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  • Canton de Vaud : Des logements à bas loyers réservés aux Suisses de souche

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    La Municipalité de la Côte (canton de Vaud) a autorisé lundi la construction d’appartements à bas loyers. Seuls les Suisses de souche y auront accès. Une trentaine de logements sociaux seront bientôt bâtis à Coppet.

    Jusque-là, rien d’exceptionnel, sauf que les occupants de ces appartements devront être «de nationalité suisse, en principe dès leur naissance» .

     

    La précision figure dans les statuts de la Fondation privée Pierre et Esther Duvillard, qui érigera l’immeuble. Le Conseil communal de la Municipalité vaudoise a autorisé ces constructions lundi. Il ne se prononçait que sur le plan partiel d’affectation.

    Selon la conseillère d’Etat Béatrice Métraux, citée par «La Côte» et «Le Courrier» qui rapportent l’affaire, l’Etat de Vaud ne peut s’opposer à un projet privé fondé sur la préférence nationale. «Nous n’avons pas de pouvoir d’examen sur les relations entre privés, dit-elle. En l’occurrence, le terrain appartient à un privé et cette fondation est privée. La décision des autorités de Coppet concerne seulement l’aménagement du territoire.»

    Les logements accueilleront des bénéficiaires de l’AI ou de l’AVS.

    20 minutes.ch (Merci à abrutix, Flamm et Picton)

    FDESOUCHE

  • Musée juif de Bruxelles: une vidéo du suspect évoque l'attentat

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    http://www.laprovence.com/article/actualites/2902607/musee-juif-de-bruxelles-une-video-du-suspect-evoque-lattentat.html

  • Fusillade de Bruxelles: du braquage au jihad, parcours de Mehdi Nemmouche, le tireur présumé

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    Un profil jihadiste, un casier criminel, une enfance difficile. Le voile se lève peu à peu sur la personnalité et la vie de Mehdi Nemmouche, un Français de 29 ans arrêté vendredi à Marseille, et soupçonné d'être le tireur qui a abattu quatre personnes au Musée juif de Bruxelles le 24 mai dernier.

     

     

    Impossible, en découvrant la parcours de ce délinquant présent sur les radars du renseignement français depuis plusieurs mois, de ne pas penser à Mohamed Merah, l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban en 2012.

    Accablé mais silencieux. Arrêté à la gare routière Saint-Charles à Marseille par les douaniers, lors d'un simple contrôle, alors qu'il se trouvait dans un autocar en provenance d'Amsterdam, via Bruxelles, cet homme originaire de Roubaix (Nord) se présente pour l'instant aux policiers comme un sans domicile fixe, et a gardé le silence durant les 24 premières heures de sa garde à vue. Les éléments semblent pourtant accablants : il était en possession d' du même type que celles utilisées à Bruxelles, ainsi que d'une caméra GoPro et d'une casquette correspondant aux images de vidéosurveillance du Musée juif, où un couple d'Israéliens, une bénévole française et un employé belge, ont été tués par balles le 24 mai dernier. Plus accablant encore, il revendique dans un saisi sur lui l'attaque de Bruxelles.

    Un profil de jihadiste à la «Merah».  Lors d'une conférence de presse, le procureur de la République François Molins s'est étendu sur le parcours de ce délinquant multirécidiviste, qui «s'est radicalisé lors de sa dernière détention», suite à une condamnation en 2009 à deux ans de prison pour aggravé. «Il a fait preuve de radicalisme religieux et s'est rapproché de groupes jihadistes», ce que l'administration pénitentiaire a immédiatement signalé aux services de renseignement. Mais, trois semaines après sa libération en décembre 2012, Mennouche quitte la France pour la Syrie via Bruxelles, Londres, Beyrouth et Istambul. S'il n'a jamais été localisé durant cette période, le Renseignement français assure qu'«il a passé plus d'une année en Syrie, où il a rejoint les groupes combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant» avant de revenir en Europe «en brouillant les pistes», selon les mots du procureur qui a notamment évoqué un séjour d'un mois en Malaisie. Repéré dans un aéroport allemand en février 2014, il disparaît une nouvelle fois des radars...avant d'être interpellé en France.

    Un parcours qui n'est pas sans rappeler celui de Mohamed Merah, jeune délinquant radicalisé dans ses convictions islamistes qui avait séjourné en Afghanistan et au Pakistan avant de tuer trois parachutistes puis trois enfants et un enseignant juifs à Toulouse et Montauban en mars 2012. 

    Des condamnations pour vols et braquages.  Délinquant notoire, le suspect avait déjà été condamné à 7 reprises pour conduite sans permis,  vols et braquage, entre 2004 et 2009. En 2009, il avait notamment été condamné avec deux autres prévenus à deux ans de prison pour le braquage le 13 août 2006, d'une supérette de Tourcoing (Nord), le «Penny Market». Au total, Mehdi Nemmouche a passé plus de 5 ans en prison.

    Un homme «vif et intelligent» mais «pas religieux». Pour son avocate, Mehdi Nemmouche «n'avait aucune pratique religieuse. Cela ne correspondait pas à sa personnalité». «Ce ne serait pas étonnant qu'en maison d'arrêt des jeunes hommes finissent par, malheureusement, dévier, notamment quand ce sont des jeunes gens en déshérence», a toutefois ajouté l'avocate sur BFMTV, évoquant un «grand gâchis». «Pour quelqu'un qui s'est retrouvé seul à la rue à 17 ans, qui était intelligent et vif d'esprit, je ne crois pas que la prison soit la meilleure solution», a-t-elle expliqué, se souvenant  d'un homme «qui voulait s'en sortir».

    Une enfance difficile, sa famille «choquée» «On est très choqués. On n'est pas bien et on ne s'y attendait pas», a déclaré à la presse une des tantes de Mehdi Nemmouche, interrogée devant la maison d'un quartier résidentiel de Tourcoing (Nord), où il a vécu quelque temps. «On l'a appris ce matin aux infos», a-t-elle ajouté, décrivant son neveu comme «quelqu'un de gentil, d'intelligent, scolarisé, qui avait fait une année d'université», mais aussi «très discret» et qui «ne se confiait pas facilement». Elle a rappelé qu'il avait été placé peu après sa naissance avant d'être hébergé par sa grand-mère à l'âge de 17 ans. La famille n'a «plus eu de contact avec lui» à partir du milieu des années 2000, alors qu'il était en détention.
    «Apparemment, il était dans une prison dans le sud. Nous, on ne savait plus rien. Il ne voulait pas donner de ses nouvelles, il ne voulait pas nous causer de problèmes», a expliqué un autre proche requérant l'anonymat. A sa sortie de prison, fin 2012, la famille a «eu la surprise de le revoir. Il est venu faire un petit bonjour, pour nous rassurer, puis on ne l'a plus jamais revu», a témoigné sa tante. «Il ne fréquentait pas la mosquée, il ne parlait pas de religion (...). C'est forcément en prison (qu'il a pu se radicaliser)», a-t-elle ajouté. Un autre membre de sa famille, qualifiant la tuerie de Bruxelles d'«acte horrible, odieux», ressent son arrestation comme «un fossé».

    Le Parisien  01 06 14

  • Qui connaît Christophe Rambour, torturé et séquestré durant des semaines ?

    christophe    

    Le 30 mai 2014
    Le meneur de cet autre gang des barbares, Narin Bun, est semble-t-il tout aussi effroyable que son prédécesseur, l'immonde Youssouf Fofana.
             

    Christophe Rambour est mort à 27 ans, au début de l’année 2012. Il a fallu sept mois d’enquête aux gendarmes d’Amiens dans la Somme, pour découvrir l’atroce vérité. Les meurtriers n’ont été arrêtés qu’il y a quelques jours comme l’a révélé Le Courrier Picard, les parents de la victime ont appris à cette occasion les terribles conditions de sa mort.

    Le jeune homme était un maître-chien sans histoire, sans emploi depuis peu, et n’ayant jamais eu d’ennuis avec la justice. Il était gentil et serviable, rapporte Le Courrier Picard. Ses derniers jours furent un calvaire inhumain. Torturé et séquestré durant plusieurs semaines, par une fratrie de cinq personnes âgées de 25 à 31 ans (dont deux femmes) motivées par l’appât du gain et incapables d’empathie.

    Le meneur de cet autre gang des barbares, Narin Bun, est semble-t-il tout aussi effroyable que son prédécesseur, l’immonde Youssouf Fofana.

    Les voisins des tortionnaires n’ont rien remarqué. Encore sous le choc, ils témoignent, toujours dans Le Courrier Picard : « Je suis retournée. Nous n’avons rien vu, rien entendu. Ils ont même dû nous surveiller pour être sûrs que l’on ne s’apercevait de rien.» Provocateur, agressif, propriétaire de chiens dangereux,Narin Bun intimidait le voisinage et les agents de l’état par ses regards agressifs et ses menaces. Croulant sous les dettes, il aurait décidé de capturer Christophe Rambour afin de profiter de son argent, notamment en l’obligeant peut-être à vendre sa voiture. Une fois rassasié et Christophe Rambour mort, lui et ses complices se sont débarrassés du corps en le découpant puis en le brûlant.

    Cette affaire illustre le caractère barbare et aveugle des faits divers actuels, toujours plus violents, toujours plus incompréhensibles. Combien faudra-t-il de martyrs pour que la prise de conscience soit réelle et que la lutte soit efficace ? La victime était d’un milieu simple, un brave garçon, il n’avait pas mérité un tel sort et doit susciter notre compassion et celle des milieux politiques et médiatiques.

    En effet, ce cas est tout à fait semblable à celui d’Ilan Halimi qui a beaucoup fait réagir, à juste titre. Christophe Rambour doit être traité sur un pied d’égalité, car pour l’instant son histoire n’a été abordée que dans la presse régionale. Pas d’émissions spéciales, pas même à ma connaissance d’entrefilet sur une chaîne nationale.

    Le gouvernement devrait donc se prononcer sur cette affaire et faire la pleine lumière sur les tortionnaires, à la suite des grand médias cruellement silencieux jusque lors. Par exemple, Narin Bun et ses sœurs étaient-ils de nationalité française ? Sont-ce des récidivistes ? Etaient-ils connus des services sociaux et de police ?

    La mort de ce jeune homme, dramatique et choquante, n’est pas à oublier. Il faudra s’en souvenir et honorer sa mémoire à la mesure de la gravité des faits.

    Gabriel ROBIN

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Affaire "Bornand" : le Parquet fait appel des contrôles judiciaires

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    Marseille / Publié le Samedi 31/05/2014 à 11H12
     
     
     

     Une caution de 50 000 €, l'interdiction de se rendre à son cabinet, d'exercer sa profession et de rencontrer les protagonistes du dossier : le strict contrôle judiciaire auquel est soumis l'avocat marseillais, Maître Antoine Béraud, depuis jeudi, sur décision du juge des libertés et de la détention, ne satisfait pas le parquet de Marseille.

    À l'issue de la mise en examen de l'avocat pour des faits de "corruption active et d'escroquerie en bande organisée", le parquet avait requis un mandat de dépôt. N'ayant pas été suivi dans ses réquisitions, il a, hier, interjeté appel de cette décision, réclamant qu'il soit placé en détention provisoire. "Ce sont des faits financiers pour lesquels il n'y a aucun risque de déperdition de preuve", a réagi, surpris, Maître Perez, un des conseillers de l'avocat. "Par ailleurs, son sort professionnel est entre les mains du conseil de l'Ordre. La détention provisoire n'a aucun intérêt dans ce dossier".

    Un des deux inspecteurs des impôts mis en cause devrait comparaître à ses côtés devant la chambre de l'instruction dans les prochains jours. Le parquet conteste aussi sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Pour l'heure, une seule personne a été écrouée dans ce dossier, Patrick Sitbon, le gérant de la bijouterie Bornand, située rue Paradis. La justice cherche à savoir d'où proviennent les 450 000 € retrouvés dans le coffre de la bijouterie et pourquoi ils n'ont pas été déclarés aux impôts. 

    La Provence