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  • Attentats : le 3e kamikaze du Stade de France a aussi été contrôlé en Grèce

     

    20 Nov. 2015, 19h37 | MAJ : 20 Nov. 2015, 20h56

     
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    Le troisième kamikaze du Stade de France est un homme qui a été contrôlé le 3 octobre en Grèce, en même temps qu'un autre kamikaze qui s'était mêlé aux migrants fuyant la guerre en Syrie, a annoncé vendredi soir le parquet de Paris dans un communiqué.

     
     



    Cet homme, «qui s'est fait exploser" le 13 novembre» à 21H30 rue Rimet, porte H, à Saint-Denis, a été formellement identifié comme étant un individu dont les empreintes papillaires (digitales, NDLR) correspondent à celles relevées lors d'un contrôle en Grèce le 3 octobre 2015», a indiqué le parquet. «C'est lors de ce même contrôle que les empreintes du kamikaze s'étant fait exploser à 21H20 au Stade de France, porte D, avaient été relevées», selon le procureur de la République, François Molins.

    Il a été enregistré sur l'île grecque de Leros, où il a présenté un passeport syrien au nom de Mohammad al-Mahmod.

    Un passeport syrien au nom d'Ahmad al-Mohammad avait été retrouvé près du corps de ce premier kamikaze du Stade de France. Le document correspond à un soldat syrien des troupes loyales à Bachar al-Assad, tué il y a plusieurs mois.

    La police a lancé un appel à témoin pour tenter de déterminer la véritable identité de cet assaillant, également contrôlé à Leros, avant d'être repéré en Serbie. Sa trace s'est perdue en Croatie.

    Les deux hommes, dont il n'a pas été précisé s'ils étaient accompagnés, ont pris un ferry pour le port du Pirée en Grèce le 8 octobre.

    Empruntant la route des migrants, ils auraient alors pris le chemin de la Serbie.

    Selon une source proche de l'enquête, le contrôle du 3 octobre était un «contrôle des Grecs visant à enregistrer tous ceux qui transitaient par la Grèce depuis la Turquie vers l'espace Schengen». Actuellement, le groupe jihadiste État islamique, qui a revendiqué les attentats de Paris, «détient d'authentiques passeports vierges qu'il fournit à ceux qui veulent gagner l'espace Schengen», a expliqué cette source.

    Les enquêteurs tentent d'établir comment les auteurs des attaques du 13 novembre susceptibles d'avoir été en Syrie ont pu revenir en Europe sans être repérés.

    C'est notamment le cas de celui qui est présenté comme un organisateur présumé des attaques, le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud.

    Deux kamikazes du Bataclan, Omar Ismaïl Mostefaï et Samy Amimour, sont également partis en Syrie fin 2013, tout comme Bilal Hadfi, un Français de 20 ans résidant à Bruxelles, qui s'est fait exploser au Stade de France.

    LE PARISIEN

    NdB: Les terroristes s'étaient  mêlés aux "réfugiées" comme le simple bon sens le laissait penser!

  • Nucourt : Stéphane, 130e victime des attentats de Paris

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    Ma.P. | 20 Nov. 2015, 20h12 | MAJ : 20 Nov. 2015, 20h12

     
     

     

    Stéphane Grégoire habitait le village de Nucourt dans le Vexin. Cet homme de 46 ans est la 130e victime des attentats de Paris et de Saint-Denis.

     
     

    Son décès a été annoncé ce vendredi. Stéphane se trouvait au Bataclan avec des amis vendredi 13 novembre pour assister au concert des Eagles of Death Metal. Il aurait reçu plusieurs balles lors de l’attaque des terroristes. Le quadragénaire avait été hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière (Paris XIII). Il est malheureusement décédé jeudi soir des suites de ses blessures. Stéphane laisse une épouse et une fille derrière lui. Il travaillait dans le monde de la musique, en tant que chargé de promotion commerciale. « Le village est bouleversé », souligne le maire de la commune Philippe Flahaut (SE). « C’était quelqu’un de très discret mais apprécié. Nous connaissons bien la famille, sa fille a été scolarisée au village. »

    Pour permettre aux habitants de rendre hommage à Stéphane en déposant fleurs et bougies, le maire compte ouvrir les portes de la cour de la mairie ce vendredi soir vers 21 h 20, soit une semaine exactement après le début des attentats. « Nous avons voulu mettre en place un hommage privé des Nucourtois, dans le respect de l’arrêté préfectoral qui interdit les rassemblements », explique Philippe Flahaut.

    LE PARISIEN

  • Attentats : des étudiants de Cachan mettent des cœurs sur les mosquées

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    UNE « LIVRAISON D’AMOUR contre l’islamophobie », « Collons des cœurs sur les mosquées » écrivait sur Twitter Pauline, étudiante de 23 ans à Cachan, au lendemain des attentats de Paris.

    Anne-Laure Abraham | 16 Nov. 2015, 21h16 | MAJ : 16 Nov. 2015, 21h16

     
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    Cachan, ce lundi. Nicolas et Pauline ont eu l’idée après les attentats de vendredi de découper des cœurs et de les coller sur les portes de plusieurs mosquées pour lutter contre l’islamophobie. (LP/A.-L. A.)

    Leur initiative peut paraître « futile », mais elle a visiblement plu, alors ils ont continué. Quatre étudiants ou ex-étudiants de Cachan, ont sillonné le Val-de-Marne, une partie des Hauts-de-Seine et de l’Essonne pour accrocher des cœurs rouge et blanc et des messages de paix sur des mosquées.

     

     

    « C’est un message de soutien et de fraternité pour ne pas être divisé dans les moments que l’on vit. C’est une manière de lutter contre l’islamophobie », lâche Pauline, alias Chopopope sur Twitter. Cette jeune femme de 23 ans, ainsi que Nicolas, un ami, s’est rappelée que des habitants d’Uppsala en Suède avaient eu ce geste en tout début d’année après que la mosquée de leur ville a été dégradée. Les deux amis se sont d’abord rendus à Cachan samedi, mais aussi au Kremlin-Bicêtre, Gentilly […].

    « On a été accueillis à bras ouverts », sourit Pauline. A Cachan, leur démarche est allée « droit au cœur » du responsable : « Ça a l’air simple mais ça fait du bien, confirme Kamel Benamar. Dans la situation que nous vivons, on peut vite arriver à l’amalgame. Donc, on apprécie ce genre de démarche. » Tous les fidèles croisés se disent « choqués » par ce qui s’est passé vendredi : « Ça n’a rien à voir avec l’islam, martèle Kheirddine, un fidèle. L’islam est une religion qui supporte la paix. Ce sont des fous et des ignorants qui ont fait ça. Je suis en colère contre eux. »

    Pauline et Nicolas comptent envoyer des cœurs à la mosquée de Créteil, qui a été taguée samedi dernier ainsi qu’à d’autres mosquées où des actes islamophobes ont été signalés.

     

    Voilà le message qui a été affiché sur la porte de la mosquée de Cachan par Pauline et Nicolas en accord avec le responsable de la mosquée. (A.-L. A.)

    LE PARISIEN

    (merci à Bruno)

  • Interdire l’islamisme donc le Coran ?

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    20/11/2015 – POLITIQUE (NOVOpress)

    Manuel Valls a donc l’intention d’expulser les « imams radicaux » et Bernard Cazeneuve entend fermer les mosquées qui « prêchent la haine ». Cela signifie que, malgré l’attentat contre Charlie, les imams radicaux avaient toujours pignon sur rue et que les mosquées où l’on prêche la haine restaient ouvertes.
    Dont acte.
     Voilà qui témoigne d’une mâle quoique tardive résolution ! Mais, apparemment déterminés sur la fin, ils sont muets sur les moyens et les nécessaires définitions juridiques pour fonder légalement ces légitimes interdictions.
    Qu’est-ce qu’un imam « radical » ? Un salafiste ? Un intégriste ? Et qu’en est-il des imans français inexpulsables ? Où commence le radicalisme musulman, et jusqu’à quel degré est-il tolérable et à partir duquel est-il condamnable ? Le ministre de l’Intérieur a-t-il un étalon-or pour le mesurer ? Il en est de même de la « haine ».
    On a compris qu’il ne s’agit pas d’interdire tous ceux qui prônent la haine et la hurlent, comme en 2002 ceux qui défilaient entre les deux tours de la présidentielle au cri de « Le Pen, salaud, le peuple aura ta peau ! » sous les applaudissements des amis de François Hollande.

    Il s’agit des prédicateurs qui relaient en France et approuvent les méthodes atroces de l’État islamique et celle des terroristes. Mais ceux-là assurent qu’ils ne font qu’appliquer la charia, la loi islamique.
    On nous dit alors qu’ils la comprennent mal, que ce ne sont pas d’authentiques musulmans, les vrais, si l’on croit nos ministres et nos médias, sont plus des disciples de Gandhi que de Mahomet. Or, que dit le Coran ? En le consultant, on voit que les islamistes n’ont rien inventé.
    Les verbes tuer et combattre se trouvent respectivement 62 et 51 fois qui, le plus souvent, constituent des ordres, par exemple : « Après que les mois sacrés se seront écoulés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez, capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades » (sourate 9, verset 5.) »
    Ou encore : « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués ou crucifiés, ou que soient coupées leurs mains et leurs jambes opposées. » (5,32)

    Les imams radicaux, les prédicateurs de haine qui ne seraient pas de vrais musulmans, citent un vrai Coran et de vraies sourates. Or, selon le Livre lui-même, il ne saurait être interprété. D’après la sourate 43,4 le livre préexistait en Dieu : « Il (le livre) existe auprès de Nous, sublime et sage, dans la Mère du Livre. » Dès lors, si Dieu lui-même est l’auteur de chaque mot et phrase du Coran, il n’y a plus d’espace pour quelque interprétation que ce soit, ou « contextualisation » historique.

    La volonté du gouvernement de combattre le « radicalisme » et les imans qui prêchent la violence devrait, en bonne logique, agir à la source, à savoir le Coran et donc l’interdire. Le pouvoir ne le fera pas. Mais alors, que Hollande cesse de nous sermonner en nous répétant de ne point faire d’amalgame entre l’islam et l’islamisme ! Le lien existe entre l’islam et l’islamisme, c’est le Coran !

    Guy Rouvrais

     

     

  • Armons-nous ! Questions à Robert Paturel, ancien du RAID

     

    19/11/2015 – FRANCE (Présent 8486)

    — Robert Paturel, comment réagissez-vous aux récents événements ?
    Mal… Et d’abord parce que je suis atterré par ces beaux parleurs qui nous expliquent ce qu’il faut faire alors qu’ils ne l’ont jamais fait quand ils avaient les clefs du pouvoir. Ces hommes politiques qui écoutent leurs « experts » et ignorent les vrais spécialistes qui s’égosillent à tirer la sonnette d’alarme depuis des années. Il faut vraiment écouter Cassandre.

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    — Vous pensez à Cazeneuve par exemple ?
    Vous faites bien de parler de lui… Mercredi matin, il a déclaré que c’était « la première fois » que le RAID tombait sur un truc aussi dur. Il a la mémoire courte. À Roubaix, le 26 mars 1996, une intervention du RAID contre des islamistes – déjà – retranchés dans une maison avait duré plusieurs heures (quatre islamo-terroristes éradiqués). Le ministre de l’Intérieur de l’époque, un certain Jean-Louis Debré, s’était empressé de dire qu’il s’agissait de « criminels de droit commun » et qu’il ne voulait pas entendre parler d’islamistes…

    — Il faut laisser la place aux hommes de terrain ?
    Déjà, quand un « expert » voit arriver quelqu’un qui en sait plus que lui, il a peur pour sa place et s’évertue à le museler. Mais quand je vois, en plus, les gens du syndicat de la magistrature s’offusquer de l’état d’urgence, je me demande s’il ne serait pas urgent de les faire passer par la case prison (où ils se feraient au moins arrondir le fondement…). Quand on sait que les voyages des « migrants » sont organisés par Daech, qu’une partie du personnel de sécurité de Roissy (des gens qui ont accès aux bagages) devrait être mis sous surveillance, qu’on s’aperçoit qu’à la RATP on aurait recruté des types genre ceux qui ont « rafalé » dans tout Paris, etc., il y a de quoi se poser des questions.

    — On est une fois encore dans l’angélisme ?
    C’est le moins qu’on puisse dire. Les hommes, les femmes – et même les chiens d’assaut – du RAID ne sont pas là pour payer de leur vie les lâchetés de politicards irresponsables. Oui, assez d’angélisme ! Pas besoin de procès pour ces assassins : face à des tueurs assoiffés de sang, on tire à vue. Il faut armer les policiers municipaux : mettre un policier désarmé face à l’ennemi est un crime dont devront avoir à répondre certains maires. Il faut réarmer tous les réservistes volontaires de la police, de la gendarmerie, de l’armée. Il faut former tous les citoyens pour qu’ils soient prêts à faire face à la menace islamiste. Donnons à nos policiers les armes saisies de telle sorte qu’ils aient au moins l’impression de combattre à armes égales… Et puis fermons les mosquées où l’on prêche la haine, expulsons les imams djihadistes, retirons la nationalité française à ceux qui ne la méritent pas. On commencera alors à y voir un peu plus clair et à ne plus faire du bruit avec la bouche face aux staccatos des islamo-terroristes.

    Propos recueillis par Alain Sanders

  • Enorme bombardement russe en Syrie

  • Marine Le Pen invitée de Patrick Cohen sur France Inter (deux vidéos)


    Attentat, PNR : Marine Le Pen répond à Patrick... par franceinter


    Attentat, surveillance d'internet : Marine Le... par franceinter

  • La présence d’Abdelhamid Abaaoud sur le territoire national pose la question des frontières nationales

    19 novembre 2015   Karine Legentil

    Marine Le Pen MLP

    Communiqué de Marine Le Pen, présidente du Front national

    La mort d’Abdelhamid Abaaoud lors de l’assaut mené le 18 novembre à Saint-Denis a été tardivement confirmée par les autorités françaises.
    Censé se trouver en Syrie, dans les rangs de l’EI, depuis 2013, cet individu se trouvait donc en réalité aux portes de Paris où il aurait pu piloter directement les attentats du 13 novembre qui ont frappé la capitale.
    Ces faits posent plusieurs questions importantes.

    Comment est-il possible que les services de renseignement français n’aient pas recueilli l’information de sa présence sur le territoire national ?
    Question plus grave et plus fondamentale : comment cet individu a-t-il pu aussi facilement passer les frontières européennes puis françaises pour s’installer en Ile-de-France ? Il apparaît en effet que n’importe qui aujourd’hui peut librement entrer en France sans aucun contrôle, y compris un personnage aussi dangereux et connu qu’Abdelhamid Abaaoud !

    Il est urgent et important pour la sécurité des Français que le gouvernement apporte rapidement des réponses à cette question, et à cette fin retrace a posteriori l’itinéraire d’Abdelhamid Abaaoud : quelles sont les routes qu’il a empruntées ? S’est-il, comme un autre terroriste du 13 novembre, inséré dans celle des migrants en Grèce ?
    Quelles que soient les réponses apportées par le gouvernement, la France ne pourra pas échapper à un débat sur la question centrale de l’absence de frontières nationales.
    Nous portons aujourd’hui en effet cette accusation centrale : l’absence de frontières nationales représente une folie criminelle. Les élites françaises se sont malheureusement livrées à ce mythe surréaliste d’un pays sans frontières, et il n’est que temps d’ouvrir les yeux !
    Le rétablissement de contrôles aux frontières nationales est la première réponse qu’il convient maintenant d’apporter. Les frontières européennes, aujourd’hui de véritables passoires, ne pourront jamais représenter une garantie de sécurité pour les Français, quand bien même elles seraient renforcées, dans la mesure où elles sont immenses, qu’elles reposent sur des pays exsangues financièrement, complètement débordés par l’afflux considérable de millions de migrants.

    Les gesticulations de Bernard Cazeneuve sur la question du renseignement européen sont ridicules : ce n’est pas le sujet central, et il n’est rien à attendre de l’Europe en l’état. C’est à l’Etat d’assurer la sécurité des Français. Un tel aveuglement, après une telle preuve d’incompétence, ne rassure pas, au contraire.
    Le retour des frontières nationales constitue le premier jalon vers le retour de la sécurité des Français. Les frontières nationales doivent aujourd’hui servir à empêcher la submersion migratoire en cours dont il apparaît déjà que l’un des kamikazes du 13 novembre a profité, et à contrôler les possibles mouvements de personnes connues en France ou ailleurs pour leur radicalisation islamiste.

  • Tweets de Marine Le Pen

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  • Terrorisme: l'Europe sans frontières en accusation

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/11/19/01003-20151119ARTFIG00325-la-france-met-l-europe-et-schengen-sous-haute-tension.php

  • Valls avertit sur le risque d’attentats chimiques et bactériologiques




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    Manuel Valls a averti jeudi du risque d’attentat avec des « armes chimiques ou bactériologiques », dans son discours devant l’Assemblée nationale sur la prolongation de l’état d’urgence. « Il ne faut aujourd’hui rien exclure. Je le dis bien sûr avec toutes les précautions qui s’imposent mais nous savons et nous l’avons à l’esprit. Il peut y avoir aussi le risque d’armes chimiques ou bactériologiques », a déclaré le Premier ministre.

    NdB: Valls en dit trop ou pas assez...

  • Un autre son de cloche sur l’attentat de Paris en 10 minutes avec Gearóid Ó Colmáin

     




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    Le journaliste Gearóid Ó Colmáin exprime ses doutes et délivre une analyse discordante de l’ambiance actuelle sur les raisons pour lesquelles les attentats de Paris ont eu lieu. La France est mise sous pression avec l’objectif de terroriser la population en aggravant les risques de basculer dans la guerre civile, affirme-t-il.

    NDF

  • Valls évoque des risques d'attaques aux armes chimiques

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-attentats-valls-evoque-un-risque-d-attaques-chimiques-19-11-2015-5292533.php

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  • Entretien avec Robert Ménard :« Continuer de laisser entrer ces migrants est une folie absolue »

     

    Au lendemain de la réunion du Congrès de Versailles, quelle est votre réaction ?

    François Hollande n’est décidément ni Clemenceau ni de Gaulle. Certes, nous le savions. Sa prodigieuse faculté à exprimer le vide sur un ton monocorde terrasse depuis trois ans les auditoires les moins défavorables. Mais, devant des épreuves historiques, il arrive parfois que des êtres parviennent à s’élever au-dessus d’eux-mêmes et se révèlent des chefs. Or, hier, nulle révélation, mais la confirmation que François Hollande est un homme politique de la Ve République décadente. Un homme politique qui lit mal un texte mal écrit. Un texte parfois même odieux. Je m’étonne que personne n’ait relevé cette phrase : « Nous allons donner les moyens de garantir encore une fois la sécurité de nos concitoyens. » Encore une fois ? Les familles des morts de vendredi apprécieront…

    Mais sur le fond ?

    Il y a deux volets dans le discours de Hollande. Les annonces et leur contexte idéologique. Pour ce qui est des annonces, il suffit de dire que nombre d’entre elles sont prônées par le Front national depuis des années sous les insultes et les quolibets de la gauche comme de l’ex-UMP. Mais l’ensemble reste insuffisant. Combien faudra-t-il de morts pour que le Président persiste à ne pas placer en détention tous les fichés S ? On m’objectera que diverses conventions ou traités internationaux interdisent cette détention collective et préventive. L’argument ne tient pas. D’abord, parce que certaines des mesures annoncées hier par François Hollande sont, elles-mêmes, en contravention avec ces traités. Ensuite, parce que les traités ne sont jamais que des règles du jeu que l’on peut remplacer par d’autres.

    Pour ce qui est du débat sur la révision de la Constitution, il est affaire de spécialistes. S’il s’agit d’aiguiser le droit pour mieux frapper de notre épée, faisons-le.

    J’en viens maintenant à l’idéologie qui structure ce discours. Je passe sur le côté « Génération Bataclan » qui n’est qu’une transposition de toutes les balivernes servies dans la presse de gauche depuis vendredi. L’important est ailleurs. Il est dans le déni de ce qu’est notre ennemi. Je cite : « Nous ne sommes pas engagés dans une guerre de civilisation, parce que ces assassins n’en représentent aucune. » S’il s’agit de dire que les terroristes agissent comme des barbares, à rebours de la civilisation européenne qui, depuis plusieurs siècles, a codifié la guerre, certes. Mais ce n’est évidemment pas ce que veut dire Hollande. Lui veut innocenter l’islam de toute culpabilité. Or, si la chose peut être vraie pour ce qui est de l’islam officiel de Paris, cette innocence n’est guère évidente pour celui – ou ceux – de Libye, d’Afrique subsaharienne ou du Moyen-Orient. Des islams que nous importons et ne cessons d’importer depuis des décennies au gré des vagues migratoires.

    Naturellement, Hollande ne peut cesser ce déni de réalité car celui-ci est directement en lien avec une autre partie de son discours : « Nous éradiquerons le terrorisme pour que la circulation des personnes, le brassage des cultures demeurent possibles. » Pas un instant il ne se rend compte que c’est précisément la libre entrée sur notre sol, cette cohabitation imposée de communautés, qui facilite ce terrorisme et même, d’une certaine manière, le crée.

    Pourtant François Hollande dit vrai lorsqu’il affirme : « Ce sont des Français qui ont tué vendredi d’autres Français. » 

    Oui, il dit vrai. Mais il serait encore plus juste que vrai de dire : ce sont des individus naturalisés ou ayant obtenu notre nationalité par droit du sol, mais appartenant à des peuples, à des cultures différentes, qui ont tué vendredi des Français de souche, de « toujours » pour parler comme Bartolone, des touristes et d’autres Français d’origine étrangère.

    Et pourquoi ces meurtres ? Pas parce que la France, c’est la musique, les femmes et le vin ; ça, c’est une vision américanisée des Français. Mais parce que, pour le monde musulman, la France et l’Europe, c’est l’ennemi depuis plus de 1.000 ans. Les hommes de Daech ont une vision civilisationnelle. On peut la juger pervertie, stupide ou pertinente, peu importe. Eux pensent aux croisades, à la colonisation, etc. À cette vision civilisationnelle dure, Hollande n’oppose rien, sinon le mou et le flou du discours républicain qui n’est que la version de gauche du discours mondialiste de la Commission européenne.

    Autre sujet que les médias tentent d’escamoter : la présence de terroristes parmi les migrants… L’Europe de l’Est ne souhaite pas la bienvenue à ces derniers. L’Union européenne proclame que rien ne doit changer et que nous ne devons pas fermer nos portes.

    Il faut être incroyablement naïf pour imaginer que parmi les millions de migrants, il n’y a pas, non seulement des terroristes, mais aussi une forte minorité favorable à cet islam qui nous fait la guerre. Je dis minorité mais, en réalité, personne ne peut prouver que ce n’est pas une majorité. Alors, dans ces conditions, continuer de laisser entrer ces migrants, vouloir les répartir dans toutes les provinces françaises, est une folie absolue.

    J’ai été critiqué en septembre pour avoir protesté contre des clandestins syriens qui squattaient des HLM. J’ignore qui ils sont vraiment. Mais ce qui m’épouvante, c’est que l’État français n’en sache pas plus que moi. Ces gens prétendent venir de Homs. Or, cette ville est libérée des islamistes depuis un an. Alors qui ou que fuient-ils ? La misère ? Soit. Pour certaines familles, on peut le croire. Mais pour les hommes jeunes, on fait quoi ? On allume un cierge ou bien on attend un prochain attentat pour allumer une bougie ?

    Or, l’État ne fait rien. Pourquoi ? Parce que prendre les bonnes décisions aujourd’hui reviendrait à montrer du doigt toutes les mauvaises décisions d’hier et, donc, ceux qui les ont prises. Cela consisterait à revenir sur quarante ans de politique d’immigration. Et cela, ni Hollande ni Juppé ni Sarkozy ne le feront. Plutôt laisser crever des Français !

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Voilée, la voisine ? Non : a-no-nyme

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    Voilà donc où en sont encore nos médias. Pas de détonateur de conscience après ce vendredi 13.

    Mercredi 18 novembre, la France se réveille une fois encore en état de guerre. Dans un état d’urgence.

    Saint-Denis, prise d’assaut, des forces armées et des scènes de guerre en pleine ville. À quelques mètres de la basilique où reposent les rois de France, des représentants d’un État qu’ils voudraient islamique, sont en cours d’arrestation. Grand écart de l’Histoire. Saccage de nos fondamentaux.

    Les Français ont envie de mettre un visage sur les bouchers du 13 novembre.

    On les pensait en Belgique, ils sont chez nous. De toutes façons, l’absence de frontières leur permet de voyager comme des courants d’air, aussi facilement qu’un tour-opérateur, tarif famille nombreuse pour les plus malins.

    Saint-Denis, pour parodier notre Premier ministre, ça manque de « white », pas beaucoup de « blancos », alors les médias qui étirent le peu d’info dont ils disposent depuis l’aube cherchent des témoignages.

    Coup de chance et premier coup de bluff, ils tombent sur le propriétaire de l’appartement où les assaillants tentent un carnage à coups de kalachnikov, kamikaze et ceinture d’explosifs.

    Le brave gars a « voulu rendre service » et voilà où ça le mène d’avoir prêté son appartement à des copains de copains. Lui, il dormait depuis vendredi, il se réveille ce matin, avec des terroristes islamiques dans sa salle de bains. C’est ballot.

    Les médias nous diffusent l’image, le gars est menotté dans la foulée par la police qui n’a pas l’air de partager son sens de l’accueil.

    Le plus beau (grave) est à venir. Une voisine interviewée par toutes les télés de France nous raconte « quelle était en panique ». Sauf qu’elle est surtout voilée. Elle maintient d’ailleurs ostensiblement son voile noir pour ne laisser paraître que les yeux.

    Et les micros complices se tendent vers ce moment de vivre ensemble.

    On hésite entre irresponsabilité, provocation, inconséquence. Mettez-moi les trois.

    Choisir délibérément de lui donner la parole, c’est considérer l’accoutrement comme normal. Une leçon inversée d’intégration ; au spectateur de s’adapter.

    Mais nous ne sommes pas au bout de l’absurde : pour mettre fin « aux propos haineux », i>Télé déclare que « cette femme ne porte pas de niqab, elle a mis ce voile pour rester anonyme ».

    Anonyme en témoignant devant une forêt de micros et de caméras ? Anonyme en laissant son adresse, puisque se présentant comme « voisine » de l’appartement assailli ? Ou anonyme, opportunément, pour couper court à l’indignation de spectateurs plus inquiets que « haineux », qui auraient aimé ne pas être pris pour les crétins du jour ?

    Voilà donc où en sont encore nos médias. Pas de détonateur de conscience après ce vendredi 13.

    Les 129 morts d’être sortis boire un verre ou écouter de la musique auraient mérité cette décence : la mise entre parenthèses du « pas d’amalgame », l’arrêt de perfusions du « vivre ensemble ». Le principe de précaution ramené à l’état de nécessité.

    Histoire de se poser les vraies questions et d’éviter de nous prendre pour des c…

     
    BOULEVARD VOLTAIRE
  • Comment survivre à une attaque terroriste pour les nuls

    http://insolentiae.com/2015/11/17/que-faire-en-cas-dattaque-les-20-conseils-pour-sauver-votre-vie-et-celles-des-autres-par-charles-sannat/

    (merci à Dirk)