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  • «En 2017, l’immigration régulière bat tous les records et l’augmentation du nombre des demandeurs d’asile est spectaculaire» Par Koba le 18/01/2018

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    18h03

    Les statistiques sur l’immigration rendues publiques hier révèlent l’ampleur des défis qui attendent Emmanuel Macron sur cette question. Si le gouvernement n’est pas responsable de la situation actuelle, il doit en revanche le saisir à bras-le-corps et ne pas se contenter d’effets de manche.

     

    (Maurice Lachaize est le pseudonyme d’un haut fonctionnaire français)

    S’il est un reproche que nul ne pourra adresser au gouvernement actuel, c’est celui de manquer de transparence sur les statistiques de l’immigration, rendues publiques le 16 janvier. De même il serait évidemment de la plus mauvaise foi de tenir l’équipe dirigeante actuelle, au pouvoir depuis six mois, pour responsable d’une situation dont elle a hérité. Il n’empêche: les dernières statistiques révèlent une situation sérieusement préoccupante.

     
     
     
     

    L’augmentation du nombre des demandeurs d’asile en 2017 est spectaculaire. Ils étaient 20 000 en 1997, 61 468 en 2012, et pour la première fois, plus de 100 000 en 2017. Un rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2015 souligne que 96 % d’entre eux, même déboutés, ne repartent jamais et deviennent donc illégaux.

    En outre, la hausse de l’immigration régulière, mesurée par le nombre des «premiers titres de séjour» délivrés, est tout aussi marquée. En 2017, elle bat tous les records avec 262 000 étrangers supplémentaires. Ce chiffre est dans la continuité d’une évolution de long terme: 125 000 en 1995 ; 186 116 en 2002 ; 183 893 en 2008 ; 193 655 en 2012 ; 210 940 en 2014 ; 215 220 en 2015 ; 230 353 en 2016. En 2017, tous les volets de l’immigration sont à la hausse: professionnels, familial, études et surtout humanitaire.

    Cette tendance à l’augmentation se reflète nettement, sur le long terme, dans la démographie française. Le pourcentage des naissances dans les familles composées d’au moins un parent immigré est passé de 26,3 % en 2007 à 30,4 % en 2016 (Ined). En Île-de-France, 38 % des femmes ayant eu un enfant en 2015 sont immigrées (Insee). Selon la sensibilité idéologique de chacun, il est possible d’y voir un phénomène positif ou un sujet de préoccupation.

    Le Figaro

    Merci à valdorf

     

  • Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique, avait intégré un islamiste fiché S dans sa campagne pour les législatives

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    12h36

    Candidat aux législatives en juin dans le 19e arrondissement de Paris, le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, a mené campagne avec une personne fichée S par la DGSI pour être « en lien avec la mouvance islamiste radicale susceptible de se déplacer en France et à l’étranger ».

     

     
     
     
     

    Son premier signalement remonte à 1995. L’Élysée, averti, a demandé à Mahjoubi d’écarter le militant de ce quartier où les frères Kouachi, notamment, ont fait leurs classes. Le secrétaire d’État nous précise que cet homme distribuait bien des tracts.

    (…) Le Point

  • MIEGE

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  • Trump est en excellente santé mentale et physique, hélas pour les merdiats!

    Hormis un léger surpoids (1m90/108kg), Donald Trump est en excellente santé et le restera pendant la durée de son mandat. Le médecin de la Maison Blanche (le même qu'Obama) a en outre indiqué qu'il a obtenu le score maximal de 30/30 au test cognitif. - i24 News, 17 janvier 2018, 12h44

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  • JT TVL 17/01/17

  • Le Japon durcit sa politique à l’égard des demandeurs d’asile

     

     
     
     
     

    17/01/2018 – JAPON (NOVOpress)
    Alors que le nombre de demandeurs d’asile a quasiment doublé l’an dernier, le gouvernement nippon a commencé à prendre de nouvelles mesures.

    A partir de ce lundi, le droit de travailler au Japon sera limité aux personnes vues par le Japon comme d’authentiques réfugiés.
    Les personnes demandant l’asile de manière répétée en ayant échoué aux tests initiaux seront donc déboutées. La ministre de la justice a déclaré vouloir ainsi se concentrer sur des réponses appropriées aux réfugiés qui ont besoin de protection.

    Cette manière détournée de refuser l’immigration économique qui sévit actuellement en Europe devrait donc permettre au Japon de maintenir sa politique migratoire stricte.

  • A Calais, Macron défend sa politique migratoire, «effort historique» pour «accueillir tout le monde» 16 janv. 2018, 17:

                          

     

    Dans un exercice délicat de clarification de sa politique migratoire, le chef de l'Etat a tenté à la fois de rassurer les forces de l'ordre, les migrants et les associations qui les défendent... Tout en les mettant face à leurs responsabilités.

    Articuler fermeté et réassurance, ne faire preuve d'aucune complaisance, que ce soit à l'égard des forces de l'ordre, des migrants et des associations de défense, tel était l'enjeu du discours fleuve (55 minutes) et parfois virulent d'Emmanuel Macron ce 16 janvier 2018 à Calais.

    Sur fond de critiques de sa politique, le président a rappelé l'«effort historique», selon lui, fait par l'Etat pour trouver des solutions à la crise migratoire. «L'objectif, oui, il est bien d'accueillir tout le monde de manière inconditionnelle, de vérifier tout de suite, de pouvoir instruire rapidement [les demandes d'asiles], de protéger les uns, de raccompagner les autres», a-t-il martelé.

    Deux milliards d'euros pour l'hébergement d'urgence

    «Ce sont des êtres humains à qui nous avons ce devoir d'humanité», a encore rappelé Emmanuel Macron au sujet des migrants. «Il nous faut tout à la fois avoir cette humanité parce que ce sont des femmes et des hommes à qui nous la devons», a-t-il ajouté, annonçant que l'Etat prendrait en charge les distributions des repas jusque-là financées par les associations d'aide au migrants. Face aux critiques des défenseurs des migrants, Emmanuel Macron a dénoncé, sans ambages, des «contre-vérités». 

    «[Ceux qui] encouragent ces femmes et ces hommes à rester, à s'installer dans l'illégalité, voire à passer [au Royaume-Uni] prennent une responsabilité immense», a déploré le chef de l'Etat, invoquant plusieurs fois la «vérité» et dénonçant des «mensonges» propagés par les associations de défense. Aussi, Emmanuel Macron a-t-il fermement défendu son bilan humanitaire. «Depuis le mois de juillet dernier, nous avons poursuivi une ambition qui était inconnue jusque-là. 143 000 places financées par l'Etat sont ouvertes chaque nuit pour accueillir les personnes qui sont en détresse [...] nous avons consacré plus de deux milliards d'euros pour l'hébergement d'urgence», a-t-il ainsi rappelé.

    Auteur: RT France

     

    Confiance mitigée à l'égard des forces de l'ordre

    Quant aux forces de l'ordre, confrontées à l'insécurité dans la région de Calais, Emmanuel Macron s'est livré à l'exercice délicat consistant à les féliciter, tout en les mettant en garde contre les dérapages.

    «Je ne peux pas laisser accréditer l'idée que les forces de l'ordre exercent des violences physiques, confisquent des effets personnels, réveillent les personnes en pleine nuit, utilisent des gaz lacrymogènes sur des points d'eau ou au moment de la distribution des repas», a-t-il asséné, devant les forces de l'ordre. Et le président de la République de marteler : «Si cela est fait, c'est contraire à toute déontologie. Si cela est fait et prouvé, cela sera sanctionné», précisant qu'une circulaire serait adressée aux préfets.

     
     

    Je ne peux pas laisser accréditer l'idée que les forces de l'ordre utilisent la violence. Si cela est fait, c'est contraire à toute déontologie. Si cela est fait et prouvé, cela sera sanctionné.

     

    Calais est un défi pour la République

    Pour autant, maniant la carotte et le bâton, Emmanuel Macron a dans le même temps, affirmé la confiance qu'il plaçait, dans les forces de l'ordre. «J'ai demandé au ministre de l'Intérieur au regard des conditions particulières de l'exercice de leur mission d'accorder cette année aux policiers et gendarmes affectés de manière permanente [à Calais] une prime exceptionnelle de résultats, vos missions et votre exemplarité sont indispensables», a-t-il annoncé, après ce rappel à l'ordre. «Calais est un défi pour la République mais Calais est une image pour la République», a conclu Emmanuel Macron, ne semblant pas craindre d'engager sa responsabilité sur ce dossier.

    Ce long discours du président suffira-t-il à faire retomber les critiques visant la politique migratoire du gouvernement ? Entre la ligne dure portée par Gérard Collomb et la posture plus humanitaire d'Emmanuel Macron, la gestion de la crise migratoire suscite des réserves jusque dans le propre camp politique du président. Dans une tribune publiée dans Le Monde ce même jour, des syndicalistes et des intellectuels, comme l'économiste Jean Pisani-Ferry, jusque-là proches d'Emmanuel Macron, l'ont rappelé à sa promesse faite en juillet 2017, à Orléans, de ne plus laisser personne en France dormir «dans la rue, dans les bois».

    Lire aussi : Après Calais, Ouistreham : un autre port sur la route des migrants (REPORTAGE)

     

    Raconter l'actualité

  • LE JOURNAL TVL 16 JANVIER 2018

    Calais: "Macron a fait le job"

  • Italie : une polémique éclate autour des déclarations d’Attilio Fontana (Ligue du Nord) sur le changement de population Par Francois le 16/01/2018 15h59 Partager sur Facebook Partager sur Twitter La polémique éclate autour des déclarations d’Attilio Fo

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    15h59
     

    La polémique éclate autour des déclarations d’Attilio Fontana (Ligue du Nord). Interviewé par Radio Padanie, le candidat de la coalition de droite aux élections de la Région Lombardie (4 mars) a en effet exprimé son avis sur le boom des débarquements de migrants en Italie.

    […]

    […] L’ancien maire de Varese était l’invité de Roberto Maggi dans l’émission « Sulla strada della libertà » (Sur la route de la liberté) de la radio de la Ligue. […] « C’est un discours démagogique et inacceptable celui de dire que nous devons les accepter, c’est un discours auquel nous devons réagir, nous devons nous rebeller: nous ne pouvons pas les accepter. Cela voudrait dire que nous n’existerions plus comme réalité sociale et ethnique, parce qu’ils sont bien plus nombreux que nous, parce qu’ils sont bien plus déterminés que nous à occuper ce territoire. Face à ces affirmations nous devons nous rebeller, nous ne pouvons pas les accepter, parce qu’il n’est ici pas question d’être xénophobe ou raciste, mais logique et rationnel: nous ne pouvons pas parce que nous n’en sommes pas tous là, il nous faut donc faire des choix, décider si notre ethnie, la race blanche, et notre société doivent continuer d’exister ou disparaître, c’est un choix. Si la majorité des Italiens devait dire ‘nous voulons nous auto-éliminer’ alors nous irions ailleurs ».

    […]

       

    Fontana a par la suite précisé: « C’était un lapsus, une erreur d’expression, j’entendais que nous devons réorganiser un accueil différent qui respecte notre histoire, notre société ».
    A propos des déclarations est également intervenu Matteo Salvini, leader de la Ligue: « Au gouvernement nous contrôlerons toute présence islamique dans le pays. […] Une invasion est en cours, en janvier les débarquements ont même repris. La couleur de la peau n’a rien à voir et le risque est vraiment réel: des siècles d’histoire qui risquent de disparaître si l’islamisation jusque-là sous-estimée prend le dessus ».

    […]

    ilgiornale

    Merci à anonimo

  • Révélations : les conseils de Damien Philippot à Marine Le Pen avant le débat d'entre-deux tours

    https://francais.rt.com/france/47283-marine-pen-a-t-elle-ete-mal-conseillee-pour-le-debat-entre-deux-tours

    NdB: Conseils qui ont fait perdre Marine Le Pen face à Macron: lisez-les ! Conseils dénués de toute psychologie, de toute connaissance intuitive de l'adversaire. 

    Marine n'aurait jamais dû écouter Damien Philippot... 

  • JOURNAL TVL DU 15 JANVIER 2018

  • L’ELYSÉE RECRUTERAIT UN SPÉCIALISTE EN EXTENSIONS CAPILLAIRES POUR (LA PERRUQUE) DE BRIGITTE!

    Comme il était évident que, comme beaucoup de femmes de son âge, elle souffre d’un grave déficit de la masse capillaire, Brigitte Macron porte des perruques. Mais elle ne veut pas que ça se dise ou se sache.

    Peu importe: ça se voit! Et on ne voit que ça!

    Pour tenter (vainement) de contrer cette info et faire (vainement) diversion, l’Élysée chercherait à recruter un nouveau coiffeur-maquilleur affirme Le Point. Cependant, l’on demande  une qualification supplémentaire : être capable de “coiffer une femme portant des extensions”. Il s’agirait donc des extensions capillaires de Brigitte Macron.

    Pour porter des extensions “invisibles”, il faut avoir sur le crâne beaucoup de cheveux. Les extensions allongent, ne densifient que de belles chevelures…

    Macronella ferait mieux de recruter un spécialiste en fixation de perruque, ce qui semble difficile…

    Tant nombre de photos, dès que le vent souffle, il rabat sa frange,  montre le début de ce qui lui reste de cheveux.

     
    26 000 euros par trimestre la fixation de perruque et leurs peinturlures?
     
    Notre personnel est décidément bien cher en tout!
     
     
     
     
    DélitD'images
  • Pour une "Grande Provence". Par Pierre-Emile Blairon

     

     

    Nous publions régulièrement dans nos colonnes des éditoriaux de Pierre-Émile Blairon, auteur installé à Aix-en-Provence qui partage ses activités littéraires entre deux passions : 
    • La Provence : il anime la revue Grande Provence, il a écrit deux biographies sur deux grands provençaux : Jean Giono et Nostradamus et Le Guide secret d’Aix-en-Provence.
    • Les spiritualités traditionnelles : il anime la revue Hyperborée qui se consacre à l’histoire spirituelle du monde et à son devenir. La roue et le sablier résume la vue-du-monde de l’auteur et des collaborateurs de la revue.

    Amoureux et grand connaisseur de la Provence, Pierre-Émile Blairon est l’auteur des Guides secrets d’Aix-en-Provence et de la Côte d’Azur.

    Pierre-Émile Blairon Guide secret Aix-en-Provence environs Pierre-Émile Blairon Guide secret Côte Azur

    Pierre-Émile Blairon nous fait part dans un éditorial très argumenté de son point de vue sur le nom qu’il recommande pour notre Région.

    Pour une « Grande Provence »

    Mondialistes et altermondialistes

    Nos politiciens et la presse aux ordres veulent nous faire croire que les Français sont toujours régis par le clivage gauche-droite ; il y a pourtant belle lurette que ce clivage démocratique (car inspiré à l’origine de la situation géographique des députés au sein de l’Assemblée nationale) n’existe plus. Ce sont désormais les tenants « progressistes » de l’uniformisation du monde qui s’opposent aux partisans de l’enracinement et de la Tradition, clivage qui ne peut être démocratique car issu (pour ces derniers) des théories complotistes et conspirationnistes, selon le politiquement correct.

    Les mondialistes n’avoueraient pour rien au monde qu’ils nous préparent un avenir transhumaniste, c’est-à-dire la robotisation intégrale de la condition humaine, de l’Homme, pour être clair. La procédure exige qu’avant d’arriver à cette étape ultime, il convient de gommer soigneusement tous les éléments de la vie courante qui feraient référence à ces coutumes honnies et largement dépassées qui font référence à l’Histoire, aux traditions, au bon sens, aux vertus, au sentiment patriotique, ou, pire encore, à l’attachement à un sol, ce qui dénoterait un esprit obtus, poussiéreux et rédhibitoirement indécrottable, qui plus est farouchement hostile aux lendemains radieusement métalliques que l’Ordre mondial condescend à nous préparer.

    C’est dans cette perspective que ce bon Renaud Muselier, président de l’assemblée régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur, met toute son intelligence (et on sait qu’elle est grande) à bien interpréter les directives qu’il reçoit des instances suprêmes. Ainsi, a-t-il proposé le 15 décembre 2017 – enfin, non, a-t-il unilatéralement décidé – de baptiser la PACA (acronyme qui, certes, ressemblait vaguement à une marque de lessive) du nouveau nom, ô combien original et ambitieux ! de « Sud » qui, lui, ressemble au titre d’une chanson de Nino Ferrer, l’inoubliable interprète des chefs-d’œuvre que sont « Gaston, y a l’téléphon qui son », des « Cornichons » et de « Z’avez pas vu Mirza ». M. Muselier aurait pu choisir un autre titre de Nino Ferrer ; « Mirza », par exemple, basique mais accessible, même si ça ne veut rien dire, ou « Cornichon » ; c’est bien, « Cornichon », on pense à la corniche, c’est touristique, la corniche, et puis « on », c’est anonyme. Touristique et anonyme : que demande le peuple ?

    Muselier est parfaitement en accord avec ses collègues des autres entités régionales françaises tout aussi ingénieux et imaginatifs qui ont baptisé leurs régions du nom de Hauts de France et Grand Est. Quant à Hervé Morin, il a confié le soin de trouver un nouveau nom pour la région normande à une agence de publicité qui a accouché d’une trouvaille géniale : « Normandie », pour la modique somme de 140 000 euros.

    Muselier aurait pu aussi appeler la PACA « Bas de France » pour faire pendant aux « Hauts de France », ou, pour faire plus simple et en concertation avec les autres régions françaises, donner des numéros : zone 1 (pour Paris, évidemment) puis zone 2, 3, etc. Muselier, tel un capitaine de navire tenant fermement la barre, nous explique que « le Sud, c’est le soleil, la mer, la montagne et le bien-vivre » (tiens, ça me rappelle une autre chanson : « Il y a le ciel, le soleil et la mer…»). Le navire en question, c’est certainement l’une de ces usines à touristes flottantes qui accostent à Marseille et dont les passagers en descendent pour visiter… Aix-en-Provence.

    Ça, c’était pour les mondialistes mais il y en a d’autres de mondialistes, qui sont mondialistes mais autrement : les altermondialistes, où l’on retrouve toute la génération des héritiers des soixante-huitards, « Zadistes » actuels ou anciens hippies du Larzac, qui avaient trouvé dans le mouvement régionaliste un bon moyen de faire croire qu’il étaient attachés à une terre et à un peuple mais qui, en réalité, n’en poursuivent pas moins l’application de leur idéologie ringarde ; il y a bien longtemps que les peuples ont compris que Mao, Staline et Pol-Pot étaient morts et leurs utopies fumeuses et sanglantes avec.

    Ainsi, le conseiller régional Partit occitan, Hervé Guerrera, qui lance une pétition pour la dénomination « Provence » pour notre région.

    Avec lui, vous n’aurez que la dénomination ; pour le reste, il milite pour l’accueil des clandestins dans notre belle région ; lui, une terre, un peuple, il ne connaît pas ; la Provence, c’est le droit du sol pour tout le monde, et surtout pour les clandestins. Il a d’ailleurs voté un budget de trois millions d’euros dans ce sens.

    Un peu d’histoire

    Trêve de plaisanterie, car cette affaire ressemble à une plaisanterie, c’est loufoque, ridicule, absurde.

    Les politiciens ont-ils la moindre idée de ce que pensent les gens qu’ils sont censés représenter ? Sont-ils totalement hors-sol, comme les tomates qu’ils nous font manger ?

    Il faut apprendre à ces braves gens incultes, de « gauche » et de « droite », ce qu’est l’Histoire de notre région, histoire qui peut déterminer son avenir.

    Provence-Alpes-Côte d’Azur est composée de trois entités ; l’une est légitime, la Provence, la deuxième rapportée, les Alpes, la troisième artificielle, la Côte d’Azur.

    À l’origine, ce sont les Celto-ligures qui ont donné sa première unité à cette région ; les Salyens, Celtes issus des pourtours de l’étang de Berre s’étaient établis sur l’ensemble de ce qui constitue le territoire actuel de la Provence-Alpes-Côte d’Azur ; ils s’étaient liés d’amitié (et plus si affinité) avec les Ligures, originaires, eux, de la côte italienne et principalement établis dans la région de Nice.

    Puis les Grecs sont arrivés ; ils ont établi des comptoirs tout le long de ce qu’on appelle actuellement La Côte d’Azur (selon le promoteur de l’expression, Stéphen Liégeard, la « Côte d’Azur » démarrait à Marseille pour s’achever à Menton.)

    Puis les Romains sont arrivés ; contrairement aux Grecs qui étaient tournés vers la mer, les Romains investissaient l’intérieur des terres. Ce sont eux qui ont créé le terme de Provence (issu de provincia), la Provence, intégrée ensuite dans la Narbonnaise, étant leur première implantation hors du territoire italien actuel. Les Alpes constituèrent des provinces distinctes (Alpes Cottiennes) ainsi que la province des Alpes maritimes dont le chef-lieu était Cimiez.

    Aix-en-Provence (Aquae Sextiae) devient la capitale de la Seconde Narbonnaise au IVe siècle.

    Après une longue période de décadence essentiellement causée par les diverses invasions (notamment wisigothe, burgonde, ostrogothe, franque, mérovingienne, carolingienne), la Provence retrouve son unité en expulsant au Xe siècle les Sarrasins de leur place-forte de La Garde-Freinet sous l’impulsion du burgonde Guillaume qui devient de ce fait le Libérateur ; le comté de Provence s’étend alors jusqu’à Nice.

    En 1229, le comte de Barcelone et de Provence, Raymond Bérenger V soumet la commune de Nice qui s’était donnée aux Génois, créant ainsi un État régional provençal stable de Barcelonnette dans les Alpes actuelles (ville dénommée ainsi pour rappeler l’origine des comtes de Provence) à Nice, avec Aix-en-Provence pour capitale, avant que la Provence ne devienne française en 1481 sous Louis XI.

    Nice, après s’être donnée à Gênes, se donne à la Savoie en 1388 puis se rattache à la France révolutionnaire, puis au royaume de Piémont-Sardaigne, avant de retourner dans le giron français en 1860.

    Sur les armoiries de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur figurent le blason provençal aux deux couleurs rouge et jaune provenant de la maison de Barcelone, le blason de Nice, mais aussi un élément de celui du Dauphiné, représentant les Alpes provençales chères à Jean Giono(1).

    Patries charnelles

    Comment concilier ces éléments de la diversité de notre région ? Il y a plusieurs Provences qui cohabitent harmonieusement parce que, hormis une histoire et des épreuves communes, d’autres critères sont venus renforcer la cohésion de notre région, comme l’attachement commun des « Pacaïstes »(2) aux traditions, aux paysages, aux arts, à la culture, à l’architecture paysanne, à la gastronomie issue des produits locaux, au patrimoine, aux langues originelles, même si elles sont en déclin. Tout ceci représente tout simplement la conscience pour chacun de faire partie d’un peuple attaché à son sol et qui envisage un destin et des projets communs, qui vibre pour les mêmes mots forgés par le terroir et les mêmes musiques enracinées.

    N’importe quelle terre n’appartient pas indifféremment à n’importe qui ni à tout le monde ; elle appartient au peuple qui l’a conquise, comme on conquiert un être aimé, qui l’a labourée, enrichie, soignée ; elle se mérite (il ne suffit pas d’y naître) et elle se respecte.

    Les vieux peuples, quand ils marchent sur leur terre, marchent sur des millions de morts, des centaines de générations qui les ont précédés, qui reposent là où ils ont vécu, où ils ont combattu, leurs ancêtres qui ont défendu cette terre et pour laquelle ils sont morts.

    Comme nous le voyons avec ce clin d’œil (« Pacaïstes »), pour l’instant, les habitants de notre région ne peuvent pas se nommer, tout comme ne peuvent pas se nommer les habitants des autres nouvelles « zones » ; comment nommer les habitants des « Hauts de France » ? Les « Hautistes » ? Ou du « Grand Est » ? Il s’agit bien là d’une négation pure et intentionnelle d’une identité ; on sait qui sont les Bretons, les Normands ou les Occitans, mais comment appeler les habitants de l’Auvergne-Rhône-Alpes ? Ceux qu’on ne nomme pas n’existent pas.

    Quel nouveau nom pour la région ?

    Il convient donc de tenir compte de l’Histoire et de la volonté d’enracinement et d’identité des populations qui vivent dans les « pays » qui composent la région administrative, volonté hélas qui s’émousse devant les postes de télévision à regarder des programmes qui, tous, prônent l’uniformisation, et dans les fêtes à répétition concoctées par la République pour faire oublier les manipulations (Panem et circenses).

    Les identités les plus affirmées encore actuellement dans notre région constituent ces nombreux « pays » qui se sont regroupés au sein d’une entité plus importante formée par la grande Provence (qui inclut les « Bas-Alpins » comme les appelait Giono, mais qu’on dénommera plus volontiers les Alpes provençales) et par les Niçois, le Pays de Nice étant un pays ligure à l’origine. Aussi, j’aurais proposé initialement de choisir entre ces deux appellations : Grande Provence et Provence-Ligurie mais nous devons tenir compte du fait que l’ancien comté de Nice, même s’il est constitué essentiellement par la seconde ville de la région en termes d’habitants, ne représente qu’un petit territoire sur le plan géographique et que cette particularité pourrait entraîner légitimement la revendication d’autres « pays » tout aussi modestes en superficie qui aimeraient voir aussi leur nom accolé au principal pour diverses raisons, touristiques ou historiques (la Camargue, ou le Comtat venaissin, par exemple), principal qui ne peut être que Provence et nous retomberions dans l’inévitable acronyme pour faire vite, à l’image de notre temps, ce dont nous voulons justement nous débarrasser. D’autre part, cela créerait une confusion avec la province italienne voisine éponyme et engendrerait des problèmes d’ordre concret, notamment administratifs, voire diplomatiques. Je m’en tiens donc à « Grande Provence » pour éviter toute discrimination ou ambigüité.

    Pierre-Émile Blairon

    NdB: Merci à P.-E. Blairon pour cet excellent édito que j'approuve totalement, de tout coeur!