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  • Quand Madame de Sévigné s’inquiète de la santé de Madame de Thaubirat

     

    Lettre en confidence à ma cousine Madame de Lobinière

    Ma bonne amie et chère parente,

    Versailles frétille, par ces belles journées de fin d’été, d’une affaire somme toute banale mais qui, en ces temps de grandes incertitudes, nous prend quelques amusantes proportions. Vous savez comment est la Cour et de quelle façon le peuple l’observe. Laissez-moi vous narrer la chose, et vous montrer comment le futile rejoint de manière imprévue les choses importantes du royaume.

    Vous avez en mémoire cette Madame de Thaubirat dont le Roi, pour des raisons qui demeurent mystère aux yeux du plus grand nombre, s’est entiché au point de la faire voyager de ses lointaines Amazonies pour lui confier, au grand dam des sachants de l’Université, le cabinet des Lois Stupides, des Décrets sans Application et des Circulaires Égarées en Chemin.
    Eh bien figurez-vous, ma chère, qu’ayant à peine terminé une harangue aux escholiers de la Justice Royale de Bordeaux, elle fut, malgré une fort solide carrure et un verbe de tribun, prise d’un vertige qui l’obligea à s’allonger séance tenante sur le plus proche canapé.

    Une favorite ainsi foudroyée (je vous rassure cependant, les nouvelles parvenues ce soir d’Aquitaine nous indiquent Dieu soit loué qu’il ne s’agissait que d’une fugace vapeur, ne nous moquons pas de ce qui peut nous arriver au poser de la plume qui nous joint) ne pouvait l’être sans qu’aussitôt le train fort chrétien de l’assistance ne fût mis en oeuvre. C’est ainsi que notre bonne ville de Bordeaux fut occupée, le jour durant, par les cloches, trompes, buccins et tambours de tout ce que la cité compte de secours aux personnes et c’est bien une grande chance de pouvoir ainsi disposer des bras, cerveaux et attelages qui manquent tant aux plus démunis de notre beau pays de France. Mais chut, c’est ainsi et ni vous ni moi n’y pouvons grand chose.

    En bref, la nouvelle de l’indisposition de Madame de Thaubirat à peine parvenue au Château, le Roi fit mander auprès d’elle tout ce que la Guyenne compte de médecins et ce fut, au chevet de la malheureuse, un fort touchant ballet de toges noires, de bonnets pointus et de mines perplexes, la question étant de savoir si l’on conservait en province ce présent quelque peu encombrant ou si on l’installait dans la première diligence pour le reconduire à son point de départ, j’entends par là la capitale des Yvelines.

    En fin de compte, le « colis précieux » est à cette heure encore conservé, saigné et purgé, aux Hospices de Bordeaux et en toute franchise, je me prends à affirmer, moi qui suis volontiers sujette aux évanouissements, que sa santé n’en sera pas davantage affectée que si on avait décidé de lui faire entreprendre un long et aléatoire voyage en si intense faiblesse.

    Alors, la drôlerie dans tout cela me direz-vous? J’y viens. Nous avons vu et entendu la jérémiade réglementaire de tous ceux que le malheur des autres semble accabler, avec le nuancement qui s’impose : les uns sincères et contristés pour de bon, les autres, bien plus nombreux mais ainsi va la nature humaine, anxieux de savoir à quel moment le Roi ferait appel à eux pour suppléer la subite absence de l’affligée. Ce petit jeu des hypocrites est toujours plaisant à observer et ma foi, je m’y amuse assez, l’opinion dominante étant qu’une fois rétablie, Madame de Thaubirat serait bien inspirée de s’embarquer à La Rochelle pour retrouver le fil un peu moîte à ce qui se dit des rus et rivières de sa jungle natale.

    L’esprit ne manque pas en l’occurrence (c’est heureux, nous sommes en France, tout de même!). D’aucuns, non sans malice, font remarquer que le diagnostic de la Faculté bordelaise, vertige par épuisement, a de quoi faire quelque peu sourire, Madame de Thaubirat ayant pour l’essentiel de son zèle et en une semaine seulement réduit en cendres la législation que son prédécesseur aux Sceaux, ce pauvre, terne, trise, insipide et déjà oublié Monsieur de Mercier, lui-même succédant à la très séduisante et exotique (tiens, elle aussi, nos souverains sont décidément fascinés par la Sauvagerie, au sens noble s’entend) Madame de La Datte, avait mis près de deux ans à bâtir. On va même jusqu’à murmurer que si quelqu’un pouvait tourner de l’oeil dans cette histoire, c’était bien lui!

    La méchanceté voisine avec l’ironie, vous ne l’ignorez point. On glose aussi sur l’étrange absence de notre évanouie-en-Gironde tandis que les faubourgs de Mulhouse et d’Amiens étaient mis à feu par une populace de barbaresques et de gypsies (j’adore ce mot, il sonne comme une complainte carpathe) prétendument affamée. Épuisée par tant de vacances? Nous vivons des temps étranges, ne trouvez-vous pas?

    Et le Roi? me demanderez-vous. J’imagine d’ici votre inquiétude à sonder la sienne (d’inquiétude). Eh bien, ma chère, il se trouve bien désappointé à cette heure. Figurez-vous qu’au moment où il pensait le peuple capable de se rassembler en ferveur pour brûler des cierges à l’adresse de l’évaporée de Cayenne, le baladin nommé Alidé (vous savez, ce fort en gueule au visage de boiserie attaquées par les termites), remettait lui aussi son sort entre les mains de la science, et que pensez-vous qu’il advînt? Je vous le donne en cent! Le vertige de Madame de Thaubirat est encore aujourd’hui absolument occulté par celui du gratteur de mandoline et nous voyons là, de manière évidente, l’errance dans laquelle le vulgaire, quittant les rivages de la simple raison, se vautre.

    Voilà, ma bonne amie, où nous en sommes. Je vous embrasse avec effusion, et avec un brin de nerfs aussi car nous attendons, entre tritons et Trianon, que se continue, sur la musique de notre bon Lully, la comédie en cours dans laquelle Mesdames de Poitiers et d’Alsace tiennent les rôles-maîtres. Nous sommes là dans une toute autre dimension, la gazette en fait déjà son commerce quant à l’automne à venir, il ne verra sans doute pas tomber que les feuilles des arbres!

    Versailles sera toujours Versailles, enfin… espérons-le malgré tout.

    De tout cela je vous ferai récit. Promesse et devoir!

    Votre bien fidèle et dévouée,

    de Rabutin-Chantal.

    Alain Dubos

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Damas libère 250 rebelles non coupables de crimes graves

    Les autorités syriennes ont libéré samedi près de 250 personnes arrêtées par les forces gouvernementales depuis le début des hostilités en mars 2011, a rapporté l'agence publique syrienne SANA.

    225 personnes "dont les mains ne sont pas souillés de sang" ont été libérés à Damas et dans ses banlieues, 24 autres personnes ont retrouvé la liberté à Homs (centre), selon l'agence.

    54 personnes ont été libérées antérieurement à Deraa (sud), berceau de la contestation contre le président syrien Bachar al-Assad.

    Fin juillet, 133 membres des forces antigouvernementales syriennes ont été amnistiés après avoir déposé les armes.

    Beyrouth 1er septembre - RIA Novosti

  • Paris - La psychothérapeute agressée est morte

    Elle avait été retrouvée étranglée mercredi dans son cabinet parisien.

    La psychothérapeute, hospitalisée mercredi dans un état extrêmement critique après avoir été étranglée par un patient dans son cabinet paramédical du 17e arrondissement de Paris, est morte samedi après-midi selon les informations d'Europe 1. Une information judiciaire a par ailleurs été ouverte pour "homicide volontaire sur professionnel de santé" et "séquestration liée à un crime", en l’occurrence un viol, a précisé une source judiciaire.

    La psychothérapeute avait été retrouvée mercredi avec des traces de strangulation sur le cou par son fils qui, habitant sur les lieux, avait entendu des bruits suspects. Ce dernier était parvenu à intercepter un patient quittant le cabinet, situé non loin de la place de Clichy, et à prévenir la police, selon une source proche de l'enquête.

    L'agresseur présumé, l'un de ses patients, avait fait l'objet d'une hospitalisation d'office vendredi en raison de son état psychiatrique.

    Décrit comme schizophrène

    Décrit comme schizophrène, le jeune homme, sous traitement, était suivi par la même psychothérapeute depuis plusieurs années, selon des informations d'Europe 1. Selon les enquêteurs, il était connu des service de police pour des faits qualifiés de mineur.

    Le juge d'instruction a délivré un mandat d'amener samedi pour s'assurer qu'il sera entendu par la justice si l'expertise l'autorise.

    Europe1 - 01/09/12

     

    Comment se fait-il que des déments criminels se promènent en toute liberté ?

     

     

  • L’affaire Madoff, une escroquerie collective

     

     

     

     

    Le vrai visage communautaire de l’affaire Madoff, la plus grande escroquerie de l’Histoire humaine

    Je ne reviendrai pas sur les détails de l’affaire. Bernard Madoff, juif américain pratiquant, a monté la plus grande arnaque de l’Histoire. Adoptant un schéma type « pyramide de Ponzi », l’opération consistait à prétendre qu’il gérait un fonds d’investissement très performant. Il démarchait, avec son équipe, d’importants clients et entreprises et leur faisant miroiter des gains intéressants.

    Or, les malheureux ignoraient complètement que les fonds qu’ils remettaient à la société de Madoff n’étaient jamais investis en bourse. La faible rémunération périodique qu’ils recevaient, les mettant en confiance et les incitant à réinvestir sans cesse, provenaient des dépôts des autres clients. Une fois le montage découvert, les clients comprennent que leur argent a été accaparé par Madoff et les siens… La pyramide s’est effondrée et a révélé plus de 60 milliards de dollars de trou.

    Suite à cette affaire, les médias se sont empressés de dire qu’il s’agissait d’un individu isolé. L’on a même prétendu, pour empêcher le public de comprendre le fond de l’affaire, que des juifs auraient été arnaqués.

    Or, ce que le public ignore, c’est que Madoff n’était pas seul, et que la communauté juive a largement profité de l’affaire. Ce n’est qu’en sachant cela qu’on comprend réellement ce qui a motivé les protagonistes.

    Les vrais bénéficiaires de l’escroquerie Madoff

    Irving Picard, la personne chargée de liquider la société Madoff suite à l’éclatement du scandale, a recensé au moins 2000 personnes et organismes bénéficiaires de l’opération ! En clair il ne s’agissait pas d’un loup solitaire avide d’argent. Tout porte à croire qu’il a été un agent communautaire.

    C’est ainsi que Picard découvrit que parmi les gros bénéficiaires, outre la famille élargie de Madoff, deux familles juives se distinguaient : les Lévy et les Shapiro. Fait ignoré du grand public, l’un des plus gros bénéficiaires du montage était Jeffry Picower, juif américain et investisseur professionnel (http://en.wikipedia.org/wiki/Jeffry...). Il a engrangé plus de 7 milliards de dollars !

    C’est au sujet des organismes communautaires juifs que le constat est accablant. On lit ainsi sur Wikipédia que :

    « Outre les fondations de philanthropes juifs pour lesquelles les plaintes furent portées contre leurs fondateurs tel que Carl et Ruth Shapiro, Jeffry et Barbara Picower, Sonja Kohn, etc. ou la famille Madoff elle-même par le biais des fondations The Mark and Stephanie Madoff Foundation et the Deborah and Andrew Madoff Foundation qui ont été appelées à rembourser 2 millions de dollars chacune, on trouve :

    America Israel Cultural Foundation une fondation de soutien aux artistes et institutions culturelles juives qui est poursuivie pour un montant de 5,32 millions de dollars.

    The American Committee for Shaare Zedek Medical Center poursuivie pour 7 millions de dollars.

    United Congregations Mesorah, une association religieuse qui est poursuivie pour 16 millions de dollars.

    Les complices du montage

    Du côté des complices, même constat. Certes, certaines banques classiques sont concernées, comme HSBC, BNP, JP Morgan… Toutefois, là encore, l’implication communautaire est flagrante. Ainsi la fameuse banque « suisse » UBC à hauteur de plus de 2 milliards de dollars. Cet établissement fut fondée par Edgar de Picciotto (http://www.ubp.com/cms/lang/fr/ubp/...), et est dirigée par sa famille. Or, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une famille d’immigrants juifs libanais…

    Au rang des complices, bien cachée dans l’épais dossier Madoff, l’on retrouve une banque israélienne « Hapoalim ».

    L’affaire Sonja Kohn, rescapée de l’holocauste, juive intégriste et surtout complice et bénéficiaire principale de l’arnaque Madoff

    Ce n’est pas fini… Le plus gros morceau arrive ! Le plus important complice et bénéficiaire de l’escroquerie est la banquière Sonja Kohn. Sa biographie se passe de tout commentaire quant à son implication dans le judaisme (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sonja_Kohn) :

    « Fille de rescapés polonais de l’Holocauste, elle grandit dans une petite communauté juive de la capitale autrichienne et épouse Erwin Kohn, banquier, dans les années 1970.

    Elle débute sa carrière professionnelle avec son mari à Milan en montant une petite affaire d’import-export de montres, transférée par la suite à Zurich. En 1984, elle crée la Medici à Vienne.

    Un an après, elle s’installe à New York, dans une communauté juive orthodoxe. Elle devient ultra-orthodoxe et porte désormais la perruque comme l’impose la pratique de sa religion. Elle crée Eurovaleur Inc.

    En 1990, elle retourne s’installer à Vienne. Elle est mère de 5 enfants et dispose d’une villa dans le quartier de Nahlaot à Jérusalem où elle se rend plusieurs fois par an, son fils, le rabbin Avraham Zeev Kahana, est le directeur d’une école talmudique, Les portes de la halakha, financée par Sonja Kohn »

    Quel a été son rôle dans l’affaire Madoff ? Le liquidateur a déposé plainte contre et des sociétés qui lui sont liées, notamment sa propre banque, en estimant : « En Sonja Kohn, Madoff a trouvé une âme sœur criminelle, dont l’avidité et l’inventivité malhonnête égalaient la sienne ». Dans son recours en justice, il écrit : « Depuis plus de 20 ans, Kohn a organisé un vaste montage illégal en exploitant sa relation privilégiée avec Madoff pour drainer plus de 9,1 milliards de dollars appartenant à d’autres personnes dans un montage à la Ponzi ».

    Il ajoute que « le montage illégal a enrichi Kohn, sa famille et des dizaines d’autres individus et entités, dont les plus grosses banques en Autriche et en Italie, aux dépens des biens du BLMIS et sur le dos des victimes de Madoff ».

    Tous ces éléments suffisent pour tout comprendre, toute conclusion s’avérerait superflue… Sauf à rappeler que selon le Talmud, livre saint du judaisme, escroquer les goym est non seulement permis, mais même considéré comme un mitsvah, « bénédiction », lorsqu’il s’agit de favoriser la communauté.

    Egalité & Réconciliation

  • Syrie : l'attaque sur une base aérienne est repoussée

     

     
    01.09.2012, 20:15
           

    сирия оппозиция боевики боевик оружие

     
    Photo : EPA

     

    Les troupes gouvernementales syriennes ont repoussé une attaque des terroristes sur une base aérienne Rasmi Al Aboud de la ville d'Alep, selon la télévision d’État.

    Le vidéo montre des wagons chargés de mitrailleuses et d'autres armes saisies aux attaquants. Ce n'est pas la première attaque contre les bases militaires en Syrie ces derniers jours. Les combats se poursuivent en Alep, dans les environs de Damas et des autres régions du pays.

    IRIB

  • Sénat : proposition de loi pour l'ouverture du mariage aux personnes du même sexe

     

    Le 27 août a été déposé à la présidence du Sénat une proposition de loi visant visant à l'ouverture du mariage aux personnes du même sexe et à l'ordonnancement des conditions de la parentalité. Elle porte la signature de tous les sénateurs écologistes (EELV), emmenés par Esther Benbassa. Ce texte a été envoyé à la commission des lois constitutionnelles. Voici les points de cette proposition :

    • BLégalisation du mariage des personnes du même sexe par une modification explicite du code civil.
    • Elimination de toute référence au sexe dans les lois régissant le mariage, au profit de termes neutres : époux, beaux-parents etc.
    • Adoption ouverte aux couples de même sexe, s'ils sont mariés, adoption simple par les pacsés ou concubins.
    • Révision des accords bilatéraux d'adoption à l'étranger pour éliminer les refus opposés aux couples homosexuels par certains pays.
    • Ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, en reconnaissance de la « demande parentale d'un couple de femmes » ajoutée aux conditions exigées pour pouvoir y recourir.
    • Transcription à l'état-civil français des actes de naissance des enfants nés par « gestation pour autrui » (mère porteuse) à l'étranger.

    Parmi les raisons avancées dans l'exposé des motifs, elles évoquent les sondages, le principe de non-discrimination (alors même que cette réforme crée une discrimination pour les pauvres enfants, privés du droit à avoir un père et une mère), l'évolution depuis le pacs (jamais abrogé par la droite).

    On lit aussi :

    "le fait de réserver le mariage à des couples de sexes différents est clairement un dispositif de régulation sociale. En même temps, l'accorder aux personnes du même sexe n'apporte et ne retire rien aux couples de sexes différents. Il convient en ce cas de s'interroger sur la légitimité de ce refus, sauf à considérer que le mariage entre personnes du même sexe risque de mettre irrémédiablement en cause le contrôle social sur les couples et les familles."

    Ce à quoi Jeanne Smits répond :

    "la société, le bien commun exigent que ce contrôle social se fasse effectivement, dans le respect des libertés et des droits des familles qui contribuent à la pérennité de la société, en promouvant celles-ci, en évitant que les enfants deviennent objets de désir, en faisant le maximum pour que leur droit d'être élevés conjointement par leur vrai père et leur vraie mère soit sauvegardé de manière durable."

    Puis, le texte estime :

    H"Si l'objectif du mariage civil n'est pas la procréation comme l'entendait l'Église, il semble difficile de trouver une raison convaincante d'empêcher la réalisation du mariage souhaité par deux hommes ou deux femmes qui s'aiment. Il faudrait alors préconiser l'interdiction du mariage de couples stériles ou n'étant plus en âge de procréer. En outre, les nouvelles techniques d'aide à la procréation ont révolutionné le rapport des couples à cette dernière, rendant notamment possible à ceux qui le souhaitaient de réaliser un projet familial."

    Jeanne Smits rappelle :

    G"ce n'est pas seulement l'« Eglise » qui affirme cela, mais la raison, et la sagesse multi-séculaire des religions et des peuples. Peu à peu la finalité première du mariage, la procréation, est passée au second plan dans beaucoup d'esprits, même des esprits d'Eglise. Jusqu'à disparaître psychologiquement au fur et à mesure que la contraception, le divorce, l'union libre sont venus dévaluer le mariage. Il faut bien comprendre à cet égard que si le « mariage » homosexuel dévaluera le mariage qu'on appellera normal, naturel, traditionnel – il faudra se mettre d'accord là-dessus –, le fait qu'on l'envisage procède aujourd'hui d'une dévaluation préalable, qui a déjà eu lieu et qui a fait du mariage instable, infécond par choix, fondé sur le seul sentiment, facile à rompre, une quasi norme sociale. Autrement dit, le mariage, en oubliant sa finalité, s'ouvre forcément à tous vents. La bataille contre la légalisation du mariage homosexuel en sera singulièrement compliquée. C'est pourquoi, probablement, on l'axera sur le bien et le droit des enfants. La réflexion devrait pourtant aller plus loin. Passons sur le mariage qui devrait, aux dires des sénateurs, être aussi interdits aux couples stériles ou trop âgés pour procréer. C'est la différence entre la potentialité et l'impossibilité de nature qui compte ici, l'acte homosexuel étant par nature infécond et non par accident."

    Enfin, le texte passe aux sentiments :

    "Si le mariage consacre l'amour entre deux personnes, croit-on que des personnes du même sexe ne sont pas en mesure d'éprouver l'une pour l'autre ce sentiment qui n'a pas de sexe ? Retenir cette hypothèse reviendrait à réduire à la sexualité seulement les relations amoureuses entre deux personnes du même sexe."

    Et Jeanne Smits :

    "Les adversaires du mariage homo disent-ils que deux partenaires homosexuels sont incapables d'amour l'un pour l'autre au-delà de la relation homosexuelle ? Il me semblerait injuste de dire les choses de façon aussi absolue. Mais il y a un véritable amour entre parent et enfant, entre deux amis proches, entre frère et frère ou frère et sœur, etc., et il n'ouvre aucun droit au mariage. Ce n'est pas l'amour, pour profond qu'il soit, qui fonde l'institution du mariage. Pas n'importe quel amour. Pas n'importe quelle union. Il est important de comprendre que c'est bien sur l'existence de rapports physiques que les homosexuels qui demandent l'accès au mariage fondent celle-ci, rapports physiques dont on a préalablement exclu toute notion de finalité. On revient aussitôt au point numéro 2. Non, le mariage ne consacre pas uniquement l'amour-sentiment entre deux personnes : il est un engagement, une alliance, une communion de personnes dans laquelle l'homme et la femme entrent en vue de plusieurs biens : il consacre et affirme la volonté de rechercher toujours le bien de l'autre – amour vrai –, quoi qu'il arrive, fidèlement et jusqu'à la mort, en vue de la procréation et de l'éducation des éventuels enfants qui naîtront et dont le bien sera alors l'œuvre commune de l'homme et de la femme qui leur auront donné le jour."

    Michel Janva

    Le Salon Beige - 01/09/12

     

  • Les immigrés quittent l'Italie "au profit" de la France

    31/08/2012 — 19h00
    ROME (NOVOpress) — Le pauvre homme ! Tartuffe-Riccardi devrait être heureux. Son immigrationnisme frénétique lui vaut tous les honneurs. Il est ministre de la Coopération internationale et de l’intégration dans le gouvernement italien de la Goldman Sachs. François Hollande, à peine élu, s’est hâté de le nommer commandeur de la Légion d’honneur. Nul doute que, lors qu’il mourra, la puissante communauté Sant’Egidio, dont il est le fondateur, le portera sur les autels conciliaires ou ce qui en tient lieu.

    L’appel d’air que Riccardi a délibérément créé en engageant la régularisation des clandestins par centaines de milliers porte les fruits prévus. Les débarquements se succèdent sur toutes les côtes italiennes : rien que ces derniers jours, par exemple, 270, « se disant pour la plupart érythréens et somaliens », avec les enfants et l’inévitable femme enceinte, en Sicile ; plus de quatre-vingts, en trois fois, puis cent d’un seul coup, Afghans, Pakistanais, Bangladais dans le Salento.

    Et pourtant, Tartuffe-Riccardi, comme il l’a expliqué à l’agence ANSA, est bien à plaindre. Beaucoup de ces immigrés qui affluent en Italie n’y restent pas mais déménagent « dans d’autres États européens, où il est plus facile de trouver du travail et de s’intégrer ». «Le dernier recensement de l’Istat parle d’un million de travailleurs étrangers en moins. Le chiffre est probablement surestimé » [de fait, l’Istat, équivalent italien de l’INSEE, a déjà retrouvé 100.000 immigrés au mois de juin, NdT]. Le ministre n’en lance pas moins « un cri d’alarme » contre « cette perte pour l’Italie ».

    Selon Il Sole 24 Ore, le quotidien de la Confindustria (le Medef italien), qui relaie les lamentations du ministre sur « la fuite des étrangers», « la destination la plus prisée est la France, mais aussi la Belgique. Dans de nombreux cas, il s’agit de citoyens bien intégrés, qui sont même titulaires de la citoyenneté italienne [c’est dire le cas qu’ils en font], comme dans l’histoire de Jawad, entrepreneur turinois d’origine marocaine, qui suit l’exemple de ses amis et décide de fermer sa boulangerie, d’emmener ses deux enfants et sa femme, et de repartir à Nice. C’est à Nice qu’il ouvrira sa nouvelle activité entrepreneuriale. Tout est prêt. »

    Le gouvernement Monti a annoncé vendredi dernier une batterie de nouvelles mesures pour retenir les immigrés, ainsi « le lancement de la Conférence permanente sur les religions », pour favoriser « le dialogue entre les représentants des religions présentes en Italie », et « une stratégie nationale pour les Roms ». Le moyen, pourtant, d’offrir aux immigrés, spécialement musulmans, des conditions de vie aussi attrayantes qu’en France ?

    Plutôt que la Légion d’honneur, Hollande devrait donner à Riccardi un million de musulmans. Cela lui ferait beaucoup plus plaisir. Et la France peut supporter cette perte.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • Malaise de Christiane Taubira à Bordeaux: la ministre aurait été victime d'un ictus amnésique

     

    Selon nos informations, la Garde des Sceaux aurait été victime d'un ictus amnésique. Un trouble qui ne laisse pas de séquelles et qui est souvent lié au surmenage

    Christiane Taubira a quitté Haut-Levêque ce samedi matin souriante et visiblement reposée.

    Christiane Taubira a quitté Haut-Levêque ce samedi matin souriante et visiblement reposée. ( Thierry David)


     Victime, vendredi à Bordeaux, d'"un coup de fatigue", pour reprendre la version officielle de la Chancellerie, Christiane Taubira a quitté Pessac et le centre hospitalier de Haut-Levêque, où elle a passé la nuit, ce samedi matin souriante et visiblement reposée. Déclarant à la presse: "Je n'ai jamais aussi bien dormi".

    Vendredi, alors qu'elle prononçait un discours devant la promotion 2012 de l'Ecole nationale de la magistrature, la Garde des Sceaux avait dû s'interrompre à la suite d'un malaise. Et être évacuée vers Haut-Levêque où elle a été prise en charge par les urgences cardiologiques.

    Dès vendredi soir, l'entourage de la ministre a indiqué que ses examens étaient "rassurants". Réfutant toutefois l'idée d'un malaise.

    Selon nos informations, la Garde des Sceaux aurait été victime de ce qu'on appelle un "ictus amnésique".

    Ce trouble s’installe brutalement entre quelques minutes et quelques heures et le patient n'est plus en mesure de se rappeler de la date, de l’heure, ou de l'endroit où il se trouve. Ce qui engendre une certaine perplexité.

    La cause de cet "ictus amnésique" est généralement le surmenage.

    Ce trouble passager ne laisse cependant pas de trace et ne préjuge pas d’un éventuel futur AVC (accident vasculaire cérébral).

    Ce phénomène, qui touche environ 5 cas pour 100 000 personnes, atteint la proportion de 23 pour 100 000 chez les personnes ayant dépassé la cinquantaine.

    Sud-Ouest -  01/09/12

  • La manipulation... c'est maintenant !

     

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