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  • Albert Messiah, décès du héros de la chute du "nid d'aigle" de Hitler à Berchtesgaden

     

    Par Robert Langlois pour le Monde Juif

     

    Albert Messiah, ancien lieutenant dans la 2e Division blindée (DB) et scientifique de haut niveau, spécialiste de mécanique quantique, est décédé le 17 avril 2013 à Paris à l’âge de 91 ans, annonce sa famille aujourd’hui dans le carnet du Monde.

     

    Né le 23 septembre 1921 à Nice, fils de Benjamin Messiah, riche industriel niçois de confession juive, et neveu de l’illustre diplomate français René Cassin, co-rédacteur de la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, Albert Messiah, polytechnicien, avait rejoint en bateau, dès la fin du mois de juin 1940, le général de Gaulle et la France Libre à Londres.

     

    Il avait participé à la bataille de Dakar en septembre 1940. Affecté ensuite aux Forces françaises libres (FFL) en Afrique, il avait intégré la 2e DB en septembre 1944. À la tête de sa section, le lieutenant Albert Messiah était parvenu le premier en avril 1945 à Berchtesgaden en Bavière, le « nid d’aigle » d’Adolf Hitler.

     

    Après la guerre, il avait étudié la mécanique quantique à l’Institute for Advanced Study de Princeton (États-Unis) dont il était devenu le grand spécialiste en France. Albert Messiah avait fait une grande partie de sa carrière au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et avait enseigné à l’Université Pierre et Marie Curie. Il était l’auteur d’un traité de mécanique quantique (Dunod 1964).

     

    Commandeur de la Légion d’honneur, Albert Messiah avait participé aux cérémonies du 70e anniversaire de l’appel du général de Gaulle le 18 juin 2010 à Londres.

    Crif

  • Première année de Hollande : une grande année de stalinisme médiatique

     

    Pour son premier anniversaire, le gouvernement de Monsieur Hollande peut fêter un exploit sans doute unique dans les annales de la Vème République : avoir réussi, à propos d’un problème concernant une infime minorité de la population, à dresser en un temps record une moitié de la France contre l’autre, dans une ambiance ressemblant aux prémices des guerres civiles dont notre pays a déjà, par le passé, respiré le fumet nauséabond avant d’en goûter la chair bien saignante bouillie au feu des règlements de comptes.

    Ce fut vraiment une année lamentable, bientôt close par un vote qui en vérité n’intéresse plus grand-monde tant il aura été précédé de manoeuvres, accompagné de mensonges (la comptabilité des « anti », quelle pitrerie !) et conclue sur un étrange et inquiétant accord entre gens pour qui la République peut définitivement être sommée de se laisser prendre par derrière sans se plaindre. Une phalange nait ainsi sous nos yeux, de « chemises roses » pour qui ceux qui ne pensent pas comme elle ont soudain des manières de hussards, des haleines de pétainistes, des têtes de nazis (dixit Mme Sihem Souid, du cabinet Taubira) et même des familles nombreuses, en gros des profils de blaireaux qu’une version bien comprise du débat démocratique a déjà réduits au rang de simples comparses. En attendant de les faire taire autrement?

    François Mitterand avait reculé sur l’école libre. Le dilettante qui lui fait office de successeur fonce sirènes hurlantes dans le mur qu’une opinion publique soudain réveillée de sa très longue sieste dresse pourtant devant lui. Ce mystère demeurera l’un des plus fascinants d’un quinquennat dont les sondages établissent par avance, s’agissant de l’impopularité, un autre record. C’est Padirac sans les échelles pour remonter à la surface, un gouffre où sombrent les illusions d’un peuple déboussolé, malmené, malaxé par des idéologues totalement indifférents à son sort dès lors qu’ils en extraient de quoi ramper un peu plus loin sur le carrelage de l’Histoire.

    Quel que soit le thème, tout est faux, truqué comme les photos des manifs de Mars, remixé pour les besoins de la cause officielle. Les « anti-mariage » sont des SS en puissance, la grossesse pour autrui sera une banale assistance à personne en détresse, la religiosité musulmane est totalement inoffensive sauf chez les Tsarmaiev, et encore, les assassins de marathoniens à Boston ne sont-ils pas des loups solitaires logiquement perturbés par le mode de vie américain, et réagissant en simples Tchétchènes de passage chez les barbares?

    Lorsque Christine Tasin évoque la nécessité pour l’Occident de juguler absolument la percée islamique, Alain Gresh, qui oeuvre au Monde Diplomatique, l’assimile aussitôt aux anti-sémites des années 30 et 40, comme si les prêcheurs salafistes et autres qui nous promettent ouvertement (et nous offrent à l’occasion, par Merah interposés) l’enfer sur terre étaient aussi désarmés que les pauvres rabbins de Varsovie, de Prague et du 4è arrondissement de Paris il y a soixante- dix ans. Haro sur les odieux fascistes qui défigurent le noble portrait de la Vraie Croyance. Venant d’un journal qui a cautionné via sa pseudo largesse éditoriale l’essentiel des génocides et des saloperies guerrières du demi-siècle passé, l’assaut vaut son pesant de miel idéologique. Quoique de la part du fils du fondateur du PC égyptien, il soit compréhensible.

    A part ça, tout va bien chez les normaux normalement conduits à leur normale destinée par des bergers pétris de normalité agissante.

    La question est : comment peut-on, dans un tel désastre, demeurer plus de deux ou trois minutes devant les écrans qui vomissent quotidiennement, à jet continu, la désinformation la plus éhontée qui se soit jamais répandue sur les gens? Comment peut-on subir à ce point le stalinisme médiatique coulant comme du pus jusqu’aux pieds de nos canapés, de nos bureaux, de nos plumards? Jusqu’à quel stade de pestilence verrons-nous grossir la supercherie que le suffrage universel nous impose comme jamais, hélas, depuis une douzaine de mois? Drôle de question, dont la réponse erre sous la chape de mots qui l’étouffe. Soulever le couvercle du sarcophage pour ne pas crever asphyxiés ne va pas être facile.

    Alain Dubos

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Le cambrioleur maghrébin est rebaptisé "Francis" par "Aujourd'hui en France"

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    24/04/2013 – 10h00
    PARIS (NOVOpress) –
    Le nombre des cambriolages a explosé : 350.000 en 2012 dans l’Hexagone, 20 000 de plus qu’en 2011. Le phénomène s’aggrave, notamment à Paris, selon Libération : « La hausse des cambriolages dans la capitale, ainsi que la progression des vols à la tire dans les transports ou sur certains sites de la capitale, notamment les plus touristiques, constitue l’une des tendances observées depuis le début de l’année 2013, a assuré Bernard Boucault devant les élus du Conseil de Paris ».

     

    Lundi, le journal Aujourd’hui en France consacrait son « Fait du jour » à ce phénomène. « Ce ne sont pas forcément les délits les plus graves… mais ce sont souvent les plus traumatisants », constate le quotidien du groupe Amaury. Au détour d’un article (voir photo ci-dessus) focalisant sur un cambrioleur « professionnel » sévissant depuis quinze ans en Région parisienne, l’un des journalistes d’Aujourd’hui en France, Florian Loisy, est pris en flagrant délit de langue de bois politiquement correcte. Dans son article, le cambrioleur est rebaptisé « Francis ». Mais en parcourant l’article, le lecteur apprend que les rapines de « Francis » lui permettent d’investir « au bled », « rigole cet homme originaire d’Algérie », précise le journaliste. Pourquoi dans ce cas ne pas coller un prénom maghrébin à ce voyou ? Pour ne pas faire le lien un peu plus entre immigration et délinquance ? Il faut croire que la diversité a ses limites quand il s’agit de ne pas contrarier le vivre-ensemble. Pas de doute : à défaut d’être un contre-pouvoir, la presse grand public est devenue l’alliée du pouvoir.

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  • La Serbie prête à se résigner sur l'existence du Kosovo

    sans-titre.png carte Kosovo.png

    24/04/2013 – 12h00
    BELGRADE (NOVOpress via Bulletin de réinformation) –
    La Serbie a fait un pas vers la reconnaissance du Kosovo en échange d’une véritable autonomie pour les Serbes du Kosovo.

    Vendredi dernier, les représentants de Belgrade et de Pristina ont signé à Bruxelles des accords. Belgrade a réussi à obtenir des concessions de la part de Pristina et de Bruxelles afin de permettre une autonomie serbe du Nord‑Kosovo. Quant à Pristina, elle a obtenu de Belgrade l’accord pour la normalisation des relations et pour l’adhésion aux organisations internationales.

     

    La Russie a laissé entendre qu’elle soutiendrait toute décision prise par la Serbie concernant le Kosovo, sans pour autant lui forcer la main.

    La décision prise à Bruxelles a été interprétée par les deux camps comme leur propre victoire.

    Le Premier ministre serbe Ivica Dacic a annoncé que pour la première fois, la communauté serbe du Nord‑Kosovo était internationalement reconnue. De plus, des garanties ont été données que l’armée kosovare ne pourra pas entrer au nord du Kosovo sans l’autorisation de la Kfor et de l’Otan.

    Cette décision de Belgrade est ressentie comme une trahison de la part de nombreux Serbes

    Les deux ministres qui ont participé aux négociations à Bruxelles reçoivent fréquemment des SMS avec des injures et des menaces. Pendant l’inauguration du marathon de Belgrade, une affiche a également été déployée sur un bâtiment portant l’inscription : “Vous avez trahi le Kosovo”.

    Ces accords ouvrent à Belgrade son accès à l’intégration européenne

    La Commission européenne a estimé avant-hier que la Serbie a rempli le critère prioritaire et a recommandé l’ouverture des négociations sur son adhésion à l’Union européenne.

    Soutenus par l’Occident, les Albanais ont unilatéralement proclamé, en 2008 l’indépendance du Kosovo. Rappelons que depuis 2013 une forte recrudescence des violences antiserbes et antichrétiennes est réapparue au Kosovo. Plus d’une centaine de tombes ont été profanées et de nombreux civils dont des enfants ont été victimes de violences perpétrées par des extrémistes Albanais.

    Crédit image : DR.

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  • La rue parisienne plus mobilisée que jamais contre le gouvernement

    24/04/2013 – 18h00
    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) -
    A partir de 19 heures, des milliers de personnes ont défilé, comme tous les soirs depuis huit jours, dans le cortège de La Manif pour Tous de Sèvres‑Babylone aux Invalides. L’ambiance était électrique. Des drapeaux arc‑en‑ciel, couleurs des militants homosexualistes, étaient présents en tête de cortège floqués du logo de la Manif pour tous. Lassée par toutes ces concessions à la bien‑pensance et ulcérée par les appels répétés à une union civile, Christine Boutin a fini par quitter le cortège de manière tonitruante.

     

    Que s’est‑il passé après la dispersion de la manif pour tous ?
    Entre 1.000 et 2.000 veilleurs se sont installés sur la pelouse des Invalides. Eclairés par des bougies, ils sont restés calmement assis à écouter des interventions, des lectures de passages de littérature française ou à chanter à voix basse.

    Près de la barrière de CRS de la rue de l’Université, les esprits se sont vite échauffés, bien aidés par les policiers en civil. De jeunes militants ont jeté quelques bouteilles sur les policiers, avant de tenter d’installer des barricades avec des barrières de chantier sur le quai d’Orsay. Ces prétendus dérapages n’ont, une fois de plus, provoqué aucun dégât matériel et aucun policier n’a été blessé.

    Comment cela s’est‑il terminé ?
    Le millier de manifestants restant, décidément bien peu dangereux, chantait des chants scouts ou dansait des farandoles. La police a fini par dégager la place vers 1 heure du matin en poussant tout le monde, veilleurs et manifestants, dans le métro, avec force gazage. De nombreuses personnes frôlaient l’asphyxie dans les couloirs du métro en raison des gaz. Plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés après la manifestation.

    Mais la province est également en pointe du combat contre la loi Taubira
    Hier soir, les villes de province se sont mobilisées en masse pour protester contre la surdité du gouvernement. Des veillées ou des manifestations se sont déroulées dans une trentaine de villes. A Lyon, des manifestants ont bloqué avec des barrières l’autoroute Paris‑Marseille près de l’échangeur de Perrache. Plusieurs d’entre eux ont été placés en garde à vue.

    Et la répression absurde continue
    Une jeune conductrice a été arrêtée cette nuit place du Trocadéro, alors qu’elle rentrait chez elle après la manifestation. Son crime : laisser flotter sur sa voiture un drapeau de la Manif pour tous.

    En dressant son procès‑verbal, le policier qui l’a verbalisée a reconnu qu’il avait pour consigne d’arrêter tout véhicule portant les couleurs de la Manif pour tous.

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  • Mariage homo: Henri Guaino ne pourra pas "corriger" son vote

     

    Le député UMP a affirmé faire le nécessaire pour "corriger" son vote, après avoir donné sa voix par erreur à la loi légalisant le mariage pour tous. Problème: le règlement de l'Assemblée ne voit pas les choses de cette manière.

    Olivier Laffargue
    Le 24/04/2013 à 17:39

     
     
    Agitation, banc regagné dans la précipitation... de nombreux facteurs peuvent aboutir à l'erreur fatale. (BFMTV)

    Agitation, banc regagné dans la précipitation... de nombreux facteurs peuvent aboutir à l'erreur fatale. (BFMTV)

    Peu après le vote solennel ouvrant le mariage aux couples homosexuels, on apprenait que le député des Yvelines Henri Guaino avait voté en faveur d'un texte qu'il a passé des mois à décrier. Une "erreur" selon lui.

    "Il y avait trois boutons qui clignotaient, oui, je me suis trompé de bouton! Je suis allé voir les services de l’Assemblée pour corriger mon vote", s'est-il justifié.

    Son intention de rectification a été largement reprise, et l'analyse du scrutin publiée par l'Assemblée mentionne bien l'erreur. Pourtant, le compteur indique toujours 331 voix pour. Peut-on vraiment "corriger" un vote à l'Assemblée?

    Pas de rectification possible

    L'article 68 du règlement de l'Assemblée est assez clair en la matière: "Aucune rectification de vote n'est admise après la clôture du scrutin." Un recours ou une exception sont-ils possibles? A l'Assemblée, on est formel. "Non, tous les votes sont définitifs, les mises au point de l'analyse du scrutin sont purement indicatives", explique-t-on à BFMTV.com.

    Il semble qu'Henri Guaino en ait pris acte puisqu'il indique sur son site web: "Suite à une erreur concernant son vote, Henri Guaino a demandé que sa volonté de voter contre le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe soit enregistrée dans le compte rendu de la séance."

    L'erreur est courante à l'Assemblée

    L'erreur de vote dans l'hémicycle est monnaie courante. Agitation, banc regagné dans la précipitation... de nombreux facteurs peuvent aboutir à l'erreur fatale, malgré l'importance du vote. Si Marcel Bonnot, Luc Chatel, Alain Chrétien et Marianne Dubois ont fait la même bourde, on peut noter que Jean-Louis Borloo a voté par erreur contre ce texte en première lecture. Ce qu'il avait déjà fait avec le Pacs.

    Plus amusant, Le Figaro relève que Jérôme Cahuzac s'est déjà trompé à deux reprises, en 2011 puis en 2012. L'étourdi avait procuration pour le vote de... François Hollande.
     
    BFM TV 

     


  • EN DIRECT - "Mariage" gay: incidents ce soir près l'esplanade des Invalides

    Lire: http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-mariage-gay-suivez-le-vote-de-l-assemblee-nationale-23-04-2013-2751773.php

    + VIDEOS,  PHOTOS et TWEETS

    Mise à jour: 24/04,  00h13

  • Geert Wilders et Marine Le Pen ont déjeuné ensemble à Paris

    sans-titre.png MLP et  Geert Wilders.png

    23/04/2013 – 18h00
    PARIS (via le site de Lionel Baland) - Le dirigeant du PVV Geert Wilders désire examiner la manière dont il va collaborer avec Marine Le Pen. A cette fin, ils ont déjeuné ensemble ce lundi 22 avril 2013 à Paris. Geert Wilders a expliqué que les deux dirigeants politiques se sont rencontrés afin de faire connaissance et de déterminer s’ils peuvent, par exemple, mener ensemble le combat contre l’euro, l’Union européenne et l’immigration de masse. Et Marine Le Pen a laissé entendre à Geert Wilders qu’elle se rendra cette année aux Pays-Bas.

    Crédit photo : DR

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  • BHL et “Le Point” condamnés pour diffamation contre le Bloc identitaire

    sans-titre.png Fabrice Robert et BHL.png

      

    23/04/2013 – 15h25
    PARIS (NOVOpress) – Poursuivis en diffamation contre le Bloc identitaire, Bernard-Henri Lévy et Le Point ont été condamnés en première instance. Et ce, selon le tribunal, pour propos publiés dans le bloc-note du spécialiste de Botul.

     

    Point important, c’est la deuxième fois en 20 ans de bloc-note que BHL et Le Point sont condamnés. La XVIIème chambre correctionnelle du TGI de Paris a donc condamné BHL et Le Point respectivement à 1.000 euros d’amendes (avec sursis pour BHL), 1.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 de frais de justice. Cette peine n’est pas exécutoire avant l’appel et les condamnés ont 10 jours pour faire appel.

    Contacté par Novopress, Fabrice Robert a fait part de sa satisfaction de voir BHL et Le Point condamnés : « Une victoire face à ceux qui pensent salir en toute impunité ».

    Mystère des arcanes de la justice, cependant, cette condamnation ne fera pas l’objet d’une parution publique, le tribunal estimant que le Bloc avait bénéficié d’un droit de réponse et invoquant l’ancienneté des faits. Cependant, Bernard Cassen d’Attac, lui aussi mis en cause par BHL dans ce bloc-note (BHL le confondant avec Pierre Cassen de Riposte laïque), bénéficie d’une parution de la condamnation du pseudo-philosophe et vrai va-t-en-guerre.

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  • Contre le mariage gay: " Ce gouvernement a fait de moi un militant"

    sans-titre.png militants anti.png

    "Vous participez à la mobilisation contre le 'mariage homosexuel' ? Racontez-nous." En moins de deux heures, l'appel à témoignage publié lundi 15 avril en une du Monde.fr a reçu plus d'une centaine de réponses. Parmi les contributeurs, dont certains ont été recontactés par mail ou par téléphone, des profils de tous âges, de toutes professions, originaires de toute la France. Ils témoignent des modalités de leur engagement. Tous, ou presque, font état du "mépris" dont ils s'estiment victimes de la part du gouvernement. Et racontent tout le temps qu'ils consacrent ces dernières semaines à leur cause.

    Lire l'article sur la manifestation de dimanche : L'opposition au mariage homo devient un facteur de vote

    La mobilisation contre le "mariage pour tous" apparaît d'abord souvent comme un baptême du feu de l'engagement politique. Ghislain, 29 ans, directeur de l'innovation dans une start-up en région parisienne, raconte ainsi n'avoir "jamais participé à une manifestation, politique ou syndicale avant le 17 novembre 2012", jour de la première "manif pour tous" à Paris. Le 13 janvier, pour lui, c'est "le choc du nombre, de la masse, de la mobilisation. Un militant est né ce jour-là, témoigne-t-il. J'ai compris ce soir-là que le gouvernement nous minimiserait et nous humilierait tant qu'il pourrait, mais que rien n'arrêterait plus notre mobilisation." Il résume ainsi son parcours : "Ce gouvernement a fait de moi un militant : tracts, blog, compte Twitter... Jour, soir et week-end."

    "Je n'avais jamais manifesté avant le mois de décembre", raconte également Philippe, 34 ans, avocat à Lyon. A l'élection présidentielle, il a voté François Bayrou au premier tour et blanc au deuxième. Il se définit comme chrétien pratiquant. "Mais, aujourd'hui, constate-t-il, le seul fait d'être chrétien vous catégorise. Etre catholique, cela va devenir difficile."

    "UN DEVOIR POUR LA FRANCE"

    Clémence, 28 ans et Thibaud, 25 ans, ne se connaissent sans doute pas, mais leurs profils et leurs parcours sont proches. Tous deux se présentent comme catholiques pratiquants. L'une enseigne l'histoire et la géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, l'autre travaille dans un cabinet de conseil à Lyon. Proches de l'UMP (Clémence a rendu sa carte peu de temps après l'élection de Nicolas Sarkozy), le mariage homosexuel était pour eux un "point non négociable" et un "critère décisif" du programme de François Hollande lors de l'élection présidentielle. La seule fois où ils avaient battu le pavé, ils étaient encore adolescents, c'était lors la manifestation contre le pacs en 1999.

     

    Clémence, engagée dans l'organisation de La Manif pour tous, consacre en ce moment deux soirées par semaine à la préparation des manifestations, notamment à coller des affiches. "Avec des amis, on se demande ce qu'on faisait avant La Manif pour tous, s'interroge-t-elle. On ne parle que de ça." Dans son témoignage envoyé au Monde.fr, elle écrivait même : "Même si j'en ai marre d'y consacrer beaucoup de mon temps libre, je le fais comme un devoir pour la France."

    Thibaud, de son côté, raconte comment, ces derniers temps, son investissement sur Twitter (1 600 followers) lui prend jusqu'à deux heures par jour. "Je relaie des articles, je réponds à des personnalités, je discute avec des personnes qui ont des points de vue opposés."

    "Je dois dire que je ne suis pas un manifestant dans l'âme, admet Paul, un Cergynois de 22 ans, dans son témoignage. Lorsque je suis descendu dans la rue le 13 janvier, j'y suis allé presque à reculons car je n'aime pas ce genre de procédé. Je pensais cependant que la situation l'exigeait et que notre simple présence suffirait à faire admettre la nécessité d'un débat national. Néanmoins, le mépris hautain et l'ignorance coupable du gouvernement m'ont stupéfait et m'ont laissé quelque peu abattu."

    "CET ENGAGEMENT OCCUPE EN FOND MA PENSÉE DU MATIN AU SOIR"

    Facebook, Twitter, blogs... Les réseaux sociaux représentent une part importante de l'implication quotidienne des opposants qui ont répondu à la sollicitation du Monde.fr. "Cet engagement à lutter contre ce projet inique à divers titres pour l'avenir occupe en fond ma pensée du matin au soir et me prend facilement trois heures par jour de suivi des actions sur les réseaux sociaux ou de discussions avec les amis anti ou pro, ou encore de participations aux actions menées", témoigne par mail Esther, une Bordelaise de 36 ans.

    "Le débat a pris tellement place dans notre vie quotidienne (repas de copains et de famille, mur Facebook, chaines de mail) que c'est un peu l'overdose, reconnaît de son côté Philippe, l'avocat lyonnais. Nous évitons donc désormais d'en parler mais sommes toujours près à défiler lorsque notre vie de famille le permet."

    L'engagement de Pierre, 43 ans, qui travaille dans le milieu de la culture à Paris, est "presque uniquement virtuel". "Si je ne manifeste pas dans la rue, c'est parce que j'appartiens à un milieu où il serait difficile pour moi de justifier ma position", écrit-il, expliquant comment ce projet de loi l'a d'une certaine façon amené à penser contre lui-même. "Je vis un dilemme. Parisien 'bobo', de gauche (électeur du PS), athée et raisonnablement moderne, je suis pourtant dans le 'camp d'en face' : ceux qui refusent le mariage pour tous, non en raison d'une quelconque homophobie mais par crainte d'une dérive pour les enfants."

    "Depuis quelques jours, ajoute-t-il, je regrette évidemment les actions violentes de certains sur le sujet mais j'avoue avoir très mal vécu les caricatures des gens favorables à la loi. Impossible de penser sereinement à ce sujet sans se faire taxer d'homophobe ou de réactionnaire. Du coup, je ne parle à presque personne de mon opposition."

    "IGNORÉS, HUMILIÉS, CARICATURÉS ET MÉPRISÉS"

    Dans presque tous les témoignages, le mot "mépris" revient avec régularité. "Bien sûr que nous nous sentons ignorés, humiliés, caricaturés et méprisés, explique Irène, qui se présente comme journaliste. On nous présente comme des fachos extrémistes, ce qui est risible quand on se retrouve au milieu d'un cortège de mères de famille et de gens sortant du boulot. Les manifestants, nous tous, sommes effarés par le fossé qui sépare nos intentions de l'image donnée par les médias et la classe politique. Je suis convaincue que la mobilisation prendra de l'ampleur jusqu'à ce que l'avis des manifestants soit pris au sérieux. C'était l'unique demande au départ : celle d'un vrai débat. Le fait de jeter les 700 000 pétitions à la poubelle a fait déborder le vase."

    Lire aussi : Mariage gay : ces groupuscules d'extrême droite aux méthodes violentes

    "Il y a une véritable police de la pensée dans notre pays, écrit Axelle, 25 ans. Si je dis que je pense qu'il vaut mieux d'après moi pour un enfant avoir un père et une mère, je suis facho, d'extrème droite, identitaire, catholique intégriste ! Non, messieurs les journalistes, messieurs les politiciens, vous vous trompez."

    Lire le chat avec Tugdual Derville, de la "manif pour tous" : Nous avons été traités comme des sous-citoyens

    François Béguin

    Le Monde - 23/04/13

  • Communiqué du Comité de Soutien aux Victimes de la Répression

     

    « COMMUNIQUÉ DU 23 AVRIL 2013

    Ces dernières semaines ont vu une vague de répression intense de la part du gouvernement.

    Très minoritaire, apeuré et déconcerté face à l’ampleur de la grogne populaire contre le monstrueux projet de loi Taubira, il réagit avec une violence qu’on n’avait pas vue depuis longtemps : familles gazées, manifestants pacifiques allègrement matraqués, honnêtes Français tabassés en règle (dont un religieux), très longues gardes-à-vue parfaitement injustifiées, etc.

    Cela n’entame pas sensiblement la mobilisation et la détermination des défenseurs du mariage et de la famille.
    Néanmoins, les conséquences sont parfois graves pour les victimes du gouvernement : blessures physiques, traumatisme psychologique (par exemple pour des jeunes qui subissent 48h de garde-à-vue sans raison), perte d’emploi (pour au moins une personne – que suit le CSVR – suite à une GAV)… Et probablement conséquences judiciaires, car sur les centaines de personnes interpellées, certaines auront droit à un procès.

    C’est notamment le cas pour au moins 13 personnes, dont un religieux, qui passeront en correctionnelle à Paris.

    Le CSVR intervient déjà et fera de son mieux pour venir en aide aux Français victimes de cette répression illégitime.

    Pour remplir sa mission (et notamment subvenir aux frais d’avocats), il a besoin de votre aide. Vous pouvez adresser vos dons en allant sur cette page (préciser sur vos dons « répression Taubira »).

    Merci pour eux. Ne lâchons rien !

    Le bureau du CSVR
    www.csvr.fr

    Contre-info.com

  • Vote de la loi Taubira: extension du domaine de la lutte

    sans-titre.png taubira.png

    Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

    Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles

    Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Education nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

    Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp

    La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

    Mai 2013, la revanche de Mai 1968 ?

    Mai-68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

    C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

    Jean-Yves Le Gallou
    Polémia

    23/04/2013

    Voiraussi :

    La radicalité contre la dictature des minorités
    Manifeste pour une nouvelle dissidence
    Dix thèses sur la fin prochaine de la droite et de la gauche

  • Mariage homo: le doigt de Guaino ripe sur le bouton "Pour"

     

    Le vote solennel à l'Assemblée a réservé quelques surprises, notamment le vote d'Henri Guaino, l'un des plus farouches détracteurs de la loi Taubira. Déconcentré par le bruit, il a appuyé sur le bouton "Pour".

    Olivier Laffargue
    Le 23/04/2013 à 18:38
    Henri Guaino, dont c'est le tout premier mandat, a été déconcentré par le bruit. (Thomas Samson - AFP)
     

    Trois boutons, soit une interface digne d'un cockpit de Rafale. Le système de vote de l'Assemblée nationale semble avoir troublé certains des députés les plus jeunes, encore non habitués à la mécanique complexe de l'hémicycle. Ainsi, cinq d'entre eux ont voté en faveur du mariage homo, et contre leurs convictions.

    Les erreurs de vote sont, en fait, fréquentes au Palais Bourbon et font l'objet d'un correctif publié par la suite dans le détail des votes. Marcel Bonnot, Luc Chatel, Alain Chrétien, Marianne Dubois et Henri Guaino, tous élus UMP, sont les maladroits de cette séance de vote. Comment ont-ils fait leur compte?

    "Vous avez vu le bordel?"

    Henri Guaino, dont c'est le tout premier mandat, s'explique dans les colonnes du Lab: "Vous avez vu le bordel qu’il y avait? J’ai jamais vu un tel bordel à l’Assemblée! Il y avait trois boutons qui clignotaient, oui, je me suis trompé de bouton!"

    L'erreur fait sourire lorsqu'on repense aux farouches déclarations de ce dernier sur le sujet.
     Comme le relève le Lab, Jean-Louis Borloo s'était déjà trompé lors du vote en première lecture, comme le député UMP Dominique Tian.
     
    BFM TV
  • Mariage : RIP

    L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi Taubira détruisant le mariage par 331 voix contre 225 (566 votants). En première lecture, le projet de loi avait obtenu 329 voix pour, 229 contre, sur 558 suffrages exprimés.

    Détail des votes (source) :

    Députés UMP ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Benoist Apparu
    • Franck Riester

    A noter que M. Marcel Bonnot, M. Luc Chatel, M. Alain Chrétien, Mme Marianne Dubois, M. Henri Guaino qui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu "voter contre" (ils apparaissent comme ayant voté oui).

    Députés UMP s'étant abstenus (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Nicole Ameline
    • Nathalie Kosciusko-Morizet
    • Pierre Lellouche
    • Bruno Le Maire
    • Édouard Philippe

    Députés UDI ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Jean-Louis Borloo
    • Philippe Gomès
    • Yves Jégo
    • Sonia Lagarde
    • Jean-Christophe Lagarde

    Députés PS ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Bernadette Laclais
    • Jérôme Lambert
    • Patrick Lebreton
    • Gabrielle Louis-Carabin

    Députés radicaux ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Ary Chalus
    • Thierry Robert

    Députés communistes ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Bruno Nestor Azérot
    • Patrice Carvalho
    • Alfred Marie-Jeanne
    • Jean-Philippe Nilor

    Les députés non-inscrits ont tous voté contre.

    E
    Le Printemps français ne lâche rien :

    P"Aujourd’hui, le gouvernement de François Hollande va lier son sort à la loi Taubira par un vote solennel à l’Assemblée. Il devra en subir les conséquences…François Hollande sera allé jusqu’au bout de l’illégitimité : seul Président de la République à tomber à moins de 25% d’opinions favorables, et ceci avec moins d’un an de présidence, il est aussi celui qui a le plus bafoué la démocratie en si peu de temps. François Hollande refuse d’écouter des millions de manifestants qui se mobilisent depuis six mois. Il rejette une pétition historique de 700.000 signatures. Il fait voter une loi inique et controversée à main levée au Sénat. Il bouleverse l’agenda parlementaire…

    François Hollande trahit tous les idéaux républicains.Il restera dans l’histoire comme celui qui a provoqué la plus grave crise sociétale en France depuis mai 68. Celui dont les ministres se sont révélés menteurs, tricheurs et fraudeurs à peine nommés. Celui qui aura été incapable de lutter contre le chômage ou l’insécurité. Avec un pareil bilan, n’importe quel homme d’Etat renoncerait à ses chimères… Pas François Hollande ! Pourquoi ? En faisant voter la loi Taubira dans ces conditions, François Hollande révèle la vraie nature de cette loi. Elle est la marque d’une idéologie à laquelle il est prêt à tout sacrifier. En faisant cela, François Hollande livre son sort à la rue !

    A partir d’aujourd’hui, nous entrons en dissidence contre le régime de François Hollande. Quand tous les moyens légaux ont été épuisés, il ne reste que l’insoumission ! On ne lâche rien".

    En signe de deuil, le Printemps Français appelle à manifester ce soir avec un brassard noir et vous invite à porter désormais un ruban noir à la boutonnière.

    Les cloches de nombreuses églises viennent de sonner le glas.

    A Lyon, l'association Cosette & Gavroche composée de 600 membres pour la plupart universitaires, médecins, éducateurs, professeurs, déplore que par pure idéologie cette loi ait été votée contre l'avis des associations familiales, de l'Académie des sciences morales et politiques, de la majorité des Maires de France et de millions de Français. L'Association Cosette & Gavroche dont les seuls buts sont la défense de l'Enfant appelle les Rhônalpins à se mobiliser massivement pour la manifestation régionale de Lyon le 5 mai à 14 heures et pour la manifestation nationale de Paris le 26 mai.

    Par souci de protéger les plus fragiles que sont les enfants, l'association Cosette & Gavroche enverra dès demain une lettre au Président de la République lui demandant de ne pas promulguer cette loi qui viole les consciences, perturbe les sentiments et bafoue l'intelligence.

    Les sénateurs de droite (UMP, UDI) viennent d'annoncer avoir saisi le Conseil constitutionnel. ce recours est suspensif. La loi n'est donc pas adoptée.

    Jean-Claude Gaudin, Président du groupe UMP du Sénat et François Zocchetto, Président du groupe UDI-UC et 138 de leurs collègues ont saisi ce jour le Conseil constitutionnel sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Le recours s’appuie notamment sur les motifs suivants :

    • Insuffisance manifeste des travaux préparatoires.
    • Conflit de la loi avec les règles en vigueur du droit public international.
    • La définition du mariage, principe fondamental reconnu par les lois de la République, ne peut être modifié par une loi simple.
    • Les dispositions relatives à la filiation adoptive violent le principe du droit au respect de la vie privée familiale, le principe de la dignité de la personne et celui d’égalité de la personne, tous principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
    • Les règles de dévolution du nom de famille inscrites dans la nouvelle loi sont modifiées pour tenter de trouver une solution à l’établissement d’une filiation artificielle.

    Manifestation LMPT à 19h à Sèvres-Babylone et dans la plupart des villes de France, suivies de veillées : on ne lâche rien.

    Michel Janva

    Le Salon Beige  - 23/04/13