Posté le 27 avril 2013 à 19h00 | Lien permanent| Commentaires (0)
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Le Salon Beige
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Posté le 27 avril 2013 à 21h05 | Lien permanent
D'un internaute :
J’ai vu des gens expulsés d’un jardin public car ils n’avaient pas le droit de porter un certain tee-shirt...mais ce n’était pas en Chine.
J’ai vu une personne à vélo se faire confisquer son drapeau par les CRS.
J’ai vu des policiers arrêter des mères de famille qui se rassemblaient…. mais ce n’était pas en Russie.
J’ai vu des jeunes en garde à vue parce qu’ils étaient silencieux…mais ce n’était pas au Tibet.
J’ai vu une jeune fille traînée par les cheveux et en perdre une ballerine…mais ce n’était pas en Ukraine.
J’ai vu cette même ballerine exhibée par un député devant une assemblée goguenarde.
J’ai vu la force publique gazer des personnes âgées …mais ce n’était pas en Syrie.
J’ai vu une génération de bobos interdire en Mai 2013 ce qu’ils avaient défendu âprement et plus violemment en Mai 68.
J’ai vu des femmes dépoitraillées attaquer une cathédrale et se faire relaxer.
J’ai vu des hommes dépoitraillés créer un embouteillage et se faire arrêter.
J’ai vu les représentants des religions vilipendés…mais ce n’était pas en Irak.
J’ai vu des centaines de milliers de personnes se rassembler et hurler leur mécontentement…mais ce n’était pas en Iran.
J’ai vu des services de renseignements confisquer et retoucher les images probantes de ces rassemblements pacifiques…mais ce n’était pas à Cuba.
J’ai vu un débat tronqué et un vote précipité pour satisfaire rapidement une petite minorité.
J’ai vu des journalistes achetés pour négliger de telles informations.
J’ai vu des journalistes censurés pour diffuser de telles informations.
J’ai vu des ministres se cacher tellement ils étaient hués.
J’ai vu des policiers chargés de faire dégénérer les manifestations.
J’ai vu une ministre de la Justice soucieuse d’ « arracher » les enfants à l’emprise de leurs parents…mais ce n’était pas en Corée du Nord.
J’ai vu un ministre de l’Intérieur truquer des chiffres trop gênants pour la bien-pensance d’un gouvernement…mais ce n’était pas en Biélorussie
J’ai vu un Président s’immiscer dans un débat sur l’euthanasie de deux éléphantes.
J’ai vu un Président rester sourd aux cris de son peuple et claquemuré dans son palais quand on lui parle des générations d’enfants à venir.
Ce pays où tous ces événements déconcertants se passent en ce moment, c’est la France, pays des droits de l’homme, terre d’asile des opprimés, nation enviée par les persécutés.
J’ai vu et j’ai honte.
Le Salon Beige
Selon un tweet du Boston Globe, daté du 15 avril 2013 à 12h53, des officiels ont annoncé pratiquer une explosion face à la bibliothèque (sur la ligne d’arrivée du Marathon de Boston) dans le cadre d’un entraînement anti-terroristes.
L’attentat est survenu le 15 avril à 14h49, au même endroit.
+ VIDEO
L’élection du pape François, le 13 mars 2013, est un pas de plus dans l’insertion de l’Église dans les instances mondialistes. Sitôt élu, il a reçu l’hommage des partisans du nouvel ordre mondial et du noachisme (voir notre article : « Connaissez-vous le noachisme ? »). Il est vrai que son action en Argentine a laissé de très bons souvenirs aux partisans d’un monde sans frontières. Ainsi, on peut relever l’engagement du cardinal Bergoglio en faveur de la fête juive « Hanoucca ». Nous pouvons citer aussi la joie de la franc-maçonnerie juive argentine, les B’nai B’rith 1, qui a salué l’élection de cet homme sur la chaire de Saint Pierre.
Lors du concile Vatican II, il a été décidé d’entamer un dialogue et un rapprochement avec le judaïsme, politique renversant complètement l’attitude traditionnelle de l’Église. Celle-ci, jusqu’à Pie XII, a toujours considéré que les portes de la synagogue étaient définitivement fermées depuis l’arrivée du Messie et que les juifs devaient se convertir au catholicisme et reconnaître le Dieu trinitaire. L’adoption du document « Nostra aetate » (« De notre temps ») au début du pontificat de Paul VI a effacé d’un trait de plume l’enseignement bimillénaire de l’Église romaine. Ce changement a fait dire à Gerhart Riegner, secrétaire général du Congrès juif mondial et intervenant de premier plan lors des travaux de Vatican II : « De plus, le cardinal Bea a souligné avec raison que, de tous les textes adoptés par le deuxième concile du Vatican, celui sur les juifs est le seul qui ne contient aucune référence aux enseignements traditionnels de l’Église, qu’ils soient patristiques, conciliaires ou pontificaux. Cela démontre à l’évidence le caractère révolutionnaire de cet acte » 2.
Toute la politique des papes depuis Vatican II s’inscrit dans cette logique révolutionnaire (liberté religieuse, œcuménisme, modification plus que douteuse du rite d’ordination, etc.). Pour parachever cette « œuvre de rénovation », le pape François s’est lancé, un mois après son élection, dans la réforme de la Curie romaine. Pour lui, il s’agit de réorganiser celle-ci afin d’assurer une plus grande collégialité dans le gouvernement de l’Église. Ainsi, les évêques et les cardinaux du monde entier auraient leur mot à dire dans la gestion et la direction de l’Église. En fait, cette réforme de fond consiste à démocratiser la fonction du pape (naturalisme), à diluer son rôle de « vicaire du Christ » dans une forme d’assemblée parlementaire ecclésiastique mondiale.
La fonction surnaturelle du pape, intermédiaire entre le Ciel et les hommes, doit disparaître. C’est le même raisonnement qui a prévalu au cours de la Révolution française avec l’abolition du titre de « roi de France ». Le monarque, à l’origine « lieutenant du Christ » et intermédiaire entre le Christ « vrai roi de France » et son peuple, selon l’heureuse formule de Sainte Jeanne d’Arc (triple donation du 21 juin 1429 qui résume la science politique française), a vu son titre désacralisé et modifié en « roi des Français ». Comme pour la France et maintenant pour l’Église, nous assistons à une disparition des intermédiaires, à un effacement du lien surnaturel avec le Ciel. Cette évolution correspond exactement à la politique du noachisme qui consiste, selon les préceptes des rabbins talmudiques, à favoriser le peuple juif (le peuple prêtre) comme seul intermédiaire entre l’humanité (les Gentils) et le Dieu unique. Dans cette affaire, il ne doit avoir qu’un seul vainqueur et pas de concurrents.
En tout cas, les choses vont bon train dans l’instauration de cette religion universelle. Depuis les années 2000, il s’est mis en place au Kazakhstan un « Congrès des religions mondiales et traditionnelles ». Réunissant toutes les religions dans un bâtiment pyramidal, appelé « Pyramide de la paix », à Astana (l’anagramme n’est pas innocente), le président kazakh s’est plu à offrir une maquette très représentative de cet état d’esprit à Benoît XVI au cours de son passage au Vatican le 6 novembre 2009. Précisons que le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a évoqué « le rôle des religions pour l’unité de la famille humaine » lors du congrès d’Astana en juillet 2009.
Tous ces actes et tous ces propos participent à la tentative de restauration de la tour de Babel. Pareille au premier essai, la punition ne devrait pas tarder.
Notes:
BOULEVARD VOLTAIRE
Le profil du tueur d’Istres fait froid dans le dos. Ce garçon de 19 ans est présenté comme un jeune “sans histoire”.
Comment expliquer le terrifiant dérapage de Karl Rose ? Les experts psychiatres auront sans doute leur mot à dire pour décortiquer la personnalité apparemment complexe de ce garçon de 19 ans qui a tué froidement trois personnes, hier après-midi, dans un quartier résidentiel proche de la plage de la Romaniquette, à Istres.
Cet Istréen de naissance est présenté comme un garçon sans histoire qui vivait avec ses parents dans une HLM situé à proximité des lieux du crime. L’existence de Karl Rose semble manquer de relief. “Je ne sais pas ce que diront les psychiatres, mais il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent”, explique un enquêteur, perplexe comme beaucoup devant les circonstances de ce passage à l’acte.
Garçon peu brillant, K.R. est parvenu à obtenir un bac informatique et électronique après une scolarité dans un collège de la ville. Peu ambitieux, il suivait récemment un stage de préparateur de commandes à l’AFPA, qu’il ne mènera pas jusqu’au bout.
Sa seule vraie passion – Internet et les jeux vidéo – l’a conduit à se construire un univers virtuel, le moteur de cette folie meurtrière. Des tendances paranoïaques filtrent de son profil Facebook. K.R. évoque la thèse d’un complot dans l’affaire Merah. Il dit aimer les arts martiaux, la muscu, l’informatique. Plus inquiétant, il affirme que “le judaïsme est une escroquerie de plus de quatre mille ans”.
Mais son obsession, ce sont les armes, comme le confirment ses fréquentes commandes sur Internet. Les enquêteurs ont perquisitionné au domicile de ses parents. Ils ont saisi dans sa chambre plusieurs armes de poing ainsi qu’un stock de munitions. Des investigations devraient le confirmer, K.R. fonctionnait en autarcie. Il commandait des armes “démilitarisées” sur des sites spécialisés et les reconditionnait pour les rendre opérationnelles. C’est peut-être le cas de la kalachnikov utilisée lors du triple crime de jeudi, signe évident d’un certain savoir-faire. Des expertises sont en cours.
Cet émule d’Anders Breivik (le tueur d’Oslo) a-t-il été fasciné par les récents événements de Boston ou la tuerie d’Aurora ? On a craint un moment qu’il n’ait monté une opération combinée avec un complice installé en région parisienne. Plus âgé que K.R., ce dernier a pris contact avec le tueur sur la Toile. Lors de son interpellation, le suspect d’Istres a expliqué que son ami devait passer à l’acte conjointement dans une gare parisienne… Mais l’interpellation jeudi soir de l’intéressé dans la capitale a permis d’écarter rapidement cette thèse.
Certains indices auraient pourtant pu conduire la justice à surveiller les faits et gestes de Karl Rose. Il a en effet été condamné à deux reprises pour “port d’armes prohibées” ainsi que pour “falsification de documents et escroquerie”. Jeudi, il a grimpé d’un coup dans le triste who’s who de la criminalité. Déambulant dans les rues d’Istres, sa kalach en bandoulière, K.R. a froidement abattu deux voisins qui bricolaient devant leurs maisons. Puis il s’en est pris à plusieurs automobilistes, blessant une conductrice à l’oreille. Il n’a en revanche laissé aucune chance à un jeune conducteur de 20 ans, tué de sang-froid. Pour finalement jeter son arme dans un fourré et se laisser interpeller sans résistance.
Lyon capitale
Article + vidéos: http://www.laprovence.com/article/actualites/2327972/fusillade-distres-le-profil-psy-et-guerrier-dun-individu-nomme-rose.html
Article + vidéo
Permalien vidéo : http://api.dmcloud.net/player/pubpage/4e7343f894a6f677b10006b4/517acf6594a6f64eaf00026b/dd501a8109314733a00d3798cf803d19?wmode=transparent&autoplay=1
(France 2 - Arnaud Boutet)
Par Francetv info
Né en 1923 et mort en 2008, l'acteur mondialement célèbre a été membre à partir de 1943 d'un régiment de chars SS engagé sur le front russe, selon le journal. Horst Tappert aurait d'abord été réserviste auprès d'une batterie anti-aérienne avant de rejoindre la SS. La compagnie à laquelle il aurait appartenu comprenait 100 à 200 soldats, et la Waffen SS dans son ensemble quelque 250 000 membres. Cette unité était déployée en Ukraine, où de nombreux crimes de guerre et crimes contre l'Humanité ont été commis pendant la seconde guerre mondiale.
Sur son passé militaire, Horst Tappert a généralement été avare de confidences, remarque le quotidien FAZ. "Dans une interview, il avait dit avoir été ambulancier et avoir passé la fin de la guerre en détention", ajoute le journal.
"J'estime que nous sommes en droit d'introduire des changements. Nous devons réagir à ce qui se passe autour de nous".
Hors de question pour les Russes de confier des enfants à deux personnes de même sexe.
Le Salon Beige
Jean-Claude Massiou, le maire d’Abjat sur Bandiat en Dordogne a fait savoir qu’il refuserait d’appliquer la loi Taubira et de marier des « couples » homosexuels. Et ses adjoints aussi ! Quels que soient les risques encourus, ils ne se plieront pas au texte, a-t-il annoncé hier à France Bleue Périgord !
« Je maintiens cette position et mes adjoints également. Je n’ai pas du tout changé d’idée sur le sujet« , a-t-il déclaré en soulignant qu’aucun des officiers d’état-civil de sa commune ne s’exécutera.
« C’est sans homophobie ou quoi que ce soit. C’est leur principe: le mariage c’est entre un homme et une femme« , a-t-il expliqué.
C’est courageux de la part d’un maire de braver la loi de la République quand elle est contraire aux exigences du droit naturel ! De ne pas être prisonnier de l’idéologie libérale qui considère que la loi n’est rien d’autre que l’expression de la volonté générale, sans prendre appui ailleurs que dans la volonté humaine. De rappeler qu’il existe des principes supérieurs à la volonté du législateur !
Il faudra attendre ensuite la réaction du pouvoir en place. Mais Jean-Claude Massiou ne s’est pas privé de souligner que l’écologiste Noël Mamère, député-maire de Bègles, en Gironde, avait marié en 2004 un « couple » homosexuel alors que cela n’était pas légal, sans pour autant avoir été sanctionné.
Nous suggérons par ailleurs à monsieur le maire de ne pas reprendre les éléments de langage de la gauche, et de ne pas se justifier en permanence de ne pas être « homophobe ». A reprendre la rhétorique de l’adversaire, à se placer ainsi sur son terrain, on prend le risque d’être toujours dans un rapport de force défavorable, on prend le risque de demeurer culturellement soumis aux schémas idéologiques de la gauche…
Contre-info.com
LAGOS (Reuters) - La secte islamiste Boko Haram a reçu l'équivalent de 2,4 millions d'euros pour la libération des sept membres de la famille Moulin-Fournier qu'elle détenait en otage, selon un rapport confidentiel du gouvernement nigérian obtenu par Reuters.
Le rapport ne dit pas qui a payé la rançon pour cette famille française, libérée le 19 avril. Il signale toutefois que le Cameroun a libéré des prisonniers membres de Boko Haram dans le cadre de l'accord négocié avec les ravisseurs.
La France et le Cameroun ont démenti qu'une quelconque rançon ait été versée. Les autorités nigérianes ont refusé de s'exprimer sur le sujet.
Tanguy Moulin-Fournier, son épouse, son frère et les quatre enfants du couple avaient été enlevés le 19 février alors qu'ils se trouvaient en vacances près du parc national de Waza dans le nord du Cameroun, à une dizaine de kilomètres de la frontière nigériane. Leur lieu de détention était vraisemblablement situé dans le nord-est du Nigeria.
Au moment de la libération des otages, le président français François Hollande avait démenti le versement d'une quelconque somme d'argent.
Le rapport nigérian évoque le versement d'une somme de 1,6 milliard de francs CFA (2,4 millions d'euros) et ajoute que jusqu'à la dernière minute, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, en a exigé le double. Il a finalement accepté de revoir ses exigences à la baisse en échange de la libération de certains membres de son organisation emprisonnés au Cameroun.
"PAS DE RANÇON"
Au ministère français des Affaires étrangères, on se borne à rappeler, à propos de ce rapport, que la France a fait passer un message clair : elle ne paie pas de rançon.
Un porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, a pour sa part déclaré : "Le Cameroun n'a pas payé de rançon."
Selon la chaîne de télévision française i>Télé, une rançon de 7 millions de dollars (5,38 millions d'euros) aurait été payée par le président camerounais Paul Biya ou par GDF-Suez, l'employeur de Tanguy Moulin-Fournier. Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a démenti.
Le rapport nigérian indique aussi que les forces de sécurité nigérianes ont décidé de ne pas tenter de sauver les otages pour ne pas mettre leurs vies en danger. Une tentative de sauvetage en mars d'un Britannique et d'un Italien dont on pensait qu'ils étaient détenus par la secte islamiste Ansaru s'est conclue par la mort des deux hommes et de cinq autres otages retenus avec eux.
Huit otages français sont détenus dans la région du Sahel. Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a affirmé en mars avoir exécuté l'un d'entre eux, Philippe Verdon, en représailles à l'intervention française au Mali, mais cette information n'a pas été confirmée.
La nouvelle politique de la France consistant à ne pas verser de rançons a été expliquée par François Hollande en début d'année aux familles des otages français retenus au Sahel.
Avec John Irish à Paris et Tansa Munsa à Yaoundé; Danielle Rouquié pour le service français, édité par Bertrand Boucey
Le Nouvel Observateur
Le Salon Beige
25/04/2013 – 10h00
PARIS (via Polémia) - Les braves gens ont défilé en vain contre la loi Taubira. Michel Geoffroy fait le point. Contrairement à ce qu’espéraient le pouvoir et les organes de propagande médiatique, la lutte continue malgré le vote de la loi Taubira. Les « braves gens » – ceux qui font tourner l’économie, payent des impôts et dont les enfants paieront les retraites – découvrent l’ampleur du mépris dont ils sont l’objet de la part de la classe politico-médiatique. Ils pourraient bien devenir enragés. Polémia.
Les braves gens ont défilé en vain contre la loi Taubira légalisant le mariage des homosexuels, avec force drapeaux et ballons : une vraie kermesse, familiale et bon enfant, comme on les aime dans les patronages et les fêtes de fin d’école maternelle !
Les braves gens pensaient que, comme leurs parents en 1984 pour la défense de l’école libre, il leur suffirait de défiler en nombre dans les rues pour se faire entendre du gouvernement socialiste. Mais les braves gens ignoraient qu’ils vivent maintenant en post-démocratie. La « manif pour tous » vient de les faire entrer enfin dans le XXIème siècle !
Les braves gens ont découvert un Etat militant
Les braves gens pensaient que le Système politico-médiatique reconnaîtrait naturellement l’ampleur de leur mobilisation. Les politiques et les médias n’ont-ils pas habituellement les yeux de Chimène pour les manifestations de sans-papiers, les camps de roms et les défilés d’enseignants ? Mais les braves gens ont eu la mauvaise surprise de voir que les préfectures minoraient systématiquement leur nombre et que les médias emboîtaient servilement le pas, en plaçant sur le même plan les pro et les anti, l’agitation dérisoire des premiers ayant pour fonction de cacher la lame de fond des autres. Et que le gouvernement restait insensible à leur protestation.
Les braves gens ont découvert la violence d’Etat
Les braves gens pensaient que les forces de l’ordre se comporteraient comme dans les séries télévisées : féminines et bienveillantes. Les braves gens ont fait l’amère découverte que si la police et la justice se font tout miel vis-à-vis des « jeunes » des banlieues, des agresseurs de RER ou des casseurs de la CGT, elles n’hésitent pas, par contre, à réprimer durement les Français de souche : car vis-à-vis de ces derniers, il n’y a aucun risque de bavures !
Le port d’un tee-shirt intitulé « Djihad 11-Septembre, je suis une bombe » n’est pas sanctionné quand un jeune Maghrébin l’exhibe (*). Mais, au Jardin du Luxembourg, ceux qui arboraient le tee-shirt de « La Manif pour tous », ont été verbalisés. Bienvenue en post-démocratie !
Les braves gens n’avaient pas l’habitude des manifs. Certains, dans leur touchante virginité, criaient même : « La police avec nous » !
Ils ont été fort surpris d’être refoulés, bousculés, aspergés de gaz lacrymogènes, ou placés en garde à vue comme des délinquants par des « forces de l’ordre » – des forces équipées comme pour soutenir un siège : un siège de poussettes et de bambins.
Les braves gens, qui en général ne fréquentent pas les préfectures, ne vivent pas en banlieue, n’utilisent pas les transports en commun et voient le monde au travers du journal Le Figaro ou de l’hebdomadaire Le Point, ne connaissent pas bien la police ni les institutions post-démocratiques.
Ils ne savent pas, par exemple, que de plus en plus de policiers, comme de militaires, d’ailleurs, proviennent des « minorités » ethniques et religieuses : ces policiers et ces policières ont en effet pour fonction principale de dialoguer avec les grands-frères des banlieues et ils se trouvent à cent lieues des préoccupations des autochtones hétérosexuels catholiques blancs. Et ce ne sont pas les commissaires de police francs-maçons qui les aideront à mieux comprendre les Français de souche.
Les braves gens ont découvert la désinformation d’Etat
Les braves gens haussaient les épaules quand on leur parlait de désinformation et de diabolisation. Ils n’en reviennent pas aujourd’hui d’avoir à leur tour été accusés, comme de vulgaires militants du Front national, d’homophobie, de violence ou d’extrémisme par tout l’appareil d’Etat et ses chiens de garde médiatiques.
Les braves gens, si respectueux des lois, ont découvert un appareil d’Etat militant, prêt à tout pour museler leur colère : intervenir au Mali pour détourner l’attention, obtenir la libération opportune d’otages de façon que les médias ne parlent que de cela, organiser et médiatiser des « incidents » ou des « agressions » pour présenter les manifestants comme de dangereux factieux, interdire l’accès aux grandes artères de façon à fractionner les cortèges, etc.
Bienvenue dans la France « normale », c’est-à-dire normalisée et mise au pas !
Les braves gens ont découvert qui gouverne
Les braves gens pensaient que le président de la République entendrait leur appel, comme son prédécesseur en 1984. Les consignes données par les organisateurs recommandaient d’ailleurs poliment de proscrire les slogans politiques. Mais les braves gens ignoraient que nous sommes à l’âge du 1984 d’Orwell, pas du 1984 de François Mitterrand.
Les braves gens, dont bon nombre étaient des cadres moyens ou supérieurs, n’avaient pas encore compris que le mariage homo, comme toutes les réformes « sociétales » mises en œuvre depuis 30 ans tant par la gauche que par la droite, a pour fonction de déstructurer la population, de lui faire perdre tous ses repères, afin de la transformer en docile « ressource humaine », au service des marchés.
Ils ne savaient pas non plus que l’Etat, socialiste ou non, méprise le peuple car il obéit désormais aux banques et aux marchés et qu’il n’hésitera pas à faire violence à la société s’il le faut, comme en Grèce ou à Chypre. Aujourd’hui, les gaz lacrymogènes : demain, peut-être les canons à eau, l’Etat d’urgence et les chars pour les faire taire.
Les braves gens qui avaient oublié de descendre dans les rues quand on adoptait les précédentes réformes sociétales, tout aussi calamiteuses que le mariage des homosexuels pourtant, découvrent un peu tard le processus qui se déploie à leurs dépens. Bienvenue dans le monde néo-libéral !
Les braves gens ont découvert l’UMPS
Les braves gens faisaient confiance aux partis politiques de la « droite » raisonnable. Ils comptaient sur elle pour faire barrage à la loi Taubira. Las ! Ils découvrent que les élus de droite, soucieux de ne pas paraître « homophobes » et de complaire aux médias, finassent et ne cessent de prendre leurs distances avec eux. Ces élus leur recommandent le « calme », ce qui veut dire qu’il ne faudrait pas trop contester le pouvoir. Ils mettent en garde contre la « radicalisation », c’est-à-dire contre la contestation des fondements du Système… que les élus de droite ont, il est vrai, contribué à mettre en place ! Au Sénat ces élus n’ont même pas demandé de scrutin public.
Les braves gens se sentent abandonnés et trahis. Bienvenue dans le monde de l’UMPS !
Merci à François Hollande !
Il faut, à vrai dire, remercier François Hollande : car avec son projet de mariage des homosexuels, il vient de raffermir la conscience politique de milliers d’autochtones qui jusqu’à présent vivaient dans la fausse quiétude d’une bulle protectrice.
Car il a fait découvrir aux manifestants contre la loi Taubira qu’en post-démocratie les minorités dictent leurs lois aux majorités que l’oligarchie réduit au silence. Ils viennent de comprendre que l’Etat et les médias mentent. Ils viennent de découvrir la véritable étendue de la « liberté » dont on leur rebat en permanence les oreilles : une liberté où l’on peut se trouver diabolisé dans les médias ou violenté par la police, du simple fait de ne pas partager l’idéologie du Système.
Les manifestants ont découvert aussi que la classe politique de droite ne soutenait pas le peuple français et se préoccupait plus de l’opinion des médias que de celle des électeurs. Rassemblés symboliquement avenue de la Grande Armée à Paris, les manifestants ont enfin pris conscience que de nombreux concitoyens pensaient et réagissaient comme eux. A Bordeaux, à Nice ou à Nantes aussi.
Avec le vote de la loi Taubira, l’oligarchie a encore gagné une bataille. Mais elle vient de déniaiser des centaines de milliers de Français : des centaines de milliers de personnes actives, motivées et de futurs électeurs. Il est désormais de moins en moins sûr qu’elle finisse par gagner la guerre qu’elle mène au peuple français.
Michel Geoffroy
(*) Tribunal correctionnel d’Avignon, avril 2013.
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