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  • Afrique du Sud: des fermiers blancs trouvent refuge en Russie, une « question de vie ou de mort »

     

    12h13

    Alors que les attaques violentes et les menaces de mort contre les fermiers blancs en Afrique du Sud s’intensifient, de nombreuses personnes touchées cherchent un refuge. Une délégation de 30 familles d’agriculteurs sud-africains est arrivée dans la région de Stavropol, en Russie, alors que le gouvernement sud-africain continue de voler leurs terres.

    Selon RT, jusqu’à 15 000 Boers, descendants de colons néerlandais en Afrique du Sud, envisagent de s’installer en Russie dans un contexte de violence croissante découlant des plans gouvernementaux d’expropriation de leurs terres, selon la délégation.

    Les fermiers blancs, bien qu’ils soient une minorité en Afrique du Sud, possèdent 72 pour cent des fermes du pays. Le nouveau gouvernement sud-africain a récemment annoncé un plan de redistribution des terres à la population noire dans le cadre de cette politique hautement raciste. Les critiques ont averti que l’Afrique du Sud pourrait répéter l’expérience désastreuse du gouvernement zimbabwéen en 1999-2000. La mesure avait plongé le pays dans une famine intense, a rapporté RT.

    Un rapport de DieselGasOil.com indique que le nouveau gouvernement sud-africain dirigé par le président raciste Cyril Ramaphosa s’est engagé à restituer aux citoyens noirs du pays les terres appartenant aux fermiers blancs depuis les années 1600. Le gouvernement a déclaré qu’il prévoyait de mettre fin à ce qu’il appelle « l’héritage de l’apartheid ». La plupart des terres agricoles de l’Afrique du Sud sont encore entre les mains de sa population blanche minoritaire. Les groupes de défense des droits de l’homme ont déclaré que l’initiative incite à la violence. Il y a eu 74 meurtres d’agriculteurs et 638 attaques, principalement contre des fermiers blancs, en 2016-17 en Afrique du Sud, selon les données du groupe de défense des droits des minorités AfriForum. L’Afrique du Sud sera confrontée à la menace réelle de famine en l’absence d’agriculteurs expérimentés – quelle que soit leur race.

    Les agriculteurs ont été confrontés à un génocide racial en Afrique du Sud, et beaucoup disent que déménager en Russie est devenu une question de « vie ou de mort », a rapporté la chaîne de télévision Rossiya 1.

    « C’est une question de vie ou de mort – il y a des attaques contre nous. C’est arrivé au point où les hommes politiques provoquent la vague de violence », a déclaré Adi Slebus aux médias.

    « Le climat ici[dans la région de Stavropol] est tempéré, et cette terre a été créée par Dieu pour l’agriculture. Tout cela est très attirant. »

    Les paysans qui ont fait face à l’exécution et à la violence en Afrique du Sud sont prêts à apporter une contribution au secteur agricole russe en plein essor, selon Rossiya 1. Chaque famille est prête à apporter jusqu’à 100 000 $ pour les aider à louer les terres nécessaires à l’expansion de l’industrie agricole russe.

    La Russie dispose d’environ 43 millions d’hectares de terres agricoles inutilisées, selon RT. Le pays a récemment commencé à donner gratuitement des terres aux citoyens russes pour l’agriculture. Le programme de dons de terres, qui a débuté en 2014, a connu un énorme succès. L’augmentation de la production alimentaire en Russie stimulera l’économie, pendant que l’Afrique du Sud sera confrontée à des famines avec de la baisse de la production alimentaire en l’absence d’agriculteurs fiables et expérimentés.

    ZeroHedge

    zerohedge@zerohedge
     
     

    It's A "Matter Of Life And Death" - White South African Farmers Seek Refuge In Russia https://www.zerohedge.com/news/2018-07-09/its-matter-life-and-death-white-south-african-farmers-seek-refuge-russia 

    It's A "Matter Of Life And Death" - White South African Farmers Seek Refuge In Russia

    “It’s a matter of life and death - there are attacks on us. It’s got to the point where the politicians are stirring up a wave of violence,”

    zerohedge.com
  • Trump propose l'excellent Bett Kavanaugh pour un siège à la Cour suprême

    Donald Trump a proposé Brett Kavanaugh (53 ans) pour remplacer le démissionnaire Anthony Kennedy (84 ans) à la Cour Suprême. S’il est confirmé par le Sénat, il deviendrait l’un des plus jeunes juges de la Cour Suprême : «Très conservateur, Brett Kavanaugh siège à la Cour d’appel de Washington depuis plus de 10 ans, c’est George W. Bush qui l’y avait nommé (…) Il s’est fait connaître dans les années 90 en travaillant sur l’Affaire Whitewater concernant des investissements immobiliers du couple Clinton puis dans l’Affaire Monica Lewinsky. Le juge est très ancré dans ses valeurs conservatrices, il s’est opposé à la loi ObamaCare et a exprimé son désaccord avec une décision permettant à une adolescente entrée clandestinement aux Etats-Unis de se faire avorter. Catholique pratiquant, il est marié, père de 2 filles, et très actif dans diverses associations religieuses. S’il est confirmé, il deviendrait le 5ème juge conservateur sur les 9 Sages de la Cour Suprême, donnant ainsi une solide majorité à ce mouvement.» – France 24, 10/07/18, 11h00

  • Affaire des assistants fantômes du FN : la liste des 14 mises en examen

     

    Affaire des assistants fantômes du FN : la liste des 14 mises en examen
    Marine Le Pen, le 5 juin à l'Assemblée nationale. (Bertrand GUAY / AFP)

    L'enquête sur cette affaire d'emplois fictifs présumés, qui porte sur une soixantaine de personnes, menace la survie du parti selon Marine Le Pen.

     

    "Coup d'Etat", "coup de force", "peine de mort", "attentat", "persécution"... Marine Le Pen a épuisé son vocabulaire toute la journée, à l'annonce de la saisie de 2 millions d'euros d'aides publiquesqui menace, selon elle, la survie du Rassemblement national (ex-FN) dès la fin de l'été. Les juges financiers parisiens ont ordonné cette saisie dans le cadre de l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants d'eurodéputés FN au Parlement européen, qui a donné lieu à de nouvelles mises en examen qui allongent une liste déjà longue au sein du parti d'extrême droite.

    Le RN a aussitôt lancé un appel aux dons, et aurait déjà recueilli près de 50.000 euros, sur les 350.000 dont il a besoin pour se financer d'ici à fin août. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Claire Thépaut invoquent eux l'endettement du parti pour justifier cette saisie, craignant que la subvention ne serve qu'à rembourser des emprunts et soit donc indisponible pour recouvrer d'éventuels dommages.

    Le Parlement européen a estimé le préjudice total à 7 millions d'euros pour la période 2009 à 2017.

    14 mises en examen

    Les juges d'instruction, qui ont pour l'heure procédé à 14 mises en examen, enquêtent sur un possible "système" organisé pour rémunérer des permanents du parti avec les fonds européens réservés à l'embauche d'assistants parlementaires. En tout, 17 élus ou ex-élus, dont Marine Le Pen, Jean-Marie Le Pen, Louis Aliot et Florian Philippot, et une quarantaine d'assistants seraient concernés.

    Voici les mises en examen prononcées, dans l'ordre chronologique :

    • 22 février 2017 : Catherine Griset, cheffe de cabinet de Marine Le Pen, pour recel d'abus de confiance. En pleine campagne présidentielle, Marine Le Pen dénonce une "cabale politique". Salariée de 2010 à 2016 par le Parlement européen, Catherine Griset avait également des activités au sein du parti. La liste des entrées et sorties du Parlement n’a gardé que peu de traces des passages de madame Griset : 3 heures seulement, entre le 1er octobre et le 31 décembre 2014. Comme révélé par "l'Obs", Catherine Griset a une explication très personnelle : "Je rentrais par le parking, dans la même voiture que Madame Le Pen"...
    • 6 mars 2017 : Charles Hourcade, assistant parlementaire de l'eurodéputée Marie-Christine Boutonnet, pour recel d'abus de confiance. Il est suspecté d'avoir indûment perçu "environ 37.000 euros brut entre septembre 2014 et février 2015", alors qu'il avait des activités de graphiste au sein du FN. En 5 mois, il n'avait jamais contacté sa députée. Convoquée chez le juge d'instruction dans cette affaire, Marine Le Pen ne se rend pas à sa convocation, dénonçant "une opération politique".
    • 20 juin 2017 : Marie-Christine Boutonnet, eurodéputée, pour abus de confiance. Sa mise en examen concerne l'emploi présumé fictif de son assistant Charles Hourcade. Devant les juges, ce dernier raconte le jour où il est devenu assistant parlementaire sur un "coup de fil", à la demande du trésorier du FN Wallerand de Saint-Just : "J'ai été mis devant le fait accompli", explique-t-il.
    • 3 juillet 2017 : Marine Le Pen, ex-eurodéputée et présidente du FN, pour l'emploi présumé fictif de son assistante Catherine Griset.
    • Courant juillet 2017 : Loup Vialletex-assistant parlementaire de Dominique Bilde, et Laurent Sallesex-assistant de Louis Aliot, pour recel d'abus de confiance. Comme le révélait "l'Obs" l'an dernier, Laurent Salles a touché 31.000 euros alors qu'il n'avait échangé qu'un unique SMS avec son "employeur" entre juillet 2014 et février 2015.
    • 30 novembre 2017 : Représenté par Wallerand de Saint-Just, le Front national est mis en examen pour complicité d’abus de confiance et recel d’abus de confiance. "C'est la logique exacte de l’instruction", réagit le trésorier.
    • 22 décembre 2017 : Louis Aliot, eurodéputé, pour abus de confiance au sujet de l'emploi, de juillet 2014 à fin février 2015, de son ex-assistant parlementaire Laurent Salles.
    • 20 mars 2018 : Timothée Houssin, ex-assistant de Nicolas Bay entre juillet 2014 et début 2015, pour recel d'abus de confiance. Au cours de cette période, il figurait également sur l'organigramme du parti... sous la responsabilité de Nicolas Bay, alors secrétaire général, en tant qu'adjoint de la secrétaire nationale aux fédérations Nathalie Pigeot.
    • 18 avril 2018 : Thierry Légier, garde du corps de Marine Le Pen, pour recel d'abus de confiance. Cette mise en examen concerne son emploi d'assistant parlementaire aux côtés notamment de Jean-Marie Le Pen et de Marine Le Pen alors qu'il occupait en réalité les fonctions de garde du corps du co-fondateur du FN puis de sa fille, à compter de 2011.
    • 8 juin 2018 : Nicolas Bay, pour abus de confiance, pour l'emploi présumé fictif de Timothée Houssin.
    • Début juillet 2018 : Guillaume L'Huillier et Micheline Bruna, tous deux ex-assistants au Parlement européen de Marine Le Pen et de Bruno Gollnisch, pour recel d'abus de confiance. Guillaume L'Huillier travaillait en réalité comme directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, tandis que Micheline Bruna était la secrétaire particulière de ce dernier.
    • 6 juillet 2018 : Bruno Gollnisch, eurodéputé, pour abus de confiance, au sujet des emplois présumés fictifs de Guillaume L'Huillier et Micheline Bruna. "C'est dérisoire. Je n'ai pas détourné un centime du Parlement européen", a-t-il réagi. "Au contraire, mes assistants parlementaires ont fourni un travail acharné, conformément à la législation et aux usages de la vie parlementaire."

    Plusieurs ténors du parti, dont le trésorier Wallerand de Saint-Just, ont par ailleurs été entendus par la justice et laissés libres. Parmi les indices qui accréditent cette hypothèse, les enquêteurs ont saisi une lettre cruciale du trésorier du parti adressée à Marine Le Pen :

    "Dans les années à venir et dans tous les cas de figure, nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen", écrit Wallerand de Saint-Just dans ce courrier daté du 16 juin 2014.

    Un ancien assistant de Florian Philippot, Mickaël Ehrminger, a également demandé à être entendu par l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf).

    A la suite d'une dénonciation de l'eurodéputée ex-FN Sophie Montel, le parquet de Paris a ouvert en mars 2017 une enquête préliminaire pour "abus de confiance", visant en tout 19 eurodéputés de tous bords, dont deux du MoDem. Ce dossier avait poussé hors du gouvernement trois ministres de la formation centriste : François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard.

    Le FN en tant que personne morale, deux de ses cadres et des proches de Marine Le Pen attendent aussi leur procès dans l'affaire des kits de campagne aux législatives et à la présidentielle de 2012 : la justice soupçonne un système de surfacturations au préjudice de l'Etat, qui rembourse les frais électoraux avec de l'argent public.

    T.V.

  • Guerre chez Les Patriotes de Philippot : Sophie Montel veut porter plainte

     

     

    Guerre chez Les Patriotes de Philippot : Sophie Montel veut porter plainte
    Florian Philippot et Sophie Montel. 

    INFO OBS. L'eurodéputée s'interroge sur un possible détournement par les responsables des Patriotes des dotations versées par le Parlement européen.

    Par Lucas Burel et Paul Laubacher

     

    Le règlement de comptes se poursuit entre Sophie Montel et Florian Philippot. Selon nos informations, Sophie Montel, l'ex-numéro 2 des Patriotes, s'apprête à déposer mercredi prochain auprès du parquet de Besançon, via son avocat Randall Schwerdorffer, une plainte contre X pour faux et usage de faux et détournement de fonds publics. Elle suspecte Florian Philippot ou son entourage d'avoir contrefait sa signature pour utiliser, sans son accord, une partie des sommes qui lui sont allouées par le Parlement européen pour ses activités de députée.

    Dans une lettre adressée le 3 juillet au président du Parlement européen et au secrétariat général, lettre que "l’Obs" a pu lire, Sophie Montel a dénoncé ces supposés détournements. Le Parlement pourrait, dans la foulée, saisir l’Olaf, l’Office européen de lutte antifraude. Elle les a aussi dénoncés à Nigel Farage, le président d'Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD), le groupe parlementaire auquel les eurodéputés français qui ont quitté le FN en septembre 2017 sont rattachés à Bruxelles.

    "Après avoir quitté le Front national, dont l'aspect dysfonctionnel apparaît chaque jour un peu plus, je refuse de cautionner les mêmes dérives au sein de ma nouvelle formation", avait-elle écrit dans un communiqué la semaine dernière, signant son départ du mouvement.

    "Fausse" signature "grotesque" 

    C'est presque "par hasard" que l'élue dit avoir découvert le pot aux roses. En ce début 2018, Sophie Montel sort de sa campagne législative – perdue – à Belfort et cherche à savoir où en est "sa" ligne 400, l'enveloppe d'environ 80.000 euros dont dispose chaque eurodéputé affilié à un groupe au Parlement européen pour ses "dépenses administratives" et "liées aux activités politiques et d'information". Sophie Montel découvre alors, à sa grande surprise, qu'elle n'a plus de droits sur ce budget. 

    "J'ai découvert avec un certain étonnement que nos trois budgets [le sien, celui de Florian Philippot et celui de Mireille d'Ornano, la troisième eurodéputée des Patriotes, NDLR] étaient mis dans un 'pot commun', n'ayant jamais été informée par qui que ce soit dans la délégation 'Les Patriotes' d'une telle organisation", écrit-elle dans le signalement qu'elle a envoyé la semaine dernière à Antonio Tajani, le président du Parlement européen et son secrétaire général Klaus Welle.

    Après avoir demandé des explications au secrétariat du groupe EFDD, Sophie Montel apprend finalement l'existence d'un document, que "l'Obs" a consulté : une "délégation de pouvoir" au profit de Florian Philippot, qu'elle aurait "signée" le 3 octobre 2017. Problème, elle conteste avoir apposé sa signature sur ce document :

    "Ne me souvenant absolument pas avoir signé un tel document, j'ai demandé à mon interlocutrice de me le faire parvenir par mail, ce qu'elle a fait. J'ai alors pu constater que ce document portait une fausse signature puisque ce n'est pas la mienne. Le texte portant le logo du groupe EFDD stipule que nous (Mme d'Ornano, M. Philippot et moi-même) donnons 'délégation de signature pour les demandes d'ouverture de budget et les demandes de paiement sur le Budget 400' à M. Florian Philippot", écrit-elle. 


    La délégation de pouvoir que Sophie Montel nie avoir signée au profit de Florian Philippot. (Document "l'Obs")

    "Cette fausse signature est grotesque [...] on dirait que l'imitation a été réalisée par un enfant de 4 ans", assure Sophie Montel, contactée par "l'Obs".

    Devis et contre-devis

    Poursuivant son enquête, Sophie Montel finit par obtenir de son groupe parlementaire, début avril, le détail des dépenses engagées sur "sa" dotation européenne depuis octobre 2017. Elle veut savoir à quoi a bien pu servir cet argent qui ne lui a pas servi à elle. Elle s’intéresse en particulier à l’achat de 1.200 sacs de toile au logo "ELD²" payés 12.960 euros (TVA comprise) à la société basée à Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura. Cette société, elle le sait, est un fournisseur habituel des Patriotes.

    A ses yeux, le coût de 9 euros hors taxes facturé par la société pour chaque sac n’est pas loin d’être exorbitant. Elle décide d’en avoir le cœur net et de confondre le fournisseur, avec la complicité d’un proche. Ce dernier a appelé l’imprimeur au nom d’une association étudiante et demandé combien il lui en coûterait pour acheter entre 800 et 2.000 sacs. Le prix proposé oscille entre 1,95 et 2,35 euros hors taxes. Bien loin, dans tous les cas, des 9 euros l'unité facturés aux Patriotes quelques semaines plus tôt.

    Sophie Montel est allée jusqu’à enregistrer la conversation de son complice avec le fournisseur, qui glisse, l’air de rien, que sa (fausse) association a accès à des subventions. "Comme on a des subventions de l'école, on peut se faire rembourser", affirme ainsi le proche de Sophie Montel. Voici la réaction étonnante du patron de la société :

    "Si c'est pour une subvention, on a déjà fait. Je vous dis ça comme ça. Comme je vous l'ai dit, avec le Parlement, on a mis autre chose à côté ou un truc comme ça et on a dit que c'était que des sacs. C'est pas un problème. Un t-shirt, ou comme ça. Les subventions, c'est bloqué avec un devis ou une facture et si on a un budget de 6.000 et qu'on utilise que 4.000, c'est con quoi..."

    Comment expliquer les écarts de prix entre ceux pratiqués pour le groupe EFDD et le second devis ? Sophie Montel avoue ne pas avoir la réponse. Contacté par "l'Obs", le patron de la société de communication, lui, assure que le différentiel est dû à la nature des prestations. "J'ai une soixantaine de références de sacs, cela se fait en fonction des besoins du client. Ce n'est pas moi qui fais les prix."

    A "l'Obs", l'entourage de Florian Philippot, qui était injoignable ce mardi 10 juillet, juge "regrettable et attristante" la "dérive politique et personnelle" de Sophie Montel. 

    "Madame Montel se croit autorisée à lancer directement ou via son entourage des accusations gratuites et mensongères au moment même où elle quitte, pour la deuxième fois en neuf mois, un parti politique avec aigreur et violence."

    Pour les proches de l'ancien vice-président du Front national, "ces accusations sont parfaitement infondées et nous n'avons aucune difficulté à le prouver au sein de notre groupe". Ils avertissent : "Bien entendu, toutes les suites juridiques seront données à tous les éléments de calomnie et de diffamation venant de cette personne et de son entourage."

    Montel, le dernier chapitre

    Sophie Montel connaît bien les rouages du Parlement européen. Tellement bien qu'elle a été entendue plusieurs fois par la police dans le cadre de l'enquête sur les assistants présumés fictifs d'eurodéputés du Rassemblement national (ex-FN), un "système" décrit par les enquêteurs comme "frauduleux" pour "réaliser des économies grâce aux financements du Parlement européen". Procédure au cours de laquelle, elle veut jouer "cartes sur table", ce qui lui vaut des inimitiés – euphémisme – chez ses anciens camarades du Carré, de la direction frontiste. Surtout, c'est elle qui avait décidé, au cours de la campagne présidentielle 2017, de "scanner" les pratiques des eurodéputés français – avec à la clé une vingtaine de signalements visant des eurodéputés français de tous bords et l'ouverture d'une procédure.

    "Je l'ai déjà dit aux enquêteurs : j'aurais préféré ne jamais devenir députée européenne en 2014", juge aujourd'hui Sophie Montel. "Je ne cherche pas à me montrer plus blanche que blanche. Mais quand j'ai découvert cela, j'avais deux solutions : soit je me couche, soit j'ouvre mon bec. Mais il arrive un moment où il faut faire son devoir de citoyen et j'ai alerté Les Patriotes des dizaines de fois, en vain. Je sais que je vais passer pour l'ingrate, la méchante."

    La Franc-Comtoise est en train de tirer de ses années d'insider au FN un ouvrage dans lequel elle promet nombre de révélations sur le parti de Marine Le Pen – et envisage, désormais, d'y ajouter un chapitre, consacré aux Patriotes. Elle lui a déjà trouvé un titre : "Patriotes mais presque". Et ses démêlés avec Florian Philippot ne devraient pas en rester là : Sophie Montel promet de nouvelles révélations sur le financement de rassemblements des Patriotes en France via le groupe EFDD, ou encore les conditions d'obtention par des proches de Florian Philippot de postes rémunérés par le groupe, le tout assorti de nouveaux signalements au Parlement européen. 

    La semaine dernière, les deux anciens amis se sont retrouvés pour une ultime explication. Alors que Sophie Montel menaçait de tout dévoiler, Florian Philippot lui aurait lancé, ulcéré :

    "Ben vas-y, tu n'as qu'à me dénoncer..."

    Son ancien bras droit l’a pris au mot.

    Lucas Burel et Paul Laubacher

    L'Obs

     

  • JOURNAL TVL 09 JUILLET 20018

  • A 8 ans, ce jeune Belge vient de décrocher son diplôme d'études secondaires

    https://www.rtbf.be/auvio/detail_diplome-du-secondaire-a-8-ans?id=2368925

    A 8 ans, ce jeune Belge vient de décrocher son diplôme d'études secondaires

     Vocalisé par ReadSpeaker
     
     
    RTBF

    Laurent n'a que 8 ans, soit l'âge d'être en troisième primaire... et il donne déjà sa première conférence de presse. Il faut dire que ce petit garçon né à Ostende a un parcours exceptionnel.Il vient de terminer ses secondaires, expédiées en un an et demi. Car, en classe, il s'ennuyait. "Parfois, les élèves mettaient trop de temps à répondre alors je répondais à leurplace", explique-t-il au micro de la VRT.

    En Belgique, on estime que 2,5% de la population est à haut potentiel, avec un QI de 130.Laurent, lui, a un QI de 145. Ses parents s'en sont rendus compte alors qu'il était tout petit.

    "Pour lui, c'était difficile de jouer avec les autres. Il regardait comment cela se passait. Il faisaitles choses différemment. Il ne savait pas quoi faire des jouets", raconte son père. 

    Penser à l'avenir

    Les passions de Laurent sont bien éloignées de celles de ses petits camarades. "Ma matière préférée, ce sont les mathématiques, détaille-t-il. Parce que c'est très vaste. Il y a la statistique,la géométrie, l'algèbre... Il y a plusieurs directions."

    Le jeune garçon a donc obtenu son diplôme d'études secondaires avec 10 ans d'avance sur les autres. Laurent s'apprête maintenant à profiter de deux mois de vacances. Avant de commencer l'université. Il a pensé être chirurgien, astronaute. Maintenant, il voudrait travailler avec lesordinateurs. Et son papa de conclure : "S'il décidait demain de devenir menuisier, cela ne nousposerait aucun problème. Du moment qu'il est heureux."

    RTBF
     

  • L’Espagne devient le principal point d’entrée en Europe des migrants africains

     

    L’Espagne devient le principal point d’entrée en Europe des migrants africains

    14h28

    L’Espagne devient le nouveau point d’entrée principal des migrants fuyant l’Afrique à destination de l’Union européenne, au vu des chiffres portant sur les cinq premiers mois de 2018.

     

    De janvier à mai compris, 19.000 migrants et réfugiés sont arrivés en Espagne, soit presque autant que pour l’ensemble de 2017, et, pour la première fois, plus que le nombre de ceux qui arrivent en Italie. L’afflux s’est intensifié ces dernières semaines, le nouveau gouvernement italien (…) ayant fermé les ports de la Péninsule à la majeure partie des candidats à l’asile (…).

    Les migrants arrivent chaque semaine à bord de canots pneumatiques, sans même, dans la plupart des cas, assez de carburant pour achever la traversée, et les gardes-côtes espagnols sont sous pression. Les autorités espagnoles ont entrepris de former davantage de sauveteurs pour faire face à l’accroissement des arrivées, déclarent des représentants syndicaux des gardes-côtes.

     

    Reuters/Boursorama

    (Merci à clodimir)

  • Macron au Congrès de Versailles: instauration à l’automne « d’un cadre et de règles » pour l’islam en France; « la frontière véritable est celle qui sépare les progressistes des nationalistes »

    Macron au Congrès de Versailles: instauration à l’automne « d’un cadre et de règles » pour l’islam en France; « la frontière véritable est celle qui sépare les progressistes des nationalistes »

    23h18

    Emmanuel Macron a convoqué les 925 parlementaires français au château de Versailles, ce lundi 9 juillet, pour assister à son deuxième discours du Congrès. Le chef de l’Etat, qui a commencé à s’exprimer vers 15h, a prononcé un discours de près d’une heure et demie.

     

    Emmanuel Macron
     
    @EmmanuelMacron
     
     

    Nous vivons dans un pays qui ressent sourdement la peur d’un effacement culturel, d’un déclin lent des repères historiques qui ont forgé notre nation.

     
     

     

    Le chef de l’Etat a annoncé, sans précisions, l’instauration à l’automne d’un « cadre et de règles » garantissant que l’islam « s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République ».

    Migrants : « Aucune solution de court terme »

    Dans une évocation du « défi migratoire » qui touche l’Europe, Emmanuel Macron a rappelé sa position médiane (…). Le chef de l’Etat a appelé à un partenariat refondé avec l’Afrique. S’il promet un « renforcement de nos frontières communes en Europe« , Emmanuel Macron s’est aussi refusé aux « solutions de facilité que d’aucuns proposent, et qui consisteraient à organiser des déportations à travers l’Europe […] d’étrangers qu’on ne voudrait pas« .

    « La frontière véritable qui traverse l’Europe est celle qui sépare les progressistes des nationalistes« , a diagnostiqué Macron.

    NouvelObs