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  • Venise commémore les 500 ans du premier ghetto juif de l'histoire

    http://www.levif.be/actualite/international/venise-commemore-les-500-ans-du-premier-ghetto-juif-de-l-histoire/article-normal-477019.html#cxrecs_s

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  • Nancy - Elle se fait agresser en cours, la fac couvre l’agresseur …

    http://www.fdesouche.com/724131-elle-se-fait-agresser-en-cours-la-fac-couvre-lagresseur

    Lire attentivement le procès-verbal de police

  • Violents débordements lors des manifestations contre la loi Travail (vidéos, photos)

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    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Violents-debordements-lors-des-manifestations-contre-la-loi-Travail-39109.html

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  • L’Autriche adopte un « état d’urgence » migratoire

     

    LE MONDE | • Mis à jour le | Par Blaise Gauquelin (Vienne, correspondant)

     

    Le mercredi 27 avril restera un jour noir pour les défenseurs des droits humains d’un pays, l’Autriche, qui fut longtemps synonyme de terre d’asile pour les dissidents soviétiques, les juifs de l’Est persécutés ou les élites persanes et arabes.

    Tétanisés par la montée inexorable de l’extrême droite – arrivée largement en tête au premier tour de l’élection présidentielle du 24 avril –, les députés de la majorité au pouvoir ont en effet adopté à une large majorité une loi inédite d’« état d’urgence » migratoire, qui risque d’inquiéter Bruxelles.

    Sociaux-démocrates et chrétiens conservateurs, unis dans une coalition gouvernementale depuis 2008, ont choisi de suivre la politique du voisin hongrois Viktor Orban en introduisant des dispositions qui, sauf à Budapest, n’ont guère d’équivalent au sein de l’Union européenne (UE).

    Lire notre reportage :   Deux Autriche face à face dans la Vienne populaire lors de la présidentielle

    Plusieurs freins au droit d’asile

    Désormais, les réfugiés syriens, afghans ou irakiens auront un permis de séjour limité dans le temps. Au bout de trois ans, la situation dans leur pays d’origine sera examinée. Si la guerre y est finie, ils devront rentrer chez eux. Ils auront également plus de difficultés à faire valoir leurs droits à une vie maritale. Un frein drastique est mis aux conditions du regroupement familial. Cette mesure vise spécifiquement à décourager les jeunes hommes afghans, qui ont été les plus nombreux parmi les 90 000 requérants à l’asile en Autriche (8,5 millions d’habitants) pour l’année 2015.

    Anticipant une possible arrivée massive, cet été, de réfugiés en provenance d’Italie, Vienne veut pouvoir mettre en place un régime d’exception, valable deux ans, afin de refouler les migrants à ses frontières, si son administration se juge dépassée.

    Les réfugiés, même de nationalité syrienne ou irakienne, devront alors prouver qu’ils sont persécutés dans le pays par lequel ils sont arrivés en Autriche.

    Les réfugiés, même de nationalité syrienne ou irakienne, devront alors prouver qu’ils sont persécutés dans le pays par lequel ils sont arrivés en Autriche. C’est cette dernière disposition qui choque le plus, car elle est très clairement destinée à faire pression sur l’Italie, accusée par Vienne de ne pas contrôler efficacement ses frontières extérieures et, surtout, de laisser beaucoup de migrants continuer leur route vers le Nord, sans les enregistrer.

    Contrôle aux frontières

    L’Autriche s’estime poussée à agir face à ce qu’elle considère comme l’incurie de l’UE, elle qui se trouve à la jonction finale des deux routes migratoires, celle de l’Italie et celle des Balkans. Les 18 000 demandes d’asile déposées depuis le 1er janvier exaspèrent le gouvernement, qui a dépensé des millions d’euros pour lutter contre les réseaux de passeurs, pesé de tout son poids pour dévier les flux migratoires, et qui subit par ricochet sans broncher depuis six mois la politique du « zéro réfugié » ouvertement xénophobe de ses voisins d’Europe centrale.

    L’Autriche a plafonné à 37 500 le nombre de réfugiés qu’elle entend accueillir en 2016, arguant du fait qu’il s’agit d’un chiffre généreux, encore supérieur à la moyenne des efforts consentis par les autres pays européens.

    La police a également détaillé, mardi, les mesures adoptées pour instaurer des contrôles au col du Brenner, point de passage névralgique des échanges ferroviaires et routiers entre le nord et le sud du continent. Une barrière de 370 mètres y sera installée. Le trafic routier sera entravé. Les trains s’arrêteront à la frontière, afin de permettre aux forces de l’ordre de réclamer des pièces d’identité.

    Le Tyrol, dont les autorités réclament une coopération transalpine plus poussée, n’a pas encore avancé de date précise pour le début de ces blocages au cœur de l’espace Schengen. Mais, afin de convaincre de sa détermination, Vienne a annoncé une rallonge de 1,3 milliard d’euros pour l’armée et de 1,1 milliard pour le ministère de l’intérieur. Ce jusqu’au-boutisme fait craindre aux défenseurs des droits humains un effet boule de neige dans tout le continent.

    Lire aussi :   L’Autriche veut fermer sa frontière avec l’Italie

    Critiques de l’Eglise catholique

    Alors que l’extrême droite a des chances de remporter le second tour de l’élection présidentielle le 22 mai, il n’est pas certain que ces nouvelles mesures, prévues et discutées depuis longtemps, mettent un terme aux divisions des Autrichiens. Le Parlement s’est déchiré, mercredi, lors des débats sur leur adoption. L’extrême droite du parti FPÖ a voté contre, ce texte « placebo » n’allant, selon elle, pas assez loin. Les Verts et les libéraux (NEOS, Das Neue Osterreich) lui ont emboîté le pas, pour la raison inverse.

    Les écologistes s’émeuvent d’une politique qui « met fin de facto au droit d’asile »

    Les écologistes s’émeuvent d’une politique qui « met fin de facto au droit d’asile », alors que l’Autriche ne cesse parallèlement de réduire son aide au développement dans les pays d’origine des migrants. Des sociaux-démocrates dissidents accusent le chancelier de gauche, Werner Faymann, de vouloir « doubler le FPÖ sur sa droite » et parlent d’une « Orbanisation » galopante de l’Autriche.

    L’Institut Ludwig-Boltzmann pour les droits humains prévient aussi que les plaintes auprès de la Cour européenne des droits de l’homme pourraient se multiplier. Il doute de la conformité de cette loi avec la Constitution autrichienne et la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne – l’agence censée garantir sa bonne application étant par ailleurs à Vienne…

    Mais les critiques les plus virulentes ont émané d’associations de défense des migrants, très actives en Autriche, et surtout de l’Eglise catholique. Alors que Vienne abrite aussi un siège de l’ONU et que le commissariat aux réfugiés s’est déclaré « inquiet » d’une telle atteinte au droit international, le cardinal Christoph Schönborn, influent au Vatican, a estimé que la situation dans son riche pays ne nécessitait – « Dieu soit loué » – nullement de telles « mesures d’urgence ».

    Lire aussi :   Autriche : l’extrême droite en tête de la présidentielle

     
    • Blaise Gauquelin (Vienne, correspondant)
      Journaliste au Monde

     

  • L’Autriche restreint le droit d’asile et se dote d’un "état d’urgence" migratoire

     

    Migrants. Le parlement autrichien a adopté mercredi un projet de loi controversé restreignant drastiquement le droit d'asile, le pays ayant accueilli 90 000 réfugiés en 2015.

    L’Autriche renforce sa législation contre les migrants. La nouvelle loi, l'une des plus strictes d'Europe, limite à trois ans l'octroi initial du droit d'asile et prévoit la possibilité de décréter un « état d'urgence » migratoire au cours duquel les migrants pourront être bloqués aux frontières sans même pouvoir formuler une demande d'asile.

    Cette mesure, élaborée par la grande coalition du chancelier social-démocrate Werner Faymann (SPÖ) et du vice-chancelier conservateur Reinhold Mitterlehner (ÖVP), a été adoptée par 98 voix contre 67, avec les suffrages de deux partis au gouvernement.

    L'opposition écologiste (Verts) et libérale (Neos), ainsi que quatre députés SPÖ ont voté contre, jugeant que cette législation met à bas le droit d'asile.

    Le parti d'extrême-droite FPÖ (opposition), a également rejeté le texte, au motif qu'il « n’allait pas assez loin » selon lui.

    Valeurs Actuelles - 28 04 2016

  • Bulgarie : Face à la montée du salafisme, la ville de Pazardjik interdit le voile intégral

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    18h18

     

    La ville bulgare de Pazardjik a interdit aujourd’hui le port du voile intégral dans les lieux publics, une mesure inédite en Bulgarie que cette municipalité du sud du pays a justifiée par une montée locale du salafisme.

    Inconnu en Bulgarie il y a encore peu, le niqab s’est répandu depuis trois ans dans le quartier rom de cette ville de 70.000 habitants, fief de l’imam autoproclamé Ahmed Moussa, jugé depuis février pour propagande islamiste radicale. Par 39 voix contre 2, le conseil municipal a décrété mercredi une interdiction de « port dans les lieux publics de vêtements et accessoires couvrant le visage et empêchant son identification », sous peine d’une amende allant de 300 à 1000 leva (150 à 500 euros). La Bulgarie, majoritairement orthodoxe, compte environ 13% de musulmans, principalement issus des minorités turque et rom. Le voile intégral n’y avait jamais été porté avant la montée en puissance récente de prédicateurs salafistes.

    Ahmed Moussa et treize de ses proches sont jugés depuis février à Pazardjik pour propagande en faveur de l’organisation État islamique (EI) et aide logistique à des jihadistes européens en route pour le Moyen-Orient. Il a déjà été condamné à deux reprises pour dérives islamistes. Parti de Pazardjik, le phénomène du port du voile intégral s’est répandu dans les ghettos roms de trois autres villes du sud-est. Une formation nationaliste, le Front patriotique, qui soutient le gouvernement de centre-droit, a récemment présenté une proposition de loi interdisant le port du voile intégral à l’échelle nationale, sous peine de fortes amendes et d’une privation des aides sociales. [...]

    Le Figaro

    Quand on veut, on peut!

  • Scandale de l’abattoir d’Alès (30) : le maire accuse l’abattage halal

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    Cet agneau va être "sacrifié" cruellement selon les rites d'une religion archaïque qui refuse l'étourdissement avant l'abattage

     

    17h58

     

    Le maire d’Alès dans le Gard, dont l’abattoir municipal a fait scandale, s’est défendu aujourd’hui en soulignant le problème de l’abattage rituel, sans étourdissement, dans la conduite des opérations, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les conditions d’abattage en France.

    L’abattoir d’Alès avait été fermé en octobre 2015 après la diffusion d’une vidéo de l’association L214 montrant des mauvais traitements infligés aux animaux. Il a rouvert début décembre. L’abattage rituel, pour la viande halal, représente 50% de l’activité de l’abattoir: « Il y a donc une manière de fonctionner spéciale. Il appartient au législateur de décider si on peut abattre ou pas de cette manière-là », a déclaré Max Roustan, maire Les Républicains. Selon lui, la vidéo de L214 montrait uniquement des animaux abattus de manière « rituelle », sans étourdissement. Selon le directeur de l’abattoir Jack Pagès, la personne filmée en train de pratiquer un « cisaillement au lieu de faire des coupes franches » était un « sacrificateur » remplaçant.

    Les sacrificateurs sont désignés de manière indépendante des abattoirs par les mosquées, sans « aucune formation », a assuré M. Pagès.

    Le maire a proposé « une concertation avec le ministère de l’Agriculture et les autorités religieuses pour réformer l’abattage rituel, car c’est uniquement sur ce ressort-là qu’on a des problèmes », affirmant par ailleurs que son établissement n’a jamais été mis en cause sur le plan sanitaire. Il a également souligné l’importance économique de l’abattoir de proximité d’Alès pour les éleveurs des Cévennes, qui ne pourraient pas continuer à abattre et donc à vendre leurs bêtes si l’établissement disparaissait. L’abattage sans étourdissement fait d’ailleurs débat en Europe, ont indiqué mercredi les responsables de l’association L214 devant la Commission, rappelant que l’Agence européenne de sécurité sanitaire « l’EFSA, la fédération des vétérinaires européens et l’Ordre des vétérinaires français se sont inscrits contre » cette pratique. [...]

    Le Figaro

  • GR Marseille : la face cachée du voile islamique

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    17h44

     

    De plus en plus de musulmanes portent le hijab. Simple mode ????

    « Ah les femmes ! Vous mettez des heures à choisir vos vêtements ! », plaisante Ahmed, dans sa petite échoppe du Marché du soleil. C’est qu’il y en a du choix, sur les étals du souk de la Porte d’Aix, où les clientes farfouillent frénétiquement : robes de soirées orientales, djellabas, babouches, pyjamas. Et aussi, depuis quelques années, des khimars, ces longs voiles qui couvrent la tête et les épaules ; et des jilbabs, composés d’une ou deux pièces, qui enveloppent le corps de la tête au pied.

    Les voilà, ces fameux vêtements islamiques qui créent la polémique depuis quelques semaines. Dans les boutiques de la Porte d’Aix, on n’a pas attendu les collections de « mode pudique » annoncées par H&M et Dolce Gabbana . Au milieu des mini-shorts et des tenues décolletées bon marché, le voile et les tenues « modestes » sont en bonne place dans les vitrines. Au centre-ville, dans les quartiers Nord, le hijab a gagné du terrain. Souvent porté par des jeunes filles, certaines en jupe longue, d’autres en jeans et en perfecto… Le voile islamique est-il un simple accessoire vestimentaire, comme l’ont soutenu récemment des étudiantes de Sciences Po Paris, organisatrices d’un Hijab Day controversé ? Ou le signe d’une volonté de prosélytisme associé au recul des droits des femmes, soumises à une emprise communautaire ? Qu’est-ce que le voile dévoile ?

    Au Marché du soleil, Ahmed ne se pose pas la question. « Moi, je fais juste du commerce, depuis 35 ans. Et je m’adapte à la demande des clientes. D’ailleurs, pour le jilbab, j’ai aussi des modèles pour les fillettes. » Bien plus discret, un autre vêtement islamique fait fureur rue Camille-Pelletan : la cagoule ou le bonnet en jersey dissimulant les cheveux sous le voile. « Certaines clientes en restent à des modèles classiques, noirs ou gris, d’autres, souvent les jeunes, recherchent un peu de fantaisie », explique un commerçant de la rue du Bon-Pasteur, en montrant des cagoules aux couleurs vives, ornées de dentelles et même de strass et de paillettes ! « C’est bien d’avoir le choix, de pouvoir varier sa tenue, changer de couleurs. Vous savez, on peut vouloir cacher ses formes tout en restant jolie, féminine », commente Dounia. Voilée de noir, cette jeune femme fait du shopping avec sa belle-soeur, qui porte un foulard crème… et un maquillage appuyé : « Sortir sans khôl ni rouge à lèvres ? Moi, jamais ! », rigole-t-elle. D’ailleurs, « ça, ce n’est pas interdit par le Coran ».

    Le voile, en revanche, est pour Dounia « une prescription religieuse » ; tout en restant, assure-t-elle, « un choix personnel » . « J’ai redécouvert la religion à ma sortie du lycée et j’ai décidé de me conformer aux commandements du Prophète », explique-t-elle. Au travail toutefois, Dounia renonce au voile, sans problème : « Ce n’est pas autorisé dans mon entreprise, donc je n’ai pas le choix ». En couvrant leurs cheveux, ces deux jeunes femmes veulent aussi « faire passer un message » : « Cela signifie que nous appartenons à une communauté et que nous sommes pratiquantes. » La mère de Dounia les rejoint. Cheveux au vent. « Chez nous, chacune fait ce qu’elle veut et mon mari n’a rien à dire ! », assène-t-elle.

    Mais à la Porte d’Aix, tout le monde n’est pas disposé à parler chiffons. Dans les « boutiques religieuses » qu’on nous désigne, les questions des journalistes ne sont pas les bienvenues. Ici, on nous renvoie vers une adresse imaginaire. Là, le vendeur nous pousse pas vraiment gentiment vers la sortie. À la boutique Jilbabs et Quemis (la robe masculine, Ndlr), rue du Bon Pasteur, point de fanfreluches, de paillettes, de foulards colorés. Les articles féminins, que le responsable nous interdit de photographier, sont noirs, longs et lugubres.

    En tête de gondole, un modèle de niqab : ce suaire noir qui enferme entièrement le corps des femmes, à l’exception des yeux. Ce vêtement, obligatoire en Arabie Saoudite, nous rappelle que, non, les femmes n’ont pas toujours le choix…

    La Provence

    Merci à Lilib

    Merci à Dirk

  • MIEGE

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  • TVL - Journal du mercredi 27 avril 2016

  • Donald Trump précise sa vision de la politique étrangère

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    LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gilles Paris (Washington, correspondant)

     

    Désormais bien placé pour remporter l’investiture du Parti républicain pour l’élection présidentielle du 8 novembre, Donald Trump s’est efforcé de présenter les grandes lignes de ce qui pourrait devenir sa politique étrangère, mercredi 27 avril, à Washington, au cours d’une intervention au siège de la revue The National Interest. Réputé pour ses interventions décousues et parsemées de diatribes, le magnat de l’immobilier s’en est tenu, une fois n’est pas coutume, au texte d’un discours lu par le truchement de prompteurs, une facilité qu’il a longtemps tournée en ridicule chez ses adversaires pour mieux mettre en avant son authenticité.

    Ce discours a permis au milliardaire d’articuler des idées déjà évoquées au cours de la campagne autour d’un thème central : la primauté absolue des intérêts américains sur toute forme de mission à l’origine d’une série d’interventions extérieures jugées catastrophiques en Irak comme en Libye. M. Trump estime que la politique étrangère américaine est dépourvue de boussole depuis la fin de la guerre froide et que des errements successifs ont conduit à la fois les alliés de Washington à douter de la détermination américaine, et ses adversaires à ne plus craindre le pays qui demeure la première puissance militaire mondiale.

    Lire aussi :   Primaires américaines : Donald Trump réalise le grand chelem

    Pour le magnat de l’immobilier, la reconstruction des États-Unis doit primer sur tout, y compris la lecture des traités de libre-échange et des bénéfices supposés de la globalisation. Une économie restaurée doit permettre selon lui de dégager les moyens nécessaires pour moderniser une armée en perte de vitesse, condition impérative pour inspirer à nouveau le respect.

    « Prudence et retenue »

    Soldant une fois pour toute la mission néoconservatrice de propagation de la démocratie, qui devait être la garantie d’un monde plus stable, M. Trump a écarté l’outil de l’interventionnisme, sans pour autant renoncer à « déployer des forces armées » chaque fois qu’il n’y aura pas d’alternative, avec pour ambition la « victoire avec un grand V ». « Contrairement à d’autres candidats présidentiels », a-t-il cependant pris soin d’ajouter, « la guerre et l’agression ne seront pas mon premier instinct ». « Nous ne pouvons pas avoir de politique étrangère sans diplomatie, une superpuissance comprend que la prudence et la retenue sont les véritables signes de force. » M. Trump s’est ainsi fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine.

    Comme il l’a déjà dit par le passé, les États-Unis n’ont pas pour vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. « Les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense. Sinon, les États-Unis doivent être prêts à laisser ces pays se défendre eux-mêmes », a-t-il averti, dans une allusion aux « passagers clandestins » que sont certains membres de l’OTAN qui rechignent à payer leur part des dépenses de l’Alliance. Dans une première attaque visant l’administration « Obama-Clinton », puisque l’ancienne secrétaire d’Etat a toutes les chances d’être sa prochaine adversaire en novembre, M. Trump a déploré l’abandon de l’Égypte de Hosni Moubarak et les mauvaises relations avec Israël, leur opposant l’énergie déployée par le président démocrate pour parvenir à un accord jugé calamiteux avec l’Iran.

    M. Trump a consacré une partie de son discours à la menace représentée par l’organisation Etat islamique qui « disparaîtra si je suis élu président », « rapidement, très, très rapidement ». Reprochant à l’administration Obama de n’avoir rien fait pour défendre les chrétiens présents au Proche-Orient, il a assuré vouloir privilégier à l’avenir « les valeurs occidentales » plutôt que des valeurs « universelles ».

  • Silence sur le génocide vendéen – La face cachée de la Révolution française

    https://youtu.be/nyHmTLTj1vY

     

    A voir absolument

     

    Un documentaire basé sur les travaux de Reynald Secher

    « Il faut que la France soit République ou qu’elle soit un vaste cimetière ».

    Un documentaire d’Armel Joubert des Ouches, pour reinformation.tv.

     

     

     

     

  • "Les médias de propagande" – Radio Brigandes reçoit Jean-Yves Le Gallou

     

    Radio Brigandes IV

    Entretien avec Marianne, chanteuse leader des Brigandes, et Antoine, représentant du Comité de Salut Public, sur les médias de propagande. Interventions filmées de Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia.

        

    SOMMAIRE DE L’ÉMISSION :

     

    I. L’IMPORTANCE DES MÉDIAS

    - Les médias choisissent le pouvoir
    - La persuasion par l’image : la télévision
    - La rééducation permanente

     

    II. LA PROPAGANDE MÉDIATIQUE

    - Un média d’information donne tous les points de vue. Un média de propagande n’a qu’un seul point de vue
    - L’absence de débat réel dans le système médiatique
    - Les cinq règles de la propagande et leur application dans notre système médiatique : répétition, orchestration, grossissement, transfusion, unanimisme

     

    III. QUI DIRIGE LES MÉDIAS ?

    - Les trois puissances qui orientent les médias : le capital, la publicité et les journalistes. Trois puissances qui ont intérêt au mondialisme
    - Le Club du Siècle : l’élite politique, médiatique et financière de la France. Révélation : les patrons de la presse membres du Siècle
    - Les interventions de l’État dans la presse

     

    IV. RÉFÉRENCES

    - Conseil de lectures
    - Médias alternatifs

     

    V. LA NOUVELLE CHANSON DES BRIGANDES : « Cerveau lavé »

  • Bachar Al-Assad visite un camp de réfugiés à Damas

    http://video.lefigaro.fr/figaro/video/bachar-al-assad-visite-un-camp-de-refugies-a-damas/3331612780001/

  • Salah Abdeslam sera défendu par l’avocat lillois Me Frank Berton, qui a rencontré son client en prison

    http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/salah-abdeslam-sera-defendu-par-l-avocat-lillois-me-ia0b0n3471061

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  • Attentats de Paris : Abdeslam mis en examen pour assassinats à caractère terroriste

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/salah-abdeslam-au-palais-de-justice-de-paris-en-vue-de-sa-mise-en-examen-27-04-2016-5749363.php

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  • Trump et Clinton triomphent dans le «Super Tuesday du nord-est»

    http://bcove.me/6vs7aoid

     

     

     

    VIDÉO - Le magnat de l'immobilier remporte les cinq États mis en jeu mardi. La démocrate en gagne quatre contre un seul à Bernie Sanders.

     

    Le fossé se creuse inexorablement entre favoris et seconds couteaux dans les primaires présidentielles aux États-Unis. Mardi, Donald Trump le républicain et Hillary Clinton, la démocrate, ont remporté haut la main le «Super Tuesday du nord-est», regroupant Pennsylvanie, Connecticut, Rhode Island, Maryland et Delaware. Et se rapprochent à pas comptés d'un duel homérique à l'automne, une fois le terrain dégagé pour eux, dans la course à la succession de Barack Obama à la Maison-Blanche.

    Chez les conservateurs, Donald Trump s'affirme si besoin était comme l'incontournable favori à l'investiture, en s'imposant triomphalement dans les cinq États en lice. Il frôle 65% des suffrages dans l'État de Rhode Island, dépasse allègrement les 55% dans les quatre autres, reléguant systématiquement ses poursuivants à vingt, voire trente points. Avec 945 délégués sur les 1237 requis pour espérer décrocher sans heurts l'investiture républicaine en juillet, il ne semble ne plus pouvoir être menacé par le sénateur du Texas Ted Cruz, qui en compte 543, et encore moins par le gouverneur de l'Ohio John Kasich, qui n'en a glané que 152 jusqu'ici.

    Depuis son quartier-général de campagne, dans le hall d'entrée de la tour Trump, sur la 5e Avenue, le magnat de l'immobilier entouré de ses proches et du gouverneur du New Jersey Chris Christie, ancien rival rallié, a répondu brièvement aux questions des médias, répétant ses positions les plus controversées, notamment sur l'érection d'un mur anti-clandestins à la frontière mexicaine, avant de s'en prendre à sa future et probable rivale, Hillary Clinton. «Elle n'est là que grâce au vote des femmes, a-t-il assené. Si elle était un homme, elle ne remporterait que 5% des voix! Elle tient grâce au vote des femmes. Et devinez quoi, les femmes ne l'aiment pas!»

    Au-delà de ces rodomontades dignes d'un ring de catch, ce sport qu'il affectionne tant, Donald Trump s'apprête à formuler mercredi soir sa vision élaborée de politique étrangère, l'occasion d'un discours très attendu devant le National Press Club, à Washington, qui pourrait lui offrir une assise plus «présidentielle» que des primaires fielleuses et souvent très superficielles.

     

    Les derniers espoirs de Sanders s'envolent

    Chez les démocrates Hillary Clinton a elle aussi vécu une très bonne soirée, remportant largement quatre des cinq primaires en jeu. Elle ne concède que la modeste Rhode Island, battue par Bernie Sanders (42% contre 55% des voix). Elle enlève en revanche la Pennsylvanie par 55% contre 43% des voix, ainsi que le Connecticut (51% contre 47,2%), le Maryland (63% contre 32%), le Delaware (59,8% contre 39,2%). Au total, elle glane 72 délégués en une soirée, contre 59 à Sanders, et atteint désormais 2026 voix de ces délégués, dont 1524 qui se sont engagés à la soutenir formellement. Avec 1291 délégués au total, Bernie Sanders voit ses derniers espoirs de combler son retard sur sa rivale douchés, que plus rien ne semble devoir empêcher de décrocher l'investiture présidentielle hormis ses ennuis avec le FBI au sujet de l'utilisation de sa messagerie privée lorsqu'elle dirigeait le département d'État.

    À six semaines de la fin des primaires, seule une poignée de scrutins peuvent départager la pondération respective des candidats, mais en aucun cas venir bouleverser l'ordre établi. Ted Cruz et John Kasich ont scellé une alliance contre nature, en convenant de recentrer leurs ressources sur différentes primaires: Cruz en Indiana (3 mai), Kasich dans l'Oregon (17 mai) et le Nouveau-Mexique (7 juin). Si ce dernier, exsangue financièrement, a promis de «faire le point» sur sa campagne après ce mardi, le premier soutient mordicus pouvoir s'imposer dans l'Indiana, malgré les dix points d'avance qu'y maintient Trump dans les sondages. Une nouvelle déroute contre le milliardaire new-yorkais, et l'option Cruz perdrait toute légitimité en vue d'une convention «contestée» en juillet à Cleveland. «Il a 500 délégués de retard et cinq millions d'électeurs de moins que moi, et il pense s'imposer à Cleveland?» moquait Trump, mardi soir, savourant pleinement sa victoire.

    LE FIGARO

  • Homère à la rescousse de l'Occident décadent

     « Homère est nouveau, ce matin, et rien n’est peut-être aussi vieux que le journal d’aujourd’hui » : par cet aphorisme, le « mécontemporain »(1) Charles Péguy soulignait autant l’intemporalité de l’œuvre léguée par l’aède grec que l’obsolescence des gazettes relayant des nouvelles qui se bousculent désormais à un rythme effréné. S’il ne devait rester que deux textes de la production littéraire et culturelle fournie par l’espace européen, l’Iliade et l’Odyssée, plus sans doute que la Bible et forcément que l’œuvre de Guillaume Musso, seraient vraisemblablement ceux-là. Rédigées au VIIIe siècle avant notre ère, et conservées par-delà les âges en ne cessant d’être une source d’inspiration, de Pindare à Giraudoux, elles incarnent, en lettres de chair, la civilisation occidentale « aux origines grecques » et portent en germe les conditions de sa palingénésie.

    Chez Homère, l’individu souverain demeure maître de son destin, quoique, époque oblige, forcément influencé par les divinités qui, bien qu’au-dessus de la mêlée, s’incarnent jusqu’à prendre fait et cause pour un des protagonistes : Aphrodite soutient Pâris qui l’avait élevée au rang de plus belle parmi les déesses, Arès se range du côté des Troyens, Athéna et Hermès viennent en aide à Ulysse, Poséidon s’oppose à lui, Eole oscille entre les deux positions. En réalité, l’intervention divine hâte les destins individuels davantage qu’il ne les influence réellement. D’ailleurs, tempère l’académicienne helléniste Jacqueline de Romilly, « quand ils interviennent, eux qui peuvent tout, ce n’est point pour faire s’effacer la raison humaine. Au contraire, on dirait qu’Homère offre toujours, dans l’Iliade, des miracles que chacun peut y reconnaître, en tous les temps, les souvenirs familiers des surprises imposées par la vie »(2). Le christianisme, qui doit sa mainmise sur l’Occident à son OPA sur un monde romain en déclin, inversera les rôles en faisant découler toute chose du tout-puissant.

     

    Comme l’a remarquablement souligné Dominique Venner(3), l’Iliade et l’Odyssée sont des œuvres mettant en exergue la finitude humaine, en contradiction avec l’infinitude des religions monothéistes et ramènent l’Homme à une forme de modestie que l’époque contemporaine, péchant par ses multiples excès, a abandonnée sur l’autel du progrès démoniaque. Malgré les promesses d’immortalité qui lui sont formulées par la voix de Calypso, en échange d’une vie à ses côtés, Ulysse choisit la mortalité en suivant son désir de rejoindre Pénélope et privilégie l’intensité de la vie à l’ennui consubstantiel à l’infini. Le destin des individus se joue ici et maintenant, et non dans l’au-delà fictif promis par les religions encore aujourd’hui dominantes. La conséquence est qu’il importe de justifier sur terre et dans ses actions les conditions de son existence.

    A cette aune, dans le récit homérique, la mesure de toute chose se situe en l’Homme dans ce que celui-ci a de noble de moins glorieux. Le héros est présenté tel qu’il est, gorgé de ses qualités et de ses défauts, dans sa plus stricte (in)humanité : Ulysse se venge, sans montrer beaucoup de compassion, envers les impétrants ayant voulu prendre sa place au cours de sa longue absence ; Achille entre dans une colère ayant tout de la bouderie après qu’Agamemnon lui eut retiré sa captive Briséis, Priam supplie Achille de lui rendre le corps d’Hector… Le héros cohabite lui-même avec l’homme ordinaire dans la pluralité des fonctions dévolues à celui-ci et avec la femme qui occupe une place prépondérante, complémentaire à celle de son pendant masculin et donc à mille lieues de l’égalitarisme revendiqué par le féminisme actuel : en l’absence d’Ulysse, Pénélope gère l’île d’Ithaque avec brio ; pendant ce temps-là, Calypso tente de retenir le héros ; Andromaque incarne la douleur de la perte de son mari et endosse le rôle de mère protectrice envers Astyanax…

    L’œuvre d’Homère renvoie ainsi à une éthique de la responsabilité. « Du combat, seuls les lâches s’écartent », peut-on lire dans l’Iliade. La notion de combat est à considérer dans son acception large et nécessite de la part des protagonistes une praxis faite de parfaite maîtrise du corps, mais aussi de l’intelligence. Celle-ci tient une place prépondérante dans l’iliade et l’Odyssée. Le cheval de Troie, équidé en bois harnaché d’or, utilisé par les Achéens pour pénétrer dans la cité rivale, est un modèle de ruse. Ménélas se cacha parmi les phoques de Protée pour capturer celui-ci afin de faciliter son retour vers Sparte. Ulysse lui-même était « l’homme aux mille tours » : il se déguise en mendiant cacochyme pour observer ce qui se passe chez lui ; afin que ses hommes n’entendent pas le chant des sirènes, il obstrue leurs oreilles de cire, tandis qu’il se laisse lui-même attacher à un mât afin de profiter de la mélopée sans en subir les conséquences.

    Non seulement, tout au long des 27.000 vers de l’Iliade et de l’Odyssée, l’individu est souverain, mais il est aussi enraciné et en harmonie avec la nature et les éléments. Il est forcément de « quelque part ». Dans l’Iliade et le conflit entre Achéens et Troyens, autres temps, autres mœurs, on se bat pour les siens, avec les siens, et on meurt avec eux, tandis que, dans l’Odyssée, où Ulysse aspire à un retour aux sources, après une absence de dix-neuf ans, sur l’île d’Ithaque, malgré la promesse de paradis sur terre. Comme un symbole, Ulysse chante qu’« il est vrai que rien n'est plus doux que la patrie et les parents, même si l'on habite un riche domaine loin d'eux en terre étrangère ». Le patriotisme, chez Homère, n’est cependant pas un nationalisme exalté, mais davantage un universalisme qui s’affirme dans le respect des particularismes, de l’identité et des frontières. L’internationalisme actuel, profondément anxiogène, rompt de façon tragique avec la retenue homérique.

    Ethique de la responsabilité, héroïsme, conscience de la finitude, patriotisme sont autant de valeurs que l’Occident européen, de Brest à Odessa –dont le nom attribué par Catherine II n’est pas innocent, preuve s’il en est  de l’appartenance de l’espace russe à notre civilisation- gagnerait à réintroduire dans son logiciel pour faire face à la décadence qui le guette et les menaces auxquelles il devra faire face dans un monde redevenu anxiogène. Hector, Achille, Ajax ont désormais déserté l’Europe. Il ne se trouverait de toute façon plus beaucoup d’Homère pour en relater les exploits. Retrouvons-en l’esprit !

    Gregory Van den Bruel

    (1) expression empruntée à Alain Finkielkraut

    (2)Jacqueline de Romilly, Pourquoi la Grèce ?

    (3) Dominique Venner, Un samouraï d’Occident

    (merci à Dirk)