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Migrants sans retour
Migrants sans retour: ce ne sont pas des "migrants" mais des immigrés clandestins (NdB)
Par Yves Thréard
Face au fléau migratoire, l'heure n'est pas aux précautions oratoires. L'urgence est aux solutions concrètes. En présentant un énième plan sur le sujet ce mercredi, le premier ministre a beaucoup usé des premières. Des secondes, il n'a pas parlé, ou peu. Édouard Philippe a plaidé l'humanité et la fermeté, la générosité et l'intransigeance. Ce n'est pas en cherchant à plaire à tout le monde que le gouvernement viendra à bout de la catastrophe humanitaire que vivent l'Europe et la France. La politique du «en même temps» a ses limites quand, comme l'année dernière, 750.000 candidats à l'exil frappent à leurs portes. Bill Gates, très engagé dans la lutte contre la pauvreté, confiait récemment dans la presse allemande: «Plus vous êtes généreux, plus vous motivez d'autres personnes à quitter l'Afrique.» Le milliardaire américain nous conseillait de changer d'approche.
Bien sûr, nul ne peut tolérer que des camps de fortune, insalubres et indignes, s'installent à Paris et ailleurs. Personne ne peut s'opposer, non plus, à ce que les délais d'examen des demandes d'asile soient raccourcis. Mais la question principale sur laquelle tous les gouvernements ont buté est ailleurs: comment éloigner les 90 % de migrants refusés chaque année? Elle démontre au passage que la grande majorité d'entre eux ne sont pas des réfugiés politiques, mais économiques.
Édouard Philippe promet qu'ils seront «systématiquement» reconduits. Il ne dit toutefois pas comment. Et pour cause: il faut que leurs pays d'origine, ou de leur première entrée en Europe, daignent les reprendre. Ce que ni les uns, peu coopérants, ni les autres, déjà débordés, n'acceptent de faire.
C'est donc toute une politique qu'il convient de revoir. Avec l'Afrique, où l'aide au développement devrait être conditionnée à la bonne volonté des États d'accueillir leurs ressortissants. Avec l'Union européenne, où les accords, de Schengen (sur les frontières) et de Dublin (sur la réadmission des migrants par le pays d'entrée), sont dépassés par la réalité.
Cela exige courage et pragmatisme. «En même temps»: ici, la formule trouve toute sa justification.
Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 13/07/2017.
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JOURNAL TVL DU MERCREDI 12 JUILLET
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FOLHUMOUR
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Clash à l'Assemblée: Gilbert Collard traite les députés LREM de pauvres pitres
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Décès de Jean-Jacques Susini, un des fondateurs de l'OAS
https://www.delitdimages.org/deces-de-jean-jacques-susini-lun-fondateurs-de-loas/
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Fermeture de réacteurs nucléaires : Nicolas Hulot dans la démagogie la plus crasse
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Des extraits des carnets secrets du juge Simon (décédé) dévoilés
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Rennes : Le gouvernement veut reloger 160 clandestins aux frais des Bretons
BREIZATAO – NEVEZINTIOU (11/07/2017) Le gouvernement français, via la préfecture d’Ille-et-Vilaine, entend apporter son soutien à la colonisation de peuplement en lien avec les filières d’immigration clandestines d’extrême-gauche.
France 3 Bretagne (source) :
Le 17 juillet prochain à 10 h, les familles de sans-papiers qui occupent une maison dans le quartier de la Poterie à Rennes depuis maintenant 1 ans devront évacuer les lieux, propriété de Lamotte Immobilier. Depuis leur installation, elles avaient obtenu un délai accordé par le tribunal d’instance pour quitter les lieux. Entre temps, la mairie de Rennes a reçu quatre fois l’association « Un toit c’est un droit » qui les soutient.
Et :
40 familles soit 160 personnes dont la moitié sont des enfants sont reçues depuis ce lundi 10 juillet, par la préfecture pour faire un bilan social, le point sur leur situation qui déterminera leurs droits à une solution de relogement. Pour l’instant, cinq solutions sont envisagées et pourraient concerner six à sept familles.
Aucune mesure d’expulsion immédiate de ces allogènes clandestins n’est même envisagée.
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1347 La peste noire décime l'Europe
TVL
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«Défendons l'Europe» : les identitaires dépêchent un navire contre l'immigration en Méditerranée
Source: ReutersUn navire de 40 mètres, le C-Star, affrété par des militants identitaires, est en route pour la Méditerranée pour lutter contre l'immigration clandestine au large de la Libye, ont annoncé mardi 11 juillet des militants.
L'opération «Defend Europe» (défendons l'Europe) est menée par le réseau européen Génération identitaire (GI) et en particulier ses antennes française, italienne et allemande.
Grâce à une collecte de fonds lancée mi-mai sur internet, et malgré une campagne d'opposition qui a poussé le service de paiement en ligne Paypal à geler leur compte, les militants ont récolté plus de 87 000 dollars (76 000 euros) auprès d'un millier de donateurs.
Ces fonds ont permis de louer le C-Star, un navire de 40 mètres, et son équipage, qui sont partis en fin de semaine dernière de Djibouti, doivent franchir le 13 juillet le canal de Suez et embarquer des militants à Catane en Sicile la semaine prochaine avant de gagner la zone des secours au large de la Libye.
Ainsi, comme l'explique Clément Galant dans une vidéo diffusée par GI sur les réseaux sociaux, l'objectif est «de montrer le vrai visage des ONG soit-disant humanitaires, leur collaboration avec les mafias de passeurs, et les conséquences mortelles de leurs actions en mer.»
«Lors de notre mission, lorsque nous croiserons des bateaux remplis de clandestins, nous appellerons les gardes-côtes libyens pour qu'ils puissent venir les secourir et nous veillerons à leur sécurité le temps de leur arrivée», ajoute-t-il.
L'objectif est donc que les migrants soient reconduits en Libye. Les gardes-côtes italiens considèrent pour leur part que la Libye n'offre pas de «port sûr» au regard du droit maritime et organisent toujours le transfert vers l'Italie des migrants secourus sous leur coordination.
«En sauvant des personnes et en faisant obstacle au réseau des trafiquants, nous pouvons sauver l'Europe et sauver des vies en même temps», a expliqué un porte-parole de GI-Italie.
RT
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Affaire Grégory - L' ex-juge Jean-Michel Lambert retrouvé mort chez lui, suicidé
Selon nos informations, le premier juge d'instruction en charge de l'affaire Grégory a été retrouvé mort dans la Sarthe ce mardi soir.
Un nouveau drame dans cette affaire maudite. Selon nos informations, le juge Jean-Michel Lambert, célèbre pour avoir piloté l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory, est décédé ce mardi soir à son domicile près du Mans (Sarthe). De sources concordantes, on indique que sa mort pourrait être consécutive à un suicide. A 19h11, une voisine de l'ancien juge d'instruction a alerté la police. Les secours ont découvert son corps inanimé avec un sac en plastique sur la tête. Jean-Michel Lambert était âgé de 65 ans.
LIRE AUSSI
> L'affaire du petit Grégory, trois décennies de mystères et de rebondissementsLe magistrat avait été critiqué à l'époque pour sa conduite des investigations. Son décès intervient alors que l'enquête vient de connaître une brutale accélération 32 ans après les faits avec la récente mise en examen de trois personnes. Le corps de Grégory Villemin avait été découvert pieds et mains liés dans les eaux de la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984.
Jean-Michel Lambert, premier juge d'instruction de l'affaire Grégory, a été longtemps critiqué pour son traitement de cette affaire. Il a 32 ans lorsqu'il est chargé de ce dossier. On le dira à l'époque «happé par la pression médiatique». Il sera dessaisi de l'affaire en 1986 au profit du juge Maurice Simon. De 1988 à 2003, il a été juge d'instance à Bourg-en-Bresse (Ain) puis jusqu'en 2014 vice-président du TGI du Mans (Sarthe).
Me Thierry Moser, avocat des parents de Grégory : «Je suis dans la plus grande tristesse et l'affliction»Joint par Le Parisien/Aujourd'hui en France, le conseil historique de Christine et Jean-Marie Villemin a réagi après le décès du juge Lambert : «Je pense surtout à ses enfants. C'est une tragédie insupportable. Je ne dirai pas un mot sur le dossier et sur l'affaire qu'il a eus à traiter à l'époque. Ce serait déplacé ce soir.»
Me Jean-Paul Tessonnière, avocat de Murielle Bolle
Le conseil de Murielle Bolle, actuellement mise en examen pour enlèvement suivi de mort, estime que le décès du juge Lambert est une tragédie mais reconnaît «une perte essentielle pour la recherche de la vérité». Interrogé par BFMTV, il explique qu'il avait «le projet de le citer comme témoin» pour disculper sa cliente.Le Parisien
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JOURNAL TVL DU 11 JUILLET 2017
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Quelques heures après l'évacuation, des migrants campent porte de la Chapelle...
Vidéo
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Le chef de cabinet du président algérien : « L’immigration africaine est source de crime et d’autres fléaux »
11h06Ahmed Ouyahia n’est pas favorable à l’accueil des migrants en Algérie, comme le souhaite le gouvernement. Et il le fait savoir. « Premièrement, ces gens-là sont venus de manière illégale », a rappelé, samedi 8 juillet, le secrétaire général du RND qui est également chef de cabinet du président Bouteflika.
« Deuxièmement, a-t-il ajouté sur Ennahar TV, la loi algérienne n’autorise pas le recours à la main d’œuvre étrangère. Aujourd’hui, nous avons des travailleurs chinois qui exercent dans le cadre des contrats conclus avec des entreprises chinoises. Mais ils ont des contrats de travail renouvelables ».
Mais l’accès à l’emploi n’est pas le seul problème que soulève Ouyahia. Le chef du RND va plus loin, en accusant les migrants d’être à l’origine de plusieurs fléaux dont le crime et la drogue. « Ces étrangers en séjour irrégulier sont source de crime, de drogue et de plusieurs autres fléaux », a affirmé le chef de cabinet de la présidence de la République.
« On ne dit pas aux autorités : jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts. Mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles. On ne laissera pas le peuple algérien souffrir de l’anarchie », a-t-il ajouté. « Et quand on me parle de droits de l’Homme, je dis : nous sommes souverains chez nous ».
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Cocasse
Le gouvernement hongrois a réalisé une nouvelle campagne d’affichage, « Ne laissons pas Soros rire le dernier ! », rappelant que selon le dernier référendum « 99% rejettent l’immigration illégale ».
La plus importante organisation juive de Hongrie a demandé au gouvernement d’arrêter cette campagne qui attise les « sentiments antisémites ». Elle a été relayée samedi par l’ambassadeur d’Israël à Budapest qui a officiellement appelé le gouvernement à retirer ces affiches, car, ajoutait-il, « au-delà de la critique politique d’une certaine personne, la campagne évoque non seulement de tristes souvenirs mais aussi la haine et la peur ».
Dès vendredi, Viktor Orban avait refusé d’annuler la campagne, invoquant son « devoir de défendre notre patrie et nos concitoyens » contre l’immigration illégale, et accusant le « milliardaire spéculateur » de vouloir utiliser sa fortune et les groupes qu’il soutient pour « installer un million de migrants » en Hongrie et dans l’Union européenne.
Viktor Orban a reçu hier le soutien de… Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, qui a demandé qu’on cesse les critiques contre cette campagne d’affichage. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a précisé : « Soros essaie constamment d’affaiblir le gouvernement israélien en finançant des organisations qui combattent l’Etat juif. »
Le blog d'Yves Daoudal
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Renaud Camus : « Si le remplacement n’est pas grand, qu’est-ce qu’il leur faut ? »
AUJOURD'HUI
Renaud Camus, dans un entretien accordé aux Dernières Nouvelles d’Alsace, l’archevêque de Strasbourg a évoqué le « grand remplacement » et « la fécondité des musulmans ». Y aurait-il une prise de conscience de l’Église de France sur ce sujet ?
Vous ne savez pas à quel point j’aimerais le croire ! Hélas, un archevêque ne fait pas le printemps. La nouvelle m’a beaucoup réjoui, vous l’imaginez bien. Mais de là à penser que l’Église de France va prendre ses distances envers la pensée chaque jour plus affirmée du pape, et chaque jour plus « remplaciste », si vous voulez bien me permettre de rester dans ma propre terminologie…
Cette terminologie, en l’occurrence, et ce mot de remplaciste, et le remplacisme en général, ont l’avantage de mettre le doigt sur une contradiction morale, spirituelle et presque théologique où l’attitude actuelle de l’Église enferme le catholicisme, ou peut-être plus exactement le christianisme, car la nuance entre les deux termes me semble de plus en plus marquée, et François se montre plus chrétien que catholique, à mon avis. Mais même en disant chrétien, comment une pensée chrétienne peut-elle s’accommoder de l’homme remplaçable, interchangeable, délocalisable à merci ? Le message du Christ et la doctrine chrétienne ne proclament-ils pas que chaque homme est unique, irremplaçable, et n’érigent-ils pas ces qualités en idéal éthique ? L’Évangile est d’accord avec Les Nourritures terrestres, sur ce point (et sur quelques autres). Le pape ferait bien de considérer ses alliés, dans cette affaire : il a dans son camp toutes les institutions, toute la finance, tous les pouvoirs, tous ceux qui ont intérêt à faire de l’homme un produit comme un autre, à confondre le producteur, le consommateur et le produit, à chosifier le vivant, à accélérer et simplifier, normaliser, la production et la circulation de la Matière Humaine Indifférenciée (MHI). Il ne peut pas vouloir cela.
Les écologistes sont antiremplacistes pour les choses mais remplacistes pour les hommes. C’est une contradiction insurmontable. Or, l’Église est dans une contradiction assez semblable : comment pourrait-elle lutter contre la GPA, la PMA, la destruction de la famille, toutes les manifestations typiques du remplacisme global, et, en même temps, comme dirait Emmanuel Macron, œuvrer à la destruction des appartenances nationales, culturelles, civilisationnelles — car c’est bien de cela qu’il s’agit ?
Nos lecteurs voudront bien pardonner la trivialité un peu profane du rapprochement mais je vois quelque ressemblance entre la situation actuelle de l’Église et celle du… Front national. Dans les deux cas, et c’est au moins mon espérance, il y a un certain divorce, si j’ose dire, entre la tête et le corps, entre la hiérarchie et les fidèles. Dans le cas du Front national, cette divergence pourrait bien évoluer très rapidement. Dans celui de l’Église, c’est plus difficile. Mais peut-être peut-on fonder quelque espoir en des résurgences gallicanes, dont les propos de Mgr l’archevêque de Strasbourg seraient un premier signe ?
Le député Jacques Bompard, à la tribune de l’Assemblée, a évoqué, lui aussi, le « Grand Remplacement à l’œuvre dans notre pays ». Le FN, en revanche, renâcle toujours à prononcer ces mots, alors que ceux-ci constituent, si j’ose dire, historiquement son cœur de métier. Comment expliquez-vous cela ?
Oh, très simplement. Le Front national, comme tous les partis très centralisés, comme le Parti communiste avant lui, a une sainte horreur de tout ce qui ne vient pas de lui. À l’égard de l’expression « Grand Remplacement », il s’est comporté comme ces policiers qui disposent de la cocaïne, à l’avance, dans les appartements qu’ils vont perquisitionner. Il a proclamé que c’était une théorie racialiste et conspirationniste — trois mensonges en trois mots, et aussi dépourvus de fondement les uns que les autres : car il n’y a pas la moindre trace de conspirationnisme ou de racialisme dans ce qui n’est en aucune façon, hélas, une « théorie ». Seulement, maintenant, le FN aimerait bien récupérer le contenu. Il en est donc à déclarer, un peu ridiculement, qu’il y a bien remplacement, oui, mais qu’il n’est pas grand ; que « grand » ajoute à la tournure un on ne sait quoi de suspect, de non scientifique. C’est aussi le point de vue de Michèle Tribalat, mais il est plus compréhensible de sa part. Car enfin, si le remplacement n’est pas grand, qu’est-ce qu’il leur faut ? Un génocide en bonne et due forme ?
On a eu le sentiment, avec les récentes élections, que face à ce Grand Remplacement, il y a eu un grand découragement : il n’y a rien à faire, on ne peut pas lutter et, inexorablement, eu égard à la croissance démographique, la résistance par les urnes va devenir — à court, moyen ou long terme, selon les lieux — inopérante. Êtes-vous, vous-même, atteint par ce « grand découragement » ?
Ça m’arrive, je dois le reconnaître, mais ça ne dure pas. Heureusement, la fureur et le désespoir me protègent du découragement. Il serait si facile de se regrouper, de constituer une force qui, par sa seule existence, pourrait suffire à renverser le cours de l’Histoire, c’est-à-dire l’invasion, la conquête, la colonisation, le triomphe des deux totalitarismes rivaux : le remplacisme et l’islamisme. Je prêche pour cette union depuis des années, largement dans le désert. J’ai proposé comme point de convergence le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation). Ma voix n’est sans doute pas assez forte et, de plus, elle est bannie de partout, ce qui ne facilite pas les choses. C’est la coutume de fustiger la guerre des ego, pour expliquer que l’union contre le Grand Remplacement ne puisse se faire. Mais, ce faisant, on prolonge la division, qui déjà perdait les Gaulois, selon César. La question du chef n’a, en fait, que peu d’importance, au moins dans un premier temps. Il y en aurait un, ce serait très bien ; s’il n’y en a pas, unissons-nous quand même. Ou choisissons symboliquement Rémi Gration, ce héros jeune et sympathique, qui porte dans son nom la seule réponse qui vaille à tous nos problèmes.
BV
NdB: Un article remarquable que je conseille vivement de lire!
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JOURNAL TVL DU 10 JUILLET 2017
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G 20 / Pourquoi Macron n'a-t-il pas parlé des migrants?
Yves Roucaute (Valeurs Actuelles) : «La question des migrants, c’est pas une question nationale, c’est une question internationale, en ce qui concerne précisément ce qui se passe aujourd’hui en Italie. Si vous regardez ce qui se passe en Italie … On est au G20, là. Pourquoi est-ce qu’il n’en a pas parlé ? Il n’en a pas parlé comme il aurait dû en parler : stratégiquement.
Concrètement, vous avez aujourd’hui entre 80 000 et 100 000 personnes qui ont débarqué en Italie. Concrètement, ces gens-là ils viennent d’où ? Ces gens-là viennent du Soudan, du Nigéria, du Bangladesh, etc. Ils viennent de là, quand on regarde l’origine de ces gens-là, qui traversent, qui passent notamment par la Libye. Donc, on a un vrai problème. Là, au G20, il faut savoir qu’il y a pas simplement 20 Etats, il y a aussi par exemple la Banque Mondiale. La Banque Mondiale, c’est 5 institutions qui sont présentes au G20, notamment l’association de développement international de la Banque Mondiale. Cette association de développement international donne environ 52 milliards pour aider le Bangladesh, pour aider le Nigéria, etc. Donc, si vous voulez, moi j’aurais aimé qu’on pose les questions à l’endroit, c’est-à-dire, comment on va aider concrètement ces pays d’Afrique à garder ces individus, parce que, et je termine là-dessus, c’est une question stratégique pour la France !
Je veux bien entendre tous les Bisounours qui nous rappellent qu’il faut avoir du coeur, il faut les laisser passer, et tout, mais c’est pas le problème ! Je vais être presque cynique-moraliste, ces gens-là ce sont des jeunes, ils quittent un territoire qui a besoin de ces jeunes-là. Ils s’en vont pour des raisons économiques. On sait que quand on donne de l’argent à ces Etats, en raison de la corruption il y a pas grand chose qui arrive à ces populations. Donc, moi j’aurais voulu, très concrètement, que le Président de la France, nous sommes la plus grande puissance africaine, il ne faut pas l’oublier qu’on parle de stratégie … C’était notre rôle stratégique de poser cette question-là, nous sommes la première puissance africaine, c’est de dire – il y a l’Afrique du Sud entre parenthèses qui est aussi là – C’est de dire à ces gens-là concrètement : «Qu’est-ce qu’on peut faire pour aider, non pas en donnant de l’argent aux Etats, mais pour aider les communes, pour aider les entreprises». La seule qui a fait ça, c’est quand même pas normal, c’est la fille de Trump, qui a dit qu’il fallait développer l’entreprenariat en Afrique, et elle a raison ! Parce que c’est comme ça que ça passe, développer les entreprises, aider la créativité. Pourquoi la France, première puissance, n’est pas capable de tenir un discours stratégique sur ces questions-là ?»
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Marine Le Pen étrille Florian Philippot «en vacances» pendant les législatives»
La présidente du Front national a eu la dent dure contre le vice-président du parti, Florian Philippot. Alors même que son rôle et la ligne qu'il défend au sein du parti sont contestés, elle lui a reproché son manque d'engagement récent.
Le climat semble tendu au Front national (FN) depuis les élections législatives. Aux dissensions politiques, liées à l'analyse du faible score réalisé lors des législatives de juin en regard avec la performance du parti à l'élection présidentielle, plusieurs petites phrases sont venues s'ajouter. La dernière en date a été prononcée par Marine Le Pen au sujet de Florian Philippot, vice-président du parti.
«C'est sûr que lui n'a pas besoin d'en prendre, ses vacances, c'était pendant la campagne des législatives», a déclaré Marine Le Pen selon le JDD. La présidente du FN réagissait à une autre petite phrase de Florian Philippot qui, quelques jours plus tôt, avait dit attendre que «Marine Le Pen redevienne elle-même».
Il faisait référence aux débats sur la question de la sortie de l'euro qui agite le FN depuis plusieurs semaines et que certains des dirigeants du parti entendent abandonner. Ils estiment que c'est parce qu'ils voulaient tourner le dos à la monnaie européenne qu'ils n'ont pas réalisé la performance qu'ils espéraient lors des législatives.
En piquant le vice-président du FN, Marine Le Pen semble s'être fait l'écho de plusieurs témoignages relayés ça et là au sein du parti critiquant le manque d'implication de Florian Philippot lors de la campagne des législatives. Des attaques que ne s'étaient pas privés de relayer ses adversaires dans la circonscription où il était candidat. «Il vient un ou deux jours par semaine depuis la présidentielle : ça contraste avec ses campagnes législatives et municipales de 2012 et 2014, il était beaucoup plus présent», avait estimé son adversaire Jean-Christophe Kinnel, ancien candidat PS.
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