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GAELLE MANN - Page 1197

  • Les corps des deux enfants africains disparus en Gironde retrouvés dans une piscine

     

    Par lefigaro.fr Mis à jour le 26/06/2012 à 17:32     
    La maison à Eysines où les deux enfants avaient disparu et où leurs corps ont été retrouvés dans la piscine, deux jours plus tard. (Capture Google Street View)
    La maison à Eysines où les deux enfants avaient disparu et où leurs corps ont été retrouvés dans la piscine, deux jours plus tard. (Capture Google Street View)
     

     

    Les dépouilles d'Andy et d'Erane-David ont été découvertes dans la piscine de la maison où ils avaient disparu, à Eysines, dans la région de Bordeaux.

    La surprise, macabre, est de taille. Après plus de 48 heures de recherches intensives, les corps d'Erane et d'Andy, 7 ans, disparus samedi à Eysines, dans la région bordelaise, ont été retrouvés… dans la piscine de la maison même où ils avaient disparu! C'est le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, qui l'a annoncé, précisant que la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) avait été saisie. Ce serait d'ailleurs un policier de la DIPJ qui aurait découvert les deux corps, ce matin à 9h15, selon Sud Ouest.

    «Les corps, vêtus, flottaient dans la piscine à deux mètres l'un de l'autre», a ajouté le procureur. La piscine, inutilisée et dont l'eau était «particulèrement saumâtre et opaque», était entourée d'un grillage de plus d'un mètre de haut. D'après les premiers examens, la mort des deux jeunes garçons ne serait «pas incompatible avec une noyade».

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    Cette découverte soulève presque autant d'interrogations qu'elle n'en lève. Comment les 200 gendarmes, policiers, pompiers et agents municipaux mobilisés depuis samedi soir, qui savaient que les deux enfants avaient signifié à leurs parents leur envie de se baigner peu avant leur disparition, ont-ils pu passer à côté de ce plan d'eau? Comment pourraient-ils avoir fait le tour des piscines du quartier, commencé à sonder les lacs de la région et fouillé les bois avoisinants sans entamer au préalable une fouille minutieuse du jardin et de la piscine de la maison?

    Une tante des enfants avait par ailleurs raconté dimanche que les deux enfants avaient été réprimandés dans l'après-midi pour avoir joué trop près de cette piscine. L'eau «très sale, très verte» évoquée par un policier peut-elle réellement expliquer que les enquêteurs soient passés à côté de l'évidence? Les corps étaient-ils déjà là lorsque les recherches ont débuté? Les deux enfants se sont-ils bien noyés ou ont-ils été placés récemment dans la piscine par une tierce personne? Comment ont-ils réussi à escalader le grillage ou à ouvrir la porte d'accès sans être vus alors que les adultes se situaient juste à côté? Sont-ils allés se promener (d'où la piste sentie par un chien renifleur près d'une pharmacie) avant de revenir dans la maison alors que tout le monde les cherchait dans le voisinage? Les résultats des autopsies, qui seront réalisées dans l'après-midi, permettront de répondre en partie à ces questions.

    La piscine non-sondée?

    Le procureur a simplement déclaré qu'on pouvait pour le moment «tout imaginer» sur les causes du drame, de la noyade accidentelle à l'acte criminel. D'autre part, selon Sud Ouest, tous les policiers qui ont participé à l'enquête vont être entendus, afin de tenter d'expliquer pourquoi les corps n'ont pas été trouvés plus tôt. Ils devront notamment justifier pourquoi, si l'on en croit les informations de Sud-Ouest, ils n'ont procédé qu'à un simple examen de surface sans regarder si les corps étaient immergés, ce qui est classique en cas de noyade (les corps ne remontant à la surface qu'après plusieurs jours de décomposition).

    Interrogé par la presse, le procureur n'a pas pu certifier si cette piscine a oui ou non été sondée par les enquêteurs. Il n'a évoqué que des vérifications visuelles. Une source judiciaire a expliqué à l'AFP que la piscine a peut-être été mal inspectée ce week-end, mais «cela n'aurait pas changé grand chose» au sort des enfants. L'oncle d'Erane ne semble lui pas croire à la piste accidentelle. Interrogé par France Bleu Gironde, il affirme avoir «fouillé [lui-même] la piscine dimanche».

    Les membres de la famille des deux enfants ont été emmenés mardi au commissariat de Bordeaux pour recueillir le maximum d'informations. «Nous avons énormément d'auditions à faire, à la fois des personnes qui ont habité cette maison au moment de l'anniversaire et éventuellement l'ensemble des services qui sont intervenus pendant ces trois jours. Il faut savoir qui est venu, qui a vu quoi», a expliqué le chef de la Direction interrégionale de police judiciaire.

    Erane, originaire de Lorient, se trouvait de passage dans la région alors que son cousin Andy habitait avec sa mère à Bruges, non loin d'Eysines. Les deux enfants, d'origine ivoirienne, étaient avec leurs parents dans ce quartier qu'ils ne connaissaient pas pour un anniversaire. Le portail retrouvé ouvert laissait jusqu'à présent penser qu'ils étaient sortis pendant que les adultes se trouvaient de l'autre côté de la maison. Les équipes cynophiles avaient d'ailleurs trouvé des pistes les menant à plus d'un kilomètre de la maison, étayant cette hypothèse, désormais sérieusement remise en cause.

  • L'imposante visite de Vladimir Poutine en Israël


     

    Par Adrien Jaulmes Mis à jour le 25/06/2012 à 23:09

    Vladimir Poutine a inauguré, lundi à Netanya, un monument à la mémoire des soldats de l'Armée rouge tombés contre l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.
     
     

    La crise en Syrie et le nucléaire iranien ont été, lundi, au centre de ses entretiens avec Benyamin Nétanyahou.

    De notre correspondant à Jérusalem

    Les efforts israéliens pour obtenir un soutien russe contre le programme nucléaire iranien n'ont pas obtenu de réponse claire de Vladimir Poutine. Arrivé en Israël pour une visite de deux jours à la tête d'une délégation de 300 personnes, le président russe s'est entretenu longuement avec Benyamin Nétanyahou sur ce sujet, mais s'est contenté de souhaiter que «le sujet soit résolu pacifiquement pour le bien de toutes les parties».

    Poutine a aussi évoqué la nécessité de reprendre les négociations avec les Palestiniens, au point mort depuis 2010. Le président russe doit rencontrer mardi le président palestinien.

    Contrebalancer la domination américaine

    Consacrée officiellement à l'inauguration dans la station balnéaire de Netanya d'un monument à la mémoire des soldats de l'Armée rouge tombés contre l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, une énorme paire d'ailes en ciment surplombant la mer, et à celle d'un centre culturel russe à Bethléem, la visite de Poutine est surtout destinée à marquer le grand retour de la Russie sur la scène diplomatique au Moyen-Orient.

    Après les années d'éclipse qui ont suivi la chute de l'URSS, la Russie entend redevenir un acteur de premier plan dans la région, et contrebalancer la domination américaine, incontestée depuis la fin de la guerre froide. Les Israéliens, qui ont eu plusieurs sujets de contentieux avec les Russes, font tout pour s'assurer des bonnes dispositions de Moscou, dont l'influence est capitale dans les dossiers iranien et syrien.

    Moscou est un intermédiaire essentiel dans les difficiles négociations pour convaincre Téhéran de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium. Le droit de veto russe au Conseil de sécurité de l'ONU fait de Moscou un partenaire indispensable au vote de sanctions internationales, mais pas toujours facile à convaincre. Les Russes ont exigé et obtenu à plusieurs reprises la limitation de certaines de ces sanctions.

    Combustible russe pour les centrales iraniennes

    Moscou a aussi fourni à Téhéran la centrale nucléaire à Buchehr, programme auquel s'opposait Israël. Entrée en service en 2011 et fonctionnant avec du combustible russe, cette centrale devrait pendant quelques années être exploitée par des ingénieurs russes avant de passer sous contrôle de l'Iran.

    La Russie a en revanche gelé un contrat de livraison de son système de défense antiaérienne S-300 à Téhéran, se conformant ainsi aux sanctions internationales. La perspective de voir l'Iran doté de ces armes sophistiquées avait été longtemps un sujet d'inquiétude pour Israël, qui n'exclut pas de recourir à des frappes aériennes en cas d'échec de la diplomatie.

    Le dossier syrien est venu s'ajouter à ­celui de l'Iran. La Russie a jusqu'à présent bloqué le vote par le Conseil de sécurité de plusieurs résolutions internationales condamnant le régime de Bachar el-Assad, et continue de livrer des armes à la Syrie. Le système S-300 refusé à l'Iran aurait été livré à Damas, et des navires russes débarquent régulièrement du matériel militaire dans le port syrien de Tartous.

    Hypothèse inquiétante

    Israël a récemment condamné la répression du régime syrien, et semble à présent souhaiter sa chute, qui priverait le Hezbollah de sa base arrière syrienne, et l'Iran d'un allié important dans la région. Mais la perspective de voir des systèmes d'armes sophistiqués tomber entre les mains du Hezbollah ou d'autres groupes armés reste une hypothèse inquiétante pour Israël, qui fait de sa supériorité aérienne absolue l'une des clés de sa sécurité régionale.

    Dans le «Quartier russe» de Jérusalem, les drapeaux russes flottent de nouveau sur le palais Sergueï. Cet ancien hospice pour la noblesse russe, construit au XIXe siècle par le grand-duc Sergueï, frère du tsar, est sur le point d'être restitué à la Russie. Décidée en 2008 par le gouvernement Olmert, cette restitution est vue comme un geste de bonne volonté d'Israël au président Poutine.

    Le Figaro

  • Marina: pas de déchéance de l'autorité parentale pour les monstres

    Condamnés pour avoir torturé jusqu'à la mort leur enfant de huit ans, leur peine est assortie d'une période de sûreté de 20 ans.

    Trente ans de réclusion criminelle assortie d'une peine de sûreté de 20 ans. La condamnation des parents-bourreaux de Marina prononcée mardi aux assises du Mans n'a pas ému les accusés, stoïques dans leur box, comme délivrés du spectre de la perpétuité. Une peine indifférenciée pour les deux parents, qui satisfait les avocats de l'accusée, Virginie Darras. Les avocats d'Éric Sabatier s'étaient employés durant le procès à minimiser le rôle de leur client, «sous influence» de son épouse. «La cour ne s'est pas laissé abuser, personne n'a cru que ce gaillard de 2 mètres se soit laissé instrumentaliser par une petite bonne femme à fort caractère.» La cour a également condamné les accusés à verser 25.000 euros à l'aîné, Aurélien, 20.000 à chacun des autres au titre des dommages et intérêts et un euro symbolique aux associations portées parties civiles.

    Pas de déchéance de l'autorité parentale

    Les parents de Marina ne devraient pas faire appel. «Aujourd'hui, ce qui est important, ce sont ses enfants, (les 5 frères et sœurs de Marina, NDLR), explique l'avocate de Virginie Darras, Me Bersihand. Elle veut continuer à exercer son droit de parent en les voyant au parloir de la prison.» Une décision en appel est en cours à Angers sur ce droit de visite qui, pour l'heure, lui permet de les voir deux fois par an. «Éric Sabatier a envie de ces parloirs avec ses enfants, ne serait-ce que pour leur dire: voilà, j'ai été puni, explique Me Boris Marie. Il ne veut toutefois pas le leur imposer.» Certains des enfants, allant de 2 ans et demi à 13 ans, aujourd'hui en famille d'accueil, ont fait savoir dans un témoignage à l'audience qu'ils en voulaient beaucoup à leurs parents, qu'ils ne pourraient pas leur pardonner.

    La loi ne prévoit la déchéance d'autorité parentale qu'en cas de mauvais traitements ou de violences sexuelles, pas pour actes de torture et de barbarie, faits pour lesquels les parents ont été poursuivis. Une curiosité qui scandalise La voix de l'enfant, partie civile dans le procès. «Dès demain, nous sollicitons la garde des Sceaux pour y remédier», déclare Martine Brousse, déléguée générale de l'association.

    Défaillances

    À l'issue du verdict, une seule phrase résonnait dans les couloirs du palais de justice du Mans: «Il y aura un avant et un après Marina.»

    Épinglées durant le procès, les défaillances des services sociaux et du parquet qui avait classé sans suite un signalement, sont désormais dans le viseur des parties civiles qui vont porter plainte. Me Francis Szpiner, avocat de La voix de l'enfant, engage cette semaine une plainte au pénal contre X pour non-assistance à personne en danger alors que Me Pierre-Olivier Sur, avocat d'Innocence en danger, assigne l'État pour dysfonctionnement en saisissant le juge du tribunal judiciaire. «Il y a une nécessité impérieuse à changer les choses, plaide ce dernier, deux enfants meurent chaque jour de maltraitance en France. Ce procès a révélé un vrai problème et il comptera pour l'avenir, j'en suis certain». «On voudrait nous faire croire que seuls les accusés étaient coupables, or il y a d'autres responsables et c'est aujourd'hui là-dessus que nous devons nous battre», estime Homayra Sellier, présidente fondatrice d'Innocence en danger.

    Les autres associations pourraient se joindre à la procédure, même si l'espoir est moindre face à «ces administrations kafkaïennes, le zèle protocolaire de certains fonctionnaires et les erreurs humaines», désespère Me Rodolphe Costantino, avocat d'Enfance et partage, également partie civile.

    «Ce procès doit permettre d'ouvrir des éléments sur la protection de l'enfance, estime pour sa part Me Vanina Padovani, avocat de L'enfant bleu-Enfance maltraitée, qui rejoindra la procédure. On croyait avoir tout vu avec Outreau, mais cela a été encore plus violent ici.»

    Par ailleurs, Me Pierre-Olivier Sur entend «saisir les autorités politiques» par l'intermédiaire d'une députée de Paris qui pourrait piloter une mission parlementaire sur ces dysfonctionnements.

    Le Figaro

  • Assises de la Sarthe: : trente ans pour les bourreaux de la petite Marina

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/sarthe-30-ans-de-reclusion-pour-les-parents-tortionnaires-de-marina-26-06-2012-2065949.php

     

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  • Comment la Hongrie réhabilite un ancien allié de Hitler

     

    Florence La Bruyère, publié le 17/06/2012 à 11:53, mis à jour le 18/06/2012 à 09:44

     

    Comment la Hongrie réhabilite un ancien allié de Hitler

    HONGRIE. Viktor Orban multiplie les marques de célébration de Miklós Horthy, un ancien allié de Hitler.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mikl%C3%B3s_Horthy

    REUTERS

    La droite de Viktor Orban renoue avec le culte de l'ancien régent Miklós Horthy, qui a toujours été considéré comme un héros par l'extrême-droite.

    Imagine-t-on des politiciens de l'UMP dévoilant une statue du Maréchal Pétain ? C'est à peu près ce qui se produit en Hongrie où la droite au pouvoir soutient la réhabilitation de l'ancien régent Miklós Horthy (1920-1944), qui fut l'allié d'Adolf Hitler. Samedi 16 juin, un buste en pierre de Horthy a été inauguré à Csokakö, petite commune à 60 km de Budapest, par un maire du Fidesz, la droite populiste du premier ministre Viktor Orban, devant quelque 800 participants dont des sympathisants d'extrême-droite.

    Multiplication des honneurs

    Trois autres villes hongroises ont récemment célébré Miklós Horthy, donnant son nom à un parc, érigeant une statue de bois grandeur nature ou encore replaçant une plaque de marbre à son honneur sur les murs d'une école dont elle avait été enlevée en 1947.

    L'extrême-droite hongroise a toujours vu Horthy comme un héros qui, grâce à son alliance avec Hitler, récupéra des territoires perdus par la Hongrie en 1920. Mais aujourd'hui, "il semble que le Fidesz soutienne lui aussi la réhabilitation de l'ancien amiral", dénonçait récemment Ágnes Vadai, députée d'opposition.

    Début mai, deux députés du parti du Premier ministre Viktor Orban ont participé à un bal organisé pour lever les fonds nécessaires à une statue de l'amiral à Budapest. Et dans une interview parue ce dimanche dans le quotidien autrichien Die Presse, Orban lui-même se refuse à qualifier Miklós Horthy de dictateur.

    Interrogé sur la multiplication des événements à sa mémoire, le Premier ministre a déclaré: "Les décisions incombent exclusivement aux collectivités locales".

    "Orban fait du 'Horthy light'"

    Depuis son retour au pouvoir en 2010, le chef de la droite populiste, qui dispose d'une majorité des deux tiers, a réduit le rôle de la Cour constitutionnelle et du parlement, imposé une nouvelle constitution qui bétonne le pouvoir de son parti, et muselé les media. "La Hongrie de Horthy n'était pas une dictature mais un régime autoritaire. Orban fait du 'Horthy light'" estime le journaliste Thomas Schreiber.

    En quête de légitimité historique, la droite renoue avec les symboles du régime Horthy, ordonnant la rénovation de la place du Parlement, à Budapest, qui va retrouver son apparence ...d'avant 1940. "Avec ce geste symbolique, Orban donne un clair signal aux gens : retournons à l'ère Horthy !" fustige Janos Hallama. Ce père de famille de 45 ans est scandalisé que le conseil municipal de sa ville de Gyömrö ait débaptisé la place de la Liberté pour lui donner le nom de l'amiral. "Horthy était un criminel de guerre, il a une responsabilité dans le génocide des juifs hongrois" souligne J. Hallama. En 1944, sous occupation allemande, l'Etat hongrois participa à la déportation de 437 000 juifs hongrois dans les camps de la mort.

    L'affaire divise cette paisible ville dortoir à 30 kilomètres de Budapest, qui n'est pourtant pas gérée par la droite mais par une majorité sans étiquette. Cependant, lorsque l'unique élu d'extrême-droite a proposé de rebaptiser la place, "ils ont tous voté pour. Peut-être parce qu'ils sentent le vent souffler vers la droite" analyse le père de famille.

    Pour Attila Székely, directeur de la maison de la culture et élu sans étiquette, la décision de rebaptiser la place était tout à fait logique. "Elle s'appelait place Horthy avant 1945, et la famille de l'amiral avait un château ici. On sait de plus en plus de choses sur Horthy, et ce n'était pas quelqu'un d'aussi affreux que le disaient les communistes. Quand j'étais enfant, c'était défendu de parler de tout ça. Mais ma mère parlait parfois du régent, et toujours de manière positive".

    A la suite d'une manifestation de quelques centaines d'habitants, le conseil municipal a fait marche arrière. Finalement seul le parc de la ville portera le nom de l'amiral. Mais Janos Hallama et ses amis s'y opposent et veulent un référendum local.

    Pour l'historien Laszlo Karsai, "l'exemple de Gyömrö, où une partie de la population a réagi, est une exception. Les Hongrois sont indifférents, apathiques. Ils ne veulent pas voir leur passé en face." 

    Nouvel Observateur  

     

  • Russie/Israël: Poutine invite Peres à Moscou cet automne

    Le président russe Vladimir Poutine a invité son homologue israélien Shimon Peres à se rendre cet automne à Moscou pour prendre part à la cérémonie d'ouverture d'un musée de la Tolérance dans la capitale russe.

    "Nous envisageons d'ouvrir l'automne prochain un musée de la Tolérance à Moscou. Il sera principalement consacré à la Shoah. Je vous invite chaleureusement à sa cérémonie d'ouverture", a indiqué M. Poutine lors d'une rencontre avec le président israélien.

    Le chef de l'Etat russe a encore une fois remercié les autorités israéliennes pour la création d'un monument dédié à l'Armée Rouge.

    RIA Novosti - 25/06/12

  • Russie/Israël: vers la réalisation de grands projets conjoints (Poutine)

    JERUSALEM, 25 juin - RIA Novosti
     

    La Russie et Israël envisagent d'intensifier leurs relations économiques, y compris grâce à la mise en œuvre d'importants projets énergétiques, a déclaré le président russe Vladimir Poutine à l'issue de négociations avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

    "Nous cherchons à multiplier nos liens économiques avec notre partenaire israélien, en premier lieu grâce à la réalisation de grands projets conjoints, y compris dans un domaine aussi important que l'énergie", a souligné M. Poutine.

    Le chef de l'Etat russe a également évoqué la coopération entre les deux pays dans les hautes technologies. Il a notamment cité la mise en place d'une filiale israélienne du consortium de nanotechnologies russe Rosnano, ainsi que l'élargissement de la coopération spatiale.

    Selon M. Poutine, des lanceurs russes mettent en orbite des appareils spatiaux israéliens et des spécialistes russes conçoivent des satellites de télécommunications pour leurs partenaires israéliens.

    Le président russe a en outre remercié les autorités israéliennes pour la création - à l'initiative du premier ministre Benjamin Netanyahou - d'un mémorial dédié à l'Armée Rouge.

    "Lors des négociations, nous avons abordé un sujet aussi sensible pour la Russie et Israël que l'interprétation tendancieuse, voire cynique, de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Nous devons nous opposer conjointement à toute tentative de falsifier la vérité sur la guerre", a indiqué M. Poutine.

    Il a rappelé qu'Israël comptait près d'un million d'habitants originaires de l'ex-URSS.

    "Nous voulons qu'ils vivent dans la paix et la sécurité", a conclu le chef de l'Etat russe

  • Le ministre grec des Finances démissionne - Antonis Samaras subit une opération à l'oeil

     

    Mis à jour le 25.06.12 à 20h36

    Le ministre grec des Finances Vassilis Rapanos, hospitalisé depuis la fin de la semaine dernière, a démissionné ce lundi, ont annoncé les services du chef du gouvernement, Antonis Samaras. Les services du Premier ministre, qui a pris ses fonctions mercredi après les élections législatives du 17 juin, ont indiqué que la démission de Rapanos avait été acceptée.

    Victime de violentes douleurs abdominales et de vertiges, Vassilis Rapanos a été hospitalisé vendredi peu avant son investiture. Le ministre, qui est âgé de 64 ans et présidait auparavant la Banque nationale de Grèce, doit quitter l'hôpital Hygeia d'Athènes mardi.

    Débuts mouvementés

    «Après consultation de mes médecins, je suis parvenu à la conclusion que mon état de santé ne me permettait pas actuellement d'assumer pleinement mes fonctions», explique Rapanos dans sa lettre de démission. Un bulletin médical publié avant l'annonce de la démission avait indiqué que Rapanos pourrait rentrer chez lui mardi. Le ministre a subi une gastroscopie et une coloscopie, a indiqué à Reuters un responsable grec précisant que les examens n'avaient révélé aucune anomalie.

    Antonis Samaras avait lui aussi été hospitalisé pour subir une intervention chirurgicale à l'oeil. Les chef du gouvernement et son ministre des Finances avaient déjà fait savoir qu'ils ne pourraient pas assister au prochain sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles.

    Le gouvernement de Samaras accomplit des débuts mouvementés après des semaines d'incertitude et l'organisation de nouvelles élections législatives pour soutenir une équipe dirigeante. Les premières législatives, qui s'étaient traduites par une forte poussée des partis opposés au plan d'austérité voulu par le FMI et l'Union européenne, n'avaient pas permis de trouver une coalition stable.

    Reuters
  • Un lâcher de ballons en mémoire de Kylian

     

    le 25 juin 2012 à 17h17 , mis à jour le 25 juin 2012 à 17h33

    Les cours ont repris au collège de Cleunay à Rennes, où un adolescent a trouvé la mort après une bagarre avec un autre collégien vendredi. Une cérémonie de recueillement y a eu lieu, avec une minute de silence et un lâcher de ballons.

     
    Une cérémonie de recueillement a eu lieu le 25 juin, avec une minute de silence, et un lâcher de ballons, au collège de Cleunay à Rennes.

    Les élèves ont repris lundi matin le chemin du collège de Cleunay à Rennes pour une journée de deuil, après la mort d'un de leurs camarades lors d'une bagarre avec un autre élève, vendredi dans la cour de récréation. En milieu d'après-midi, des centaines de ballons blancs se sont élevés dans le ciel au-dessus de l'établissement, symbolisant l'au revoir à Kylian, 13 ans, élève de cinquième et joueur de foot émérite. Toute la communauté éducative, les élèves et des habitants du quartier se sont réunis dans la cour, avec des chants, de la musique, des prises de parole des adultes et des enfants, et une minute de silence à 14h45. Présent sur place, le recteur de l'académie de Bretagne, Alexandre Steyer, avait demandé à tous les collèges et lycées de l'académie de respecter cette minute de silence. "Derrière l'immense souffrance de sa famille, c'est toute l'académie qui est endeuillée", a-t-il souligné.



    Avant la cérémonie, les enfants avaient été accueillis soit dans leur classe avec leur professeur pour un cours adapté, soit dans une cellule d'écoute avec infirmiers, médecins et psychologues, selon les explications du recteur d'académie à la presse. "Ces moyens resteront en place" les prochains jours, en fonction des besoins, a indiqué Alexandre Steyer. Le recteur a par ailleurs précisé que les élèves de troisième passeraient les épreuves du brevet des collèges, jeudi et vendredi. Le collège doit "fonctionner normalement dans les jours qui viennent", "pour le bien de tous" et "pour le bien des élèves", a-t-il estimé. L'inspecteur d'académie Jean-Yves Bessol a expliqué qu'un "mur du souvenir, un mur de la mémoire", avait été mis en place dans le collège et que les élèves auraient aussi à leur disposition un cahier pour pouvoir s'exprimer sur le drame. "L'objectif est que les élèves puissent verbaliser" et "laisser une trace", a-t-il dit.

     

     

    Le collégien mis en cause est un garçon de 16 ans. Il a été mis en examen pour "homicide volontaire sur mineur de 15 ans" et placé en détention dimanche en fin après-midi. Selon les déclarations de la plupart des témoins, il a serré le cou de la victime avec son bras replié. L'autopsie a montré que le décès de la victime résultait bien d'une "strangulation". L'altercation avait démarré dans les toilettes, avant de se poursuivre dans la cour où il y a eu échange de coups, suivis de cette strangulation.

    Le garçon mis en examen est le fils de réfugiés tchétchènes. Un membre de la communauté tchétchène a exprimé dimanche leur incompréhension devant le drame, dépeignant le collégien comme un garçon "vraiment calme, respectueux, pas du tout agressif", arrivé en France "depuis deux ans et demi".

     Le procureur de la République avait pour sa part affirmé samedi que le garçon réalisait les conséquences de son geste et était "accablé". Son avocat, Mikael Goubin, a indiqué qu'il contesterait l'homicide volontaire, estimant qu'il n'y avait pas intention de tuer.

    TF1 News
  • Soif de protection, soif de vraie justice - Par Bruno Gollnisch

     

    Dimanche un adolescent de 16 ans a été mis en examen pour «homicide volontaire», soupçonné d’avoir étranglé vendredi Killian , un collégien de 13 ans, à la suite d’une banale dispute au sein du collège de Cleunay, à Rennes. Quelques heures auparavant, cinq « jeunes » de 14 à 16 ans ont été placés en détention, soupçonnés d’avoir violé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) une élève de 13 ans, qui fréquentait comme eux le collège Garcia Lorca, avec la complicité de deux adolescentes dont l’une a également été écrouée. La jeune fille et son entourage, aujourd’hui l’objet de pressions précise encore l’Afp, « aurait été violée à deux reprises, fin avril et fin mai, dans les parties communes d’immeubles du quartier populaire Franc-Moisin à Saint-Denis, non loin du collège» (l’adjectif populaire est utilisé désormais pour désigner un quartier déserté par les Français qui en ont la possibilité et/ou dans lequel ils sont devenus minoritaires).

    Marc Bablet, directeur académique adjoint en Seine-Saint-Denis explique : « S’il se passe des choses comme ça, on peut craindre que ça se reproduise, donc il faut travailler sur la représentation de la sexualité ». Ce dernier feint d’ignorer ( ?) que l’école ne devrait pas être chargée de l’éducation des élèves (tâche qui incombe aux parents) mais simplement (et c’est déjà beaucoup) de leur instruction.

    Il est vain de croire que les enseignants dans les collèges et lycées babélisés des zones plurielles, pourront compenser la démission des parents, (et parfois de seulement l’un d’entre eux), déracinés, loin de leur pays, dans un environnement qu’ils maîtrisent mal, bref leur incapacité, qui peut aussi s’expliquer dans ce contexte , à transmettre des valeurs, des repères.

    Dans ces conditions, c’est maintenant largement sur internet que les jeunes construisent leur « représentation de la sexualité » et souvent pour le pire. Selon l’étude TNS Sofres dévoilée la semaine pour le CSA, 80% des garçons âgés de 14 à 18 ans et 45% des filles avouent avoir vu au moins une fois un film pornographique dans l’année. Selon le baromètre 2011 « Enfants et Internet » de la société Calysto, 43% des 11-13 ans et 68% des 15-17 ans ont déjà visionné des contenus choquants sur Internet.

    Ce n’est pas pour autant une fatalité et il existe des moyens légaux de limiter cette déferlante de la pornographie ou du moins son accès aux jeunes mineurs. Notamment en poussant les opérateurs téléphoniques à mettre en place des systèmes de filtrage de la violence et de la pornographie sur les téléphones portables utilisés par les ados, en s’attachant aussi à mettre en place, comme l’a expliqué Marine Le Pen au cours de la campagne, des logiciels de contrôle parental plus efficace.

    La montée inextinguible plus généralement de la violence n’est pas non plus un horizon indépassable et Bruno Gollnisch affirme que le refus du laxisme peut sauver des vies innocentes, empêcher le saccage par des criminels de bien des existences. Sur son blog l’ex magistrat Philipe Bilger, un esprit libre et donc attachant même s’il a de nombreux points de désaccords avec le FN, s’arrête sur l’entretien accordé par le nouveau ministre de la Justice, Christiane Taubira, dans Le Parisien.

    Il s’est ému à cette occasion de la confirmation de « la suppression des peines planchers en dépit des crimes terrifiants dont deux femmes gendarmes ont été victimes et qui ont révélé, par leur existence même et le parcours du mis en examen (le délinquant multirécidiviste Abdallah Boumezaar, NDLR) , leur nécessité ». « Ce n’est pas parce que les syndicats les récusent au nom de la sacro-sainte liberté absolue du juge qu’elles doivent être abolies, pas davantage parce qu’elles n’auraient jamais convaincu alors qu’appliquées même pour moitié dans leur rigueur obligatoire, elles ont probablement évité délits et crimes répétés de la part des personnes concernées. »

    « A lire cette interview dont les questions, il est vrai, ne sont guère percutantes, poursuit Philippe Bilger, «j’ai l’impression, en dépit de l’intelligence nette et tranchée de Christiane Taubira, de voir évoquer un monde irénique, avec des enfants, des malheureux condamnés, des prisons malfaisantes, des innocents à foison, une sorte d’univers de bisounours judiciaire qui n’a rien à voir avec les tragédies et les transgressions au quotidien que la magistrature est appelée à affronter. »

    Une justice à laquelle le FN a souvent fait appel…avec des succès très divers. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a été mis en examen pour avoir qualifié Marine de « fasciste ». La présidente du FN avait saisi le doyen des juges d’instruction de Paris d’une plainte pour « injures publiques ».

    Le 11 octobre cette fois, c’est Marine Le Pen qui comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) à, la demande des avocats de M. Mélenchon pour l’affaire du tract distribué par des sympathisants FN à Hénin-Beaumont.

    Orné d’une photo du cador du Front de gauche et reprenant l’une de ses phrases prononcées par ce dernier lors d’un discours à Marseille le 14 avril – «Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb»- ce « pastiche des intentions politiques de M. Mélenchon» comme l’a expliqué Wallerand de Saint-Just, a rendu fou de rage les nervis de la nébuleuse communiste.

    L’entourage du patron du Front rouge explique pratiquement que c’est ce tract qui est responsable le de la cuisante défaite de leur chef…une humiliation dont apparemment il(s) ne se remet(tent) pas…

    Enfin, Marine a fait part il y a plus de quinze jours de son intention d’assigner Bernard-Henry Lévy qu,i dans un de ses pathétiques bloc-notes du Point, avait établi un lien de causalité entre l’agression de trois jeunes Juifs à Villeurbanne (voir notre article en date du 7 juin) et le discours de la présidente du FN.

    Un combat judiciaire perdu d’avance selon Philippe Bilger qui a relevé, toujours sur son blog, que « BHL est vainqueur avant le match »

    « MLP, après tout, ne représente que plus de six millions d’électeurs qui sont par définition des obtus et des fascistes. En plus, elle n’est même pas reçue à l’Elysée par un président qui pourtant semblait avoir fait de l’équité et de la normalité ses guides (…) »

    « MLP n’a pas d’honneur ni de sens de l’honneur. Donc tout outrage est possible, confortable, bienvenu. BHL, lui, a tous les honneurs. Ceux qu’on lui octroie et ceux dont il se pare(…). BHL incontestable, incontesté, applaudi, fêté, encensé, une ou deux critiques négatives sur son film n’altèrent pas sa médiatisation forcenée, BHL une lumière, une clarté pour notre monde sans repères ! On a le droit, même le devoir de dire du bien de lui, ce n’est pas parce qu’il est juif. Du mal : c’est parce qu’il l’est.»

    « Comment BHL aurait-il dû, dans ces conditions, s’abstenir d’accabler MLP ? Il n’avait aucune raison de se gêner puisqu’avec elle on a toute licence, même celle de lui imputer une quelconque responsabilité dans la commission d’actes odieux et qu’elle a jugés très graves avant même l’intimidation de BHL. »

    Puisse le règne des fatalistes, des idéologues pervers, des lâches et des imposteurs n’avoir qu’un temps !

  • Le combat d'une vie : un Harki raconte


    HOCINE Le Combat d'une vie par CROACLUB

    25 juin 2012

    Après la trahison de De Gaulle, 20 000 familles de Harkis (musulmans pro-français) sont mises à l’abri des massacres du FLN par des officiers français, contre la volonté de leur hiérarchie.
    Ces familles sont parquées dans des camps, dans des conditions indignes.

    « En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des Arbres, dans le département du Gard.
    Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. »

    L’un d’entre eux se confie aujourd’hui à visage découvert, et nous a fait savoir l’existence de ce documentaire.

     

    Contre-info.com

  • Valls appelle à bannir le tutoiement et les contrôles abusifs répétés

     

     

    Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a déclaré ce lundi vouloir bannir le tutoiement et les contrôles d'identité "abusivement répétés ou réalisés sans discernement". Ces pratiques sont, selon lui, susceptibles "d'alimenter le ressentiment" de certains individus.

    "Je demande que les policiers s'astreignent à une certaine distanciation professionnelle en conservant leur sang-froid en toute circonstance et en proscrivant le tutoiement" a expliqué le ministre dans un discours prononcé lors du baptême de la 62e promotion de commissaires de police de l'École nationale supérieure de police de Saint-Cyr-au-Monts-D'Or, près de Lyon.

    "En tant que chefs de service, vous devrez veiller à proscrire les contrôles abusivement répétés ou réalisés sans discernement" a ajouté Manuel Valls. "Il y a des comportements antisociaux à réguler ou à combattre mais seule la minorité des jeunes de nos quartiers qui en est responsable doit en répondre".

    La déontologie avant tout

    S'il comprend le ras-le-bol des policiers, le ministre de l'Intérieur s'est toutefois dit "inflexible quant au respect des règles de déontologie". "Je sais bien que ce n'est pas toujours facile face à l'adversité la plus arrogante, aux insultes, à l'irrespect, aux caillassages, et même qu'il existe des tutoiements plus respectueux dans le ton que certains vouvoiements".

    Un des 60 engagements de François Hollande

    Lutter contre le délit de faciès dans les contrôles d'identité est une des 60 volontés du président de la République, exprimées lors de la campagne électorale. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a émis l'idée d'un récépissé qui pourrait être remis à chaque personne contrôlée, ou bien d'un simple coupon du type "carte de visite" afin d'éviter les contrôles abusifs.

    25/06/12

  • Souleymane, le meurttrier (présumé) de Killian, ne lui a laissé aucune chance et s'est montré fier de son acte

     

    Une fois de plus la France déplore la perte de l’un de ses enfants tué pour un simple regard, car Killian n’a pas baissé les yeux en signe de soumission devant Souleymane, celui-ci l’a donc éliminé.

    Il est insupportable de lire les commentaires d’internautes témoignant que mon dieu ma bonne dame les bagarres ont toujours eu lieu dans les cours de récré et que c’est de la faute à pas de chance que ce soit tombé sur lui, sans parler des irrécupérables imbéciles qui « ont autant de regrets » pour l’un que pour l’autre. Insupportable encore de voir relaté dans les médias qu’il s’agissait d’une « altercation » comme si Killian, élève de 5e « de constitution frêle » avait pu avoir une altercation face à un Souleymane d’1m80 qui prenait des cours de boxe, selon le procureur.

    Ces mêmes médias qui dès lors que le coupable est d’origine immigrée font preuve d’une complaisance inouïe à son égard en protégeant son identité pour éviter de mettre la puce à l’oreille du Français moyen qui pourrait commencer à se poser des questions, une complaisance qu’ils n’ont évidemment pas lorsque le coupable est un Français de souche où là le nom est plus volontiers divulgué. Aider le peuple à comprendre les vraies motivations des racailles est ce qu’ils veulent à tout prix éviter, c’est pourquoi Souleymane ici devient pudiquement « un camarade » de Killian, ce que manifestement il n’était pas.

    Et que dire de ces aberrantes et impardonnables déclarations de la part des deux ministres Peillon et Ayrault annonçant à tort vendredi soir le décès de l’enfant ?!

    Selon l’Inspecteur d’Académie d’Ille-et-Vilaine Jean-Yves Bessol, plus soucieux de maintenir une réputation monacale à ses établissements que de témoigner des faits, il s’agirait d’une « bagarre qui a opposé deux élèves ordinaires », rien que de la routine quoi.

    Quant à la directrice du collège Cleunay, sa première réaction totalement ahurissante a été d’interdire toute déclaration aux médias concernant, je cite « un petit incident » !!! Cette dame elle aussi plus désireuse de préserver la bonne réputation de son collège que d’informer sur un homicide épouvantable pour éviter qu’il se reproduise ailleurs, et gardant étrangement ses esprits malgré le drame, semble bien mal connaître les enfants pour qui l’interdit ne peut qu’être outrepassé.

    Ces derniers, manifestement plus affligés qu’elle par la mort de leur copain ont eu le courage de témoigner malgré l’interdit et malgré leur peine. L’un d’eux raconte « il y a eu une bousculade au niveau des toilettes puis des coups échangés et un étranglement, très long », alors que le personnel enseignant parle lui d’une action très rapide… La victime « a été frappée par son agresseur qui lui a mis deux coups de poing puis s’est acharné sur lui en l’étranglant, le mettant en détresse respiratoire ».

    Le père de l’un des enfants témoin de la scène rapporte « Mon fils a assisté à l’agression de ce jeune garçon en direct. Puisque dans le même établissement scolaire. En ce qui concerne les faits je tiens à apporter les précisions suivantes, Killian 13 ans a reçu des coups d’une rare violence de la part d’un jeune arménien (tchétchène d’après un policier, la communauté tchétchène étant importante à Rennes et Vannes, ndlr) de 16 ans, 1.80m, lequel l’a étranglé après lui avoir asséné plusieurs coups de poing au niveau de la tempe. Killian est tombé sa tête a heurté un mur. S’en est suivi une crise d’épilepsie. Arrêt cardiaque ! Samu sur place, les collègues ont interpellé l’auteur des faits qui fier de sa connerie avait pris le temps juste après l’agression de checker « langage jeunes » ses potes au passage et était sur le point de regagner les cours ».

    Eh oui, le Souleymane était très fier de son coup, pensez donc, mettre k.o un petit de 13 ans frêle comme une crevette, quelle gloire ! Ca a bien dû les faire marrer lui et ses copains.

    Le Ministre de l’Education est venu parader comme il se doit dans le collège, et laissant s’exprimer une grandiloquence obscène s’est dit « impressionné par la force d’âme » du personnel éducatif.

    Il n’a pas précisé si des dispositions seraient prises pour que la surveillance soit plus drastique dans les collèges où habituellement les surveillants sont plus habitués à deviser entre eux qu’à surveiller les enfants, il n’a pas évoqué l’idée de renforcer les mesures de rétorsion pour les délinquants mineurs quelques jours après que Mme Taubira ait réclamé la suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs multirécidivistes alors que le meurtrier de Killian avait par ailleurs déjà fait l’objet « d’une mesure bénigne » de rappel à l’ordre selon le procureur, il n’a pas davantage exprimé le souhait d’une peine exemplaire pour punir l’acte de Souleymane, le réfugié tchétchène à qui ses parents n’ont évidemment pas appris qu’en France on ne tue pas ses camarades d’école, même s’ils sont mécréants.

    Je terminerai par ces quelques mots dérisoires et poignants à la fois laissés par les amis de Killian qui résument à eux seuls la peine et le deuil que nous portons tous aujourd’hui.

    « On t’aime Kyllian (sic) »

    « On pense fort à toi et à ta famille »,

    « N’oublie pas qu’on t’aime. Tu ne peux pas partir sans m’avoir appris à jouer au foot. » Signé « Chloé ».

    « Adieu Killian, on t’aime, tes copains

     

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Syrie - Plus besoin d’une résolution pour l’Otan ? - 24/06/2012

    Syrie: Plus besoin d’une résolution pour l’Otan ?



    Les pays de l’Otan tiennent-ils enfin l’occasion en or pour attaquer la Syrie ? Apparemment oui, s’ils tiennent à contourner quelque peu le droit international pour considérer que la destruction par l’armée syrienne d’un avion de chasse turc est une agression militaire commise contre la Turquie.

    Ils peuvent invoquer l’article V de la charte de l’Otan qui oblige tous les pays membres à réagir militairement, collectivement et solidairement comme si chacun d’eux était lui-même agressé. Ils peuvent agir ainsi, en considérant que la Turquie est agressée alors qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une agression, mais d’une réaction. Toujours est-il que l’armée syrienne a démontré la qualité de sa parade, alors que la Turquie a démontré sa vulnérabilité. On sait (qui ne le sait pas ?) que le régime syrien est suivi de très près par les radars politico-militaires des puissances occidentales, c'est-à-dire, en fin de compte, des membres de l’Otan. On sait également (qui ne le sait pas ?) que ces puissances reviennent constamment au Conseil de sécurité de l’ONU pour arracher une résolution qui permettrait une intervention militaire de l’Otan. Pour le moment, la Russie et la Chine bloquent constamment tous les assauts des puissances occidentales pour les convaincre d’accepter que soit votée une résolution contraignante contre le régime syrien. Pour le moment, ces assauts n’ont pas atteint leurs objectifs. Les pays occidentaux n’oublient cependant pas qu’un de leurs membres, à savoir la Turquie, est directement sur place, car voisine frontalière de la Syrie.
     
    Un scénario était peut-être déjà prévu pour rendre légitime (ou légale) et irréversible une intervention militaire des pays membres de l’Otan, sans passer par l’obligation d’une résolution contraignante et, donc, sans risquer encore de provoquer le veto russo- chinois. La Turquie, une attitude en solitaire dans la question syrienne ? Un comportement autonome ? D’abord, la Turquie est très engagée sur ce dossier. Elle a abrité la réunion constitutive du CNS. Ensuite, elle a donné refuge sur son sol aux réfugiés syriens. Elle aurait contribué à armer les dissidents, les déserteurs et l‘opposition au régime syrien. Elle avait participé à la réunion de l’Otan à Bruxelles, destinée à discuter d’un plan d’attaque de la Syrie, et à la réunion des «amis de la Syrie».

    SOFIANE IDJISSA
     

    http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=14918 http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=14918    

    ALTERINFO.COM - 24/06/12


     

  • Egypte: Morsi quitte la confrérie des Frères musulmans - 24/06/2012

     

    Egypte: Morsi quitte la confrérie des Frères musulmans


    IRIB-Pour servir le peuple qui l'a élu, Morsi s'est retiré du parti sous la couleur duquel il s'est présenté aux élections. Morsi a été élu à 51.7% des voix.

    Après l'annonce de la victoire de Morsi, Israël a mobilisé son armée et l'a déployée près des frontières avec l'Egypte.
     

    http://french.irib.ir/info/afrique2/item/196504-morsi-quitte-la-confr%C3%A9rie-des-fr%C3%A8res-musulmans http://french.irib.ir/info/afrique2/item/196504-morsi-quitte-la-confr%C3%A9rie-des-fr%C3%A8res-musulmans

     

  • Le CV du gouvernement Hollande

    http://www.terreetpeuple.com/reflexion/politique/le-cv-du-gouvernement-hollande.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=6f9beeffbc029d8020486313631c1699