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  • Israël: la valise ou la prison

  • Trump salue les signes de détente entre les deux Corées et se dit prêt à s'entretenir avec Kim

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    ETATS-UNIS Le président américain s’est dit prêt samedi à s’entretenir avec le leader nord-coréen, exprimant l’espoir que les discussions prévues entre Pyongyang et Séoul sur les JO pourraient faire baisser les tensions…

     

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    Le président américain Donald Trump s'est dit prêt à s'entretenir avec le leader nord-coréen le 6 janvier 2018. — Chris Kleponis/NEWSCOM/SIPA

    Il souffle le chaud et le froid. Le président américain, Donald Trump, s’est dit prêt samedi à s’entretenir avec le leader nord-coréen Kim Jong-Un, exprimant l’espoir que les discussions prévues entre Pyongyang et Séoul sur les JO pourraient engager une désescalade.

    >> A lire aussi : J'ai «un plus gros bouton nucléaire» que toi, lance Trump à Kim Jong-un

    Cette déclaration de Donald Trump tranche avec sa rhétorique volontiers belliqueuse à l’égard de Kim Jong-Un, avec lequel il a engagé ces derniers mois une joute verbale au fil des tests nord-coréens de missiles et de charges nucléaires.

    Un échange téléphonique possible entre les deux dirigeants

    « Je crois toujours aux discussions », a déclaré le président américain depuis la résidence présidentielle de Camp David, interrogé sur la possibilité d’un échange téléphonique avec le leader nord-coréen. « Je le ferai bien sûr, je n’ai aucun problème avec ça », a-t-il ajouté, tout en soulignant que cela ne pourrait se faire sans conditions préalables.

    Donald Trump a salué les récents signes de détente dans la péninsule coréenne, marqués par la participation « vraisemblable » d'athlètes nord-coréens aux ​JO d'hiver en Corée du Sud, et a dit espérer que les discussions prévues entre les deux pays iraient « au-delà du simple cadre sportif. Je veux vraiment que cela marche entre les deux pays, j’aimerais les voir participer aux jeux Olympiques et les choses pourraient peut-être continuer à partir de là », a-t-il expliqué.

    Trump veut « arriver à une solution très pacifique »

    Le président américain s’est au passage attribué les mérites de ce dégel, conséquences de ses « déclarations fortes » contre Kim Jong-Un. Il dit espérer « arriver à une solution très pacifique ». « Si quelque chose peut ressortir de ces discussions, cela serait magnifique pour toute l’humanité », a conclu Donald Trump. « Au moment opportun, nous nous impliquerons » dans ces discussions, a-t-il assuré.

    Le représentant nord-coréen au Comité international olympique (CIO), Chang Ung, avait annoncé plus tôt samedi que la Corée du Nord « participera vraisemblablement » aux jeux Olympiques qui se tiendront à Pyeongchang du 9 au 25 février, selon des propos relayés par l’agence de presse japonaise Kyodo.
    Washington et Séoul ont convenu également de reporter après les jeux Olympiques leurs manœuvres militaires annuelles qui suscitent à chaque fois des crispations dans la péninsule.

    20minutes

  • L’Epiphanie, de l'Antiquité à nos jours

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    L’Epiphanie, du grec epihenia « apparition », qui célébrait à l’origine la Nativité (Noël n’ayant été fixé au 25 décembre qu’en 350 en Occident), honorait au XVe siècle le souvenir du baptême du Christ, mais aussi son premier miracle (eau changée en vin aux noces de Cana) et l’adoration des sages (mages).

    Julius Schnorr von Carolsfeld, Les Noces de Cana (1820)

    Julius Schnorr von Carolsfeld, Les Noces de Cana (1820). Crédit photo : DR

    Elle a lieu 12 jours après Noël. Six jours après Noël et six jours avant l’Epiphanie, se déroule le passage à la nouvelle année. L’Epiphanie fut donc longtemps fêtée le 6 janvier mais pour plus de commodité, l’Eglise catholique la célèbre le dimanche qui suit le 1erjanvier.

    L’Epiphanie fut longtemps considérée comme la date du solstice d’hiver (Noël le fut aussi) et donnait lieu à d’importantes célébrations religieuses. C’est le 6 janvier notamment que les dieux solaires orientaux ou grecs étaient fêtés, comme Osiris et Dionysos.

    L’Epiphanie, fête des Rois, commémore l’adoration des « Rois » mages pour Jésus, sa reconnaissance en tant que Messie. La fête des Rois correspond par ailleurs au début du carnaval.

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse. Crédit photo : DR. Tableau de Zanobi Strozzi, circa 1440, Florence.

    Les Rois mages représentent la fonction sacerdotale de l’ancienne Perse, fondamentalement indo-européenne, dans le culte de Mithra. Le Christ reprend ici les attributs de Mithra, appelé « sol invictus », associé à la renaissance de la lumière, le soleil. La représentation originelle des rois mages, éloignée de celle, pervertie, de notre époque, montrait ces personnages coiffés du bonnet phrygien rouge — rouge comme le feu et le soleil auroral.

    Le bonnet phrygien, coiffe de feutre qui représente un casque, était porté par les phalangistes d’Alexandre le Grand, sous forme de casque, et était aussi utilisé dans les armées de l’ancienne Perse. Ce bonnet est formé par la double spirale, représentation universelle de la force vitale, de ce qui donne la vie et forme le monde. Dans ses résurgences (comme pendant la Révolution française), on en a perdu la forme essentielle qui donnait à ce bonnet toute sa signification.

    La tradition de la fève des rois pourrait être d’origine païenne. Certain y voient une transposition des Saturnales romaines, fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne, célébrée fin décembre. Lors des Saturnales, les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique), au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Cela permettait de resserrer les affections domestiques et donnait au « roi d’un jour » le pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée (comme donner des ordres à son maître), avant d’être mis à mort, ou plus probablement de retourner à sa vie servile à l’issue de celle-ci.

    L’historien et humaniste Etienne Pasquier a décrit dans ses Recherches les cérémonies qui s’observaient en cette occasion : « Le gâteau, coupé en autant de parts qu’il y a de conviés, on met un petit enfant sous la table, lequel le maître interroge sous le nom de Phébé (Phœbus ou Apollon), comme si ce fût un qui, en l’innocence de son âge, représentât un oracle d’Apollon. À cet interrogatoire, l’enfant répond d’un mot latin : domine (seigneur, maître). Sur cela, le maître l’adjure de dire à qui il distribuera la portion du gâteau qu’il tient en sa main, l’enfant le nomme ainsi qu’il lui tombe en la pensée, sans acception de la dignité des personnes, jusqu’à ce que la part soit donnée où est la fève ; celui qui l’a est réputé roi de la compagnie encore qu’il soit moindre en autorité. Et, ce fait, chacun se déborde à boire, manger et danser. »

    C’est cet usage qui est passé jusqu’à nous. On en retrouve la trace non seulement dans le rituel de la galette des Rois, mais aussi dans la fête des Fous médiévale et des « rois et reines » des carnavals actuels.

    La galette ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne

    La galette ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne. Crédit photo : DR

    La galette, qui ressemblait à l’origine à une brioche en forme de couronne (ce qui est toujours le cas dans le Sud de la France), n’est apparue qu’après. Sa forme ronde et sa couleur dorée en faisaient un symbole solaire évoquant le « dieu » soleil, les jours qui se remettent à rallonger et le réveil prochain de la nature. Elle est marquée de croisillons, comme les filets qui capturent la vie sans la blesser, et représentent toute la vie que l’on capture avec le Livre de la Connaissance. Ils sont une autre forme de l’Odal, une rune qui est aussi une ligature.

    La fève représentait souvent le « Petit Jésus ». Dans la reconstitution populaire de la crèche, on le voit allongé sur la paille formant un soleil rayonnant tout autour de lui, figurant la naissance du soleil. Donc, on va chercher l’Enfant solaire à l’intérieur du Livre de la Connaissance (la pâte feuilletée de la galette), autrement dit la dimension solaire de notre être que nous avons le devoir de faire grandir.

    Aujourd’hui, on peut voir dans la tradition de la galette, dans laquelle se cache la fève qui désignera le roi ou la reine du jour, une transposition de la reconnaissance d’un roi au sens des mages, autant que les réminiscences d’une tradition populaire de transgression.

    Sources : Paul-Georges Sansonetti, Eliane Novinada

    Illustration : William Bouguereau, La jeunesse de Bacchus (1884). Crédit : DR

    Institut Iliade

  • Un contrôle de police dégénère à Argenteuil : deux fonctionnaires blessés, 11 et 25 jours d'arrêt

     

     
     

    Trois individus s'en sont pris à des policiers qui souhaitaient les contrôler, à Argenteuil. Des coups ont été échangés et deux membres des forces de l'ordre ont subi des blessures nécessitant des arrêts de travail de 11 et 25 jours.

    A Argenteuil dans le Val d'Oise, un contrôle de police a dégénéré le 5 janvier, laissant deux policiers blessés, selon des informations rapportées par Le Parisien

    Sentant un odeur de cannabis sortir d'une automobile en stationnement, une brigade de quatre policiers s'en est approchée et a décidé de procéder à une palpation des trois individus présents dans le véhicule. Au cours de celle-ci, les membres forces de l'ordre ont récupéré de nombreuses petites pochettes en plastique vides ainsi qu'une balance, renforçant leurs suspicions quant à la présence de stupéfiants.

    La situation s'est alors envenimée : les trois personnes se seraient rebellées, donnant lieu à un échange de coups avec les policiers. Projetée contre la voiture contrôlée, une jeune gardienne de la paix a notamment eu le doigt cassé, blessure pour laquelle le médecin lui a prescrit 25 jours d'interruption temporaire de travail (ITT), selon Le Point. Parti à la poursuite d'un des individus en fuite, un de ses collègues a été frappé au visage, ce qui lui a valu un arrêt de 11 jours.

    Au fur et à mesure de l'altercation, 30 à 40 jeunes se sont agglutinés autour du véhicule, «adoptant une attitude menaçante», selon les précisions du Parisien. Les nombreux renforts policiers rapidement envoyés sur place ont néanmoins permis d'éviter que la situation ne prenne une tournure plus grave encore.

    Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle

    «La procédure est en cours et nous allons être très attentifs», a déclaré au Parisien Sandra Hairaud, déléguée départementale du syndicat Unité SGP Police. «Nous attendons une décision exemplaire de la justice, il ne faut pas que ce genre d’événements soit banalisé. Il s’agit de violence gratuite qui part d’un simple contrôle», a-t-elle encore soutenu.

    Cette nouvelle affaire intervient après la vague d'indignation nationale provoquée par l'agression violente de deux policiers durant la nuit du Nouvel An à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). Lors de cette même soirée, un policier qui voulait contrôler un scooter suspect à Aulnay-sous-Bois a également été frappé

    Les syndicats policiers, qui demandent des mesures face au «sentiment d'impunité» de leurs agresseurs, seront reçus le 10 janvier par le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb.

    Lire aussi : Des policiers se

  • Rennes (35) : Deux jeunes femmes tabassées par une bande de « jeunes » après s’être révoltées contre leurs insultes

     

    12h39

    Deux jeunes femmes ont été violemment tabassées, mercredi soir. La raison : l’une d’elle n’a pas supporté des insultes très dégradantes de la part d’un groupe de jeunes. Et a voulu le leur dire…

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    Mercredi, vers 20 h 30, près de la place de Monténégro, dans le quartier du Blosne. Deux jeunes femmes de 17 et 21ans s’apprêtent à rentrer chez elles, quand elles croisent un groupe d’une dizaine de jeunes qui squattent le lieu. « Sans aucune raison, elles se sont alors fait copieusement insulter »,résume un enquêteur du commissariat de police de Rennes. Des insultes très dégradantes et à connotation sexuelle. Insupportable.

    La plus âgée des jeunes femmes n’admet pas de subir ça et décide de ne pas en rester là. Elle se dirige vers le groupe de jeunes, alors que son amie essaye de la convaincre de continuer à marcher et de les ignorer. « Un des hommes lui a alors dit qu’il était le chef dans ce quartier et qu’il pouvait faire d’elle ce qu’il voulait. » Il s’agit d’un mineur de 17ans, déjà connu des services de police pour de multiples délits, dont des vols, des outrages…

     
      

    Le ton monte et, soudain, la jeune femme est frappée et jetée au sol. Les coups pleuvent sur elle, dont plusieurs au visage. Son amie tente de lui venir en aide et subit le même sort. Elle aussi se retrouve au sol et doit subir des coups. « L’un des agresseurs en a profité pour lui voler son sac et partir avec. »

    « Ça ne m’étonne malheureusement pas, commente une jeune femme, croisée près de la station de métro du Blosne. Régulièrement, j’ai le droit à des insultes par des bandes de jeunes qui se croient tout permis. C’est très désagréable, mais je préfère ne pas répondre. On ne sait pas de quoi ils sont capables. »

    Idem pour Julie, 19ans, qui vient d’emménager dans ce quartier. « Ce n’est pas par choix et si je pouvais aller habiter ailleurs… Il y a des endroits que j’évite, en fin de journée et le soir. Pas envie de subir des insultes. Il n’y a pas très longtemps, deux jeunes m’ont suivie jusqu’au métro. Je n’étais vraiment pas rassurée. »

    Ouest-France

    Merci à viducasse

  • Marseille (13) : Quatre mineurs algériens ont agressé avec une violence inouïe un Marseillais et deux touristes en quelques heures

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    18h06

    Dans la nuit de lundi à mardi, quatre jeunes garçons sans papiers ont agressé avec une violence inouïe un Marseillais et deux touristes.

     

    C’est LE cauchemar de la mairie : des touristes, débarqués sourire en bandoulière, qui rentrent chez eux, cicatrices à peine pansées et certificat médical en poche. Des visiteurs illustrant alors, en racontant à leurs proches en mode « Marseille bashing » leur traumatisante mésaventure, l’image parfois donnée de la cité phocéenne d’une jungle où l’on peut, partout et tout le temps, finir son séjour dans la rubrique des faits divers…

     
     
     Dans la nuit de lundi à mardi dernier, en seulement une heure, entre 2 h et 3 h, la police a été alertée coup sur coup pour trois agressions.

    (…) Malgré le choc, deux des victimes parviennent à donner un signalement précis de leurs agresseurs aux policiers, dont plusieurs patrouilles se mettaient en chasse. Une unité de la brigade canine identifie, en seulement quelques minutes, un premier suspect, alors qu’un équipage de la compagnie de sécurité routière en débusque un second. Les deux, refusant de décliner leur identité et démunis de tous papiers, se sont présentés comme des mineurs algériens. Il faudra attendre que leurs empreintes digitales « matchent » dans le fichier national pour découvrir qu’ils sont des spécialistes de ce genre de raids, donnant à chaque interpellation un nom différent.

    La Provence

    Merci à Pythéas

  • FOLHUMOUR

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  • C’est en Hongrie et dans plusieurs autres pays d’Europe centrale que les salaires vont le plus augmenter en 2018, selon l’OCDE

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    18h28

    Quels seront les salariés les mieux lotis en 2018, côté rémunération? Selon les prévisions que vient de communiquer l’OCDE, ce sont les Hongrois. Et de loin.

    Derrière la Hongrie, on retrouve d’autres pays d’Europe comme la Lettonie (+4,1%), la Pologne (+3,8%) et la République Tchèque (+3,7%).

     

    En tout cas, au sein des 32 pays que compte l’Organisation de coopération et de développement économique. Les salariés hongrois devraient en effet voir leur salaire réel augmenter en moyenne de 4,9% cette année. Le pays connaît actuellement un boom économique avec une croissance attendue à 4,3% en 2018 et un taux de chômage parmi les plus bas du monde (3,8% de la population active).

       

    Avec, cette année, une hausse moyenne de leur salaire estimée par l’OCDE à 0,8%, les salariés français ne feront pas partie des mieux lotis. Mais ce sera toujours mieux que les Britanniques qui vont devoir se serrer la ceinture.

    Les salariés d’Europe de l’ouest seront, eux, moins à la fête. Les Néerlandais verront leurs salaires augmenter de 1,1%, les Allemands de 0,9% et les Français de 0,8%. L’OCDE est très prudente en ce qui concerne la croissance du PIB français qu’elle ne voit pas dépasser la moyenne européenne (+1,8% en 2018).

    BFM Business

    Merci à Yennapa

  • Laurie, la policière de 25 ans agressée à Champigny, raconte : «Je me suis protégée avec les mains et me suis roulée en boule»

     

    17h02

    La policière agressée dimanche à Champigny décrit la violence de l’attaque dans sa plainte.

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    La salle du réveillon Faceblack à Champigny

    « Je me suis protégée avec les mains et me suis roulée en boule. J’ai pris des coups au visage, au ventre et sur les jambes. » Dans la plainte qu’elle a déposée, le 1er janvier, pour « violences aggravées » et que nous avons pu consulter en exclusivité, Laurie, la gardienne de la paix de 25 ans, qui a été violemment agressée avec un officier dans la nuit du réveillon, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), est incapable de dire combien de temps ses agresseurs se sont acharnés sur elle.

    Encore sous le choc, elle déclare seulement se souvenir que quatre personnes lui ont prêté assistance, deux garçons et deux filles. « Ils m’ont portée et m’ont amenée jusqu’à un véhicule de collègues stationné à proximité. » Lors du transport, la jeune policière va continuer à subir les coups de ses assaillants. A l’hôpital Saint-Camille de Bry-sur-Marne, les médecins lui prescriront une ITT de sept jours et un arrêté de travail de huit.

     
      

    La gardienne de la paix et l’officier qui l’accompagnait, le capitaine B., se sont en fait séparés lorsqu’ils se sont mis à courir pour tenter d’échapper à leurs agresseurs. Après avoir stationné leur véhicule Peugeot 307, à l’angle des rues Benoît-Frachon et Alexandre-Fourny à Champigny, l’équipage s’est retrouvé isolé en remontant à pied vers la salle de réveillon devant laquelle une rixe se déroulait.

    « Nous marchions de front, lorsque j’ai reçu un violent coup dans le dos, porté par un manche en bois, de type manche de pioche. Mon gilet pare-balles a absorbé une partie du choc et j’ai réussi à maintenir mon équilibre », déclare dans sa plainte le capitaine de 37 ans.

    Dans sa course, l’officier reçoit ensuite un coup de pied dans le tibia qui cette fois le déséquilibre. Un individu lui assène alors un coup de poing au visage. « Cinq ou six personnes extrêmement belliqueuses se sont alors avancées vers moi. Le premier était toujours menaçant, j’ai sorti mon arme de service. » Le geste a un effet dissuasif car les agresseurs prennent la fuite.

    Le Parisien

    Merci à Man from Dystopia

  • Téléphone dans les cellules de prison : Dupont-Aignan se demande s'il vit «dans un pays de fous»

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    Le 2 janvier, Le Monde annonçait que le ministère de la Justice prévoyait d'installer des téléphones fixes dans les cellules des détenus. Une action qui a fait vivement réagir certains politiques, dont le président de Debout la France.

    L'information du Monde, daté du 2 janvier, a scandalisé un certain nombre de responsables politiques. Selon le quotidien, le ministère de la Justice a lancé un appel d'offres pour installer des téléphones fixes dans plus de 50 000 cellules de 178 établissements pénitentiaires. «Je suis indigné», s'est offusqué le président de Debout La France (DLF), Nicolas Dupont-Aignan, invité sur le plateau des 4 Vérités sur France 2, le 5 janvier.

    Vous trouvez normal que quand on a violé, quand on a tué, on ait le téléphone ? Vous trouvez normal qu'en prison, cela soit comme un hôtel ? 

    «Vous savez qu’il y a des zones rurales en France où il n’y a pas le téléphone. Et les voyous en prison vont avoir le téléphone. Mais quand j’ai su ça, je me suis demandé si j’étais dans un pays de fous et je me suis demandé si au ministère de la Justice, il y avait des fous !», s'étrangle le souverainiste.

     

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  • LE JOURNAL TVL DU 05 JANVIER

  • Rome : un migrant enfile une blouse, entre en salle d'accouchement et tente de violer une femme

     

    © Andreea Campeanu Source: Reuters
     
     

    Un migrant somalien résidant depuis cinq ans en Italie avec un permis de séjour a été interpellé dans un hôpital à Rome le 31 décembre : déguisé en infirmier, il s'apprêtait à violer une femme venue pour accoucher.

    Le 31 décembre, un migrant somalien de 38 ans, déguisé en infirmier, s'est introduit dans une salle d'accouchement à l'hôpital de Sant'Eugenio, à Rome.

    Une femme de 43 ans qui s'apprêtait à accoucher se trouvait là, en plein travail. Selon le témoignage de la victime, l'agresseur présumé lui aurait tout d'abord caressé la cuisse gauche, puis la vulve, avant de se masturber devant elle.

    Très effrayée, elle a alors commencé à crier, ce qui a alerté deux infirmières et un médecin qui sont venus à son secours. La police a ensuite été prévenue, a interpellé l'agresseur présumé, ce dernier ayant tenté de s'enfuir entre temps, en vain. L'homme a été inculpé pour violence sexuelle aggravée et vol. Les juges de la cinquième section pénale de Rome ont ordonné une mise en détention préventive pour ce migrant qui vivait depuis cinq ans en Italie avec un permis de séjour. 

    Le 1er janvier, lors de l'audience préliminaire, quand on lui a demandé pourquoi il avait commis ce geste, l'agresseur présumé a répondu : «Dieu seul le sait», selon les informations du journal La Stampa. Son avocate a annoncé qu'elle allait demander une expertise psychiatrique. La date du procès a été fixée au 10 janvier.

    RT

  • Etre opéré en Afrique tue deux fois plus qu’ailleurs, 1 patient sur 5 connait des complications post-opératoires

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    10h55
     

    Le taux de mortalité lors des opérations chirurgicales est deux fois plus élevé en Afrique qu’en moyenne dans le monde, ont affirmé, mercredi 4 janvier, des chercheurs dans une étude mettant au jour un fléau rarement discuté.
    En théorie, la mortalité pourrait être moins élevée sur ce continent qu’ailleurs. Les patients y sont en effet plus jeunes et y subissent des interventions moins lourdes.

    Mais, d’après les auteurs de cette étude parue dans la revue médicale The Lancet, « près d’un patient sur cinq en Afrique a des complications après une opération ».

    Et là où existent des chiffres comparables, à savoir dans la chirurgie non urgente, la mortalité atteint 1 % sur le continent, contre 0,5 % dans le monde. L’étude est décrite comme la plus vaste et la plus fouillée sur la chirurgie africaine.

       

    Elle a réuni plus de 30 chercheurs qui ont rassemblé les données de 247 hôpitaux dans 25 pays du continent, de l’Algérie à l’Afrique du Sud en passant par le Sénégal et les deux Congos. Ont été suivis les dossiers de 10 885 patients, dont un tiers a subi une césarienne.

    L’étude montre « qu’une pénurie de main-d’œuvre et de ressources aboutit à une chirurgie moins sûre dans la région. Pour améliorer ces résultats, elle appelle à une amélioration de la surveillance des patients pendant et juste après leur opération », a souligné The Lancet.

    Au total, 18,2 % de ceux-ci ont connu des complications, et parmi eux presque 10 % en sont morts. Pourtant, quatre patients sur cinq étaient considérés à risque faible, sachant leur jeune âge et leur bon état de santé.  (….)

  • Saint-Etienne-du-Rouvray : les renseignements auraient falsifié des documents pour cacher une bévue

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    Les funérailles du père Hamel, le 2 août 2016 à la cathédrale de Rouen
     

    L'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray aurait-il pu être évité ? Selon Mediapart, les renseignements auraient eu connaissance des messages d'un des terroristes plus d'une semaine avant l'attaque, mais l'information ne serait pas remontée à temps.

    Fruit d'une investigation de plus de six mois et reposant sur le témoignage de plusieurs policiers, une enquête publiée par Mediapart le 4 janvier 2018 épingle la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) dans l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. Les faits remontent au 26 juillet 2016. Le père Jacques Hamel est alors assassiné dans son église par deux islamistes, Adel Kermiche, sous contrôle judiciaire, et Abdel Malik Nabil-Petitjean. Un acte qui avait été revendiqué le jour même par l'organisation terroriste Daesh. 

    L'attentat aurait-il pu être évité ?

    Selon les informations du média en ligne, la DRPP aurait bel et bien eu connaissance des messages de l’un des deux tueurs, et ce plus d'une semaine avant l'égorgement du père Hamel.

    Selon Mediapart, un service de police, la section T1, chargée de la lutte antiterroriste au sein de la DRPP, aurait ainsi intercepté et décrypté un message électronique d'Adel Kermiche, daté du 19 juillet, dans lequel il se moque des autorités : «Mort de rire, je suis dissimulé. Là je ne suis pas grillé, tranquille. Aucun soupçon. Gloire à Allah, il les aveugle».

    En s'infiltrant sur une conversation du service de messagerie cryptée Telegram baptisée «Haqq-Wad-Dalil» (La vérité et la preuve) et rassemblant des partisans de Daesh, le renseignement français réussit, cinq jours avant l'attentat, à suivre Adel Kermiche et parvient à connaitre certains préparatifs de l'acte à venir. Sauf que les informations ne sont pas parvenues à la DGSI et, «une fois le crime survenu, la hiérarchie aurait alors fait postdater des documents pour masquer sa responsabilité» selon plusieurs témoignages concordants cités par Mediapart.

    Traque sur le net

    Les cyberpatrouilleurs traquent les potentiels terroristes dont Adel Kermiche. Un rapport de police mentionnera, après les faits tragiques, que ce dernier avait «un profil djihadiste qui s’orientait de manière explicite vers l’organisation Etat islamique». Durant la surveillance, et avant le passage à l'acte, l'un des policiers remarque d'ailleurs le projet d'Adel Kermiche, celui de créer un Etat islamique en France, avec la mise en place d'un émir qui permettrait «aux frères de s'entraider pour partir ou préparer des choses ici».

    Alors qu'il est sous pseudo, Adel Kermiche donne assez de détails pour que les services de renseignement l'identifient. Affichant sa volonté de «faire un carnage en tranchant deux ou trois têtes», il préconise notamment dans un message vocal long de 7 minutes et 20 secondes l'attaque d'églises. Mediapart reprend un rapport, consacré à l'assassinat du père Hamel, dans lequel les renseignements notaient que le terroriste «incitait ses abonnés à se procurer des armes pour mener à bien ce type d’attaque».

    Le policier, nommé Paul (un prénom choisi au hasard) par Mediapart, qui constate toutes les intentions de l'islamiste, remplit une fiche Gesterext, le fichier de renseignement dévolu à la DRPP. Cette note a pour finalité de «prévenir les actes de terrorisme», de «surveiller les individus, groupes, organisations et phénomènes de société susceptibles de porter atteinte à la sûreté nationale»Il se serait apprêté à dévoiler ces informations à la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) qui contrairement à la DRPP, est compétente pour les menaces non pas uniquement sur le secteur parisien mais sur le territoire national.

    La fiche de signalement se perd

    Sauf que les deux services échangent peu, et seuls certains agents peuvent directement traiter avec l'autre administration. Paul, lui, n'a pas ce droit là. Selon Mediapart, il doit transmettre sa note, destinée à être corrigée et validée par quatre échelons hiérarchiques. Et quand certains d'entre eux sont en vacances, d'autres sont débordés. Les informations de Paul se perdent donc dans les fichiers informatiques.

    La veille de l'attentat dans l'après-midi, Adel Kermiche divulgue des nouvelles sous forme d'adieu sur le groupe Telegram, et promet à ses abonnés de se préparer à relayer un contenu «exceptionnel» et «surprenant». Le même jour, il se présente en tenue de camouflage sur le réseau social Snapchat aux côté de son compère Abdel Malik Nabil-Petitjean.

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    Adel Kermiche

    Le mardi 26 juillet, à une heure de l'attentat, il se fait encore plus précis, demandant aux utilisateurs de sa chaîne : «Télécharger ce qui va venir et partager le en masse !!!!! [sic]»

    Après l'assassinat barbare du père Hamel, au terme duquel les deux assaillants seront abattus par les forces de l'ordre, la DRPP panique, selon le journal. Elle s'aperçoit en effet avoir omis de transmettre les éléments en sa possession sur l'assassin, disponibles plusieurs jours avant le drame.

    Falsification de documents

    Dans l'embarras le plus total, la hiérarchie convoque alors Paul. Celle-ci lui ordonne «d'écraser sa fiche» sur le terroriste pour éviter tout scandale.

    D'ailleurs, Mediapart affirme, après avoir recueilli le témoignages de plusieurs sources, que Paul se voit demander de réécrire «les documents en les postdatant au jour même afin de masquer l’énorme bévue de la DRPP». Sauf que l'informatique laisse des traces.

    Ainsi, la date de création du document, qui se trouve facilement dans l'onglet des propriétés, affiche toujours l'ancienne, soit quelques jours avant l'attentat. Voyant cette faille, la direction impose précipitamment à Paul de modifier cette date et lui ordonne également d’effacer son historique de navigation les jours où il accumulait des preuves contre Adel Kermiche.

    Une falsification dénoncée et mise en avant par le média en ligne. Ce dernier a évidemment tenté de joindre la direction de la section T1 de la DRPP, sans succès.

    RT

  • Europe : la Pologne et la Hongrie veulent faire bloc contre l’immigration

     

    1h41

    Non seulement la politique migratoire de l’Union européenne ne fonctionne pas, mais elle a échoué de manière spectaculaire, a déclaré Viktor Orbán, en marge de sa rencontre avec le Premier ministre polonais ce mercredi à Budapest. Les deux chefs de gouvernement veulent former une alliance en matière économique et de sécurité.

     

    « Il est évident que les Européens ne veulent pas d’immigration, pendant que plusieurs dirigeants européens continuent à faire pression en faveur d’une politique d’immigration ratée. La position hongroise que j’ai exprimée aujourd’hui est que nous devons continuer à protéger les frontières, que nous devons stopper le flux migratoire et les immigrés ne doivent pas venir« , a déclaré le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

     
     
     
     

    « En matière d’immigration et en ce qui concerne les quotas qui devaient être imposés aux pays membres de l’Union européenne, nous rejetons fermement une telle approche, car elle empiète sur les décisions souveraines des Etats membres, nous sommes d’avis que la Commission européenne n’a pas le droit d’appliquer de telles solutions« , a estimé le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki.

    La Pologne a été élue membre du Conseil de sécurité de l’ONU pour 2018-2019. Le Premier ministre hongrois espère que les pays d’Europe Centrale pourront ainsi grâce à la Pologne se rapprocher des instances de décision internationales.

    « Les Premiers ministres polonais et hongrois ont mis en avant l’importance du renforcement de l’indépendance économique, soulignant que l’axe franco-allemand est important dans l’UE, mais pas le seul, et qu’à l’avenir ils souhaiteraient renforcer la coopération entre l’Allemagne et l’Europe Centrale« , souligne Gabor Acs, notre correspondant à Budapest.

    RT

  • JOURNAL TVL DU 04 JANVIER 2018

  • PSA s'apprêterait à supprimer des postes grâce à la réforme du Code du travail

     

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    Chaîne d'assemblage d'une usine PSA à Mulhouse
     

    Les syndicats du groupe PSA ont été invités par la direction à une négociation portant sur le recours à une rupture conventionnelle collective, un nouveau dispositif créé par la réforme du Code du travail portée par Emmanuel Macron.

    Le nouveau Code du travail fait déjà des premiers heureux : selon les informations du Parisien, le constructeur automobile PSA a proposé le 19 décembre dernier aux syndicats un projet de suppressions de postes grâce à la procédure de la rupture conventionnelle collective créée récemment par les ordonnances du gouvernement d'Edouard Philippe.

    PSA a invité les organisations syndicales le 9 janvier prochain à une discussion. A l'ordre du jour : l'ouverture de pourparler quant à une rupture conventionnelle collective. Ce dispositif autorise l'employeur à se séparer des salariés sans recourir à un licenciement ou à une démission, tout en évitant le plan social – et donc se dispensant de devoir prouver devant l'Etat l'existence de difficultés économiques justifiant les suppressions de postes. Pour ce faire, il lui faut préalablement obtenir un accord majoritaire avec les syndicats.

    «Cet agenda social a bel et bien été envoyé à nos partenaires sociaux», assure Bruno Bertin, directeur des ressources humaines de PSA. Ce dernier se refuse en revanche à préciser le nombre de postes et les sites concernés. «Ce sujet va être abordé lors du comité central d'entreprise», commente un porte-parole du groupe.

    «Cela va lui permettre de faciliter les départs collectifs et ainsi poursuivre la fonte des effectifs en CDI dans les usines. C'est un recul supplémentaire pour les droits des travailleurs», dénonce Jean-Pierre Mercier, délégué syndical central CGT du groupe PSA Peugeot-Citroën. La CGT faisait partie des organisations qui avaient manifesté à l'automne contre la réforme du Code du travail.

    Lire aussi : Patrimoine : la ministre du Travail la plus riche, devant l'écologiste Nicolas Hulot

    RT

  • Bonsecours (76) : la décapitation des quatre moutons de pierre protégeant la statue de Jeanne d’Arc volontairement passée sous silence ?

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    17h40
     

     

    Stupeur depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, pour les visiteurs, les associations de sauvegarde du patrimoine et la population autour du monument Jeanne d’Arc édifié en 1892 à quelques dizaines de mètres de la basilique Notre-Dame.

    En effet, les quatre moutons, œuvres du sculpteur Gardet, protégeant la pucelle et surplombant la vallée de la Seine ont été décapités probablement à l’aide d’outils.

      

     

    Une dégradation passée sous silence

    Cibles d’un vandalisme gratuit et qualifié comme « bêtise humaine », les morceaux n’ont pour le moment pas été retrouvés ou ont été ramassés par les services techniques de la Ville, ce qu’elle ne confirme pas pour le moment. D’ailleurs, la dégradation a été largement passée sous silence. «Cela s’est passé il y a plus d’un mois. Nous regardons ce que nous allons faire. Pour une restauration, il faut attendre le budget 2018. Mais, comme elles sont abîmées régulièrement, nous ne savons pas si elles seront réparées », déclare timidement l’adjoint à la culture Hervé Couillard joint par téléphone. Seulement, déjà des appels sont lancés pour que les sculptures retrouvent leur état. L’association Urgences patrimoine, fondée par Alexandra Sobczak via sa page Facebook, propose même son aide afin de mettre des tailleurs de pierre en relation avec la commune. Consulté, le maire n’a pour le moment pas réagi.