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  • "Cette affaire «ne touche pas seulement le financement d'une campagne électorale» déclare Marine Le Pen

     

    «La justice dans cette affaire, parce qu'il s'agit d'un ancien président de la République, mais aussi parce que les conséquences pourraient être très lourdes, doit faire son travail de manière très sérieuse, et avec la neutralité qu'on devrait toujours exiger de la part d'une instruction», a expliqué la finaliste de la présidentielle de 2017. «[Cette affaire] ne touche pas seulement le financement d'une campagne électorale. Elle touche à la mise en œuvre d'une guerre, elle touche à l'élimination d'un chef d'Etat, elle touche à la déstabilisation profonde d'un pays, et sa conséquence qui a été une vague migratoire massive sur l'Europe», a fait valoir Marine Le Pen.

    "Si les faits étaient avérés, les conséquences iraient beaucoup plus loin qu'un simple financement."

    RT

  • Après vingt heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy mis en examen et placé sous contrôle judiciaire

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    Justice

     

    A  l’issue de deux jours de garde à vue,Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens. Il a été placé sous contrôle judiciaire. 

      
     

    Après une interruption la nuit dernière, la garde à vue de Nicolas Sarkozy qui a repris mercredi matin dans l'enquête sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi, s'est achevée peu après 19 heures ce mercredi soir. Nicolas Sarkozy a ensuite regagné son domicile du seizième arrondissement parisien peu après 20 heures.

    L'ex-président de la République était arrivé arrivé peu avant 8 heures dans les locaux de l'office anticorruption (Oclciff) à Nanterre près de Paris.  Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit. Au total sa garde à vue a duré plus d'une vingtaine d'heures.

    Également entendu, mais sous le statut de "suspect libre", Brice Hortefeux, qui occupa plusieurs postes ministériels -dont celui de l'Intérieur- pendant le quinquennat Sarkozy (2007-2012), a quitté les locaux de l'Oclciff mardi soir, assurant sur Twitter avoir apporté des précisions pour "permettre de clore une succession d’erreurs et de mensonges".

    Ce coup d'accélérateur dans ce dossier, instruit par des magistrats du pôle financier depuis près de cinq ans, marque un retour à la rubrique des affaires judiciaires pour Nicolas Sarkozy, 63 ans.

    Depuis la diffusion en mai 2012 d’un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, pour permettre notamment à la Libye de sortir de son isolement diplomatique, les investigations ont considérablement avancé.

     

    Plusieurs protagonistes, dont d'ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Le sulfureux homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant.

    D'autres dignitaires libyens ont démenti tout financement et l'ex-chef de l’État, qui avait reçu en grande pompe M. Kadhafi à l'Elysée en 2007, a toujours rejeté ces accusations.

    Les magistrats ont-ils rassemblé de nouveaux éléments pouvant le mettre en cause directement ?

     

    Pendant sa garde à vue, Nicolas Sarkozy pourrait avoir été interrogé sur les différents délits visés par l'enquête. Ouverte notamment pour "détournements de fonds publics" et "corruption active et passive", l'enquête a été élargie en janvier à des soupçons de "financement illégal de campagne électorale".

    Circulation d'espèces

    Cet élargissement fait suite à un rapport de l'office anticorruption, daté de septembre, qui pointe une circulation importante d'espèces dans l'entourage du candidat UMP durant la campagne 2007. "Tout le monde venait chercher son enveloppe", a relaté une ex-salariée, d'après ce rapport dont l'AFP a eu connaissance, doutant qu'une distribution aussi massive ait pu se faire sans que Nicolas Sarkozy ait été au courant.

    Interrogés, Éric Woerth, trésorier de la campagne et l'un de ses adjoints, Vincent Talvas, ont assuré que l'argent provenait de dons anonymes, une justification contestée par d'autres protagonistes de la campagne.

    Les investigations ont aussi mis en lumière plusieurs opérations suspectes, notamment un virement de 500.000 euros perçu par Claude Guéant en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien. L'ex-secrétaire général de l’Élysée a affirmé qu'il s'agissait du fruit de la vente de deux tableaux, sans convaincre les juges qui l'ont mis en examen notamment pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".

    Les juges s'interrogent également sur la vente suspecte en 2009 d'une villa à Mougins (Alpes-Maritimes) à un fonds libyen géré par Bachir Saleh, ancien argentier de Kadhafi. Ils soupçonnent l'homme d'affaires Alexandre Djouhri d'avoir été derrière plusieurs prête-noms le véritable propriétaire du bien et de l'avoir cédé pour 10 millions d'euros, soit plus du double du prix du marché; une transaction qui aurait pu être effectuée pour dissimuler d'éventuels versements occultes.

     

    Dans les rangs politiques, à droite le placement en garde à vue de l'ancien président a scandalisé, le patron des Républicains Laurent Wauquiez jugeant la mesure "humiliant(e) et inutile", tandis que l'ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, regrettait "tout ce spectacle".

    La présidente du Front national, Marine Le Pen, a quant à elle mis en doute "la neutralité" du juge d'instruction Serge Tournaire qui pilote les investigations.

  • Gilles-William Goldnadel : «Le racisme anti-blanc impose l’omerta médiatique»

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    21/03/2018 – FRANCE (NOVOpress)
    Dans une tribune publiée sur FigaroVox, Gilles-William Goldnadel évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler.

    Extraits choisis :

    Le racisme antiblanc est le trou le plus noir de l’information comme de la réflexion. Si vous aimez la tranquillité, évitez donc de le nommer. Ou utilisez si possible une circonlocution. Essayez plutôt «détestation anti-occidentale».

    Vous éviterez ainsi le chromatisme gênant. On peut parler des noirs, davantage encore du racisme qui les frappe. Mais évoquer le blanc, sauf de manière négative, voilà qui est gênant. Et très inélégant. En parler le moins possible. J’ai connu une époque, pas très lointaine, où les organisations antiracistes autoproclamées contestaient l’existence même de l’aversion du blanc. Lorsqu’on la leur mettait juste dessous leurs yeux, elles la reconnaissaient du bout des lèvres pincées en alléguant le fait que seules des organisations «d’extrême droite» se souciaient de cette question très secondaire. Bref, une pirouette assez primaire. De nos jours, lorsque le temps est clair, certaines condescendent toutefois à se saisir de cas emblématiques, pourvu que le traitement soit discret et homéopathique.

    (…)

    L’excellente revue National Geographic s’est livrée récemment à une autocritique en règle en examinant de quelle manière, au siècle dernier, elle était restée indifférente à la réalité et à la souffrance noires.

    D’un siècle l’autre, d’un excès l’autre, et, parfois, d’une souffrance l’autre. Je ne crains pas en effet d’appliquer cette saine autocritique au présent et à la souffrance blanche que l’on cache, que l’on tait ou que l’on ne veut pas voir.

    C’est ainsi que les exactions contre les fermiers blancs en Afrique australe font partie des territoires occultés de l’information. Au Zimbabwe, la quasi-totalité des fermiers blancs ont été expulsés. De très nombreux fermiers massacrés. L’ex-dictateur Mugabe, récemment déchu, refusait de répondre à un journaliste parce qu’il était blanc. C’est dans ces conditions que la revue Jeune Afrique (et non un journal occidental) a écrit: «Les abus et les erreurs commis par Londres, les colons britanniques et leurs descendants, pour beaucoup restés fidèles à Ian Smith, ont été nombreux. Mais en répliquant avec une politique aussi inconséquente, Mugabe aura surtout ajouté de la souffrance à l’injustice.» De la souffrance blanche. Selon la BBC, cette politique a détruit l’économie du Zimbabwe basée sur l’agriculture, qui est dans une situation catastrophique avec une hyperinflation et une réapparition du choléra.

    Qui pourrait prétendre honnêtement que ce racisme-là a été condamné par la classe médiatique antiraciste?

  • Jeune fille au pair Sophie Lionnet tuée à Londres: ouverture du procès de Ouissem Medouni et Sabrina Kouider. 2e journée de procès: vidéos de violences et de torture sur elle (MàJ)

     

    23h08

    MàJ 20/03/2018

     

    (…) »Dès hier, lors de la première lecture de l’acte d’accusation, on a appris comment, petit à petit, Sophie Lionnet est devenue la prisonnière, l’esclave, l’objet de ses employeurs », note la journaliste.

    La jeune fille apparait « terrifiée »

    Ils tentaient de lui faire avouer des crimes imaginaires en la tapant et la torturant. Des simulations d’interrogatoires que le couple a filmé quelques heures avant la mort de la jeune fille. Des vidéos où la jeune fille apparaît « terrifiée, sans défense et soucieuse d’avouer ce que ses bourreaux voulaient, mais sans vraiment comprendre ce qu’ils attendaient d’elle », ajoute la journaliste. Les vidéos vont être diffusées aujourd’hui.
    France TV Info