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  • JT TVL 12 AVRIL

  • Laurent Alexandre dans Le Monde : « Nier les différences interraciales ­est contre-productif »

     

    12h45
     

    Une tribune publiée par le New York Times relance une question minée, celle des différences génétiques observées entre groupes humains. Laurent Alexandre met en garde contre les dérives d’une telle discussion.

    Carte blanche. La part de la génétique dans nos destinées est un sujet douloureux en France. Notre pays est probablement l’un des derniers où une majorité de gens et même d’intellectuels sont persuadés que l’intelligence est purement produite par l’environnement culturel et familial. Toutes les études montrent pourtant le contraire et relativisent au passage le rôle de l’école.

    Des études ont mis en évidence le fait que la réussite et les capacités intellectuelles étaient fortement dépendantes du patrimoine génétique. Partager un environnement commun – famille et éducation – n’explique qu’environ un tiers des différences cognitives. Autrement dit, l’école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique, qui compte pour près des deux tiers dans nos différences intellectuelles, si l’on en croit les travaux du Britannique Robert Plomin (King’s College, Londres). Les différences de réussite scolaire ne traduisent pas avant tout la qualité des professeurs ou des écoles. Ce n’est pas un défaut de compétence des professeurs, ou même des problèmes de méthode, qui expliquent les mauvais résultats de l’école. Egaliser les chances à travers l’éducation est une tâche décourageante ; et la gestion politique des différences neurogénétiques interindividuelles est difficile.

    Aux Etats-Unis, certains généticiens de haut vol implorent néanmoins l’opinion de rouvrir un autre débat miné : le lien entre notre race, notre ADN et nos caractéristiques, sans même s’interdire de traiter des différences cognitives. Dans un long article publié dans le New York Times, le 23 mars, David Reich – généticien à Harvard de réputation internationale – plaide pour l’ouverture d’une discussion sur la notion de « race » à travers l’analyse génétique. Il défend avec vigueur l’idée (aussi exposée dans un ouvrage tout juste publié) que nier les différences interraciales ne peut être que contre-productif et renforcerait le racisme : « Je partage la crainte que les découvertes génétiques puissent être mal utilisées pour justifier le racisme. Mais, en tant que généticien, je sais aussi qu’il n’est (…) plus possible d’ignorer les différences génétiques moyennes entre lesraces”. »Faire l’autruche n’est plus une option, à ses yeux : « Il sera impossible – en fait, antiscientifique, stupide et absurde – de nier ces différences. » David Reich conclut : « Prétendre qu’il n’y a pas de différence significative possible entre les différentes populations humaines conduira seulement au dévoiement raciste de la génétique que nous souhaitons éviter. » (…)

    (merci à Dirk)

  • Mayotte : la gestion délirante des agents du département

     

    14h46

    Installez-vous confortablement et respirez un grand coup. La chambre régionale des comptes de Mayotte vient de rendre public son dernier rapport sur « la gestion des ressources humaines du département de Mayotte », un document qui, malgré son intitulé, se révèle hautement divertissant. Après lecture attentive, il apparaît que la gestion des agents départementaux se rapproche plus du vaudeville administratif et clientéliste que d’une stratégie de ressources humaines digne de ce nom.

    Ce sont ainsi 127 millions d’euros qui ont été consacrés en charges de personnel en 2017, pesant pour plus d’un tiers des dépenses du département. Alors que plus de 84 % de la population de l’île vit sous le seuil de pauvreté, seules 11 % des dépenses du département ont été consacrées à des équipements. Frais de mission délirants, inflation de l’absentéisme malgré des congés généreux, stages de formation aux contenus fantaisistes, gestion du parc automobile kafkaïenne, appartements attribués en dehors de tout cadre réglementaire… Voici quelques extraits choisis de ce rapport au contenu décapant, que vous pouvez lire dans son intégralité ici.  (…)

  • Syrie : «Tiens-toi prête, Russie, les missiles arrivent», prévient Trump

     

    Syrie : «Tiens-toi prête, Russie, les missiles arrivent», prévient Trump

    VIDÉO - Dans un tweet matinal, le président américain a averti mercredi la Russie de frappes imminentes contre la Syrie, ajoutant que les relations entre les deux pays étaient «pires aujourd'hui qu'elles ne l'ont jamais été, y compris pendant la Guerre froide».

    «Tiens-toi prête, Russie, car ils arrivent, beaux, nouveaux et ‘intelligents!' Vous ne devriez pas vous associer à un Animal qui Tue avec du Gaz, qui tue son peuple et aime cela». Le président américain Donald Trump a ainsi menacé directement la Russie - alliée de Bachar el-Assad - sur son compte Twitter en lui annonçant que les missiles en direction de la Syrie arrivaient.

     

    Il a renchéri dans un second tweet en affirmant que les relations avec la Russie étaient pires que durant la Guerre froide. «Notre relation avec la Russie est pire aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été, y compris pendant la Guerre froide. Il n'y a pas de raison à cela. La Russie a besoin qu'on l'aide sur son économie, ce qui devrait être très facile à faire, et nous avons besoin que toutes les nations travaillent ensemble. Arrêtons la course aux armements?», a tweeté le président Trump.

     

    Cette nouvelle menace de Trump laisse présager une attaque imminente des États-Unis sur la Syrie, en réaction à l'attaque chimique présumée du régime syrien à Douma. Donald Trump avait déjà promis lundi qu'il prendrait «une décision majeure dans les prochaines 24 à 48 heures» concernant la réponse à adopter concernant la dernière attaque chimique en Syrie.

     



     
     
     
     
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    Moscou insinue que Washington veut «effacer les traces de provocations»

    Mardi soir au Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence, Moscou a posé son veto à la résolution américaine prévoyant de créer un mécanisme d'enquête sur le recours aux armes chimiques. «En cas de frappe américaine(...), les missiles seront abattus et même les sources d'où proviennent ces missiles seront prises pour cibles», avait déclaré le même jour l'ambassadeur russe au Liban, Alexander Zassipkine, interrogé sur la chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar.

    «Les missiles intelligents doivent voler en direction des terroristes et non pas en direction du gouvernement légitime, qui lutte depuis plusieurs années contre le terrorisme international sur son territoire», a réagi ce mercredi sur Facebook la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. «L'idée serait-elle d'effacer rapidement les traces de provocations par des frappes de missiles intelligents, et les inspecteurs n'auront plus rien à trouver en termes de preuves», s'est interrogée la porte-parole.

    La Syrie n'a pas tardé à réagir, accusant les États-Unis de soutenir le terrorisme. Elle a qualifié ces menaces comme une «escalade dangereuse» , selon l'agence officielle Sana.

  • Pays-Bas : pro-immigration, pro-européen, fils d’un Marocain et d’une mère d’origine indonésienne, Jesse Klaver « l’homme politique qui monte »

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    21h11
     

    A 31 ans, Jesse Klaver est l’homme politique qui monte aux Pays-Bas. Futur champion du parti écologiste GroenLinks, la Gauche Verte, ce fils d’un Marocain et d’une mère d’origine indonésienne est « le nouveau visage du multiculturalisme néerlandais » selon le site musulman oumma.

    Pro-immigration, pro-européen et luttant contre les inégalités sociales, le pays des Tulipes est, à ses yeux, une terre fertile d’immigration où s’épanouit le vivre-ensemble.

    De quoi irriter l’extrémiste de droite Geert Wilders, férocement anti-islam et anti-tout…

    Heureux du recul de Geert Wilders, auteur du film “Fitna”, aux législatives de 2017, Jesse Klaver exulte devant la « victoire historique » de son parti aux municipales. Le 21 mars 2018, GroenLinks a conquis deux cités phares du pays : Amsterdam et Utrecht.

    Pour Jesse Klaver, l’heure du renouveau politique a sonné : «Nous avons une opportunité unique de changer les Pays-Bas».

    oumma

  • Vidéo trouvée sur les réseaux sociaux, transmise à la police

    http://www.fdesouche.com/985849-video-trouvee-sur-les-reseaux-sociaux-nous-lavons-transmise-a-la-police

    Regardez!

  • JT TVL 11 AVRIL 2018

  • Appel de Patrice Quarteron à la jeune femme otage sauvée par le colonel Beltrame

    Patrice Quarteron : « On accuse la France d’être raciste mais le colonel Beltrame a donné sa vie pour une otage issue d’une minorité visible »

     

  • Magnanville : une islamiste détenait 2626 noms de policiers

     

    Magnanville : une islamiste détenait 2626 noms de policiers
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    En garde à vue depuis lundi, dans l'affaire du meurtre de deux policiers en 2016, elle possédait cette liste sur une clé USB.

    Après avoir assassiné deux policiers à Magnanville le 13 juin 2016, Larossi Abballa avait, avant d'être tué, encore appelé à attaquer des policiers, relayant ainsi les consignes répétées de l'État islamique. On avait appris peu après que deux autres islamistes de ses amis, installés également dans les Yvelines, avaient collecté des éléments sur deux autres fonctionnaires de police des Mureaux. Il apparaissait donc que, parallèlement à des attaques «au hasard» contre des policiers ou des gendarmes, la collecte d'informations sur les forces de l'ordre était devenue une priorité pour les terroristes.

    » LIRE AUSSI - À Magnanville, cet attentat qui a touché les policiers dans leur chair 

    Un constat appuyé de manière spectaculaire par l'information révélée mardi par Le Pointet confirmée de source proche de l'enquête. Selon l'hebdomadaire, Mina B., l'islamiste radicale sortie de sa cellule lundi, et placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Magnanville, était en possession, en 2017, d'une clé USB avec une liste, sans rapport avec l'affaire de Magnanville, de 2626 policiers des renseignements généraux (RG) et de la Direction de la surveillance du territoire (DST). Datant de 2008, le document était contemporain de la fusion entre une partie des RG et la DST dans une nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), devenue Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en 2014.

    Découverte fortuite

    Comment la jeune femme, âgée aujourd'hui de 25 ans, a-t-elle pu avoir accès à ce document ancien mais qui reste sensible car nombre de fonctionnaires sont toujours en poste aujourd'hui? Un document dont la découverte fut d'ailleurs des plus fortuites. Mina B. avait attiré l'attention des services antiterroristes et avait été entendue en 2017 pour ses contacts avec des candidats au départ en zone irako-syrienne et pour l'aide qu'elle leur avait apportée. La jeune femme, fichée S, fut mise en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et placée en détention provisoire. La clé USB avait été retrouvée au cours des perquisitions.

    Une procédure incidente avait alors été ouverte. Les gardes à vue en cours, prolongées mardi soir, permettront peut-être de comprendre comment Mina B. a pu avoir accès à de telles informations. Et parallèlement de connaître le rôle qu'elle a pu jouer dans le «ciblage» du couple de policiers de Magnanville.

  • Les noms de 2 626 agents du renseignement aux mains d’une radicalisée !

     

    15h52
    Les policiers avaient découvert au domicile de Mina B. une liste de 2 622 identités d’agents de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

    (…) Les enquêteurs vont poursuivre leurs recherches et trouver sur l’ordinateur de Mina B. un certain nombre de photographies et de discussions sous pseudonyme, montrant que la jeune femme est en contact avec plusieurs djihadistes sur zone. Surtout, ils vont mettre la main sur une clé USB remplie de documents et fichiers de police sensibles, comprenant notamment une liste… de 2 626 agents du renseignement.

    Cette liste, que Mina avait pris le soin d’effacer, date de 2008. Elle correspond à des policiers affectés à la Direction de la surveillance du territoire (DST) et aux Renseignements généraux (RG), au moment de la création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui a fusionné en partie les deux entités. Cette direction a été remplacée en 2014 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). De très nombreux policiers de l’époque présents sur la liste sont toujours en fonction. D’autres ont quitté le renseignement. D’autres enfin ont rejoint la DGSI et ne figurent donc pas sur cette liste.

  • ERIC ZEMMOUR

  • JT TVL 10 AVRIL 2018

  • Le retour des fours à pain

    NdB: Ce n'est pas une mode, c'est un retour à la tradition! 

  • Hongrie : Victoire écrasante d’Orban sur un programme radicalement anti-islamisation et anti-immigration

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    BREIZATAO – ETREBROADEL via Visegrad Post (09/04/2018) Dimanche 8 avril, Viktor Orbán et sa coalition Fidesz-KDNP ont remporté les élections générales et atteint la majorité constitutionnelle des deux-tiers du parlement. Viktor Orbán commence ainsi un troisième mandat consécutif qui doit durer jusqu’en 2022.

    Après une campagne longue, lourde et très violente (verbalement et symboliquement), les Hongrois ont voté dimanche 8 avril pour choisir de nouveaux représentants au parlement national – monocaméral, qui élit le Premier ministre.

    Malgré la réorganisation de l’opposition, les tentatives de coopération des divers partis, la mise en place de tactiques électorales visant à se désister en faveur du candidat d’opposition favori contre le Fidesz… malgré les appels de résistance à la dictature, et malgré les appels à aller voter de la part des anti-Orbán, l’opposition dans son ensemble n’a pas amélioré la somme de ses scores et son nombre de députés.

    Alors que normalement, Budapest favorise les partis libéraux, le Fidesz a fait de bons résultats à Budapest : et les circonscriptions budapestoises où l’on a le plus voté sont celles gagnées par le Fidesz. En plus de cela, la forte participation a également été due à la mobilisation des petites villes de province, presque toutes acquises au Fidesz.

    Résultats 

    Les Hongrois ont deux votes. L’un pour un député local – dans chaque circonscription, le gagnant du tour unique devient député – et l’autre pour une liste nationale, autrement dit, un parti politique.

    Pour les votes de listes, le Fidesz fait 49,51% (44,37 en 2014), et récupère 133 sièges, (dont 91 de gagnés sur les 106 circonscriptions). Le Jobbik, deuxième avec 19,61% des votes de liste, obtient 27 députés, alors que les socialistes du MSZP-P arrivent à 12,3% sur les listes, et gagnent 20 députés. Le DK de l’ancien Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsány a fait 5,55%, et gagne 9 députés et le LMP avec 6,87%, récupère 7 sièges. Le président du Jobbik, Gábor Vona, démissionne, ainsi que la direction du MSZP. Un candidat indépendant et un député de la minorité allemande entrent également au parlement, ainsi qu’un député du micro-parti libéral-libertaire Együtt (dont la direction démissionne).

    L’opposition voyait la forte mobilisation comme un signe fort d’une vague anti-Orbán : au final, il s’agit en effet du plus haut taux de participation depuis 2002. Pour le Fidesz, il s’agit d’un “soutien incontestable, et d’une légitimité énorme”. Le Fidesz récupère la majorité constitutionnelle des deux-tiers du parlement.

    “Nous avons gagné,” a dit Orbàn. C’est un véritable plébiscite pour Orbàn et sa politique économique à succès et son opposition à la vision cosmopolite de Bruxelles (migrants, métissage, multiculturalisme, destruction des identités et rejet de la religion).

    Dans la circonscription de Péter Márki-Zay, le candidat sans étiquette devenu maire avec le soutien de l’opposition unie, la participation a été plus forte que la moyenne et s’est soldée par une victoire écrasante du Fidesz, en élisant János Lázár.

    “Une grande bataille est derrière nous,” a délcaré le Premier ministre durant son discours de victoire tout juste avant minuit. “Nous avons remporté une victoire décisive. Nous nous sommes donné la possibilité de protéger la Hongrie”. Mais le Fidesz voit plus loin et très vite, dans la presse, on entend que “cette élection ne concerne pas que la Hongrie, mais aussi toute l’Europe”.

    “Aujourd’hui, la participation ne laisse aucun doute,” a-t-il dit en taclant ceux qui prophétisaient un coup dur pour le Fidesz du fait d’une importante participation.

    “Aujourd’hui, la Hongrie a connu une grande victoire”, a dit Viktor Orbán, avant de rappeler, à l’issue d’une victoire à plates coutures, que “l’on doit être humble car il y a de quoi être humble”.

    “J’aimerais aussi remercier ceux qui ont prié pour nous…pour moi. Soli Deo Gratia!” a conclu le Premier ministre avant d’inviter la foule à chanter la Marche de Kossuth, suivie par l’hymne national.

    Et maintenant ?

    Avant toute chose, il faut noter que plusieurs porte-paroles de l’opposition estiment que l’élection n’a pas été libre. Des observateurs de l’OSCE ont prévu pour lundi 9 avril une conférence de presse pour parler des irrégularités qu’ils ont enregistrées. Une vingtaine d’étudiants ont tenté de bloquer un carrefour de Budapest pour protester contre les résultats. Mais aucun heurt ou trouble sérieux n’est à déplorer.

    Le Visegrád Post publiera dans les jours qui viennent une analyse plus poussée des perspectives de ce début de mandat. Ce qui est certain, c’est que Viktor Orbán jouit d’une légitimité incontestable et que cette victoire va démoraliser encore plus une opposition désunie, épuisée par sa lutte longue et tenace durant des mois durant, et saignée par les démissions en série suivant les résultats du 8 avril.

  • L’officier Arnaud Beltrame était–un bon militaire et un exemple ? Ni l’un ni l’autre. Par Guillaume Faye.

     

    9 AVRIL 2018 PAR GUILLAUME FAYE

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    Retour sur une affaire lamentable. Dans une armée, l’essentiel n’est pas l’héroïsme romantique, mais l’efficacité au combat : détruire l ‘ennemi passe avant tout. Se livrer en otage à la place d’une caissière comme l’a fait le lieutenant-colonel Beltrame,  avant de se faire piteusement assassiner, c’est peut–être héroïque au sens mystique, mais ce n’est pas glorieux. Un militaire n’a pas à être un héros sacrificiel mais un professionnel de l’élimination de l’ennemi. Le but  du militaire, c’est de vaincre, pas de donner sa vie gratuitement. Le lieutenant–colonel Beltrame s’est en tout cas comporté d’une manière médiatiquement spectaculaire et mystiquement sacrificielle, mais militairement catastrophique. Les autorités et les médias ont stupidement applaudi, les larmes aux yeux, tandis que les djihadistes et leurs sympathisants de plus en plus nombreux ricanent et se frottent les mains.

    L’officier de gendarmerie se sacrifie mais s’humilie

    Le voyou et repris de justice musulman djihadiste Radouane Lakdim, se réclamant de Dae’ch, ouvre le feu sur des CRS, le 22 mars 2017, tue ensuite trois personnes, puis prend en otage la caissière d’un supermarché à Trèbes comme bouclier humain, un pistolet sur la tempe. Les gendarmes, emmenés par le lieutenant–colonel Beltrame n’osent pas intervenir ou tirer de peur de tuer ou faire tuer la caissière.

    Alors que le bon sens tactique aurait demandé d’employer la ruse et de dissimuler des gendarmes, encerclant Lakdim, afin de lui tirer dans le dos ou en pleine tête pour l’abattre avant qu’il n’ait eu le temps de tuer son otage, on assiste à cette scène hallucinante, hérésie totale, improvisation amateuriste pour tout tacticien militaire ou policier : Beltrame essaie de négocier avec le tueur djihadiste, lève les mains en l’air, s’humiliant, dépose son pistolet et prend la place de l’otage ! Plus grave, il ordonne à ses collègues de quitter les lieux, précisant que le terroriste exigeait la libération de Salah Abdeslam, qu’il menaçait de ”faire péter des grenades” ou des engins explosifs disposés en divers points du Super U. Une fable complète qu’a cru le naïf lieutenant–colonel, manifestement peu formé et peu apte à la guerre sur le terrain.

    Au bout  de péripéties qui auront duré plus d’une heure, l’officier de gendarmerie,  toujours  dominé par son bourreau, incapable de se libérer ou de résister, finit, blessé par une arme à feu et égorgé à l’arme blanche – technique symbolique arabo-musulmane. Lamentable. Le GIGN finit par intervenir et dessoude le tueur – mais trop tard. On retrouve sur lui trois engins explosifs artisanaux – inutilisés – de nombreuses munitions et une sourate du Coran en arabe. Islam, religion de paix, comme le rabâche l’idéologie dominante…

     Fiasco militaire et reddition déshonorante

    Beltrame aurait été formé au close–combat et muni, par exemple, d’armes blanches dissimulées, il aurait rapidement éliminé le petit voyou djihadiste qui le menaçait de son pistolet en l’enserrant par le cou comme bouclier humain, de manière dominatrice et humiliante. Il est très probable que, dans les mêmes circonstances, un officier israélien intervenant sur une attaque terroriste arabo-musulmane, aurait neutralisé un Lakdim local sans se faire trucider.

    Quitte à risquer la vie de la caissière – eh oui ! – l’objectif central pour Beltrame aurait dû être d’abattre coûte que coûte le tueur Lakdim . S’offrir en otage personnellement et demander à ses hommes de déguerpir était de plus une décision dangereuse et irréfléchie : car le tueur Lakdim, après l’avoir abattu, pouvait ressortir et faire un nouveau carnage dans la rue ou ailleurs puisqu’il avait beaucoup de munitions sur lui. Le lieutenant–colonel –paix à son âme et hommage à son courage inutile – était néanmoins un incompétent et un amateur. Il s’est rendu coupable d’une reddition, ce qui est le pire pour un militaire au combat.  Une reddition déshonorante, même si elle obéissait à un ”héroïsme” sacrificiel totalement infantile.

    Mieux valait la mort malheureuse d’une caissière que celle d’un officier supérieur de gendarmerie. D’autant que si Beltrame avait été un militaire professionnel – ce qu’il n’était pas, il préférait la fréquentation des monastères à l’entraînement de terrain – il aurait pu neutraliser le tueur avec son équipe.

    Certes, le lieutenant–colonel Beltrame est mort, selon l’expression consacrée ”en héros” et demeure un homme moralement admirable. Mais ce n’est pas de ce genre de héros dont on a besoin dans la gendarmerie et la police – ou dans l’armée.  On n’y a pas besoin de ”héros”, mais d’honnêtes professionnels déterminés et sans états d’âme.

    On notera l’échec militaire patent des hommes de Beltrame face à un tueur isolé qu’ils échouent à neutraliser et qui assassine leur chef qui s’est rendu à lui ! Sans l’arrivée tardive du  GIGN qui a abattu Lakdim, ce dernier serait peut–être dans la nature, après avoir tué d’autres victimes…

    Charité chrétienne et confusion des genres

    Ce geste sacrificiel d’Arnaud Beltrame, empreint d’une déconcertante naïveté, s’expliquerait par sa ferveur catholique –il fréquentait une abbaye – et son esprit de charité chrétienne allant jusqu’au don de soi. Les témoignages le présentent comme empreint d’un certain mysticisme. On croit rêver. Un gendarme n’a pas à être animé par l’ ”esprit de charité” ou un ”parcours spirituel” mais par la nécessité du maintien de l’ordre à tout prix. Il ne faut pas confondre les genres.

    Guillaume Perrault écrit dans Le Figaro (28/03/2018) cette phrase naïve qui doit bien faire rire dans les repères des djihadistes et de leurs amis : « La France est en deuil. L’hommage national […] au lieutenant–colonel Arnaud Beltrame est à la mesure de l’admiration suscitée par son sacrifice, digne des plus hautes figures, tant militaires que chrétiennes ». Oui, confusion des genres…La fonction du militaire, encore une fois, n’est pas de se ”sacrifier” mais de vaincre. Elle n’est pas sur le terrain de se comporter en ”martyr chrétien”. Essayer de sauver ses concitoyens au prix de son sacrifice, de sa mort et donc de sa défaite relève d’une très grave confusion philosophique, qui devait perturber l’esprit mystique et certainement simple d’Arnaud Beltrame. (1)

    Il n’a pas dû comprendre que dans la hiérarchie des interventions militaires et policières, l’impératif catégorique est la neutralisation de l’ennemi et de l’agresseur – même au prix de bavures involontaires. Il n’a pas dû deviner non plus que se rendre à l’ennemi, comme il l’a fait, – même dans le but charitable de sauver une concitoyenne – est un signe d’humiliation et de défaite totalement contre–productif puisqu’il va inciter l’ennemi à frapper encore plus fort. D’ailleurs, il est possible qu’il ne détestait pas le tueur djihadiste (respect du prochain ?) puisqu’à aucun moment il n’a cherché sérieusement à l’éliminer.

    Paradoxalement, en prenant la place de cette otage pour la sauver, le gendarme haut gradé n’a pas saisi qu’il encourageait d’autres tueurs fanatiques musulmans à accomplir des actes semblables de prise d’otage, en espérant aussi la reddition de membres des forces de l’ordre et une médiatisation.  Le geste de Beltrame pour sauver une femme a été complètement contre-productif et risque d’aboutir à une aggravation du terrorisme des assassins djihadistes. Qui, par ailleurs, sont de plus en plus nombreux, surtout les individus agissant seuls. 

    Un message de faiblesse envoyé aux djihadistes et à leurs innombrables sympathisants

    Un seul petit voyou djihadiste a réussi cet exploit de faire pleurer toute la France ! Après avoir égorgé un officier de gendarmerie qui lui a remis son arme et s’est livré à lui. C’est une victoire pour eux. D’autant que dans leur esprit, Beltrame est peut-être un ”héros”, un type très courageux, mais c’est un vaincu, un officier qui a rendu son arme et s’est fait égorger par un des leurs. Bref, un martyr –au sens chrétien, pas musulman – méprisable pour eux,  qui se fait tuer pour rien, pour sauver des gens, au lieu de mourir pour tuer l’ennemi. Drôle de héros à leurs yeux… Ils interprètent cela comme de l’humiliation, pas de l’héroïsme.

    Tous ces épisodes, de la reddition ”héroïque” de Beltrame qui s’est sacrifié, aux hommages dithyrambiques, spectaculaires et hyper médiatisés des cérémonies en son honneur, envoient aux djihadistes et aux innombrables soutiens qu’ils possèdent dans la jeune population immigrée musulmane avide de déclencher une guerre civile ethnique de conquête, un message de faiblesse et d’émotivité de la part des Français.

    Plus grave encore et donnant l’impression à l’ennemi envahisseur  d’une faiblesse psychologique gravissime de la France : on a installé des « cellules psychologiques » au chevet des gendarmes de tout le pays pour évacuer la« charge émotionnelle » et accomplir le « travail de deuil ».   Image désastreuse. Pour un seul tué !  Et en cas de centaines, comment on ferait ?  À Verdun, il y avait–t–il des ”cellules psychologiques”  pour consoler officiers et soldats avec des milliers de morts par jour ? Dans ces conditions de vulnérabilité psychologique et de dévirilisation, une guerre civile djihadiste provoquée par l’ennemi serait perdue d’avance. Ils le savent. 

    L’emphase bidon de Macron

    Seul point positif : au cours de la cérémonie aux Invalides, M. Macron a enfin désigné l’islamisme comme ennemi plutôt que d’utiliser, comme à l’accoutumé, le terme de ”terrorisme”, neutre et qui ne fâche pas. De même il a employé le mot de « patrie », plutôt que ceux de « nation » ou  de « république », plus aseptisés. Mais tout cela, c’est de la com, comme on dit. Du simulacre. M. Macron est un excellent acteur doublé d’un bon pubeur. Superficiel. Mais où est le fond ? En dépit des belles cérémonies patriotiques et de discours émouvants, les meurtres d’émules de Radouane Lakdim ne vont cesser de se répéter et de s’amplifier. Jusqu’à la guerre civile ethnique, qu’ils cherchent et où ils espèrent vaincre par le nombre, la haine  et la brutalité.

    Plutôt que d’organiser des commémorations et des hommages à grand spectacle, assortis de discours emphatiques et romanesques, il faudrait mieux essayer de stopper l’invasion migratoire, de faire refluer l’islam, d’expulser tous les migrants clandestins et de neutraliser – en outrepassant les avis des juges français et européens–  définitivement tous les  –euphémisme – ”radicalisés”.

    Ce que M. Macron n’accomplira jamais, pas plus que ses prédécesseurs, transis de peur, pour parler populairement trouillards sans couilles. L’inverse même de cet esprit quasi–sanctifié de résistance, qu’on exalte sans cesse de manière creuse tout en se livrant quotidiennement à la collaboration avec l’envahisseur, par un mélange de masochisme, de culpabilité et de peur.  

    Concluons incorrectement

    Non, le lieutenant–colonel de gendarmerie Beltrame n’a pas été un exemple de soldat, conforme à ce que doit l’attendre l’Armée française. Un prêtre, un moine, présents dans le supermarché, se seraient livrés en otage au tueur pour sauver la jeune femme, c’eût été admirable et héroïque. Mais là, la réaction de l’officier Beltrame,  totalement inappropriée, en se rendant, a été contraire à l’honneur militaire comme à l’efficacité du métier de soldat.

    La mission de l’officier Beltrame était de se battre, d’éliminer l’ennemi avec professionnalisme, pas de se sacrifier par une reddition à caractère humanitaire. Qu’on ait érigé cet officier en héros national en dit long sur l’état de décomposition où nous en sommes. Transformer la honte en héroïsme, c’est un des perversions de la décadence.      

    (1) Les Croisés chrétiens n’avaient pas les états d’âme caritatifs et humanitaires de l’officier de gendarmerie.

    NdB: Quand on sait qu'il était également franc-maçon, membre de la GLDF, obédience qui accepte des catholiques parmi ses frères...