L’Europe en première ligne
Michel Lhomme
le 03/06/2014
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Contre-info.com
L’arrestation de Mehdi Nemmouche pose de façon brûlante la question des Français partis pour le djihad en Syrie et qui reviennent complètement “endoctrinés”. Que faut-il faire selon vous ?
L’arrestation de Mehdi Nemmouche pose surtout de façon brûlante la question du sens, du sens des mots, et d’abord de ce mot de français, un Français, trois cents Français, sept cents Français, dont le pouvoir remplaciste se gargarise et dont l’absurdité dans cette acception n’est plus tolérable. Le dogme antiraciste expire. Il n’avait pour lui que la légitimité du “plus jamais ça” qui le fondait. Mais cette légitimité, que nul ne conteste, ne peut pas imposer plus longtemps l’extravagance des contenus, soumis à un nominalisme délirant qui prétend que n’importe qui ou n’importe quoi peut être appelé n’importe comment, sur un coup de tampon. Nemmouche et ses pareils sont français au sens où Germanicus était germain : parce qu’il avait conquis la Germanie. L’antiracisme est un roi légitime, mais dément. On n’a vu longtemps que sa légitimité, incontestable ; on ne distingue plus que son délire.
Certains parlent de “déchéance de nationalité”. Un mal nécessaire ?
Un mal ? Pourquoi un mal ? Il n’y a qu’à gagner pour tout le monde à rendre aux mots leur poids et leur épaisseur de sens, et à retirer aux choses, aux êtres, aux significations, les appellations abusives dont on les a revêtus. Il n’y a aucun mal, même pour eux, à exaucer les vœux des djihadistes “français”, et de tous ceux qui renient publiquement leur qualité de Français. Ceux-là, il faut les prendre au mot : la remigration est à ce prix. Le pénible Mundial de football, qui s’annonce, devrait offrir de belles occasions, avec tous les matches prévus de l’équipe d’Algérie, de faire un tri, de mieux connaître les appartenances et les souhaits des uns et des autres, et d’agir en conséquence, en respectant soigneusement les affiliations affichées.
Apparemment, les prisons françaises seraient un terreau fertile pour la “ radicalisation”. En 2008, on chiffrait déjà à 60 % la part des détenus musulmans. Comment contrôler ce qui se passe à l’intérieur des établissements pénitentiaires ?
J’ai écrit quelque part que la France était comme une vieille fille qui élève (sans aucun succès) les enfants des autres ; elle sert aussi de garde-chiourme pour les délinquants d’autres peuples, d’autres nations, d’autres civilisations. Des conquérants gardés sous clef par leurs conquis : c’est une situation très originale, et même, je crois, inédite, qui montre à quel point, décidément, la conquête coloniale en cours ne ressemble à aucune de celles qu’a connues l’histoire jusqu’à présent. Telle est d’ailleurs la raison qui empêche la plupart des observateurs (et cela les arrange bien… ) de la reconnaître pour ce qu’elle est — une conquête coloniale. Mais cela ne change rien à sa nature.
François Hollande a annoncé hier qu’il souhaitait faire passer de 22 à 14 le nombre des régions en France. Certains dénoncent une “carte de France des copains”. Ultime tentative pour rebondir de la part d’un Président K.-O. ?
Geste d’autorité arbitraire, bâclé, typique des pouvoirs faibles en fin de course. Mais il faut la regarder, cette carte. Et l’on en revient à ce dont nous parlions pour commencer : absence de sens, nominalisme pur, défaut total d’inscription dans l’histoire, dans la culture, dans l’origine. La carte est traitée comme le territoire lui-même : sans amour, sans respect, sans prise en considération de l’épaisseur du temps. Je ne suis même pas sûr que les considérations pratiques, économiques, utilitaires entrent en jeu. Non, c’est l’arbitraire absolu : Nemmouche est français, et l’Auvergne est rattachée à la région Rhône-Alpes…
Je rappelle que le programme de l’In-nocence plaide pour la suppression des régions et des départements et pour le rétablissement des provinces, quitte à regrouper les plus petites, comme jadis l’Aunis et la Saintonge. D’ailleurs, la carte de Mgr le Comte de Paris est très bien.
BOULEVARD VOLTAIRE
Ecrit le 3 juin 2014 à 15:01 par Christian Vanneste dans Poing de vue
Les Français se frottent les yeux chaque matin en se demandant comment ils ont fait pour être gouvernés d’aussi pitoyable façon. Le spectacle de l’opposition ne les rassure pas. C’est l’ensemble de la classe politique qui est rejetée. Mais il faut reconnaître à la gauche un rare talent pour révéler l’amateurisme et la médiocrité de notre personnel politique.
C’est sur un coin de table qu’a été bouclé hier soir le « big bang » territorial, ce grand projet présidentiel, fait à la va-vite comme on colle du papier peint sur un mur lézardé pour en cacher les trous. Cette opération de communication condense en elle tout ce qu’il faut évacuer de notre politique. D’abord, ce n’est pas une grande réforme, contrairement à ce que le pouvoir veut faire croire. C’est une manipulation politicienne à court terme qui se réduit comme toute la politique française, et pas seulement depuis deux ans, à une opération de communication. Au tréfonds des sondages, ne parvenant pas à obtenir le moindre résultat probant sur le plan économique et social, et ne pouvant espérer de sa politique confuse et contradictoire aucun succès à bref délai, notre incroyable Président a pris un dossier qui peut être traité assez rapidement afin de donner l’illusion d’une réforme structurelle menée à bien. On observera que l’une des premières décisions de la majorité actuelle a été d’annuler la fusion des mandats de conseiller général et de conseiller régional, étape vers la suppression du département. On prétend donc faire une révolution alors qu’on a entravé celle beaucoup plus importante que l’on pouvait conduire plus logiquement, mais dans les pas de la majorité précédente. Politiquement insupportable !
La profession politique est la seule où les professionnels font preuve d’un amateurisme sans limite. A force de prétendre s’occuper de tout entre Paris, sa terre d’élection, et la bougeotte nationale, voire internationale, on ne connaît plus rien en profondeur, on n’a plus le temps d’approfondir. Le bons sens commandait la suppression de l’échelon départemental, fruit de la Révolution et dont les limites correspondent à une journée de cheval. Le regroupement des compétences au niveau régional, la suppression de la clause de compétence générale ne présentaient aucune difficulté et auraient généré de substantielles économies. La réduction à 14 régions fera gagner non pas 10 milliards mais 2 selon René Dozière, ce député socialiste qui sait compter. La prétendue nécessité du Département pour la ruralité ne tient pas, notamment si l’on élit les conseillers régionaux par circonscription, ce qui évitera d’abandonner la politique de proximité aux partis et à l’idéologie. Mais nos « spécialistes » ont tardivement pris conscience qu’une réforme touchant aux départements exigeait une révision constitutionnelle. Comme ils avaient besoin de quelque chose tout de suite, ils ont opté pour une modification du contour des régions. Le regroupement est farfelu. Si la Normandie ou la Bourgogne unies sont logiques et auraient dû être instaurées depuis longtemps, l’Alsace-Lorraine est une réalité trompeuse. C’est l’annexion allemande d’un seul département lorrain qui a créé ce trait d’union entre deux provinces dont l’identité et l’histoire sont distinctes. La réunion de la Picardie et de la Champagne, de la mer aux austères forêts de Haute-Marne, n’a aucun sens. On a même l’impression que pressés par l’heure et la nécessité de publier un communiqué, on a collé tout ce qui restait au milieu de la carte : Centre, Limousin et Poitou-Charentes, d’Orléans à La Rochelle et à Limoges, sans la moindre cohérence. Par ailleurs, on ne touche pas à la Corse ni à l’Outre-Mer. On ne détache pas certains départements dont l’intégration régionale est discutable, les Ardennes ou la Loire-Atlantique.
Les crânes d’oeuf qui encombrent les palais de République ont donc pondu une carte qui procède d’une idée abstraite : avoir des régions plus fortes. Comme si la disparité en taille et en poids économique des entités fédérées posait un problème à l’Allemagne, à la Suisse ou aux Etats-Unis ! Ils semblent avoir voulu instaurer des planchers : environ 3 millions d’habitants pour la Bourgogne et l’Aquitaine un peu en dessous ; 1 Milliard de budget pour la Bretagne. Les différences demeureront considérables avec les poids lourds : Rhône-Alpes-Auvergne ou Ile de France. Surtout, aucune cohérence géographique ni historique n’a été prise en compte. L’identité, ça n’existe pas pour un énarque, encore moins lorsqu’il est socialiste. L’ouest du Massif Central sera rattaché au sud de la région parisienne ; l’Est sera dans la même région que la Savoie, Nantes ne sera toujours pas bretonne, le littoral sera arbitrairement associé à l’intérieur profond ; même la notion de métropole d’équilibre naguère promue par la technocratie semble avoir été oubliée. Mais surtout, le grand oublié par le pouvoir privé d’une légitimité réelle à défaut de légale pour une réforme de ce type, c’est le peuple ! Un peuple dont il a peur et dont il voudrait se passer. Il faudrait un référendum pour les départements. Pour les régions, chouette, on peut faire sans. Le canton du Jura suisse, le 26e et dernier a été créé par référendum lorsque les Bernois francophones ont décidé de se séparer du canton de Berne. On mesure le ravin qui sépare une véritable démocratie de notre système.
A l’abri du peuple, nos professionnels-amateurs et néanmoins énarques sont aussi des copains. La réforme est aussi un arrangement entre amis pour ne pas dire entre copains de chambrée. Mme Royal ne voulait pas de l’Aquitaine, elle aura donc le Centre et le Limousin. L’Alsace avec la Lorraine penchera moins à droite, le Nord-Pas-de-Calais sera préservé d’un risque de basculement à droite, si on le mariait à la Picardie, mais surtout, on gagnera un semestre pour éviter la bérézina socialiste dans les départements et les régions avec l’espoir de meilleurs chiffres entre-temps. Une réforme fondée sur l’intérêt général et le salut de la France par des politiques voués au Bien Commun ! On vous l’avait bien dit !
NOUVELLES DE FRANCE
Le suspect de l'attentat au Musée Juif de Belgique à Bruxelles, le Français Mehdi Nemmouche, a refusé mercredi d'être remis à la Belgique qui a délivré un mandat d'arrêt européen à son encontre. "Nous souhaitons qu'il soit jugé en France d'abord parce qu'il est Français et qu'il est en France", a déclaré à la presse son avocat, Apolin Pepiezep, devant la cour d'appel de Versailles.
Le mandat d'arrêt européen délivré par la Belgique avait été notifié au suspect peu auparavant. L'opposition de Nemmouche devrait retarder de quelques semaines sa remise aux autorités belges.
Mehdi Nemmouche a été ensuite conduit à la maison d'arrêt de Bois d'Arcy, en région parisienne. Resté jusqu'ici mutique sur la tuerie, il était arrivé à la cour de Versailles dans un convoi composé de deux fourgons et d'une voiture banalisée, tandis que des policiers d'élite prenaient position.
L'homme est soupçonné d'avoir tué le 24 mai trois personnes, un couple d'Israéliens et une retraitée française, et d'avoir laissé une quatrième victime, un jeune employé belge, dans un état désespéré.
Mardi, sa garde à vue a été exceptionnellement prolongée au-delà des 96 heures prévues en matière antiterroriste. Cette mesure ne peut être ordonnée que dans deux cas: un risque imminent d'attentat ou les nécessités de la coopération internationale.
L'enquête va maintenant se développer en Belgique. Même si les enquêteurs n'ont guère de doute, les expertises balistiques devront dire si les armes retrouvées sur Nemmouche à Marseille sont celles utilisées à Bruxelles. Ils vont également se pencher sur le réseau relationnel de Nemmouche dans notre pays. Dimanche, des perquisitions avaient ainsi été menées à Courtrai.
Selon une source proche du dossier, en prison, Nemmouche a montré une "certaine fascination pour ce qu'avait fait Merah", qui avait assassiné trois militaires puis trois enfants et un père juifs, en mars 2012, à Toulouse et Montauban (sud-ouest).
03/06/2014 – PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) - Samedi, le ministre de la Jeunesse assistait à l’Assemblée générale des scouts de France. Najat Vallaud‑Belkacem confiait entendre s’inspirer du savoir‑faire scout avant de dévoiler sa feuille de route sur la vie associative la semaine prochaine.
On apprend à cette occasion que les scouts et guides de France connaissent une phase de croissance importante. Surtout, ils réussissent sur un terrain où la gauche aimerait briller : ils se développent dans les quartiers populaires et parviennent à créer du lien entre les jeunes des cités. Le groupe des scouts de Seine‑Saint‑Denis a ainsi plus que doublé son nombre d’adhérents en deux ans. Le mouvement a d’ailleurs dû s’adapter. Plus de porc au menu et les temps de prière ont été remplacés par des « temps spi » pendant lesquels chacun se recueille en pensant « à son Dieu ou à pas de Dieu du tout », explique le responsable des scouts dans le 93. « Quand on voit un petit groupe avec deux Blacks, deux Blancs et un Arabe dire qu’ils sont fiers d’être scouts, c’est super ! C’est ça, l’esprit scout », se réjouit le chef scout.
C’est l’esprit scout ou bien le symbole du grand remplacement ?
Crédit photo : rdpeyton, via Flickr, (cc).
Massacre de Melouza (Algérie) - 28 mai 1957
Dans le cadre de ce défilé militaire du 14 juillet, ce gouvernement de rencontre, désormais réduit aux caquets, a décidé – dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre – d’inviter quelque soixante pays ayant participé au conflit. Pourquoi pas ?
Sauf qu’il y a deux pays invités qui, en aucune façon, ne sauraient être à l’honneur sur les Champs-Elysées : l’Algérie fellouze et la République socialiste (à savoir : communiste) du Vietnam.
Cette incongruité – et le mot est faible – a « ému » de nombreuses associations d’anciens combattants et de rapatriés, qui soulignent à juste titre qu’une telle invitation est une insulte à la France et à nos soldats tombés en Indochine et en Afrique du Nord.
NOVOPRESS
03/05/2013 – PARIS (NOVOpress) - Entretien avec Fabrice Robert, Président du Bloc Identitaire.
Novopress – En tant que dirigeant du Bloc Identitaire, vous tirez « le signal d’alarme face aux risques d’incidents graves entraînés par les supporteurs algériens » en France. Existe-t-il réellement un risque ?
Fabrice Robert - Il existe un réel risque d’embrasement de violence durant la coupe du monde de football avec les supporteurs algériens sur le sol français. Depuis le tristement célèbre match entre l’Algérie et la France en 2001, la violence franchit un nouveau palier à chaque événement footballistique où l’équipe d’Algérie évolue. L’après match en 2009, qui avait vu l’équipe d’Algérie se qualifier pour la coupe du monde en Afrique du Sud, avait tourné à l’émeute et à la guérilla urbaine dans plusieurs dizaines de villes ! À Marseille, plusieurs bateaux ont été incendiés, le mobilier urbain détruit et des dizaines de magasins saccagés. À Paris, les Champs-Elysées ont été le théâtre d’affrontements violents entre des supporteurs algériens et les forces de l’ordre. Plus de quatre ans après, les choses ont empiré ! Coupe du monde en Afrique du Sud, coupe d’Afrique des nations, matchs qualificatifs pour la coupe du monde au Brésil… Pratiquement à chaque rencontre de l’équipe d’Algérie, l’on assiste à un déchaînement de violences en France.
Selon vous, l’arsenal législatif existe pour éviter les débordements. Quelles sont donc les mesures demandées par le Bloc ?
Pourquoi ce deux poids deux mesures ? On réprimerait des supporters brandissant les couleurs de clubs français mais on fermerait les yeux sur les exactions commises par ceux qui défilent avec des drapeaux étrangers ?
Le Bloc Identitaire demande l’application du principe de réciprocité. Les supporteurs français subissent depuis plusieurs années un matraquage judiciaire de la part des autorités. On ne compte plus les interdictions pour toute personne considérée comme supporteur comme, par exemple, se déplacer dans une autre ville le jour de match (soit 24 h !). Et la définition d’un supporteur est extrêmement vague dans les arrêtés préfectoraux. D’un côté, il y a les supporteurs français de football dont les violences sont totalement inexcusables certes, mais qui représentent une part infirme des délits en France et qui sont victimes d’une répression sans précédent. De l’autre, les supporteurs de l’équipe d’Algérie responsables de nombreux embrasements de violence à travers le pays et à qui le pouvoir en place ne dit rien et ne fait rien. Pourquoi ce deux poids deux mesures ? On réprimerait des supporters brandissant les couleurs de clubs français mais on fermerait les yeux sur les exactions commises par ceux qui défilent avec des drapeaux étrangers ? Y aurait-il donc en France une préférence étrangère également dans le domaine sportif ?
Le 29 mai 2013, tout le gotha socialiste – politiques, journalistes et artistes, Najat Vallaud-Belkacem en tête – se rassemblait sous le soleil radieux de l’Hérault pour assister au tout premier mariage homosexuel célébré par le tout aussi radieux maire de Montpellier, Hélène Mandroux. Les époux ont été soigneusement sélectionnés : Vincent et Bruno, deux ravissants Adonis, militants LGBT, membres du PS local et fonctionnaires territoriaux de la cité.
Le peuple ayant été tenu à l’écart, la fête est splendide et, si l’on excepte l’irruption d’un gueux des quartiers populaires venu déclarer aux starlettes d’i>Télé qu’il « emmerdait les francs-maçons », la mise en scène est irréprochable : Montpellier a comme un faux-air de ville rose ensoleillée. Un an après, pourtant, l’heure n’est déjà plus à la fête : les parrains et les témoins du mariage ont reçu les factures jusque-là impayées et le bilan est pour le moins mitigé.
Moins de 8.000 mariages homosexuels ont été célébrés depuis ce mémorable 29 mai 2013. Ce sont donc à peine 4 % des couples de même sexe, officiellement répertoriés par l’INSEE, qui ont jugé opportun d’imiter les mariés de Montpellier et de bénéficier de cette loi Taubira qui avait pourtant été présentée comme une demande pressante de la communauté homosexuelle. Reconnaissons, cependant, que les militants les plus radicaux du mariage pour tous avaient avoué qu’ils se moquaient éperdument des gays et que leur objectif était simplement la déconstruction de la famille patriarcale et autres poncifs désuets. Il s’agissait d’un préambule nécessaire à l’introduction de la théorie du genre et de la propagande transsexuelle. De ce point de vue, il faut avouer que le calendrier est respecté.
Pourtant, d’un point de vue politique, la facture du mariage homo paraît exorbitante. Si la déroute des européennes doit d’abord être mise sur le compte de la dérive libérale du PS, celle des élections municipales est incontestablement liée à la dérive libertaire des partis de gauche. Le démographe Hervé Le Bras – peu suspect de conservatisme – leur avait d’ailleurs annoncé à l’avance qu’ils avaient commis une lourde erreur en se coupant de l’électorat culturellement catholique de l’Ouest qui avait assuré la victoire de 2012.
Les rares grandes gueules du PS comme Patrick Mennucci ont, par ailleurs, reconnu que cette loi imposée au forceps les avait coupés de l’électorat culturellement musulman des quartiers populaires. En clair, le PS a lui-même laminé ses deux principales réserves de voix et il a, in fine, plus perdu de conseillers municipaux qu’il n’a marié de couples gay !
En coupant la rose à la base pour décorer la table des mariés du 29 mai 2013, le PS de mesdames Mandroux et Belkacem l’a privée de ses racines. Les médias ont eu beau l’arroser, ce n’était plus qu’une question de temps : la rose ne pouvait que faner avant de mourir toute grise et rabougrie.
François FALCON
BOULEVARD VOLTAIRE
Hamadoun Tandina, un artiste de 71 ans, également producteur et éditeur de CD et de livres de contes maliens, a été condamné ce mercredi soir à 10 ans de prison par la cour d’assises de Seine-et-Marne à Melun. Il était jugé pour avoir violé une de ses voisines à Combs-la-Ville alors qu’elle n’avait que 13 ans.
Le retraité l’avait également mise enceinte.
Les jurés sont allés au-delà des réquisitions de l’avocat général qui avait demandé une peine de 7 ans de prison avec l’obligation de suivre des soins. Durant le procès, l’accusé a expliqué que c’était la collégienne «qui avait tout fait pour le séduire». Son avocate, qui a plaidé l’acquittement, a expliqué que son client était «imprégné par sa culture africaine».
LeParisien.fr
+CARTES et VIDEOS
3 juin 2014
Selon un rapport de la mission Santé, les clandestins ont coûté pour le seul poste des soins de santé, via l’Aide médicale d’État (AMÉ), 25 % de plus en 2013 qu’en 2012. Le contribuable français a été volé par le système pour les colons de 744 millions d’euros, 846 en incluant les frais avancés par l’assurance-maladie. Avec cet argent, l’État aurait pu payer pendant un an plus de 63.000 personnes au SMIC pour réaliser des travaux utiles à la France. L’augmentation de l’AMÉ est surtout due aux frais d’hospitalisation.
Cette « aide » est réservée par la République aux seuls immigrés clandestins ; elle permet à n’importe quel Afro-Maghrébin arrivé en France illégalement de bénéficier de tous les soins, totalement gratuitement, alors que de plus en plus de Français sont dans l’incapacité de se soigner correctement et parfois ne peuvent plus se payer des soins vitaux.
À la fin septembre, déjà 278.262 personnes ayant violé nos frontières avaient bénéficié de l’aide.
Source JN
Contre-info.com
+ PHOTOS
Samedi, seize mères ont reçu l’insigne de la famille française des mains de Françoise Tenebaum, adjointe au maire et vice-présidente du CCAS de Dijon et du conseil régional, salle de Flore.
Accompagnée de représentants du CCAS, de la CAF, de l’Udaf, des familles de France de Côte-d’Or et des Familles dijonnaises, Françoise Tenenbaum a rappelé, au nom d’Alain Millot, tout le mérite de ces femmes et de ces familles qui ont su élever et accompagner leurs nombreux enfants jusqu’à l’âge adulte en leur transmettant les valeurs fondamentales de la vie en société.
Durant cette cérémonie, Mmes Addi, Affan, Allali, El Bakkouchi, Asnar, Boussouf, El Gharbi, El Moussaoui, Grenier, Kamli, Naui, Rabhi, Remili, Rousseaux, Stitou et Wiaouf ont reçu la médaille de la famille française, ainsi qu’un diplôme de l’Udaf, 700 € du CCAS et un bouquet de fleurs.
Merci à Waterman
FDESOUCHE
La première pierre de la grande mosquée d’Amiens a été posée samedi en présence de 400 invités.
Le bâtiment de 5.500 m2, situé « boulevard de Roubaix », et dessiné par « l’architecte roubaisien Oussama Bezzazi », « s’inscrit dans l’histoire de la ville et va dialoguer avec la cathédrale ».
Oussama ne manque pas d’air. S’il croit qu’il suffit de faire gigantesque et de jouer sur la verticalité « avec des arcades très étirées »…
Mais le fait est que la verrue islamique va être édifiée non loin de l’une des plus belles cathédrales de la chrétienté.
La grande mosquée d’Amiens, ce sera ça :
La cathédrale d’Amiens, c’est ça (une des superbes photos de la cathédrale sur ce blog) :
Le blog d'Yves Daoudal
Peut-on vraiment le(s) croire ? Selon un sondage BVA pour iTélé publié samedi, 65 % des sondés (dont 90% des sympathisants de gauche) estimeraient que le score du FN enregistré le 25 mai est inquiétant pour la vie politique française. Un succès dans les urnes du FN aux européennes, l’air est connu, qui serait une sorte de chant du cygne pour l’opposition nationale aimeraient croire les analystes de BVA. Ils en veulent pour preuve que seulement 53 % des personnes interrogées affirmeraient que le FN devrait être considéré désormais comme un parti comme un autre, en recul de cinq points par rapport au soir du second tour des élections municipales. « Ce recul fait état d’un risque latent pour le Front National. Si le parti de Marine Le Pen pouvait jusqu’alors bénéficier d’une certaine mansuétude d’individus le considérant plutôt comme un trouble-fête, la progression de ses scores électoraux suscite un regain de méfiance des Français. » Ben voyons !
Plus sérieusement, tout laisse penser que ce qui fait vraiment peur au Français c’est bien la balkanisation de notre pays, l’importation sur notre sol de conflits étrangers sur fond de radicalisme islamique.
D’après les estimations fournies par la DCRI, environ 800 titulaires de la nationalité française combattent ou ont combattu en Syrie dans les rangs du terrorisme fondamentaliste, contre le régime laïc de Bachar el-Assad. C’est l’un deux, un délinquant multirécidiviste passé par la case djihad, Mehdi Nemmouche, qui a été arrêté à Marseille vendredi.
Il est selon toute probabilité celui qui a abattu quatre personnes au Musée juif de Bruxelles le 24 mai. Une vidéo de la camera placée devant ce musée, diffusée par la police belge, permettait de constater que le tireur n’était pas un amateur mais un homme sachant manier une kalachnikov…
Le cas Nemmouche illustre l’échec et les limites dramatiques de la politique d’intégration menée à coup de dizaines de milliards par l’UMPS depuis des décennies, sur fond d’immigration de peuplement qui la rend très problématique. Certes, gardons nous de tout raccourci stupide, tous les musulmans vivant en France, très loin s’en faut, ne sont pas habités par des pulsions djihadistes.
Mais Bruno Gollnisch le notait déjà plus largement au moment de l’affaire Mohammed Merah, Nemmouche, énième Français de papier, est l’exemple caricatural des dérives et du caractère obsolète de « notre Code la nationalité qui distribue la qualité de Français aussi bien à ceux qui l’on méritée qu’à ceux qui ne la méritent pas. A ceux qui la désirent comme à ceux qui la méprisent, à ceux qui aiment la France comme à ceux qui la haïssent. Et c’est là tout le problème! Un problème tabou, mais un vrai, un grave, un très grave problème ».
Les médias ont rapporté que Nemmouche était en possession au moment de son arrestation d’un drap portant le nom du groupe terroriste Etat islamique en Irak et du Levant (EIIL), dont les guides spirituels sont principalement Tunisiens et Saoudiens. Affilié à Al-Qaïda, il regrouperait environ 13 000 djihadistes actifs en Irak et en Syrie, et c’est en son sein que Mehdi Nemmouche aurait combattu contre l’armée syrienne, aux côtés de centaines de combattants Français, Belges, Maghrébins…
Nous nous en faisions l’écho, le nom de l’EIIL a souvent été cité ces derniers mois, notamment à l’occasion d’ attaques meurtrières perpétrées contre des villages chrétiens en Syrie, et il avait revendiqué en janvier un attentat suicide au Liban dans un fief du Hezbollah.
Pourtant, les Juppé, Fabius, Sarkozy, Hollande, les gouvernements occidentaux et leurs relais, en diabolisant de manière bien maladroite le régime en place en Syrie, et surtout en menant une offensive diplomatique, en soutenant, y compris sur le plan logistique, la déstabilisation de la Syrie par des groupes terroristes, ont favorisé l’afflux de candidats au djihad, notamment en provenance des banlieues des villes européennes.
Un aveuglement ( ?) dont fit preuve aussi l’évêque d’Angoulême et membre de l’Académie française, Claude Dagens, qui avait expliqué l’année dernière qu’il «(fallait) faire très attention à ne pas diaboliser tous les djihadistes» ! Il avait aussi attaqué quelques mois plus tard le « Front National » et son « discours qui ne fait pas appel à des valeurs mais qui fait appel à la peur, peur de l’inconnu, des inconnus, des gens qui viennent d’ailleurs ».
Une analyse bien simpliste pour un académicien, du niveau des slogans entendus dans la rue jeudi à l’occasion de plusieurs manifestations contre le FN. Des « Marches citoyennes contre le F Haine» organisées à Paris et dans plusieurs villes de province à l’appel de pseudopodes du PS (MJS, UNEF, UNL), FIDL) , des « antifa », d’Osez le féminisme, du Front de Gauche, des Jeunesses communistes, de l’Union des étudiants algériens de France (UEAF), de syndicats d’extrême gauche…
Une mobilisation qui s’est transformée en aveu de faiblesse car elle s’est soldée par un bide retentissant : 4200 personnes à Paris selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, quelques centaines en province. Un échec qui en dit long sur l’incapacité d’une gauche démonétisée, sans soutien populaire, a réitéré l’arnaque des manifs post 21 avril 2002.
La bêtise affligeante, nous le disions, des slogans beuglés dans la rue, appelant à une lutte contre le fascisme, étiquette que plus personne ou presque n’ose accoler au FN, et à la poursuite de l’immigration, est d’ailleurs le signe tangible de ce décalage existant entre le Pays réel et les chiens de garde du Système, ses idiots utiles.
Le PS et l’extrême gauche peuvent toujours faire crier leurs adhérents dans la rue contre le retour de la « bête immonde », leur faire ânonner « nous sommes tous des enfants d’immigrés » ou « la jeunesse emm… le Front National », la réalité c’est que le 25 mai d’après Ipsos, 73% des moins de 35 ans ne se sont pas déplacés pour « faire barrage au FN » , tandis que 30%, des électeurs de cette classe d’âge ont voté pour les listes frontistes.
L’éditorialiste du Figaro Ivan Roufiol l’écrivait sur son blog le 26 mai, « le procès en antisémitisme qui est fait par certains au mouvement de Marine Le Pen masque la réalité de la haine antijuive qui s’observe dans des cités (…). Le populisme ne menace aucunement la démocratie, comme l’assurent les oligarques contestés par le peuple et qui s’accrochent, eux, à leur pouvoir. Le vrai danger est l’obscurantisme qui, à Bruxelles a assassiné (…); or cette menace-là mobilise beaucoup moins les belles âmes. La diabolisation du mouvement de Marine Le Pen est une paresse intellectuelle des politiques et des médias (…) . Il doit être jugé sur son programme. »
C’est en effet tout ce que nous demandons et ce que les Français font déjà sans en demander l’autorisation aux hiérarques de l’UMPS.
Bruno GOLLNISCH
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