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Famille chrétienne dresse le portraitdu nouveau ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui devra gérer les prochaines Manifs pour tous et les rapports avec les religions. A ce sujet, deux traits du personnage peuvent inquiéter.
Il avait réagi très vivement à la proposition de Nicolas Sarkozy de promouvoir une « laïcité positive ». Il se dit tenant d’une position républicaine beaucoup plus classique et beaucoup plus ferme, écrivant même que la « laïcité porte en elle l’espérance de l’affranchissement de l’homme, par le dépassement de tous les dogmatismes ». Pour lui, évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ». C’est en tout cas « brader l’héritage laïque de la France ».
« Dans un entretien accordé au site internet suisse lesobservateurs.ch, Xavier Kemlin s’interroge sur le coût de l’enfant de François Hollande et Anne Hidalgo pour les contribuables français. Xavier Kemlin s’était déjà illustré pour avoir porté plainte contre François Hollande dans le cadre de différentes affaires, notamment celle du statut de l’ex-compagne présidentielle Valérie Trierweiler.
Xavier Kemlin souligne aujourd’hui le grand silence de la presse française concernant le coût pour les contribuables de l’enfant que François Hollande a eu avec Anne Hidalgo, notamment le coût de sa protection. Il pointe également du doigt tout le système de copinage et de passe-droits mis en place par François Hollande, allant même jusqu’à parler d’une oligarchie. »
Si l’on écoutait le Parti socialiste avant les municipales, ces élections ne devaient pas les sanctionner puisque les gens avaient pleinement conscience des enjeux locaux. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils se sont trompés. Quelle leçon en tirer ?
Il n’y a rien de bien neuf sur ce point. Les élections locales ont toujours été un mélange d’enjeux locaux et de réponses à de grandes questions nationales, voire existentielles ou « civilisationnelles ». Il peut arriver que des personnalités d’exception trouvent le moyen d’intervenir en même temps de façon pertinente dans les deux champs (le local et le national), sans rien lâcher. Et là, je suis un peu embarrassé pour citer l’exemple qui me vient immédiatement en tête, parce que dans cette maison je ne voudrais pas paraître trop complaisant pour la direction : mais vraiment le modèle de ce qu’il faut faire, le paradigme, la grande leçon pour nous tous, c’est Robert Ménard à Béziers et toute son équipe. Béziers, c’était pour moi l’élection emblématique, à l’occasion de ce scrutin. Le résultat me confond de gratitude pour le Ciel et d’admiration pour les hommes (et les femmes, et les femmes).
Manuel Valls Premier ministre : cela vous inquiète ou vous fait plaisir ?
Bon, évidemment, à première vue, on se dit que mieux vaut Manuel Valls que Christiane Taubira, ou que je ne sais quel remplaciste à tout crin. Mais justement, c’est cela qui est inquiétant. Je crains le syndrome Sarkozy : que Manuel Valls ne soit un Sarkozy vaguement à gauche et ne fonctionne, à l’instar de Sarkozy, comme un leurre, un piège pour les antiremplacistes modérés et prudents, ceux qui pensent qu’il y a bien un petit problème avec le Grand Remplacement — des cinglés comme ce pauvre Camus n’ont pas complètement tort — mais quelques mesurettes suffiraient à nous en protéger (et si, en plus, elles sont prises par un homme « de gauche », c’est l’idéal, moralement, on est couverts, ce ne peut pas être du racisme, qui est avant tout une question de position sur l’échiquier politique).
Ce genre de raisonnement nous a déjà fait perdre cinq ans et plus avec Sarkozy. Je crains qu’avec Valls nous n’en perdions autant. Et pas un instant ne me sort de l’esprit le geste merveilleusement éloquent de Marine Le Pen imitant de la main le mouvement de balancier d’une horloge, à propos du changement de peuple : tic-tac, tic-tac, tic-tac…
Il a eu en son temps des propos assez durs, sur les Roms notamment. Pensez-vous que, Premier ministre, il réformera la politique d’immigration de la France ?
Il ne s’agit plus de « réformer la politique d’immigration », pour la centième fois : ça, ce sont les mesurettes auxquelles je faisais allusion à l’instant. Il s’agit non seulement d’arrêter complètement l’immigration, mais de renverser les flux migratoires, d’inaugurer la remigration. Il s’agit de savoir si on s’accommode de la colonisation en cours, de la passation de pouvoir entre une civilisation et d’autres, ou bien si on les refuse, avec l’énergie du désespoir. Or, cette énergie-là, Manuel Valls ne l’a pas, pas plus que ne l’avait Sarkozy. Il en a quelquefois la posture, comme l’autre, à des fins de carrière et de stratégie électorale. N’oubliez pas que, naturalisé tardivement lui-même, il est l’homme des naturalisations de masse. On me reproche de faire un rapprochement entre ces deux points. Mais ce reproche ne fait que refléter la grande illusion antiraciste, qui ne tient absolument plus : les êtres ni les peuples ni les nations ne sont des jetons, des entités interchangeables qui pensent, et qui agissent, et qui sont, en toute indépendance de leur histoire, de leurs origines. Jamais les races n’ont été si taboues, jamais les individus n’ont à ce point chanté dans leur arbre généalogique (comme dit le poète)…
Bernard Cazeneuve à l’Intérieur : une bonne chose ?
Par chance, sur les quatre mille signes que vous m’allouez généreusement, il ne m’en reste que onze pour répondre à cette question-là : euhhhhh…
Le projet a pu voir le jour grâce à un accord entre la paroisse luthérienne du cimetière Goergen de Berlin et l’association allemande Safia, à l’origine de la démarche. Un terrain de 400 mètres carrés, à l’intérieur même du cimetière Goergen vieux de deux cents ans, sera donc désormais réservé aux femmes lesbiennes et devrait pouvoir accueillir jusqu’à 80 tombes. En échange de sa cession, l’association s’est engagée à nettoyer, aménager et entretenir le terrain.
L’association Safia a déclaré avoir voulu créer un espace où « la vie et la mort se rencontrent, où différentes formes de la culture funéraire puissent voir le jour et où la communauté lesbienne puisse rester liée dans l’au-delà ». Mais, comme l’a confié Le Dr Astrid Osterland, membre de l’association, au journal allemand The Local : « L’initiative n’a absolument rien contre les hommes et, techniquement, aucune disposition ne les empêche – ni même les femmes hétérosexuelles – d’être inhumés dans le cimetière lesbien.
Réagissant à la diffusion d’une vidéo par BFMTV, montrant des djihadistes “Français” se vantant, moitié en arabe moitié en “langage des cités”, de traîner derrière leur véhicule les corps suppliciés de “koufars” (infidèles), le Bloc identitaire a immédiatement réagi et réclame la déchéance de la nationalité française pour tous les djihadistes ayant quitté la France pour aller se battre en terre étrangère. Développant sur les risques sérieux d’actes terroristes menés dans l’hexagone une fois ces musulmans de retour en France, le Bloc identitaire craint la prolifération incontrôlable de terroristes à l’image de Mohamed Merah ou du gang de Roubaix, mettant en péril la sécurité des Français.
L’inversion accusatoire est un procédé, une technique bien malhonnête souvent utilisée contre l’opposition nationale, par le microcosme politico-médiatique pour culpabiliser les Français. Les exemples abondent. Dernièrement encore, a été diffusé sur internet un court métrage visant à dénoncer la « pratique culturelle » du mariage forcée des fillettes. Pour illustrer le propos, le mari et son épouse (jouée par une certaine Julie Gayet…) que l’on voyait offrir leur petite fille en mariage à un vieux libidineux dans une mairie bien française, étaient incarnés par un couple de bourgeois très parisien que l’on subodorait catholique… Bien sûr, ce choix de mettre en scène un père et une mère de souche pour parler de cette forme de pédophilie institutionnalisée,visait à déconstruire les stéréotypes racistes a-t-il été expliqué. Un racisme qui alimente bien des mauvais fantasmes, un racisme qui est un juteux fond de commerce pour toutes les associations parasites et autres coquilles vides engraissées par nos impôts, qui vivent de sa dénonciation et de la lutte contre les mauvaises pulsions…
Il pourrait sembler a priori étrange que des millions d’immigrés, de toutes les races, de toutes les ethnies, continuent à venir s’installer en France si notre pays était ravagé par un « racisme brutal et biologisant ». Et pourtant ce sont les termes qui ont été utilisés par le dernier rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), qui a été remis mardi à Manuel Valls à Matignon par la présidente de la CNDCH, Christine Lazerges.
Interrogée par l’AFP, Mme Lazerges balaye assez rapidement les bonnes nouvelles pour s’arrêter sur les sujets fâcheux qui justifient les missions de la Commission qu’elle préside. « Sur le long terme, affirme-t-elle, le racisme en France diminue, le temps des ratonnades est révolu, mais le racisme qui se développe aujourd’hui est plus sournois et n’est plus réservé aux franges extrêmes. Il pénètre toutes les couches de la société ».
La présidente du CNDCH base son argumentation sur un sondage commandé à l’institut BVA qui a questionné un peu plus d’un millier de personnes. Comme preuve de ce «climat préoccupant », il est avancé que « davantage de Français assument d’être racistes : 9% se disent plutôtracistes (+2 points par rapport à 2012) et 26% un peu racistes (+4 points) ».
« Ils sont aussi plus nombreux à considérer que l’intégration des immigrés fonctionne mal (63%, +7 points par rapport à 2012). L’islam est la religion la moins positivement connotée et 80% des sondés estiment que le port du voile pose problème pour vivre en société. Les Roms migrants pâtissent d’une image extrêmement négative: 85% des sondés pensent qu’ils exploitent très souvent les enfants (+10 points par rapport à 2012) et 78% qu’ils vivent essentiellement de vols et de trafics (+7 points) ».
« 85% des sondés estiment que les juifs sont des Français comme les autres (contre 65% pour les musulmans). Les clichés, comme la thèse d’un rapport particulier des juifs à l’argent, restent cependant très persistants et partagés, relève l’étude ».
Nous voyons bien dans la présentation de cette enquête sur laquelle est basée ce rapport constate Bruno Gollnisch, à quel point le débat est sciemment vicié dés le départ. Il apparaît clairement que mots sont piégés et que la définition plus ou moins implicite du racisme donnée par les Grands prêtresde la religion antiraciste vise avant toute chose à culpabiliser, à stigmatiser les Français qui refusent l’immigration de peuplement.
Pour le lobby immigrationniste et mondialiste, le racisme n’est pas uniquement le sentiment d’une supériorité d’une race sur une autre , en l’occurrence le racisme des blancs, duquel découlerait des comportements vexants, discriminants, oppressifs, violents à l’encontre des races ou ethnies supposées inférieures. Sachant que celui que subissent les Français de souche, pourtant très développé et en pleine expansion, est systématiquement occulté ou minoré.
Non, le but principal des mafias antiracistes est de détruire les défenses immunitaires des peuples européens, chez lesquels la simple volonté de rester maître chez soi, de préserver son identité nationale, vœu bien légitime qui n’implique aucun mépris, ni brutalité d’aucune sorte vis-à-vis des étrangers, est criminalisée.
C’est bien le fait que leurs mensonges sont désormais démasqués par une majorité de Français, certainement un des peuples le moins raciste au monde, qui inquiète les gardiens du dogme multiculturaliste et cosmopolite.
Ainsi, est évoqué avec effroi dans cette étude l’existence d’un «indice de tolérance, calculé à partir d’une série de questions posées aux sondés, (lequel) recule pour la quatrième année consécutive. Ces résultats révèlent un refus croissant de l’autre différent mais dévoilent aussi une défiance vis-à-vis d’un antiracisme perçu comme censeur . La présidente de la CNCDH note d’ailleurs que les associations antiracistes ont beaucoup plus de peine à susciter du soutien » (sic).
Oui, l’arnaque antiraciste a fait long feu. Il s’agit donc de renforcer la répression et la propagande. Aussi la CNCDH réitère son souhait de créer un Observatoire du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie sur internet. « Parmi ses recommandations, l’institution mise sur l’éducation et la formation, car les sondages montrent que plus le niveau culturel est élevé, moins on est raciste, remarque Christine Lazerges.»
Mme Lazerges tenterait-elle de nous prouver que la poignée de petits blancs lobotomisés qui défilaient encore à Paris contre le racisme le 7 décembre dernier derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire « Nous sommes tous des noirs, des musulmans, des arabes et des Roms », sont plus éclairés, plus éduqués et moins dans la confusion intellectuelle que le reste de nos compatriotes ?
Les hypocrites des pseudopodes antiracistes, la CNCDH, ce gouvernement, la classe politico-médiatique auront fait un grand pas en avant le jour où ils comprendront que la réponse à la question du racisme doit échapper au simplisme, aux arrière-pensées clientélistes, électoralistes, et au traitement tronqué des idéologues progressistes. Le débat y gagnerait en sérénité…et en intelligence.
Josef Zissels, Président du Vaad Ukraine, une des organisations représentatives de la communauté juive d'Ukraine, s’est entretenu avec le CRIF. Il s’est inquiété de la propagande russe qui consiste à surestimer l’antisémitisme en Ukraine alors que les chiffres continuent de baisser.
Le 16 mars 2014, le "référendum" de la Crimée occupée par les Russes « avait pour observateurs des membres des partis d’extrême-droite d’Europe, dont le FPOe et le Front National », dont on connait l’orientation pro-russe (1), a indiqué Josef Zissels. Il a constaté que les attaques antisémites les plus récentes, parce qu’elles sont bien conçues et très organisées, pourraient être orchestrées par la Russie. Le nouveau pouvoir en place en Ukraine va enquêter sur ces attaques. Concernant le parti Svoboda, qui fait partie du nouveau gouvernement ukrainien, il constate qu’il n’a aucune parole antisémite. Certes, la vigilance s’impose mais il faut cibler l’ennemi prioritaire, qui est « la Russie occupante ». Les Russes ont clairement l'intention de dépeindre le nouveau gouvernement ukrainien à la lumière la plus défavorable, le qualifiant de nationaliste, fasciste et nazi. Ils pourraient encore se livrer à de nouvelles provocations pour tenter de prouver sa description.
La position exprimée par Josef Zissels est majoritaire au sein du leadership de la communauté d’Ukraine comme le témoigne une lettre signée par 21 leaders de la communauté juive d’Ukraine, dont le Grand Rabbin d’Ukraine Dov Bleich : http://www.timesofisrael.com/ukraines-jews-lambaste-putin-in-open-letter/
Cependant, il faut rester vigilant sur l’évolution politique et notamment celle du parti Svoboda.
Un mystérieux tract politique accusant l’école Blotterie, Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire), d’appliquer la théorie du genre suscite des interrogations.
Les étranges accusations contre l'école Blotterie ont aussi été relayées dans un mystérieux tract. - (Photo NR, Patrice Deschamps)
Le nouveau maire Frédéric Augis dément en être l’auteur.
L'affaire de l'école Blotterie de Joué-lès-Tours était déjà très complexe. Mais depuis hier, s'y ajoute une polémique politique. Il y a donc désormais deux aspects à cette affaire : la rumeur née autour du récit fait par un petit garçon de 3 ans indiquant avoir été forcé par son enseignante à se déshabiller en classe et un mystère autour d'un tract politique accusant le maire sortant, Philippe Le Breton, de faire appliquer la théorie du genre dans cette école et incitant à voter pour Frédéric Augis.
En ce qui concerne les faits allégués, l'enquête de police est désormais en cours. L'enseignante, la directrice de l'école et le rectorat ont porté plainte pour « dénonciation calomnieuse » et « diffamation ». La famille du petit garçon, d'origine tchétchène, doit également déposer plainte. Mais hier, un problème d'interprète s'était posé.
Selon nos sources, le mouvement JRE (Journée du retrait de l'école) et sa responsable nationale, Farida Belghoul, ont tenté d'imposer un traducteur. Les enquêteurs de police ont refusé, préférant avoir recours à un interprète neutre et assermenté.
Rappelons qu'en fin de semaine dernière, une représentante locale de JRE, Dalila Hassan, s'est mise en scène dans une vidéo pour raconter qu'un petit garçon et une petite fille auraient été incités à se déshabiller et à se toucher mutuellement les parties génitales. Malgré nos appels répétés, il nous a été impossible de joindre Dalila Hassan depuis. La vidéo en question n'est d'ailleurs plus en ligne.
Un observateur bien informé nous explique :
Il est assez étrange que cette affaire ait émergé trois jours avant une journée du retrait de l'école qui était prévue pour lundi 31 mars. Cet événement fait suite à d'autres événements dans le quartier qui montrent qu'une pression est mise sur l'école de la République actuellement. Dans cette école, les premières journées organisées par JRE avaient été suivies par un certain nombre de familles.
D'autre part, chacun a pu noter la proximité entre le déclenchement de cette affaire et le second tour des élections municipales.
Frédéric Augis envisage de porter plainte
Nouveau rebondissement, hier : un tract appelant à voter Frédéric Augis et accusant le maire sortant de faire appliquer la théorie du genre dans cette école, a été rendu public. Le document – que la NR a pu se procurer – ressemble trait pour trait à ceux de la campagne du candidat UMP à la mairie de Joué-lès-Tours. Il porte le logo de la liste « Une nouvelle ambition pour Joué » et utilise la même typographie que les autres tracts du candidat UMP.
Ce tract aurait été diffusé dans certaines boîtes à lettres du quartier de la Rabière à Joué-lès-Tours, dans la nuit de jeudi à vendredi. Interrogé hier, Frédéric Augis a démenti toute implication dans la diffusion de ce tract. « Je ne sais pas d'où il sort, affirme-t-il. Il s'agit d'une usurpation. Je ne peux que déplorer de tels agissements ». Le nouveau maire de Joué-lès-Tours envisage de porter plainte.
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A qui profite le tract ?
"Philippe Le Breton et sa majorité socialiste ont déjà bouleversé les valeurs de la famille en permettant le mariage pour tous. Depuis la rentrée, ils imposent l'enseignement de la théorie du genre dans l'école Blotterie, demain dans l'école Rotière et celle de la Mignonne."
voici un extrait du texte de ce tract portant le logo de la liste « Une nouvelle ambition pour Joué » et appelant à « voter Frédéric Augis ». Le tract ne porte pas la mention de l'imprimeur mais rien ne permettait cependant aux gens ayant reçu ce tract dans leur boîte à lettres de penser qu'il pouvait ne pas émaner du candidat UMP.
Si une enquête est ouverte (dans le cas d'un éventuel dépôt de plainte de la part de Frédéric Augis), les investigations permettront sans doute de savoir où et dans quelles circonstances ce tract a été imprimé. Et surtout par qui.
Le Front National avait prévenu qu’un remaniement ministériel ne serait d’aucune utilité pour répondre à l’appel des Français : l’annonce du nouveau gouvernement lui donne aujourd’hui totalement raison.
Le premier gouvernement Valls, en partie dévoilé ce jour, est sans nouveauté par rapport au précédent : mêmes visages, même politique et donc même échec. Les seules entrées concernent des personnalités déjà très anciennement installées dans le système socialiste, Ségolène Royal et François Rebsamen : c’est bien tout sauf un renouvellement des personnes et des idées !
Notons aussi la répartition des rôles à Bercy : Michel Sapin sera chargé d’appliquer les dogmes ultralibéraux et anti-industriels dictés par l’Union européenne au PS et à l’UMP, quand Arnaud Montebourg sera chargé de faire croire à un volontarisme industriel à la tête de l’Etat à grands renforts de communication et d’enfumage par les mots.
Il est enfin tout à fait navrant de constater la reconduction à la Justice de Christiane Taubira, malgré ses lourds échecs, ses mensonges et ses engagements militants contre l’unité territoriale de notre République.
Cet énième gouvernement technique aux ordres de l’Union européenne est voué comme les précédents à l’échec : ne perdons plus de temps avec cette cosmétique politicienne et redonnons rapidement la parole au peuple pour qu’il reprenne en main son destin !
Après que Christiane Taubira a été reconduite au poste de garde des Sceaux, plus d’une centaine de manifestants réunis à l’appel de la Manif pour Tous se sont regroupés mercredi soir aux abords du ministère de la Justice, pour dénoncer cette provocation contre la famille.
Elles ont été brutalement évacuées par la flicaille.
Hier, les écoles de Nice et de Cannes étaient la cible d'un appel à l'absentéisme pour protester contre la théorie du genre qui serait prétendument enseignée en maternelle et en élémentaire, informe Nice-Matin.
L'appel a toutefois eu un impact quasi nul puisque, selon le recteur de l'académie de Nice, seuls sept écoliers sur les 40 000 inscrits auraient été absents sous ce motif.
Ibrahim A, un Ghanéen musulman de 37 ans a reconnu être l’auteur d’actes de vandalisme commis dans six églises de Vienne. Il aurait agi sur instruction d’Allah.
Maîtrisé samedi dernier par des personnes présentes dans la cathédrale Saint-Etienne et confié à la police, l’homme avait été remis en liberté quelques heures plus tard. Ce qui lui a permis de poursuivre ses actes de vandalisme jusqu’à sa nouvelle arrestation hier. Selon un témoignage, il aurait crié : « À bas vos statues ! Vous êtes tous des infidèles ! » Le porte-parole de la police exclut toute motivation politique. Les commentaires sont fermés sur ce sujet dans plusieurs journaux autrichiens.
Sofa Landver, la ministre israélienne de l'immigration
Après la forte hausse enregistrée l'an dernier, les deux premiers mois de 2014 ont été marqués par une augmentation spectaculaire du nombre de départs pour Israël, selon les statistiques de l'Agence juive.
L'émigration des Juifs français vers Israël, qui avait crû de 70% en 2013 après une période d'accalmie, vient de connaître une nouvelle accélération spectaculaire. Selon l'Agence juive, 854 Français ont fait leur aliyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l'an dernier à la même période - ce qui représente une augmentation de 312%.
Cet emballement, dont les causes précises demeurent à analyser, intervient alors que le gouvernement israélien martèle son souhait de mieux accueillir les Juifs de France. Tandis que l'aliyah en provenance des États-Unis semble marquer le pas, l'État hébreu fait les yeux doux à l'Hexagone, qui abrite la deuxième communauté juive la plus importante. Il y a deux semaines tout juste, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a d'ailleurs présenté un plan visant à encourager l'aliyah des Juifs français.
Selon l'Agence juive, 854 juifs français ont fait leur aliyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l'an dernier à la même période.
Ce dispositif prévoit de renforcer les effectifs de l'Agence juive à Paris, qui sont déjà passés récemment de 14 à 24 agents. Les programmes d'absorption des nouveaux immigrants doivent être renforcés, afin de les aider à franchir plus aisément la barrière de la langue. Enfin, les autorités israéliennes veulent faciliter l'accès à l'emploi en développant les équivalences pour les diplômes non reconnus à ce jour, notamment dans les professions paramédicales.
L'afflux des dernières semaines semble confirmer que la hausse enregistrée l'an dernier s'inscrit dans une tendance de fond. Selon l'Agence juive, 3280 Français ont fait leur aliyah en 2013 contre 1917 l'année précédente. Un regain d'intérêt pour Israël qui intervient après plusieurs années d'un relatif tassement, durant lesquelles Nicolas Sarkozy fut, à tort ou à raison, perçu comme capable de répondre aux attentes de la communauté juive.
Un certain sentiment d'insécurité
«Plus de 1000 Français ont ouvert un dossier d'aliyah auprès de nos services durant le seul mois de janvier», affirme Natan Sharansky, le directeur de l'Agence juive, qui distingue plusieurs causes à cet afflux massif. «Tout d'abord, les Juifs de France évoquent un certain sentiment d'insécurité, qui s'est aggravé après la tuerie de Toulouse. Ensuite, il y a la situation de crise économique, qui ne frappe évidemment pas que les Juifs mais dont ils subissent comme tout le monde les conséquences.»
Si les statistiques de l'Agence juive permettent de mesurer précisément le nombre de Juifs qui choisissent de faire leur aliyah, on ignore combien repartent au bout de quelques mois ou quelques années parce que la greffe n'a pas pris. «Par le passé, lorsque les conditions d'installation étaient plus spartiates, on avait coutume de considérer que le taux de retour était assez important», concède Natan Sharansky. Je dirais à présent que 90% des nouveaux arrivants s'installent ici pour de bon.»
La communauté juive de France, qui est la plus grande d'Europe, regroupe selon les estimations entre 350.000 et 500.000 personnes. Depuis la création de l'État d'Israël en 1948, plus de 90.000 Juifs ont quitté l'Hexagone pour gagner Israël.
Christiane Taubira, le 18 décembre 2013. REVELLI-BEAUMONT/SIPA
Sa réforme pénale est cependant incertaine…
Manuel Valls s’en est fait une raison. On ne bouge pas une icône de la gauche facilement. A peine la secoue-t-on. Surprise du remaniement, Christiane Taubira, a été reconduite à la Chancellerie. Pourtant, les observateurs la donnaient perdante.
A commencer par la droite qui voulait à tout prix son éviction du gouvernement. La surprise fut d’autant plus importante que dans la matinée, les départs de quatre membres de son cabinet avaient été annoncés, laissant présager que la ministre, elle aussi, était dans les cartons, après avoir été affaiblie par l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy en raison de confusions.
Presque intouchable
Mais Christiane Taubira, montée au front pour défendre la loi sur le mariage homosexuel, était devenue pratiquement intouchable dans l’hypothèse d’un gouvernement resserré. Première conséquence, paradoxale, de ce maintien, la réforme pénale pourrait être le premier texte parlementaire du gouvernement de Manuel Valls.
Autant dire que l’examen de la réforme pénale, qui doit passer en commission des lois le 14 avril prochain, risque de fournir à la droite et même à la gauche de l’Assemblée nationale (chez les écologistes) l’occasion d’un premier bras de fer symbolique sur un choix de société rassembleur.
La droite, elle, y voit une énième manifestation du laxisme de la gauche. Cette dernière, à l’inverse, considère le texte comme une chance pour réformer en profondeur la justice en privilégiant la prévention et l’accompagnement pour éviter la récidive.
Les syndicats pas franchement ravis
Icône à gauche, chiffon rouge à droite… Christiane Taubira profite d’un remaniement resserré et d’un gouvernement où la parité ne pouvait être une option. Sans doute, aussi, venant du PRG, incarne-t-elle le message délivré par François Hollande envers ses amis radicaux.
Les syndicats de magistrats, déçus par le bilan de la ministre, ont dit prendre acte de sa reconduction. «Aucune des réformes annoncées comme urgentes et prioritaires n’a jusqu’ici abouti», regrette l’Union syndicale des magistrats (majoritaire). Quand au syndicat de la magistrature (gauche), il «attend maintenant du nouveau gouvernement qu’il ne se contente pas d’une communication sur un mode “guerrier” mais qu’il mette enfin en œuvre les réformes indispensables dont la justice a besoin».