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Dans la nuit du 28 au 29 juillet, Adrien Perez a été mortellement poignardé devant une boîte de nuit alors qu’il tentait de défendre son ami agressé. Ses parents dénoncent le climat de violence dans le pays, la droite le laxisme de l'Etat.
Adrien Perez, 26 ans, est mort dans la nuit du 28 au 29 juillet, poignardé en plein cœur, alors qu’il tentait de défendre son ami agressé par un groupe composé de trois individus à la sortie du «Phoenix», une boîte de nuit située à Meylan, près de Grenoble. Hospitalisé après avoir eu le poumon perforé par une arme blanche, son ami est quant à lui désormais hors de danger.
Les trois agresseurs ont depuis été mis en examen pour meurtre, tentative de meurtre, violences en réunion avec arme. Deux d’entre eux Younes El Habib et Yanis El Habib, deux frères âgés de 20 ans et 19 ans ont été écroués. Le troisième a été en revanche remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet de Grenoble, estimant qu'il devait lui aussi être écroué, a fait appel de cette dernière décision.
Il y a toujours une minorité de racailles qui se fait remarquer par des actes de vandalismes ou de violences
Meurtris, les parents de la victime ont exhorté les responsables politiques à prendre les dispositions nécessaires pour lutter contre la violence. «Je veux que ça cesse. Je veux que ça cesse et j’en appelle à tous ces politiques, de tous bords qu’ils soient. Mais faites quelque chose, il sombre, notre pays, il sombre dans la violence. Faites quelque chose, on en a les moyens, qu’est-ce qui vaut plus qu’une vie bon sang ? Ouvrez les yeux et sauvez nos enfants bon sang, sauvez nos enfants», s’est indignée la mère, au micro de RTL, le 3 août.
«Plusieurs jeunes ont été tués ces dernières années dans l’agglomération grenobloise. Il y a des marches blanches, et puis ça recommence. Il y a une minorité ultra-violente, des racailles, qui terrorisent les pauvres gens. Et on a l’impression que l’Etat ne fait rien. C’est une violence sans fin», a de son côté dénoncé le père d'Adrien le 2 août dans Le Parisien.
L'affaire, d'abord peu relayée dans les médias, a désormais pris une dimension politique. Sur Twitter, plusieurs personnalités, notamment de droite, ont adressé leurs condoléances à la famille de la victime et en ont profité pour dénoncer le manque de sévérité de l'Etat à l'encontre des auteurs de violences.
«Hommage à la mère du jeune Adrien Perez poignardé en plein cœur à Grenoble. Elle a raison de dénoncer ces "racailles" qui ont pris le pouvoir dans trop de territoires dans notre pays sur fond d’impunité», a écrit le député Les Républicains de la première circonscription des Alpes maritimes, Eric Ciotti.
Une vidéo fait le tour du Net : on y voit une touriste britannique se faire jeter des pierres après avoir tenté de négocier le prix d’un thé népalais. Sur les réseaux sociaux, il se trouve une foule d’Internautes, de droite comme de gauche, pour applaudir cette pseudo-révolte contre la mondialisation.
Ces derniers temps, on voit circuler une vidéo sur les réseaux sociaux, initialement publiée par le Daily Mail en septembre 2017, et sans doute réapparue à l’occasion des vacances d’été. Cette vidéo montre une femme népalaise agressant une touriste britannique, en lui lançant des pierres, en la menaçant avec des bâtons et en l’invectivant à travers la montagne.
L’histoire racontée par cette touriste est que, pendant qu’elle faisait une randonnée sur l’Annapurna avec son fils, ils se sont tous deux arrêtés au magasin de cette femme et qu’ils y ont bu du thé. Mais quand l’Anglaise a découvert le prix du thé, soit 150 roupies, alors qu’elle payait habituellement 50 roupies pour le même thé, elle a essayé de marchander, puis devant le refus de la Népalaise, elle a payé en lui disant que le thé était « sérieusement trop cher ». Après quoi, la Népalaise s’est énervée et s’est mise à la poursuivre dans la montagne, le vide dangereusement proche, en l’injuriant et en tentant de la blesser à coups de pierres.
Le tourisme, père de tous les vices?
Cette histoire sordide, dont tous sont – étonnamment – ressortis indemnes, aurait pu ne constituer qu’une de ces curiosités dont les sites Internet sont friands, comme les vidéos de personnes qui se battent dans les magasins ou, version plus gaie, de gens qui font des plats dans leur piscine, et où les commentaires se résument généralement à diverses variantes de « oh mon Dieu !! jpp, lol ». Mais ici, qu’ont voulu y voir les réseaux sociaux ? Non pas la rage heureusement sans conséquences d’une vieille folle, mais la réaction légitime d’une pauvre femme victime de l’exploitation de l’Occident.
La rhétorique qui s’est enclenchée se greffe sur la critique du tourisme mondialisé. Ou du moins dans une certaine critique marxisante, qui n’a rien à voir avec la déploration de la « disparition de l’aventure », laquelle a bien plus un fondement esthétique que politique. Elle fait du tourisme le « prolongement consumériste de l’impérialisme territorial des siècles passés », et les « violences directes du colonialisme » sont supposées avoir été remplacées par les « violences symboliques de la domination économique ». Le tourisme est donc une autre forme d’ « oppression systémique », qu’il s’agit de renverser en prenant le parti des « dominés ». Il est d’ailleurs frappant de voir gauchistes tiers-mondistes et identitaires anti-mondialistes adopter le même discours, et approuver d’une même voix la lapidation de cette touriste, assimilée à McDonald’s, Monsanto et autres bourreaux des peuples opprimés.
«Elle mérite qu’on lui jette des pierres, c’est une exploiteuse.»
Sur le site du Daily Mail, les commentaires les plus populaires pardonnent tous la « frustration » de la « pauvre femme », et blâment la touriste britannique pour avoir tenté de marchander un thé qu’elle pouvait payer au prix demandé (n’est-ce pas pourtant une coutume locale que de marchander ?). On lit, entre autres :
« Elle était en colère tout simplement parce que l’autre avait marchandé le prix d’un thé particulier. Est-ce qu’on essaie de marchander à Starbucks ou à Costa ? Non, on n’essaie pas. On aime juste profiter des pauvres. »1
« Radins [l’anglais utilise une expression plus fleurie], moi je suis avec la femme qui vendait son thé, si tu peux te permettre de voyager, tu peux aussi te permettre de payer un foutu thé… Arrête d’être si radine… »2
« Moi aussi, je la pourchasserais comme ça. Ne viens pas dans ma foutue montagne pendant tes vacances avec ton foutu équipement REI [marque de vêtements de randonnée] et n’essaie pas de faire baisser le prix du foutu thé que je viens de faire. »3
Et enfin : « Elle mérite qu’on lui jette des pierres, c’est une exploiteuse. »4
Le dominant a honte de l’être
Résumons : l’Occidental, par essence, serait donc un colonisateur exploitant les pauvres du tiers-monde. Partant, l’Anglaise devrait s’excuser d’être plus riche que la Népalaise et devrait accepter toutes les humiliations qu’elle lui fait subir, vengeance de la femme pauvre contre la femme riche. Elle devrait même accepter, comme une juste rétribution, de se faire menacer de mort et lancer des pierres dessus.
Vis-à-vis de la Népalaise, l’attitude semble être celle de la compassion psychologisante (« pauvre femme, sa vie est difficile » etc). Mais en réalité, cette pseudo-compassion, ce n’est en fait que le mépris du pauvre, supposé ne pas pouvoir, parce qu’il est pauvre, avoir de dignité. Bien loin la fameuse « scène du pauvre » dans Dom Juan, qui exalte la fidélité d’un homme à ses principes, même dans la famine ! Il est normal que le pauvre non-occidental adopte un comportement proprement barbare, parce qu’il rentre dans la catégorie des « dominés ». Le « dominant », parce qu’il a tellement honte de l’être, consent à se laisser détruire pour faire disparaître les traces de ce qu’il croit être sa propre infamie.
Finalement, la réaction à cette vidéo ne signifie qu’une chose : la liste des personnes qu’il est désormais légitime, a priori, de mettre à mort s’allonge. Occidentaux, tenez-vous le pour dit.
La vigilance orange pour la canicule est maintenue sur 67 départements ce dimanche. Seul le Nord-Ouest de l'hexagone en reste exclu, selon les prévisions de Météo-France.
Excepté de la Bretagne au nord de la Seine où l'on appréciera une relative fraîcheur nocturne avec 14 à 17 degrés, la nuit de samedi à dimanche s'annonce encore chaude, en particulier en milieu urbain, en vallée du Rhône et sur la bordure méditerranéenne. Dans la région de Perpignan, les thermomètres pourront encore rester proches des 30 degrés.
Dimanche, les températures maximales fléchiront légèrement sur le nord-est mais resteront très élevées en général. Il est prévu 23 à 28 degrés sur les côtes de Manche, 29 à 35 sur le reste de la moitié nord, 33 à 37 au sud, localement 38 à 40 degrés, notamment dans le sud-est.
Voici les températures relevées samedi à 16h, suivies des minimales prévues dans la nuit de samedi à dimanche:
Des ONG et des politiques italiens ont accusé mardi un navire commercial italien d'avoir enfreint le droit international en reconduisant en Libye 108 migrants secourus dans les eaux internationales.… LIRE L’ARTICLE : http://fr.euronews.com/2018/08/01/108...
Résidence La Pauline à Marseille dans le 9ème arrondissement. Une copropriété privée bâtie dans les années 1960, entre le quartier de la Capelette (« petite chapelle ») et le noyau villageois de Sainte-Marguerite. Vingt-huit bâtiments à taille humaine, agrémentés d’un parc arboré. C’est La Pauline où il fait bon vivre. Une église, un parc et un club de football pour les « minots » du quartier, des commerces d’alimentation de qualité, agrémentent cette résidence familiale qui a longtemps été un symbole du Marseille populaire et bon vivant. Mais depuis une dizaine d’années, dans l’indifférence générale des pouvoirs publics, La Pauline est une de ces trop nombreuses résidences privées marseillaises où un lent glissement s’opère au plus grand désarroi de ses habitants. La population de La Pauline change, petit à petit. Des habitants s’en vont et sont remplacés par des personnes issues de l’immigration, souvent des familles nombreuses. Les modes de vie, les mœurs, sont différents de ceux de la population historique de La Pauline. Il en résulte des frictions, des incompréhensions, qui poussent les personnes âgées et les familles à se replier chez elles, et les jeunes à partir ailleurs. Une supérette vend de l’alcool largement en dehors des heures légales, attirant des groupes de racailles qui tiennent le mur sous les fenêtres des habitants. Travail dissimulé, commerce qui n’est pas aux normes, cette supérette a fait l’objet de fermetures administratives par la préfecture. J’ai d’ailleurs écrit au Préfet à ce sujet pour accélérer une nouvelle procédure de fermeture : les voisins sont excédés par le bruit et les incivilités quotidiennes générés par ce commerce sauvage. Le parc au centre de la Pauline devient un lieu où les familles viennent de moins en moins à cause de la présence de bandes de jeunes qui y font des rodéos en scooter, et d’un petit noyau de trafiquants de drogue. A l’école de la Pauline les mamans voilées sont de plus en plus présentes. L’une des plus grandes mosquées de la ville, la mosquée de la Capelette, est voisine de La Pauline. Chaque vendredi, les fidèles se garent sur les allées de La Pauline sans le moindre égard pour les habitants, sous la surveillance de « vigiles » de la mosquée qui empêchent le stationnement des riverains. Des habitants m’ont confié qu’à chaque Ramadan, les nuits sont sans repos : fête, bruits incessants et jeux de ballons durent toute la nuit sous leurs fenêtres. Le quartier de la Capelette, que j’ai connu enfant et qui était un quartier populaire tranquille, s’est lui aussi largement transformé. Les commerces traditionnels ont été remplacés par des commerces communautaires, des alimentations de nuit et des bars à « chichas ». Pendant ce temps, l’église de La Pauline est laissée à l’abandon, parfois livrée à des actes de petite délinquance. Les habitants de La Pauline désirent plus que tout retrouver la quiétude de leur quartier. Tout comme l’ensemble des Marseillaises et des Marseillais. La dérive communautaire les touche et si rien n’est fait rapidement, ce quartier, comme d’innombrables quartiers de Marseille, de région parisienne ou de tout le territoire national, deviendra une zone de non-France.
Affaire d'État. D'après les premiers éléments réunis par les juges, et consultés par Le Monde, Vincent Crase portait une arme le 1er mai, après avoir dit l'inverse aux enquêteurs. Ce pistolet, comme deux autres retrouvés au siège du parti présidentiel, ne sont pas déclarés.
Nouvelle vague de révélations dans l'affaire Benalla. Ce mercredi 1er août, Le Monde publie plusieurs des éléments réunis par les juges en charge de l'enquête judiciaire ouverte le 22 juillet. On y apprend notamment l'existence d'armes non déclarées au siège du parti En Marche!.
Vincent Crase armé sans autorisation
Ainsi, après avoir nié, le 20 juillet au début de sa garde à vue, avoir porté une arme lors de la manifestation du 1er mai, l'ex-employé du parti présidentiel s'est ravisé. L'homme a expliqué avoir menti, précisant être père de famille et être « en train d’acheter une maison ». « Cette affaire, si je perds mon travail, va me mettre dans une situation précaire. », aurait-il dit aux enquêteurs. Et d'ajouter : « Cette arme n’est pas à mon nom, elle appartient à LRM [La République en marche], elle est réservée pour la défense du site LRM ».
Le Monde ajoute que deux autres pistolets, des Glocks, ont également été découverts dans une armoire forte au siège d'En Marche! et « ne sont pas déclarés », selon les mots du quotidien. Vincent Crase aurait formulé une demande auprès de la préfecture, mais le dossier n'était pas complet. Il portait donc une arme sans autorisation. « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité », expliquera-t-il. Par ailleurs, il possédait également un fusil à pompe à son domicile, sans permis.
« Il a servi la France, cet homme devait être enterré dignement », insiste Karl Olive, le maire (LR) de Poissy (Yvelines). Alors que la dépouille de Daniel Crépet, un sans-abri décédé dans la rue le 14 juillet dernier, devait être déposée dans la fosse commune de la ville, elle repose désormais dans l’un des cimetières de la localité, dans une vraie tombe. Alors que l’homme était considéré dans un premier temps comme sans-domicile-fixe, une enquête de la mairie a révélé qu’il s’agissait en fait d’un ancien militaire de 47 ans, qui a participé à plusieurs campagnes en Afrique et au Moyen-Orient. Il a notamment fait partie des 12 000 hommes de l’opération Daguet engagée dans la coalition internationale lors de la première guerre du Golfe, en 1990-1991. (…)
C’est à ce moment-là que tout s’accélère. « Le 20 juillet, j’ai posté un message sur les réseaux sociaux en mentionnant le nom de Daniel Crépet et la date de son décès, indique Jean-Pierre Pakula, le président de cette association. J’ai obtenu une multitude de réponses en quelques heures sur son parcours. Au total, plus de 85 000 personnes ont été atteintes par mon message ». L’homme apprend que l’ancien militaire s’est engagé en 1988, au sein du 501e régiment de chars de combat à Rambouillet et qu’il a rejoint en 1990 le régiment des Dragons à Mourmelon-le-Grand (Marne), engagé dans l’opération Daguet. Il apprend également que Daniel Crépet a obtenu plusieurs distinctions, dont la Croix de Guerre. « Daniel Crépet ne donnera plus le moindre signe de vie après avoir quitté l’armée en 1992 », précise Jean-Pierre Pakula. (…)
L’auteur de l’attentat suicide de Manchester qui avait fait 22 morts en mai 2017 avait été évacué de Libye trois ans auparavant par la marine britannique, a révélé aujourd’hui le quotidien Daily Mail, citant une source gouvernementale.
Salman Abedi, un Britannique d’origine libyenne, faisait partie des 110 Britanniques et leurs familles évacués par le HMS Enterprise et amenés à Malte en août 2014, selon le journal. Il s’est fait exploser, à l’âge de 22 ans, à la sortie d’un concert de la chanteuse pop américaine Ariana Grande à Manchester (nord-ouest de l’Angleterre), tuant 7 enfants et 15 adultes. « Que cet homme ait commis une telle atrocité sur le sol britannique après avoir été sauvé de Libye est une pure trahison », selon une source gouvernementale citée par le journal.
Son frère Hashem Abedi, qui est détenu en Libye dans le cadre de l’enquête sur l’attentat, avait lui aussi été évacué. D’après un ami de la famille Abedi, cité par le Wall Street Journal l’an dernier, Abedi s’était rendu en Libye avec son père en 2011 pour se battre aux côtés d’une milice de Tripoli en lutte contre le régime de Mouammar Kadhafi.