julius Schnorr von Carolsfeld, Les Noces de Cana (1820). Crédit photo : DR

    Elle a lieu 12 jours après Noël. Six jours après Noël et six jours avant l’Epiphanie, se déroule le passage à la nouvelle année. L’Epiphanie fut donc longtemps fêtée le 6 janvier mais pour plus de commodité, l’Eglise catholique la célèbre le dimanche qui suit le 1erjanvier.

    L’Epiphanie fut longtemps considérée comme la date du solstice d’hiver (Noël le fut aussi) et donnait lieu à d’importantes célébrations religieuses. C’est le 6 janvier notamment que les dieux solaires orientaux ou grecs étaient fêtés, comme Osiris et Dionysos.

    L’Epiphanie, fête des Rois, commémore l’adoration des « Rois » mages pour Jésus, sa reconnaissance en tant que Messie. La fête des Rois correspond par ailleurs au début du carnaval.

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse. Crédit photo : DR. Tableau de Zanobi Strozzi, circa 1440, Florence.

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse, fondamentalement indo-européenne, dans le culte de Mithra. Le Christ reprend ici les attributs de Mithra, appelé « sol invictus », associé à la renaissance de la lumière, le soleil. La représentation originelle des rois mages, éloignée de celle, pervertie, de notre époque, montrait ces personnages coiffés du bonnet phrygien rouge — rouge comme le feu et le soleil auroral.

    Le bonnet phrygien, coiffe de feutre qui représente un casque, était porté par les phalangistes d’Alexandre le Grand, sous forme de casque, et était aussi utilisé dans les armées de l’ancienne Perse. Ce bonnet est formé par la double spirale, représentation universelle de la force vitale, de ce qui donne la vie et forme le monde. Dans ses résurgences (comme pendant la Révolution française), on en a perdu la forme essentielle qui donnait à ce bonnet toute sa signification.

    La tradition de la fève des rois pourrait être d’origine païenne. Certain y voient une transposition des Saturnales romaines, fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne, célébrée fin décembre. Lors des Saturnales, les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique), au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître), avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci.

    L’historien et humaniste Etienne Pasquier a décrit dans ses Recherches les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maître interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin : domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. »

    C’est cet usage qui est passé jusqu’à nous. On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels.

    La galette ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne

    La galette ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne. Crédit photo : DR

    La galette, qui ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne (ce qui est toujours le cas dans le Sud de la France), n’est apparue qu’après. Sa forme ronde et sa couleur dorée en faisaient un symbole solaire évoquant le « dieu » soleil, les jours qui se remettent à rallonger et le réveil prochain de la nature. Elle est marquée de croisillons, comme les filets qui capturent la vie sans la blesser, et représentent toute la vie que l’on capture avec le Livre de la Connaissance. Ils sont une autre forme de l’Odal, une rune qui est aussi une ligature.

    La fève représentait souvent le « Petit Jésus ». Dans la reconstitution populaire de la crèche, on le voit allongé sur la paille formant un soleil rayonnant tout autour de lui, figurant la naissance du soleil. Donc, on va chercher l’Enfant solaire à l’intérieur du Livre de la Connaissance (la pâte feuilletée de la galette), autrement dit la dimension solaire de notre être que nous avons le devoir de faire grandir.

    Aujourd’hui, on peut voir dans la tradition de la galette, dans laquelle se cache la fève qui désignera le roi ou la reine du jour, une transposition de la reconnaissance d’un roi au sens des mages, autant que les réminiscences d’une tradition populaire de transgression.

    Sources : Paul-Georges Sansonetti, Eliane Novinada

    Illustration : William Bouguereau, La jeunesse de Bacchus (1884). Crédit : DR

    Institut Iliade

  • Un contrôle de police dégénère à Argenteuil : deux fonctionnaires blessés, 11 et 25 jours d'arrêt

     

     
     

    Trois individus s'en sont pris à des policiers qui souhaitaient les contrôler, à Argenteuil. Des coups ont été échangés et deux membres des forces de l'ordre ont subi des blessures nécessitant des arrêts de travail de 11 et 25 jours.

    A Argenteuil dans le Val d'Oise, un contrôle de police a dégénéré le 5 janvier, laissant deux policiers blessés, selon des informations rapportées par Le Parisien

    Sentant un odeur de cannabis sortir d'une automobile en stationnement, une brigade de quatre policiers s'en est approchée et a décidé de procéder à une palpation des trois individus présents dans le véhicule. Au cours de celle-ci, les membres forces de l'ordre ont récupéré de nombreuses petites pochettes en plastique vides ainsi qu'une balance, renforçant leurs suspicions quant à la présence de stupéfiants.

    La situation s'est alors envenimée : les trois personnes se seraient rebellées, donnant lieu à un échange de coups avec les policiers. Projetée contre la voiture contrôlée, une jeune gardienne de la paix a notamment eu le doigt cassé, blessure pour laquelle le médecin lui a prescrit 25 jours d'interruption temporaire de travail (ITT), selon Le Point. Parti à la poursuite d'un des individus en fuite, un de ses collègues a été frappé au visage, ce qui lui a valu un arrêt de 11 jours.

    Au fur et à mesure de l'altercation, 30 à 40 jeunes se sont agglutinés autour du véhicule, «adoptant une attitude menaçante», selon les précisions du Parisien. Les nombreux renforts policiers rapidement envoyés sur place ont néanmoins permis d'éviter que la situation ne prenne une tournure plus grave encore.

    Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle

    «La procédure est en cours et nous allons être très attentifs», a déclaré au Parisien Sandra Hairaud, déléguée départementale du syndicat Unité SGP Police. «Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle», a-t-elle encore soutenu.

    Cette nouvelle affaire intervient après la vague d'indignation nationale provoquée par l'agression violente de deux policiers durant la nuit du Nouvel An à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Lors de cette même soirée, un policier qui voulait contrôler un scooter suspect à Aulnay-sous-Bois a également été frappé

    Les syndicats policiers, qui demandent des mesures face au «sentiment d'impunité» de leurs agresseurs, seront reçus le 10 janvier par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

    Lire aussi : Des policiers se

  • Rennes (35) : Deux jeunes femmes tabassées par une bande de « jeunes » après s’être révoltées contre leurs insultes

     

    12h39

    Deux jeunes femmes ont été violemment tabassées, mercredi soir. La raison : l’une d’elle n’a pas supporté des insultes très dégradantes de la part d’un groupe de jeunes. Et a voulu le leur dire…

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    Mercredi, vers 20 h 30, près de la place de Monténégro, dans le quartier du Blosne. Deux jeunes femmes de 17 et 21ans s’apprêtent à rentrer chez elles, quand elles croisent un groupe d’une dizaine de jeunes qui squattent le lieu. « Sans aucune raison, elles se sont alors fait copieusement insulter »,résume un enquêteur du commissariat de police de Rennes. Des insultes très dégradantes et à connotation sexuelle. Insupportable.

    La plus âgée des jeunes femmes n’admet pas de subir ça et décide de ne pas en rester là. Elle se dirige vers le groupe de jeunes, alors que son amie essaye de la convaincre de continuer à marcher et de les ignorer. « Un des hommes lui a alors dit qu’il était le chef dans ce quartier et qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. » Il s’agit d’un mineur de 17ans, déjà connu des services de police pour de multiples délits, dont des vols, des outrages…

     
      

    Le ton monte et, soudain, la jeune femme est frappée et jetée au sol. Les coups pleuvent sur elle, dont plusieurs au visage. Son amie tente de lui venir en aide et subit le même sort. Elle aussi se retrouve au sol et doit subir des coups. « L’un des agresseurs en a profité pour lui voler son sac et partir avec. »

    « Ça ne m’étonne malheureusement pas, commente une jeune femme, croisée près de la station de métro du Blosne. Régulièrement, j’ai le droit à des insultes par des bandes de jeunes qui se croient tout permis. C’est très désagréable, mais je préfère ne pas répondre. On ne sait pas de quoi ils sont capables. »

    Idem pour Julie, 19ans, qui vient d’emménager dans ce quartier. « Ce n’est pas par choix et si je pouvais aller habiter ailleurs… Il y a des endroits que j’évite, en fin de journée et le soir. Pas envie de subir des insultes. Il n’y a pas très longtemps, deux jeunes m’ont suivie jusqu’au métro. Je n’étais vraiment pas rassurée. »

    Ouest-France

    Merci à viducasse