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Blog - Page 1012

  • Contre le mariage gay: " Ce gouvernement a fait de moi un militant"

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    "Vous participez à la mobilisation contre le 'mariage homosexuel' ? Racontez-nous." En moins de deux heures, l'appel à témoignage publié lundi 15 avril en une du Monde.fr a reçu plus d'une centaine de réponses. Parmi les contributeurs, dont certains ont été recontactés par mail ou par téléphone, des profils de tous âges, de toutes professions, originaires de toute la France. Ils témoignent des modalités de leur engagement. Tous, ou presque, font état du "mépris" dont ils s'estiment victimes de la part du gouvernement. Et racontent tout le temps qu'ils consacrent ces dernières semaines à leur cause.

    Lire l'article sur la manifestation de dimanche : L'opposition au mariage homo devient un facteur de vote

    La mobilisation contre le "mariage pour tous" apparaît d'abord souvent comme un baptême du feu de l'engagement politique. Ghislain, 29 ans, directeur de l'innovation dans une start-up en région parisienne, raconte ainsi n'avoir "jamais participé à une manifestation, politique ou syndicale avant le 17 novembre 2012", jour de la première "manif pour tous" à Paris. Le 13 janvier, pour lui, c'est "le choc du nombre, de la masse, de la mobilisation. Un militant est né ce jour-là, témoigne-t-il. J'ai compris ce soir-là que le gouvernement nous minimiserait et nous humilierait tant qu'il pourrait, mais que rien n'arrêterait plus notre mobilisation." Il résume ainsi son parcours : "Ce gouvernement a fait de moi un militant : tracts, blog, compte Twitter... Jour, soir et week-end."

    "Je n'avais jamais manifesté avant le mois de décembre", raconte également Philippe, 34 ans, avocat à Lyon. A l'élection présidentielle, il a voté François Bayrou au premier tour et blanc au deuxième. Il se définit comme chrétien pratiquant. "Mais, aujourd'hui, constate-t-il, le seul fait d'être chrétien vous catégorise. Etre catholique, cela va devenir difficile."

    "UN DEVOIR POUR LA FRANCE"

    Clémence, 28 ans et Thibaud, 25 ans, ne se connaissent sans doute pas, mais leurs profils et leurs parcours sont proches. Tous deux se présentent comme catholiques pratiquants. L'une enseigne l'histoire et la géographie dans un collège de Seine-Saint-Denis, l'autre travaille dans un cabinet de conseil à Lyon. Proches de l'UMP (Clémence a rendu sa carte peu de temps après l'élection de Nicolas Sarkozy), le mariage homosexuel était pour eux un "point non négociable" et un "critère décisif" du programme de François Hollande lors de l'élection présidentielle. La seule fois où ils avaient battu le pavé, ils étaient encore adolescents, c'était lors la manifestation contre le pacs en 1999.

     

    Clémence, engagée dans l'organisation de La Manif pour tous, consacre en ce moment deux soirées par semaine à la préparation des manifestations, notamment à coller des affiches. "Avec des amis, on se demande ce qu'on faisait avant La Manif pour tous, s'interroge-t-elle. On ne parle que de ça." Dans son témoignage envoyé au Monde.fr, elle écrivait même : "Même si j'en ai marre d'y consacrer beaucoup de mon temps libre, je le fais comme un devoir pour la France."

    Thibaud, de son côté, raconte comment, ces derniers temps, son investissement sur Twitter (1 600 followers) lui prend jusqu'à deux heures par jour. "Je relaie des articles, je réponds à des personnalités, je discute avec des personnes qui ont des points de vue opposés."

    "Je dois dire que je ne suis pas un manifestant dans l'âme, admet Paul, un Cergynois de 22 ans, dans son témoignage. Lorsque je suis descendu dans la rue le 13 janvier, j'y suis allé presque à reculons car je n'aime pas ce genre de procédé. Je pensais cependant que la situation l'exigeait et que notre simple présence suffirait à faire admettre la nécessité d'un débat national. Néanmoins, le mépris hautain et l'ignorance coupable du gouvernement m'ont stupéfait et m'ont laissé quelque peu abattu."

    "CET ENGAGEMENT OCCUPE EN FOND MA PENSÉE DU MATIN AU SOIR"

    Facebook, Twitter, blogs... Les réseaux sociaux représentent une part importante de l'implication quotidienne des opposants qui ont répondu à la sollicitation du Monde.fr. "Cet engagement à lutter contre ce projet inique à divers titres pour l'avenir occupe en fond ma pensée du matin au soir et me prend facilement trois heures par jour de suivi des actions sur les réseaux sociaux ou de discussions avec les amis anti ou pro, ou encore de participations aux actions menées", témoigne par mail Esther, une Bordelaise de 36 ans.

    "Le débat a pris tellement place dans notre vie quotidienne (repas de copains et de famille, mur Facebook, chaines de mail) que c'est un peu l'overdose, reconnaît de son côté Philippe, l'avocat lyonnais. Nous évitons donc désormais d'en parler mais sommes toujours près à défiler lorsque notre vie de famille le permet."

    L'engagement de Pierre, 43 ans, qui travaille dans le milieu de la culture à Paris, est "presque uniquement virtuel". "Si je ne manifeste pas dans la rue, c'est parce que j'appartiens à un milieu où il serait difficile pour moi de justifier ma position", écrit-il, expliquant comment ce projet de loi l'a d'une certaine façon amené à penser contre lui-même. "Je vis un dilemme. Parisien 'bobo', de gauche (électeur du PS), athée et raisonnablement moderne, je suis pourtant dans le 'camp d'en face' : ceux qui refusent le mariage pour tous, non en raison d'une quelconque homophobie mais par crainte d'une dérive pour les enfants."

    "Depuis quelques jours, ajoute-t-il, je regrette évidemment les actions violentes de certains sur le sujet mais j'avoue avoir très mal vécu les caricatures des gens favorables à la loi. Impossible de penser sereinement à ce sujet sans se faire taxer d'homophobe ou de réactionnaire. Du coup, je ne parle à presque personne de mon opposition."

    "IGNORÉS, HUMILIÉS, CARICATURÉS ET MÉPRISÉS"

    Dans presque tous les témoignages, le mot "mépris" revient avec régularité. "Bien sûr que nous nous sentons ignorés, humiliés, caricaturés et méprisés, explique Irène, qui se présente comme journaliste. On nous présente comme des fachos extrémistes, ce qui est risible quand on se retrouve au milieu d'un cortège de mères de famille et de gens sortant du boulot. Les manifestants, nous tous, sommes effarés par le fossé qui sépare nos intentions de l'image donnée par les médias et la classe politique. Je suis convaincue que la mobilisation prendra de l'ampleur jusqu'à ce que l'avis des manifestants soit pris au sérieux. C'était l'unique demande au départ : celle d'un vrai débat. Le fait de jeter les 700 000 pétitions à la poubelle a fait déborder le vase."

    Lire aussi : Mariage gay : ces groupuscules d'extrême droite aux méthodes violentes

    "Il y a une véritable police de la pensée dans notre pays, écrit Axelle, 25 ans. Si je dis que je pense qu'il vaut mieux d'après moi pour un enfant avoir un père et une mère, je suis facho, d'extrème droite, identitaire, catholique intégriste ! Non, messieurs les journalistes, messieurs les politiciens, vous vous trompez."

    Lire le chat avec Tugdual Derville, de la "manif pour tous" : Nous avons été traités comme des sous-citoyens

    François Béguin

    Le Monde - 23/04/13

  • Communiqué du Comité de Soutien aux Victimes de la Répression

     

    « COMMUNIQUÉ DU 23 AVRIL 2013

    Ces dernières semaines ont vu une vague de répression intense de la part du gouvernement.

    Très minoritaire, apeuré et déconcerté face à l’ampleur de la grogne populaire contre le monstrueux projet de loi Taubira, il réagit avec une violence qu’on n’avait pas vue depuis longtemps : familles gazées, manifestants pacifiques allègrement matraqués, honnêtes Français tabassés en règle (dont un religieux), très longues gardes-à-vue parfaitement injustifiées, etc.

    Cela n’entame pas sensiblement la mobilisation et la détermination des défenseurs du mariage et de la famille.
    Néanmoins, les conséquences sont parfois graves pour les victimes du gouvernement : blessures physiques, traumatisme psychologique (par exemple pour des jeunes qui subissent 48h de garde-à-vue sans raison), perte d’emploi (pour au moins une personne – que suit le CSVR – suite à une GAV)… Et probablement conséquences judiciaires, car sur les centaines de personnes interpellées, certaines auront droit à un procès.

    C’est notamment le cas pour au moins 13 personnes, dont un religieux, qui passeront en correctionnelle à Paris.

    Le CSVR intervient déjà et fera de son mieux pour venir en aide aux Français victimes de cette répression illégitime.

    Pour remplir sa mission (et notamment subvenir aux frais d’avocats), il a besoin de votre aide. Vous pouvez adresser vos dons en allant sur cette page (préciser sur vos dons « répression Taubira »).

    Merci pour eux. Ne lâchons rien !

    Le bureau du CSVR
    www.csvr.fr

    Contre-info.com

  • Vote de la loi Taubira: extension du domaine de la lutte

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    Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

    Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles

    Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Education nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

    Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp

    La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

    Mai 2013, la revanche de Mai 1968 ?

    Mai-68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

    C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

    Jean-Yves Le Gallou
    Polémia

    23/04/2013

    Voiraussi :

    La radicalité contre la dictature des minorités
    Manifeste pour une nouvelle dissidence
    Dix thèses sur la fin prochaine de la droite et de la gauche

  • Mariage homo: le doigt de Guaino ripe sur le bouton "Pour"

     

    Le vote solennel à l'Assemblée a réservé quelques surprises, notamment le vote d'Henri Guaino, l'un des plus farouches détracteurs de la loi Taubira. Déconcentré par le bruit, il a appuyé sur le bouton "Pour".

    Olivier Laffargue
    Le 23/04/2013 à 18:38
    Henri Guaino, dont c'est le tout premier mandat, a été déconcentré par le bruit. (Thomas Samson - AFP)
     

    Trois boutons, soit une interface digne d'un cockpit de Rafale. Le système de vote de l'Assemblée nationale semble avoir troublé certains des députés les plus jeunes, encore non habitués à la mécanique complexe de l'hémicycle. Ainsi, cinq d'entre eux ont voté en faveur du mariage homo, et contre leurs convictions.

    Les erreurs de vote sont, en fait, fréquentes au Palais Bourbon et font l'objet d'un correctif publié par la suite dans le détail des votes. Marcel Bonnot, Luc Chatel, Alain Chrétien, Marianne Dubois et Henri Guaino, tous élus UMP, sont les maladroits de cette séance de vote. Comment ont-ils fait leur compte?

    "Vous avez vu le bordel?"

    Henri Guaino, dont c'est le tout premier mandat, s'explique dans les colonnes du Lab: "Vous avez vu le bordel qu’il y avait? J’ai jamais vu un tel bordel à l’Assemblée! Il y avait trois boutons qui clignotaient, oui, je me suis trompé de bouton!"

    L'erreur fait sourire lorsqu'on repense aux farouches déclarations de ce dernier sur le sujet.
     Comme le relève le Lab, Jean-Louis Borloo s'était déjà trompé lors du vote en première lecture, comme le député UMP Dominique Tian.
     
    BFM TV
  • Mariage : RIP

    L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi Taubira détruisant le mariage par 331 voix contre 225 (566 votants). En première lecture, le projet de loi avait obtenu 329 voix pour, 229 contre, sur 558 suffrages exprimés.

    Détail des votes (source) :

    Députés UMP ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Benoist Apparu
    • Franck Riester

    A noter que M. Marcel Bonnot, M. Luc Chatel, M. Alain Chrétien, Mme Marianne Dubois, M. Henri Guaino qui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu "voter contre" (ils apparaissent comme ayant voté oui).

    Députés UMP s'étant abstenus (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Nicole Ameline
    • Nathalie Kosciusko-Morizet
    • Pierre Lellouche
    • Bruno Le Maire
    • Édouard Philippe

    Députés UDI ayant voté pour (à faire battre lors des prochains scrutins) :

    • Jean-Louis Borloo
    • Philippe Gomès
    • Yves Jégo
    • Sonia Lagarde
    • Jean-Christophe Lagarde

    Députés PS ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Bernadette Laclais
    • Jérôme Lambert
    • Patrick Lebreton
    • Gabrielle Louis-Carabin

    Députés radicaux ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Ary Chalus
    • Thierry Robert

    Députés communistes ayant voté contre (à féliciter pour avoir gardés leur liberté) :

    • Bruno Nestor Azérot
    • Patrice Carvalho
    • Alfred Marie-Jeanne
    • Jean-Philippe Nilor

    Les députés non-inscrits ont tous voté contre.

    E
    Le Printemps français ne lâche rien :

    P"Aujourd’hui, le gouvernement de François Hollande va lier son sort à la loi Taubira par un vote solennel à l’Assemblée. Il devra en subir les conséquences…François Hollande sera allé jusqu’au bout de l’illégitimité : seul Président de la République à tomber à moins de 25% d’opinions favorables, et ceci avec moins d’un an de présidence, il est aussi celui qui a le plus bafoué la démocratie en si peu de temps. François Hollande refuse d’écouter des millions de manifestants qui se mobilisent depuis six mois. Il rejette une pétition historique de 700.000 signatures. Il fait voter une loi inique et controversée à main levée au Sénat. Il bouleverse l’agenda parlementaire…

    François Hollande trahit tous les idéaux républicains.Il restera dans l’histoire comme celui qui a provoqué la plus grave crise sociétale en France depuis mai 68. Celui dont les ministres se sont révélés menteurs, tricheurs et fraudeurs à peine nommés. Celui qui aura été incapable de lutter contre le chômage ou l’insécurité. Avec un pareil bilan, n’importe quel homme d’Etat renoncerait à ses chimères… Pas François Hollande ! Pourquoi ? En faisant voter la loi Taubira dans ces conditions, François Hollande révèle la vraie nature de cette loi. Elle est la marque d’une idéologie à laquelle il est prêt à tout sacrifier. En faisant cela, François Hollande livre son sort à la rue !

    A partir d’aujourd’hui, nous entrons en dissidence contre le régime de François Hollande. Quand tous les moyens légaux ont été épuisés, il ne reste que l’insoumission ! On ne lâche rien".

    En signe de deuil, le Printemps Français appelle à manifester ce soir avec un brassard noir et vous invite à porter désormais un ruban noir à la boutonnière.

    Les cloches de nombreuses églises viennent de sonner le glas.

    A Lyon, l'association Cosette & Gavroche composée de 600 membres pour la plupart universitaires, médecins, éducateurs, professeurs, déplore que par pure idéologie cette loi ait été votée contre l'avis des associations familiales, de l'Académie des sciences morales et politiques, de la majorité des Maires de France et de millions de Français. L'Association Cosette & Gavroche dont les seuls buts sont la défense de l'Enfant appelle les Rhônalpins à se mobiliser massivement pour la manifestation régionale de Lyon le 5 mai à 14 heures et pour la manifestation nationale de Paris le 26 mai.

    Par souci de protéger les plus fragiles que sont les enfants, l'association Cosette & Gavroche enverra dès demain une lettre au Président de la République lui demandant de ne pas promulguer cette loi qui viole les consciences, perturbe les sentiments et bafoue l'intelligence.

    Les sénateurs de droite (UMP, UDI) viennent d'annoncer avoir saisi le Conseil constitutionnel. ce recours est suspensif. La loi n'est donc pas adoptée.

    Jean-Claude Gaudin, Président du groupe UMP du Sénat et François Zocchetto, Président du groupe UDI-UC et 138 de leurs collègues ont saisi ce jour le Conseil constitutionnel sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. Le recours s’appuie notamment sur les motifs suivants :

    • Insuffisance manifeste des travaux préparatoires.
    • Conflit de la loi avec les règles en vigueur du droit public international.
    • La définition du mariage, principe fondamental reconnu par les lois de la République, ne peut être modifié par une loi simple.
    • Les dispositions relatives à la filiation adoptive violent le principe du droit au respect de la vie privée familiale, le principe de la dignité de la personne et celui d’égalité de la personne, tous principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
    • Les règles de dévolution du nom de famille inscrites dans la nouvelle loi sont modifiées pour tenter de trouver une solution à l’établissement d’une filiation artificielle.

    Manifestation LMPT à 19h à Sèvres-Babylone et dans la plupart des villes de France, suivies de veillées : on ne lâche rien.

    Michel Janva

    Le Salon Beige  - 23/04/13

     

  • VIDEO - Quand Frigide Barjot chantait "Fais-moi l'amour avec deux doigts!"

    http://www.dailymotion.com/video/x19yrh_frigide-barjot-fais-moi-l-amour-ave_music#.UXT_qKIT5Bk

    (merci à babotchka)

  • Manifestation à Marseille - 22/04/13

    Posté le 22 avril 2013 à 22h23 | Lien permanent|

    Manifestation ce soir devant la Préfecture de police avec Monsieur Thevenin, adjoint au maire pour les 6° et 8° arrondissements.

    1

    Michel Janva

    Le Salon Beige

    NdB: Nombreux cars de police qu'on voit pas sur la photo. Ces Marseillais sont en effet très dangereux!

  • Curieux sondage !

    Etes vous favorable aux cours de morale laïque ?

    OUI OUI

    Publié le 22.04.2013, 18h40

    Le Parisien

  • Dien Bien Phu: hommage aux "Anges de miséricorde" que l'on a oubliés

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    Le BMC, c'était le Bordel Militaire de Campagne, de la Légion en Indochine, qui était là pour répondre aux besoins... physiologiques des guerriers avec toutes les garanties d'hygiène souhaitables.
    On n'en parle jamais, mais à DBP, il y avait un BMC ! Onze filles ont été capturées par le Viet-Minh. Les Algériennes ont été libérées, tout au moins celles qui ont survécu au siège puis à la longue marche et à la détention. Les Vietnamiennes ont disparu, toutes et pour toujours. Un journaliste, Alain Sanders, qui est un de mes amis, rencontrant quelques années plus tard le docteur Grauwin lui demande s'il a connu le sort des prostituées du BMC de la Légion, les Vietnamiennes donc, dont personne n'a plus entendu parler.
    Le docteur Grauwin, chirurgien du camp retranché, lui répond:
    " Ces filles étaient des soldats. De vrais soldats. Elles se sont conduites de façon remarquable. Tous mes blessés, tous mes amputés, mes opérés du ventre étaient à l'abri dans des trous souterrains. Et il fallait qu'ils pissent, qu'ils fassent leurs besoins, qu'ils fassent un peu de toilette. Ce sont ces femmes, ces prostituées transformées en "Anges de miséricorde" qui m'ont aidé à les aider, qui ont permis à nos blessés de supporter leurs misères. Elles les ont fait manger, boire, espérer contre toute espérance..."
    De la suite, de leur agonie, il n'y a plus de témoins directs, simplement le récit que Grauwin a recueilli plus tard, parce qu'un commissaire politique dans un camp, a parlé de ces femmes à un prisonnier:
    " Pourquoi un commando de femmes contre nous ?
    - Il n'y avait pas de tel commando !
    - Si, elles nous ont tiré dessus..."
    Ainsi donc, les filles du BMC, infirmières au plus fort de la tragédie, auraient-elles aussi pris les armes lorsqu'elles n'ont plus eu d'espérance à offrir. Grauwin sait qu'elles ont été rossées, tabassées, affamées. Elles n'ont cessé de crier à leurs bourreaux qu'elles étaient françaises qu'à l'instant où elles ont reçu, l'une après l'autre, une balle dans la nuque.

    Source: Pierre Pellissier in NRH
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    "Je hais ces mensonges qui vous ont fait tant de mal"

    France en guerres


     

  • Mariage pour tous

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  • Xavier Lemoine : «Je l’ai dit, je l’ai écrit, je ne célébrerai pas de mariage homosexuel»

     

     

    Interrogé dimanche sur BFM TV, Xavier Lemoine l’a affirmé : « Je l’ai dit, je l’ai écrit, je ne célébrerai pas de mariage homosexuel. Et en disant ça, j’ai été regarder avant : trois ans de prison, 45 000 euros d’amendes et destitution par le Préfet, donc je sais ce que je risque. » Pour le maire Parti chrétien-démocrate de Montfermeil, « on a instrumentalisé la communauté homosexuelle pour dynamiter la famille. Après avoir dynamité la nation, on est en train de dynamiter la famille. C’est le dernier bastion ». Objectif ? « Isoler totalement les individus » pour mieux les manipuler.

    Nouvelles de France

  • Les Etats-Unis vont doubler leur aide apportée à la rébellion syrienne

     

    Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a annoncé, le 20 avril, lors d’un déplacement à Istanbul (Turquie), que les Etats-Unis avaient l’intention de doubler leur aide non-létale à la rébellion syrienne, actuellement aux prises avec les forces du régime de Bachar el-Assad, lequels semblent reprendre l’initiative dans la région de Damas et dans celle de Homs.

    Le président (Barack Obama) m’a demandé d’augmenter nos efforts”, a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, et Ahmad Moaz Al-Khatib, le chef démissionnaire de la Coalition nationale de l’opposition syrienne (CNS). “Ce conflit déborde maintenant des frontières (de la Syrie) et menace les pays voisins. Ce bain de sang doit cesser”, a-t-il ajouté.

    A l’issue d’une réunion du groupe des Amis de la Syrie, M. Kerry a précisé, par voie de communiqué, que le montant total de l’aide américaine à la rébellion s’éleverait à 250 millions de dollars. Jusqu’à présent, les Etats-Unis avaient livré aux rebelles syriens des rations alimentaires ainsi que des kits médicaux. Là, il est question de matériels militaires non létaux. “La nature de ces équipements sera déterminée en collaboration avec le commandement militaire de l’opposition”, a précisé le texte.

    D’après les médias américains, il s’agirait d’envoyer aux rebelles syriens des gilets pare-balles, des lunettes de vision nocturne, voire des véhicules. En revanche, il n’est toujours pas question de livrer des armes, comme le demande l’Armée syrienne libre (ASL).

    Le problème est de pouvoir s’assurer qu’elles ne puissent pas finir dans les mains des groupes insurgés jihadistes, comme le Front al-Nosra, qui vient de faire allégeance à al-Qaïda. Et ces derniers bénéficieraient déjà de livraisons d’armes faites par le Qatar et l’Arabie Saoudite.

    Si la rébellion modérée “n’est pas soutenue et aidée, ce sont les extrémistes – parmi lesquels al-Nosra – qui risquent de l’emporter”, a estimé Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, dont les propos ont été rapportés par le Figaro. Pour le moment, seuls le Royaume-Uni et la France (et encore, Paris souffle le chaud et le froid…) sont favorables à une levée de l’embargo sur les livraisons d’armes armes imposé au territoire syrien par l’Union européenne.

    Cela étant, l’Allemagne semble avoir subtilement infléchi sa position. “Si un ou deux pays de l’UE jugent qu’il n’y a pas de risque que les armes tombent en de mauvaises mains, alors nous devrons respecter leur avis”, a fait valoir Guido Westerwelle, le chef de la diplomatie allemande. Seulement, il ne peut y avoir aucun certitude en la matière…

    Pour le moment, les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Luxembourg, ce 22 avril, ont seulement convenu de lever partiellement l’embargo pétrolier appliqué depuis septembre 2011 à l’égard de la Syrie, afin de permettre aux rebelles de relancer les champs pétrolifères dans les régions passées sous leur contrôle. “Nous répondons ainsi aux critiques de l’opposition et de la population, qui affirment être plus affectées par les sanctions internationales que le régime de Bachar al-Assad”, a expliqué un haut-responsable de l’UE.

    Quoi qu’il en soit, en Israël, l’on regarde de près ce débat sur la livraison d’armes à la rébellion syrienne. “Armer les rebelles pose la question de quels rebelles et quelles armes, C’est une question extrêmement difficile pour chaque pays”, a déclaré Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, lors d’un entretien accordé le 17 avril à la BBC. “Nous sommes inquiets que des armes capables de changer l’équilibre des forces au Proche-Orient tombent entre les mains des terroristes”, a-t-il ajouté, en faisant référence au Hezbollah libanais ainsi qu’aux groupes jihadistes syriens. “Israël se réserve le droit d’empêcher que cela se produise”, a-t-il ainsi prévenu.

    D’ailleurs, le 30 janvier dernier, l’Etat hébreu a déjà mené une opération visant à empêcher un transfert d’armes prises dans les arsenaux syriens au Hezbollah, en bombardant un convoi de missiles sol-air ainsi que des bâtiments soupçonnés d’abriter des munitions chimiques.

    Ce raid a été reconnu implicitement ce 22 avril par Moshé Yaalon, le ministre israélien de la Défense, lors d’une conférence de presse avec Chuck Hagel, son homologue américain, après avoir affirmé que son pays “ne permettrait pas que des armes sophistiquées en Syrie tombent aux mains du Hezbollah ou d’autres éléments hostiles.” “Lorsqu’ils ont franchi cette ligne rouge, nous avons agi”, a-t-il affirmé.

    En outre, et d’après le Figaro, la Jordanie permettrait aux drones israéliens de survoler son territoire afin de leur permettre de mener des missions de renseignement au-dessus de la Syrie. Cette décision aurait été prise par le roi Abdallah en mars dernier. Elle

    Les drones israéliens volent durant la nuit”, a confié une source militaire au quotidien. “Ils font de la reconnaissance mais ils sont aussi armés et peuvent donc frapper une cible n’importe où en Syrie” a-t-elle ajouté, en précisant que “les Syriens disposent de moyens antiaériens russes, mais les aéronefs israéliens sont difficiles à détecter et donc quasiment à l’abri d’une contre-mesure.

    E&R

  • Yvelines : une jeune fille poignardée dans un train de banlieue

    Une jeune habitante de Rambouillet âgée de 18 ans a été poignardée, ce lundi matin, dans un train reliant Rambouillet à -Montparnasse.

    Vers 9h50 à hauteur de Coignières (Yvelines), une altercation éclate dans le wagon entre un jeune homme et une amie de cette jeune rambolitaine. La victime défend sa copine et s'interpose avant d'être poignardée par le garçon au niveau de l'abdomen.

     

    La victime dans une état stable

    Les forces de l'ordre sont prévenues et interpellent le suspect, âgé de 17 ans. Il a été placé en garde à vue au commissariat d'Elancourt. L'auteur présumé du coup de couteau est connu des services de police pour des affaires de stupéfiants.

    La victime a été conduite à l'hôpital à (XVe). Son pronostic vital était engagé ce matin mais les médecins ont annoncé dans l'après midi que son état s'était stabilisé.

    Le Parisien - 22/04/13

  • Eh les filles, enlevez votre bonnet phrygien !

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    Jean Sévillia 
    Journaliste et essayiste.
    Rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, membre du comité scientifique du Figaro Histoire, et auteur de biographies et d’essais historiques.

    Une remarque préalable : les Manifs pour tous, je les ai toutes faites, et ma famille de colleurs, tracteurs et veilleurs également. Par conséquent, qu’on ne me fasse pas le procès du grincheux qui boude dans son coin. Mais d’être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire.

    Or, je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.

    Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Égalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…

    Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.

    Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux crimes de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles.

    Jean Sévillia, le 22 avril 2013
     
    BOULEVARD VOLTAIRE

     

     

  • Quand les grands mots sont traînés… Par Bruno Gollnisch

     

    bourrage de craneFaire des opposants au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels des « homophobes » ou les vecteurs/acteurs d’une « violence anti-gay ». C’est là le discours que tente de faire passer dans l’opinion les progressistes, avec l’aide des médias qui s’échinent à monter en épingle de récentes agressions qui auraient visé des personnes en raison de leur orientation sexuelle.

     Déjà en 2004, la loi Perben contre l’homophobie fut adoptée après l’émoi causé par l’affaire (alors ultra médiatisée) dite Sébastien Nouchet, du nom de cet homosexuel qui avait affirmé avoir été brûlé vif après avoir été aspergé d’essence par un homophobe. L’affaire s’est soldée par un non-lieu, puisqu’il a été établi que M. Nouchet était un dépressif à tendance suicidaire et un mythomane.

    Rappelons au passage, et le spécialiste es FN Nicolas Lebourg l’admet sur le site du Nouvel Obs, que « l’homophobie » n’est pas un élément structurant de l’identité du FN, pas plus aujourd’hui qu’ hier. « En matière de mœurs (Jean-Marie Le Pen) n’est pas un homme rigoriste. Ne lui déplaisent que la revendication communautaire et l’affichage d’une ambiguïté de genre. Le FN ne tenait conséquemment nul discours puritain. »

    « Lors des débats sur le Pacs, souligne encore M. Lebourg, l’excès était plus du côté de la député Christine Boutin brandissant la Bible que de Bruno Gollnisch certifiant que le FN ne prônait nulle politique de la braguette mais mettant en avant le souci d’une société où l’individu participe à un systèmes de normes qui le dépassent et l’encadrent. »

    Si la loi Taubira a été validée par le Sénat, « grâce » aux votes pour et à l’abstention de 7 sénateurs UMP et devrait être définitivement adoptée mardi, la mobilisation dans la rue ne faiblit pas. Le député UMP Henri Guaino a eu raison de dénoncer dimanche sur BFM TV le chiffre ridiculement bas annoncé par la préfecture de Paris de 45 000 personnes présentes ce 21 avril dans le cadre de la « Manif pour tous » entre la place Denfert-Rochereau et les Invalides. Selon toute probabilité ils étaient au moins cinq fois plus.

    Les députés UMP Patrick Ollier, Hervé Mariton, Michel Bernot, ont à cette occasion exprimé leur embarras de côtoyer derrière la même banderole le député du RBM, Gilbert Collard, ou encore le président du groupe FN au Conseil régional de Haute-Normandie, Nicolas Bay, la Secrétaire départementale du FN 42 Sophie Robert… Cela n’a pas empêché le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, de dénoncer « un front commun entre la droite et l’extrême droite », «un mouvement anti-mariage (sic) (qui) est devenu une sorte d’acte fondateur entre la droite et l’extrême droite ».

    Plus justement, Marine Le Pen a constaté hier soir, invitée du Journal télévisé de France 2, que la «Manif pour tous» était «reprise en mains par l’UMP», et ce alors même que les manifestations rassemblent aussi depuis le début des dizaines, voire des centaines de milliers d’électeurs et sympathisants frontistes…. La présidente du FN a donc également dénoncé le fait que les cadres de son Mouvement ne puissent prendre la parole à la tribune en fin de manifestation -Bruno Gollnisch a été notamment interdit de micro lors des précédents rassemblements.

    Mais hier, en ce onzième anniversaire de la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de la présidentielle face à Jacques Chirac, Frijide Barjot avait son prétexte tout trouvé pour justifier cette occultation du Front. A la question : « pourquoi écartez-vous le FN ?», elle a répondu : « parce que nous sommes le 21 avril, ça ferait mauvais effet… ».

    Ce qui a surtout fait mauvais effet c’est en l’occurrence la démonstration de force totalement ratée –à peine quelques milliers de personnes- organisée par le groupuscule extrémiste Act Up au même moment place de la Bastille en faveur du mariage et de l’adoption par les couples homos, avec le soutien du PS, du Front de Gauche, du NPA, de la CGT

    « Assez, assez de cette société qui ne respecte pas les trans, les gouines et les pédés !» scandaient finement les participants, en présence des inévitables crânes rasés du Marais, de Bertrand Delanoë et de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a affirmé être « émerveillé de voir l’énergie citoyenne » (sic) se déployer sous les drapeaux arc-en-ciel. Voilà qui parle directement au cœur au peuple!

    Ce communautarisme-clientélisme des partis du Système, comme toujours, avance sous le masque hypocrite de la bonne conscience et en invoquant les mânes des « grands ancêtres ».

    Il est assez révélateur d’un régime en bout de course, sans boussole, que ce soit au lendemain des mensonges de Jérôme Cahuzac et en plein processus d’attaque contre les enfants et les familles par dénaturation du mariage, que Vincent Peillon énonce le souhait de « faire partager les valeurs de la République ». Le ministre de l’Education nationale présentait aujourd’hui l’enseignement de la « morale laïque » qu’il veut imposer du CP à la terminale, des « valeurs morales pour souder les Français ». Quand les grands mots sont traînés…

  • C'était un 22 avril

     

    1182 : le roi de France Philippe Auguste, expulse de ses Etats tous les Juifs, sans exception. Il les avait tous arrêtés, un jour de sabbat, dans toutes les villes du Royaume. Etant ainsi détenus dans leurs synagogues, ils n’obtinrent leur liberté qu’en rendant l’or et l’argent qu’ils avaient extorqués par les usures les plus diverses. Le roi anéantit toutes les créances et confisqua tous leurs biens.

    1676 : victoire navale du marquis Duquesnes sur le Hollandais Michel de Ruyter. Le combat se déroula devant Agousta en Sicile, face aux flottes combinées des Hollandais et des Espagnols. L’amiral Ruyter, un des plus grands marins de son temps, fut tué d’un boulet de canon. Cette victoire assura notre suprématie sur les mers jusqu’au 29 mai 1692 (défaite de la Hougue).

    1794 : le député Isaac-René Le Chapelier est guillotiné. On doit à ce révolutionnaire, franc-maçon, la loi portant son nom, qui supprime les corporations et favorise l’essor du capitalisme libéral du XIXe siècle, basé sur l’exploitation des salariés.

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