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  • Qu’est-ce que le salafisme ?

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    Salafisme, sunna, hadiths, wahhabisme, vrai islam, faux islam, sunnisme, chiisme : des mots souvent prononcés à tort et à travers.

    Dès après les attentats de Paris, tous les commentateurs se sont improvisés spécialistes de l’islam. Salafisme, sunna, hadiths, wahhabisme, vrai islam, faux islam, sunnisme, chiisme : des mots souvent prononcés à tort et à travers. Aucun journaliste, « expert » ou homme politique n’a su définir pédagogiquement ce que représentent concrètement ces concepts. Il faut dire que la télévision française s’est transformée en cellule d’assistance psychologique alors qu’elle aurait dû, plus que jamais, faire œuvre de transmission des savoirs. Bref, passons.

    Au commencement de l’islam était la loi. Plus précisément la loi d’Allah, c’est-à-dire celle de Dieu. Le Coran, livre saint des musulmans, représente le verbe incréé d’Allah transmis au monde sous forme de révélations faites au prophète Mahomet par l’archange Gabriel. Ce verbe incréé se traduit en règles, en interdits, pour faire court en une pratique religieuse. Tous les musulmans partagent le Coran, mais nombreuses sont les divisions quant à la « bonne » pratique, à l’interprétation des hadiths (témoignages oraux de Mahomet) ou à l’authenticité de ces hadiths.

    L’islam sunnite nous intéresse au premier chef pour plusieurs raisons : il est le courant musulman majoritaire en France et dans le monde (90 % des pratiquants), les terroristes islamistes se revendiquent du sunnisme. Tous les sunnites partagent les mêmes croyances (Coran et Sunna), mais ils se divisent en quatre madhabs (écoles juridiques) ayant des interprétations juridiques (fiqh) différentes de ces sources communes : le malikisme (majoritaire en France et dans le Maghreb), l’hanbalisme (Arabie saoudite), l’hannafisme (Turquie et Asie) et le chaféisme (Afrique de l’Est). Toutes ces écoles prononcent des fatwas qui désignent, en français, des « avis religieux » ayant force de loi pour les musulmans. Des avis religieux qui dépassent le droit international et peuvent s’appliquer à tous les musulmans, où qu’ils se trouvent dans le monde.

    Auquel de ces madhabs appartiennent les salafistes ? Aucun. En effet, ces derniers sont des réformistes. Ils entendent reconstruire l’islam des origines, à la manière des protestants pour le christianisme, et prétendent pouvoir dépasser les fatwas des quatre écoles juridiques susmentionnées. Bien que ne respectant pas les avis d’une école juridique, ils sont sunnites. Au sein du monde sunnite, leur présence suscite de vives oppositions. Par certains aspects, ils sont les héritiers du wahhabisme du XVIIIe siècle. Ces deux groupes veulent créer des théocraties.

    Au sein du salafisme, il faut opérer une summa divisio entre les quiétistes, les Frères musulmans et les djihadistes. Les premiers refusent la politique active, les seconds n’y rechignent pas, les troisièmes s’engagent dans le combat armé sans attendre. Tous ont pour point commun de s’affranchir des règles des madhabs, mais tous ne sont pas terroristes. En revanche, tous ont le même projet : restaurer l’islam des origines et convertir le monde entier à leur foi. Ils sont expansionnistes. En ce sens, les djihadistes ne sont que des quiétistes impatients qui respectent la pensée politique de Sayyid Qutb (Frère musulman égyptien et penseur théologico-politique) : internationalisme avec Allah en réponse au socialisme nassériste, révolution, hégémonie culturelle. Notons, d’ailleurs, que la plupart des djihadistes se sont formés chez les salafistes « pacifistes ». La France doit donc refuser de céder du terrain tant à l’islam de combat qu’à l’islam politique. Peu importe les bonnes intentions de façade.

    Nota bene : certains salafistes quiétistes prétendent que l’État islamique est kharidjiste. Cela est faux. Si la pratique rigoriste (est mécréant celui qui accomplit un acte de mécréance) les rapproche, le kharidjisme est une vieille école sectaire islamique principalement présente au sultanat d’Oman.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Tweet de Robert Ménard

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  • VIDEO - Marion Maréchal-Le Pen met Christiane Taubira en difficulté devant l'Assemblée !


    Question de Marion Maréchal-Le Pen à Christiane... par la1ere

  • « Allah Akbar » dans le Béziers-Perpignan

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    25/11/2015 – FRANCE (Présent 8490)

    Menaces de mort, chants et prières à la gloire du « prophète », invectives en arabe… Alors que politiques et médias nous assomment à grands coups de « surtout-pas-d’amalgame », trois « jeunes » très fiers, eux, qu’on les considère comme des djihadistes, ont semé la terreur pendant plusieurs heures la semaine dernière dans un TER reliant Béziers à Perpignan.
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    Prières et chants coraniques

    Cela a commencé mercredi 18, vers 22 heures. Alors que le train transportait une trentaine de passagers, les « jeunes », montés en gare de Béziers, se sont emparés du micro du contrôleur et ont commencé à hurler dans le système de haut-parleurs des « Allah Akbar », des prières et des chants en arabe, avant de finalement menacer de mort tous les voyageurs s’ils ne déposaient pas leurs téléphones portables au sol.
    Par chance, un contrôleur a réussi à rassembler les passagers complètement paniqués dans une voiture séparée de leurs agresseurs et à avertir les gendarmes, qui sont intervenus lorsque le train a fait un arrêt d’urgence à la gare de Salses-le-Château.
    Deux filles, qui accompagnaient les « jeunes », ont alors été interpellées et rapidement mises hors de cause. Quant aux trois voyous qui avaient réussi à s’échapper, ils ont été arrêtés dans la matinée du jeudi et placés en garde à vue à Rivesaltes.

    Multirécidivistes et apologues du djihadisme

    Âgés de 19 à 23 ans, de nationalité française et musulmans, ils ont tous déjà été condamnés à de multiples reprises. Le plus âgé, qui a déjà fait l’objet de neuf condamnations pour vol, avait même violemment agressé le samedi précédent un gardien de prison qui voulait le changer de cellule… Un autre, propriétaire d’un commerce au Maroc et sur le portable duquel les policiers ont retrouvé des photos d’armes ainsi que des sourates du Coran, a applaudi les attentats de Paris sur les réseaux sociaux.

    Ils ont été présentés lundi en « comparution immédiate », mais leur procès pour « infractions d’apologie d’un acte de terrorisme » et « tentatives d’extorsion avec menaces de mort » a finalement été renvoyé au 9 décembre, deux des prévenus ayant en effet obtenu un délai pour préparer leur défense. D’ici là, les trois « jeunes », qui n’ont cessé de rire lors de l’audience tant ils sont convaincus de leur impunité, seront maintenus en détention provisoire. Avant d’être remis en circulation grâce à Christiane Taubira…

    Franck Delétraz

  • Calais (62) : des dizaines de migrants caillassent forces de l’ordre et pompiers (Màj : 4 CRS blessés)

    http://www.fdesouche.com/673981-calais-62-des-dizaines-de-migrants-caillassent-les-forces-de-lordre-sur-la-rocade

    + VIDEO

     

  • Pays-Bas : «Bienvenue en enfer», des réfugiés accueillis par des têtes de porc

     

    20h54

    Dans la nuit de mardi à mercredi, des malfaiteurs anonymes ont «orné» le territoire du centre des réfugiés par environ quatorze têtes de porc.


     Bien qu’ailleurs, les habitants n’ont pas exprimé d’agressivité à l’encontre des migrants, la photo de l’incident a été diffusé sur les réseaux sociaux avec l’inscription : «Quand la démocratie échoue, les gens se fâchent et désespèrent. Bienvenue en enfer». Selon la police, cet incident est considéré comme un crime contre l’environnement et les auteurs seront poursuivis.

    Source

     

  • Les Polonais enlèvent le drapeau européen

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    13h34

    Le nouveau gouvernement polonais a décidé de retirer le drapeau de l’Union européenne de la salle où se tiennent les conférences de presse des autorités.

     

    C’est un signe de plus du peu d’euro-enthousiasme du nouveau gouvernement polonais. Celui-ci a ainsi décidé purement et simplement de retirer le drapeau aux 12 étoiles sur fond bleu de l’Union européenne de la salle où se tiennent les conférences de presse des autorités. (…)

    Les Echos

    Merci à Ricou

  • Attentats : Marine Le Pen met l’UE face à ses responsabilités

     

    17h54

    Au Parlement européen de Strasbourg, Marine Le Pen a mis l’Union européenne face à ses responsabilités suite aux attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre.

    A voir absolument

  • Pilote survivant du Su-24: aucune mise en garde de la part de la Turquie

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    International
    URL courte
    La Turquie abat un Su-24 russe (55)
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    Le pilote survivant du Su-24 exclut formellement toute violation de l’espace aérien turc, car selon lui, l'équipage de l'avion connaissait "comme les doigts de sa main" la zone où l'incident a eu lieu.

     

    En outre, le pilote a indiqué qu'il n'y avait eu aucune mise en garde de la part de la Turquie, ni visuellement, ni à la radio.

    "Il n'y a eu aucun contact. C'est pourquoi nous nous sommes préparés à la manœuvre de tir comme prévu. Il faut se rendre compte de la vitesse du bombardier et quelle est celle d’un F-16. Si on avait voulu nous mettre en garde, ils auraient pu se montrer, prenant une direction parallèle. Mais rien de tel n’a eu lieu. Et un missile a frappé subitement la queue de notre avion. Nous ne l'avons même pas observé visuellement afin d’entreprendre une manœuvre anti-missile", a-t-il déclaré.

    Le pilote du Su-24 abattu dans le ciel de la Syrie a été sauvé par les unités spéciales russes et l'armée syrienne lors d'une opération qui a duré 12 heures.

     

    Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16.

    La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait dans l'espace aérien syrien, à un kilomètre de la frontière turque.



    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151125/1019805510/pilote-su-24-declaration.html#ixzz3sX2ut4yD

  • LE CHIEN ET LES CHACALS, une belle fable de Jean de La Fontaine

    Du coquin que l'on choie, il faut  craindre les tours  
    Et ne  point espérer de caresse en  retour
    Pour l'avoir ignoré,  maints nigauds en pâtirent.
    C'est ce dont je  désire, lecteur, t'entretenir.
     
    Après dix ans  et plus d'homériques  batailles,
    de méchants pugilats, d'incessantes  chamailles,
    Un chien était bien aise d'avoir signé la  paix
    avec son voisin, chacal fort  éclopé
    Qui n'avait plus  qu'un œil, chassieux de  surcroît,
    Et dont l'odeur, partout,  de loin le précédait.
     
    Voulant sceller  l'événement
    et le célébrer  dignement,
    Le chien se donna grande  peine
    Pour se montrer doux et  amène.
     
    Il pria le galeux chez lui, 
    le fit  entrer, referma l'huis,
    L'assit dans un  moelleux velours
    Et lui tint ce pieux  discours :
     
    « Or donc, Seigneur Chacal, vous  êtes ici chez vous !
    Profitez, dégustez,  sachez combien je voue
    D'amour à la  concorde nouvelle entre nous !
    Hélas, que j’ai  de torts envers vous et les  vôtres,
    Et comme je voudrais que le passé fût  autre !
    Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les  mets,
    Ne laissez un iota de ce que vous  aimez ! »
     
    L'interpellé eut  très à cœur
    D'obéir à tant de  candeur.
    La gueule entière à son  affaire,
    Il fit de chaque plat  désert
    Cependant que son hôte  affable
    Se bornait à garnir la  table.
     
    Puis, tout d'humilité et la  mine contrite,
    En parfait comédien,  en fieffée chattemite,
    Il dit : «Mais,  j'y songe,  mon cher, 
    Nous voici  faisant bonne chère
    Quand je sais là,  dehors, ma pauvrette famille :
    Mes épouses, mes  fils, mes neveux et mes filles,
    Mes oncles et  mes tantes que ronge la  disette, 
    Toute ma  parentèle tant nue que  maigrelette. 
    Allons-nous  les laisser jeûner  jusqu'au matin ?  »
     
    "Certes non ! »  répliqua, prodigue, le matin,
    Qui se leva,  ouvrit, et devant qui passèrent
    Quarante et un  chacals parmi les moins  sincères.
    Sans tarder cliquetèrent les  prestes mandibules 
    Des grands  et des menus, même des  minuscules.
    Ils avaient tant de  crocs, de rage et d'appétit,
    Ils mangèrent  si bien que petit à petit
    Les vivres s'étrécirent comme  peau de chagrin
    Jusqu'à ce qu'à la fin il  n'en restât  plus rien. 
     
    Ce que  voyant, l'ingrat  bondit :
    « Ah ça, compère, je  vous prédis
    Que si point ne nous  nourrissez
    Et tout affamés nous  laissez
    tandis que vous allez  repu,
    La trêve entre nous est rompue !»
     
    Ayant alors, quoi qu'il eût  dit,
    Retrouvé forces et  furie,
    Il se jeta sur son  mécène, 
    Et en une  attaque soudaine 
    il lui  récura la toison, 
    Aidé de  toute sa maison. 
    Puis, le  voyant à demi-mort,
    De chez lui il le  bouta hors. 
     
    Et  l'infortuné  crie encore 
    «La peste  soit de mon cœur  d'or !  » 
     
    Retenez la  leçon, peuples trop accueillants  : 
    À la gent  famélique, point ne devez  promettre.
    Ces êtres arriérés,  assassins et  pillards 
    marchent  en rangs serrés sous le vert  étendard.
    Vous en invitez un,  l'emplissez  d'ortolans, 
    Et  c'est  jusqu'à vos  clefs qu'il vous  faut lui remettre.
     
    Jean de LA  FONTAINE
     

  • Robert Ménard sans concession (23.11.15)

    Le maire de Béziers, Robert Ménard, revient sur l’actualité sanglante qui secoue notre pays. Il évoque également les élections régionales et l’interdiction des crèches dans les mairies, réclamée par François Baroin…

    (merci à Catherine)

  • À quel jeu joue Israël avec l’État islamique ?

     
    Les spéculations sur une collusion secrète entre Israël et l’État islamique fleurissent sur Internet.

    Selon une dépêche rapportée par le Times of Israel, datée du lundi 16 novembre et qui cite le ministre de la Défense de l’État hébreu Moshe Ya’alon, Israël n’est pas menacé de manière significative par les terroristes de l’État islamique. En revanche, l’implication de l’Iran dans le conflit syrien serait [aux yeux du ministre] beaucoup plus préoccupante.

    Quelques jours après l’attentat contre un avion de ligne russe au-dessus du Sinaï, cette déclaration est assez surprenante. Encore plus surprenante depuis la publication, au lendemain des attentats de Paris, d’une vidéo dans laquelle un combattant armé se revendiquant de l’État islamique aurait déclaré en hébreu que « pas un seul juif ne restera à Jérusalem ».

    Maintenant que Manuel Valls nous informe d’une possible menace à l’arme chimique et que, dans la foulée, plusieurs experts sortent du bois pour nous expliquer que Daech a déjà utilisé du gaz moutarde et qu’il travaille d’arrache-pied à la fabrication de gaz sarin, il semble très troublant que Tsahal puisse rester l’arme au pied. Troublant parce qu’Israël n’a jamais hésité à frapper un ennemi potentiel à titre préventif, en 1966 (guerre des Six Jours), en 1981 (réacteur d’Osirak), au Liban à plusieurs reprises (contre le FPLP puis le Hezbollah). Dans le même ordre d’idées, on peut mentionner l’invasion de l’Irak en 2003 – qui fut le résultat d’un forcing intense de la part du lobby israélien à Washington – et enfin qu’il aura fallu le bras ferme d’Obama pour empêcher Netanyahou de bombarder l’Iran.

    Nul besoin d’être un géopoliticien averti pour noter que Daech combat à la fois Bachar el-Assad et le Hezbollah sur le front syrien et l’Iran sur le front irakien, ni plus ni moins que les pires ennemis d’Israël, alors que la Jordanie, en paix avec l’État hébreu, est totalement épargnée. On notera aussi – ça, les Français le savent moins – que Daech combat aussi les Palestiniens avec une rare férocité, un conflit illustré par les massacres perpétrés dans le camp palestinien de Yarmouk en avril 2015. Dernier petit détail : en janvier 2015, tandis que l’attentat contre Charlie Hebdo était revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), étrangement l’État islamique s’empressa de nier toute responsabilité dans l’attentat contre la supérette Hyper Cacher.

    Alors, à quel jeu joue Israël avec l’État islamique ?

    Ce n’est pas nouveau : les spéculations sur une collusion secrète entre Israël et l’État islamique fleurissent sur Internet. En juillet 2014, Edward Snowden avait révélé l’existence d’un plan secret au nom bucolique de « nid de frelons » réunissant les services secrets britanniques, américains et le Mossad. Ce plan visait à créer, au cœur du Proche-Orient, un État capable de catalyser l’ensemble des organisations terroristes de la région, un État dirigé par un homme de paille et contre laquelle l’Iran et la Syrie viendraient se casser les dents. Cet homme de paille serait donc Abu Bakr Al Baghdadi – le calife – qui, curieusement, avait fait un séjour dans la prison irakienne sous administration américaine de Camp Bucca. Notez bien qu’à ce jour, il n’y a pas moyen de savoir avec certitude s’il en est sorti en 2004, comme l’affirment les « démocrates », ou en 2009, comme l’affirment les « conservateurs ».

    À tout le moins, si Snowden n’a jamais été capable de produire des preuves irréfutables de ses allégations, il est certain que la passivité d’Israël ne nous aide pas à nous convaincre du contraire.

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Fréjus (83) : le parquet requiert la démolition de la mosquée

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    22h10

    Le procureur de la République de Draguignan (Var) a requis cet après-midi la démolition de la mosquée de Fréjus dont les travaux s’étaient achevés en avril dernier, dont la validité du permis de construire est contestée. Le tribunal rendra son jugement le 26 février à 13h30.

     

    Saisi à la suite d’une plainte déposée en octobre 2013 par la commune de Saint-Raphaël, voisine de celle de Fréjus, le tribunal correctionnel doit statuer sur le caractère frauduleux ou non de l’obtention d’un permis de construire par l’association El Fath, à l’origine de cette construction, et sur la complicité du maire de l’époque, Élie Brun (ex-UMP), dans la délivrance de cette autorisation administrative.

    Le Figaro

  • Le Danemark et la Suède ne veulent plus de «réfugiés»




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    Le Danemark a annoncé samedi, une semaine après la Pologne, qu’il n’appliquera pas non plus l’accord européen du 22 septembre dernier sur les quotas de migrants. C’est le premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen qui l’a annoncé samedi au congrès de son Parti libéral danois Venstre

    « Les pays de l’Union européenne se sont mis d’accord pour répartir 160 000 réfugiés à condition que la question de l’afflux d’immigrants soit maîtrisée. Ce n’est pas le cas. La Grèce et l’Italie n’ont pas rendu leurs frontières plus étanches. », a déclaré le chef du gouvernement du Danemark, en soulignant que son pays de 5,6 millions d’habitants s’attendait désormais à 25 000 demandeurs d’asile cette année alors qu’il en avait prévu 15 000. Et encore, la plupart des immigrants clandestins qui lui arrivent d’Allemagne préfèrent continuer jusqu’à la Suède depuis que le Danemark a fortement réduit les prestations sociales cette année pour les demandeurs d’asiles et autres immigrés de fraîche date. Il est aussi devenu plus difficile d’obtenir la nationalité danoise. Une politique imposée par le bon résultat de la droite anti-immigration (parti populaire danois) aux élections de juin et au fait que le parti libéral n’a plus la majorité absolue.

    Seulement la Suède a fermé ses frontières aux réfugiés au début du mois, contrainte par l’afflux provoqué par les déclarations irresponsables de ses dirigeants, à l’instar d’Angela Merkel en Allemagne, et aussi par la générosité de ses prestations sociales. Débordé par une immigration qui bat tous les records historiques et l’impossibilité d’assurer le logement de tous ces clandestins demandeurs d’asile (ils demandent tous l’asile pour éviter l’expulsion), mais aussi confronté au retournement en un mois d’une opinion publique qui était traditionnellement favorable à l’immigration, le gouvernement suédois a rétabli les contrôles à sa frontière avec le Danemark et demandé au Danemark d’en faire autant à sa frontière avec l’Allemagne. Vendredi, le Danemark a répondu que la Suède devait elle-même supporter les conséquences de ses politiques en matière d’immigration.

    Et aujourd’hui le premier ministre suédois Stefan Lofven lui-même reconnaît que son pays a été naïf en ce qui concerne la menace terroriste, et qu’il est difficile pour les Suédois d’accepter qu’il y a désormais parmi eux des gens qui sympathisent avec les bourreaux de l’État islamique. La Suède, avec ses 9,8 millions d’habitants, son importante population immigrée et ses zones de non-droit comme en France, a déjà accueilli quelques 90 000 demandeurs d’asile rien que cette année.

    NDF

  • Tweets de Marine Le Pen

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  • L’abbé Hervé Benoît dénonce l’origine du mal qui a mené au massacre du Bataclan : lynché par les médias, Mgr Barbarin le lâche

     

     

    L’abbé Hervé Benoît est prêtre du diocèse de Lyon. Le site riposte-catholique.fr a publié son analyse sociétale – reproduite ci-dessous – de ce qui a mené au massacre du Bataclan, analyse d’une accuité remarqueble qui montre comment notre société devenue folle a engendré deux générations « siamoises », celle marquée « tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme » et celle revendiquée « intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine », celle qui invoque le diable clamant « … j’aimerai le diable et sa chanson ! » et celle qui agit par le diable – dont l’Islam n’est que l’une des concrétisations – en perpétrant cet ignoble massacre.

    Et que dire du crime inconcevable de ce prêtre de rappeler le nombre de morts que fait chaque jour le massacre de l’avortement : 600 !

    Le prêtre a bien mis le doigt où ça fait mal, quelle que soit la mauvaise foi du journal Lyon capital qui n’hésite pas à titrer : « Un prêtre de Lyon compare les victimes des attentats aux terroristes ». Quelle honte !

    Naturellement, ce journal a trouvé du soutien dans le personne de l’évêque de Lyon, Mgr Philipe Barbarin. Plutôt que de tenter d’expliquer ce qu’a voulu dire son prêtre et de déminer les interprétations malveillantes et tronquées, ce dernier l’a lâché lametablement dans les colonnes de 20minutes : « C’est un texte très blessant pour nous tous. Ce n’est pas possible d’écrire cela. […] “avant de se révolter contre les autres, il faut se dire que s’il écrit de telles choses, c’est qu’il ne doit pas aller bien ». Avant de conclure : « Il livre une analyse qui n’a plus rien d’un cœur de prêtre. Je vais essayer de m’en occuper comme on s’occupe d’un frère qui va mal. »

    Il est vrai qu’il est difficile d’attendre mieux de l’archevêque de Lyon, personnage bien symptomatique de l’état de dhimmitude et de soumission au monde de cet épiscopat vérolé du relativisme conciliaire (1). Ce dernier s’est vanté d’avoir appris par cœur la chahâda (2) pour la réciter au chevet des musulmans mourants. La chahâda n’est pas une phrase banale. Elle est le premier des cinq piliers de l’Islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : « Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète» (3).

    Cette nouvelle Eglise issue du concile Vatican II est devenu le porte manteau de cet Islam conquérant qui sème la mort.

    Voici le texte de l’abbé Hervé Benoît :

    Les Aigles (déplumés) de la mort aiment le diable !

    Notre degré d’avachissement intellectuel et moral est tel qu’il faut s’entortiller de précautions pour émettre le moindre propos… Soyons bien clair, aux lecteurs choqués par le titre de cet article, par son contenu ou les titres et qualités de l’auteur, qu’ils sachent que les devoirs, publics et privés, à rendre aux morts, qui devaient leur être rendus l’ont été.

    Paix aux morts et, maintenant, debout les hommes !

    D’abord, une lecture mystique.

    L’idée circule sur les réseaux. Oh, très mollement, comme une sorte de dissonance, de grincement dans la mécanique de sidération collective. Personne ne s’y risque vraiment. D’ailleurs, l’injonction fuse. Le rappel à l’ordre claque ! Vous n’y pensez pas ! Bigot ! Réac ! Coincé !

    Il faut bien que quelqu’un se dévoue. Que voulez-vous, j’ai été bercé dans ma jeunesse cléricale, par l’injonction de « lire les signes des temps ».

    Quels « signes » ? Pas les corps entassés, les rues ensanglantées, les hurlements des blessés. Non, des images sous-jacentes, en arrière-plan, si fortes qu’elles aveuglent.

    Qu’avons-nous vu ? Il est 21 h, ce funeste vendredi 13, au Bataclan. Devant 1 500 personnes en transe, serrées et échauffées comme dans une matrice, les Aigles de la Mort MétalEagles of Death Metal en v.o. – entonnent : « Qui va aimer le diable ? Qui va aimer sa chanson ? Qui va aimer le diable et sa chanson ?… ». Personne, et pour cause, n’entendra la conclusion : « … j’aimerai le diable et sa chanson ! ».

    Et cette phrase de l’Évangile selon saint Luc, proclamée le matin même à la messe : « Où sera le corps, là aussi se rassembleront les aigles » (trad. Crampon, 17, 37). D’autres traduisent « vautours », mais c’est la même chose : les rapace qui se repaissent des morts. Voilà des signes ! Je les vois multipliés, sur les tee-shirts, sur les tatouages, sur les pochettes de disques : « mort… diable… », et les ingrédients qui vont avec : violence… sexe… défonce… jouissance… vacarme…, codes partagés de la culture de masse.

    Qu’on ne me dise pas, avec des pudeurs de chaisières, que ce n’est pas du « métal ». Enfumage ! Ne me dites pas non plus que ce ne sont que des mots. Que c’est pour rire. À force de ne rien prendre au sérieux, tout fini par devenir tragique. Si vous élevez des pitbulls vicieux et pervers, parce qu’ils sont utiles pour faire peur aux voisins, ne vous étonnez pas si, un jour, ils sautent à la gorge de vos enfants. Vous invoquez le diable en rigolant ? Lui vous prendre au sérieux. Un exorciste extraordinaire me le disait le jour même des attentats : « Si vous lui ouvrez la porte, il se fait une joie d’entrer. » On ne joue pas avec les icônes, elles véhiculent le sacré…

    Je vais allez plus loin. Tant pis pour les lecteurs sensibles. Regardez les photos des spectateurs quelques instants avant le drame. Ces pauvres enfants de la génération bobo, en transe extatique, « jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites… » comme dit le “quotidien de révérence”. Mais ce sont des morts-vivants. Leurs assassins, ces zombis-haschishin, sont leurs frères siamois. Mais comment ne pas le voir ? C’est tellement évident ! Même déracinement, même amnésie, même infantilisme, même inculture… Les uns se gavaient de valeurs chrétiennes devenues folles : tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme… Les autres, de valeurs musulmanes devenues encore plus folles au contact de la modernité : intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine… Les uns portent le maillot du PSG – « Fly Emirates » en effaçant le berceau de Louis XIV, et les autres profitent du même argent pour se faire offrir un costume en bombes. Une minute avant leur mort, les uns et les autres étaient penchés sur leurs smartphones, comme accrochés au sein de leur nourrice. Ce n’est pas le retour du Moyen Âge, contrairement à ce que disent les crétins, c’est la postmodernité dans toute son absurdité. Le drame de l’humanisme athée, qui aime le diable, la mort, la violence, et qui le dit… et qui en meurt ! Le signe de la mort et du chaos ne flotte pas que sur les rues de Paris, un vendredi soir maudit. 130 morts, c’est affreux ! Et 600 morts, c’est quoi ? C’est le chiffre des avortements en France le même jour (Ministère de la Santé – merci Orwell !). Où est l’horreur, la vraie ?

    Écoutez le sage : « Chers djihadistes, chevauchant vos éléphants de fer et de feu, vous êtes entrés avec fureur dans notre magasin de porcelaine. Mais c’est un magasin de porcelaine dont les propriétaires de longue date ont entrepris de réduire en miettes tout ce qui s’y trouvait entassé. […] Vous êtes les premiers démolisseurs à s’attaquer à des destructeurs. Les premiers incendiaires en concurrence avec des pyromanes. Nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts » (Philippe Muray).

    Puis une lecture politico-sociologique.

    Qu’avons-nous vu ? Des rockers californiens de deuxième zone, entretenant la flamme d’une musique désormais recyclée dans la grande lessive consumériste, une fausse rébellion pour de juteuses connexions avec l’industrie. Loin de moi l’idée d’encenser le rock et ses valeurs, mais on peut accorder au minimum à la génération « beat » le désir d’avoir voulu ébranler non pas tant la société patriarcale, que le matérialisme. Ses solutions étaient mauvaises, mais la révolte contre Mammon pouvait avoir quelque chose de sincère. Tout cela est aujourd’hui totalement intégré dans la matrice. Pire, la tentative de révolte a été « retournée » pour servir à la domination, par le divertissement (au sens étymologique), l’abrutissement de la moindre velléité de révolte. On peut écarter d’un revers de la main dédaigneux ces faits en estimant qu’ils relèvent d’un humour au second degré. Lorsqu’un membre du groupe revendique son goût pour les armes, la pornographie et la méthamphétamine… (Wikipedia), il ne fait que dealer un cocktail particulièrement efficace pour le contrôle social. Pas besoin de complot, pas besoin de police, l’appât du gain des trafiquants, les névroses sociales pullulantes et l’intérêt du système financier suffisent à faire le boulot. Des milliers de romans de science-fiction l’ont mieux dit que tous les sociologues. Voilà d’ailleurs en grande partie pourquoi vous ne pouvez pas faire la moindre remarque critique sur le sujet, sans vous faire agonir de sottises. Les chiens de garde veillent…

    Ne parlons même pas des propos consternants de premières communiantes chez ces rockers revenus peureusement à la maison : « Bien que nous soyons désormais rentrés chez nous et en sécurité, nous sommes horrifiés et tentons toujours de comprendre ce qu’il s’est passé… », avant de remercier servilement la police et le FBI… Ils vénéraient Satan mais n’étaient visiblement pas impatients de le rencontrer. Ah, ils peuvent s’afficher avec leurs tatouages virils, leurs admiratrices en bikini et leurs grosses motos,« c’est rien que des demi-sels » comme dirait Audiard, des aigles déplumés, bien loin de la mère des Maccabées, « cette femme héroïque qui parlait avec un courage viril » comme dit l’Écriture Sainte ces jours-ci.

    Pour finir, le sordide et les intérêts bien compris. Ils vont gagner au grattage après le tirage. Les victimes ne sont même pas enterrées qu’un journaliste du système peut tranquillement expliquer : « Lancée dans la foulée des attaques terroristes ayant frappé Paris vendredi 13 novembre, la campagne visant à porter la chanson Save A Prayer au sommet des ventes de singles britanniques bat son plein » (Le Figaro). C’est nous les complotistes, les obscurantistes, les réactionnaires, mais eux, ils peuvent tranquillement se repaître sur le dos des morts, ça ne gêne personne ! À vomir ! Il n’y a pas que ceux qui tiennent les kalachnikovs qui sont des monstres.

    Grégoire Nysse : « Quand on dit que Dieu inflige un châtiment douloureux à ceux qui font un usage pervers de leur liberté, il convient de comprendre que c’est en nous-mêmes que ces souffrances ont leur principe et leur cause » (La vie de Moïse, 2, 87).

    Hervé Benoît, prêtre catholique

    (1) Nostra Ætate est la Déclaration sur l’Église et les Religions Non-Chrétiennes du Concile Vatican II. Elle a été promulguée le 28 octobre 1965 par le pape Paul VI, ayant été votée 2 221 voix pour et 88 voix contre lors du dernier concile.
    Son titre signifie À notre époque en latin.

    Chapitre 3 de la déclaration Nostra Aetate sur l’Eglise et les religions non chrétiennes

    – Déclaration Nostra Aetate sur l’Eglise et les religions non chrétiennes

    Ch.3. L’Eglise regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de ta terre[5], qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
    Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.

    (2) Chahâda : (témoignage) qui signifie « attestation » ou « témoignage de foi » en arabe, est le premier des piliers de l’islam. Elle est directement liée au principe de l’unicité de Dieu et l’opposition formelle et agressive du dogme de la Sainte Trinité.Cette profession de foi musulmane est très brève : اشهد ان لآ اِلَـهَ اِلا الله و أشهد ان محمدا رسول الله (Achhadou an lâ ilâha illa-llâh, washadou ana muhammadun rasûlu-llâhi), pouvant se traduire par « « Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète».

    (3) Yves Daoudal déclare dans un message sur le FC en date du 24 février 2011 : « Aucun laïc, aucun prêtre, aucun évêque ne peut dire la chahada, en quelque circonstance que ce soit. Car la chahada est D’ABORD une condamnation du christianisme. C’est pourquoi la chahada est la seule et unique « profession de foi » religieuse qui commence par une négation: « J’atteste qu’il N’y a PAS d’autre Dieu que le Dieu unique (du Coran) et que Mahomet est son prophète. » La première partie est une négation de la Trinité (et c’est compris ainsi par les théologiens musulmans), la deuxième partie est une négation du Christ. »

     

    MEDIAS-PRESSE-INFO  24.11.15

  • Pétition adressée à François Hollande: "Fermez les mosquées salafistes ! "

    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/14-11-2015/petition-adressee-a-francois-hollande-fermez-les-mosquees-salafistes#.VlTgsZWFOM8

    Signée