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GAELLE MANN - Page 1208

  • L'homme sur la phototographie - Par Michel Geoffroy

    Le « changement » se niche partout. Y compris dans la photo officielle du nouveau président de la République, prise par Raymond Depardon dans les jardins de l’Elysée.

    La nouvelle photographie a été annoncée comme un grand événement. C’est « un moment d’histoire », a déclaré le directeur de cabinet du président. Certains se contentent de peu.
    Que voit –on en effet sur cette photographie ?
    Rien. Ou beaucoup de choses, au contraire.

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    Un homme dans un parc

    On voit d’abord un homme dans un parc, vêtu d’un complet sombre.

    L'homme sur la photographie - Par Michel Geoffroy

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir

    L’Elysée étant pris sous un angle inhabituel, on ne sait pas au premier regard que l’on a affaire au premier personnage de l’Etat. On voit au loin deux vagues bâtisses et, à gauche, des étoffes qui pendent : trois couleurs et quelque chose de moins identifiable à côté (c’est, semble-t-il, le drapeau de l’Union européenne).

    Est-ce le château de Moulinsart ? Est-ce une publicité pour le catalogue de Relais et Châteaux ? On ne sait pas bien. Tout est flou et loin. Fuyant même.

    Et le parc en arrière plan est désert : pas de fleurs, pas d’animaux, pas d’enfants qui courent, pas de garden-party. Rien que de l’herbe. Un ennui sidéral se dégage de ce parc. Il n’y a qu’un arbre, à droite de la photographie : il se situe en arrière-plan, éclairé, alors que l’homme est dans un clair-obscur. Il n’a manifestement pas eu la chance de passer de l’ombre à la lumière comme J. Lang en 1981 : lui, il y est resté.

    Un homme tronc

    L’homme est pris en « plan américain », il a les jambes coupées. Mauvais présage.

    L’homme nous regarde mais son corps est orienté de trois quarts vers sa gauche, comme s’il allait bouger : ses mains, assez grosses d’ailleurs par rapport à son visage, ne sont donc pas au même niveau, ce qui fait bizarre. Dans un western, on pourrait penser qu’il va dégainer, mais il est désarmé.

    Aurait-il un bras plus court que l’autre, comme Guillaume II ? La photo donne l’impression que l’homme voudrait avancer ou nous dire quelque chose, mais qu’il ne le peut pas. Il reste muet et figé. Comme paralysé dans son élan.

    Un homme banal

    Cet homme pourrait être n’importe qui : le responsable du marketing d’une grande multinationale, un cuisinier renommé, un notaire ou le cousin machin. Rien dans la photographie ne nous indique sa fonction, sinon son sous-titre : « François Hollande, Président de la République Française ». Française : il faut préciser, en effet ; il pourrait être élu au Bundestag ou aux Cortes, le décor serait le même. C’est à cela qu’on reconnaît habituellement « l’art contemporain » : il faut que quelqu’un décode l’œuvre, sinon personne ne comprend le « geste » de l’artiste !

    La légende nous éclaire : voilà un président « normal ». C’est un Français banal, mais qui habite dans un château et qui doit s’enquiquiner toute la journée dans son grand parc désert ; un milliardaire qui s’ennuie, comme le dessinateur Sempé savait les croquer. On comprend qu’il n’ait pas envie de rire, surtout s’il pense aux impôts et aux charges qu’il va devoir bientôt payer.

    Suivez son regard

    Son directeur de cabinet croit nécessaire de nous indiquer qu’il a le regard « tourné vers la France, avec à la fois beaucoup d’attention, beaucoup d’humanité et beaucoup de vigilance ».

    On a, en effet, besoin de cette explication pour comprendre qu’il s’agit d’un homme politique. Mais un examen plus attentif de la photographie montre que, compte tenu de son orientation, l’homme ne nous fixe pas vraiment : il vise notre épaule droite et au-delà. Son regard passe donc au-dessus de nous. Mais que regarde-t-il ? L’horizon électoral ? La crise financière qui revient ? Les entreprises qui vont fermer ? Les futurs cortèges de « partenaires sociaux » ? On ne sait pas trop.

    Une posture inconfortable

    A l’évidence son sourire est indéfinissable. Il ne respire ni la joie de vivre ni la grande santé. L’inclinaison vers le bas de ses yeux n’arrange rien. Le propriétaire des lieux a le front dégagé, mais il a l’air préoccupé, crispé même. Comme s’il ne savait que faire.

    Avancer ? Mais il ne le peut pas puisque ses jambes sont coupées : c’est un homme tronc qui nous regarde. Pivoter vers sa gauche ? Il irait encore plus dans l’ombre : vers le côté obscur de la force politique, en quelque sorte. Pivoter vers sa droite ? Difficile dans la position où il se tient : il va se faire un tour de reins. Reculer ? Mais il va se perdre dans ce grand parc désert et lugubre ! La photo nous montre qu’il se tient déjà dans une posture bien inconfortable !

    Objectif atteint

    Il paraît qu’il a fallu prendre 200 clichés avant d’arriver à celui-là. Les autres devaient être pires, sans doute ! Ce portrait tranche assurément avec celui de ses prédécesseurs et sur ce plan l’objectif de communication est atteint.

    Ce portrait n’exprime pas, en effet, la solidité des institutions ni la grandeur de l’Etat comme au temps d’un De Gaulle ou d’un Mitterrand. Non : dénué de tous les symboles de l’autorité républicaine, le personnage paraît au contraire flotter dans sa photo, comme si ce rôle était trop vaste pour lui. Sans ses jambes, il manque d’assise.

    Le portrait n’exprime pas vraiment non plus le mouvement ni les lendemains qui chantent : c’est une photographie qui ne se veut pas pausée, mais qui n’en est pas moins figée.

    La photo n’exprime pas, enfin, la détermination qu’on attendrait de la part du capitaine quand la tempête menace. L’homme a l’air gentillet, mais ses bras sont ballants et ses mains ouvertes. Il ne tient rien, il ne s’appuie sur rien, il ne désigne rien. Il est là, c’est tout : enfoncé jusqu’à mi-cuisses dans ce parc, déjà englué dans la réalité.

    C’est à sa manière, un portrait qui inquiète.

    Michel Geoffroy

    Source : Polémia.

    Image : Photo officielle de François Hollande, Président de la République.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • La Russie veut organiser une conférence internationale sur la Syrie avec la participation de l'Iran

    Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ce samedi 9 juin lors de sa conférence de presse consacrée à la Syrie.

    Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ce samedi 9 juin lors de sa conférence de presse consacrée à la Syrie.
    REUTERS/Sergei Karpukhin
    Par RFI

    La Russie veut organiser au plus vite une conférence internationale sur la Syrie, pour mettre en œuvre le plan de Kofi Annan. C'est le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui l'a annoncé lors d'une conférence de presse à Moscou, ce samedi 9 juin. Il a rappelé le refus de la Russie d'avaliser au Conseil de sécurité toute intervention militaire en Syrie. Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères insiste pour que l'Iran puisse participer à la conférence que veut organiser son pays, une perspective que certains Occidentaux refusent catégoriquement.

     

    Il sera difficile pour la diplomatie russe de réunir autour de la table les représentants de l'Iran et ceux des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Il y a quelques jours à Istanbul, Washington, Paris et Londres avaient déjà refusé d'associer Téhéran à une conférence internationale sur la Syrie. Les Etats-Unis et le Conseil national syrien, principale coalition de l'opposition, ont accusé l'Iran de fournir une aide militaire au régime de Damas.

    Au-delà de ce point de litige, la Russie ne cède rien sur le fond : pas question pour Moscou d'autoriser, au Conseil de sécurité des Nations unies, un recours à la force contre le régime de Bachar el-Assad. Une éventuelle intervention armée en Syrie, a dit Sergueï Lavrov, risque de créer une zone d'instabilité de la Méditerranée au Golfe, et de favoriser une confrontation entre sunnites et chiites dans la région.

  • Législatives Gard - Débat: le député centriste Yvan Lachaud en difficulté !

    http://www.nationspresse.info/?p=172329#comments

     

    + 3 VIDEOS

     

     

     

  • Quatre soldats français tués en Afghanistan

    Par lefigaro.fr Mis à jour le 09/06/2012 à 17:25 | publié le 09/06/2012 à 10:43  

    Dans la vallée de Tagab, en février dernier.
     
    Il y a en outre cinq blessés, dont trois graves, dans les rangs français. Les talibans ont revendiqué l'opération. Le ministre de la Défense se rend sur place dès dimanche.

    Quatre soldats français ont été tués ce samedi matin dans la province afghane de la Kapisa (est de l'Afghanistan) lors d'une attaque d'insurgés, ont indiqué dans un premier temps l'Otan et la police afghane. L'information a ensuite été confirmée par l'Élysée qui a précisé qu'il y avait également cinq blessés, dont trois graves. Les victimes appartiennent «au 40e régiment d'artillerie de Suippes (Marne) et du 1er Groupement inter armées des actions civilo militaires de Lyon», a ajouté la présidence de la République.

    «A travers ce drame c'est toute la France qui est touchée aujourd'hui», a déclaré François Hollande, qui s'associe «avec la plus vive émotion à la douleur des familles.» Le chef de l'Etat a demandé au ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian de se rendre sur place dès dimanche.

    Selon le porte-parole de la police en Kapisa, Ahmad Ahmadzaï, l'attaque s'est produite «contre un convoi de troupes françaises» dans le district de Nijrab. Ce dernier indique qu'en outre trois civils afghans ont été blessés.

    Selon les éléments communiqués par les autorités afghanes, l'attaque a été perpétrée par un homme, «déguisé en femme portant la burqa», qui s'est «approché des troupes françaises qui patrouillaient». Il aurait alors déclenché un engin explosif qu'il portait sur lui. Selon l'agence Reuters, l'attaque a été revendiquée par les talibans.

    » Le constat d'échec de dix ans de stratégies successives

    La dernière attaque en date contre des soldats français avait eu lieu à Taqab, non loin de Nijrab, lieu de l'attaque de ce samedi 9 juin.

     

    Fin mai, François Hollande s'était rendu en Afghanistan visiter les troupes françaises présentes dans le pays et expliquer le retrait. Il avait indiqué que ce retrait des troupes françaises se ferait de manière «ordonnée» et «coordonnée» avec les alliés de la coalition de l'Otan d'ici la fin de l'année.

    La dernière attaque meurtrière contre des troupes françaises en Afghanistan remonte au mois de janvier dernier où là encore 4 soldats avaient été tués dans la Kapisa. L'ex-chef de l'État, Nicolas Sarkozy, avait alors annoncé la suspension des opérations de formation et d'aide au combat de l'armée française. Un soldat afghan étant impliqué dans cette attaque: il avait tiré sur les Français alors que ceux-ci étaient désarmés et en train de courir.

    Quatre-vingt-sept soldats français sont morts en Afghanistan depuis le début du déploiement de la force multinationale fin 2001. Fin janvier, la France comptait 3600 soldats sur place, principalement à Kaboul et dans l'est du pays.


    L'UMP a condamné cet attentat le qualifiant «d'acte de barbarisme» (sic). «L'UMP condamne cet acte de barbarisme sans nom: rien n'est plus odieux et plus lâche qu'un attentat kamikaze», déclare dans un communiqué le secrétaire général du parti, Jean-François Copé. L'attentat a été revendiqué par les talibans.

    Pour Martine Aubry, première secrétaire du PS, «c'est une nouvelle tragédie qui endeuille toute la France. Le Président de la République a su trouver les mots justes pour exprimer le soutien du peuple français aux familles des victimes et à leurs proches et pour dire toute notre admiration devant le courage de notre armée.(...) la France doit se rassembler dans l'hommage national décidé par le président de la République.»

    «La France vient de perdre quatre nouveaux fils dans l'absurde guerre d'Afghanistan. (...) La guerre d'Afghanistan aura taché de sang le drapeau français. Il n'est pas admissible que l'UMP et le PS depuis des années refusent le retrait que nous réclamons, et François Hollande ne tient pas sa promesse de campagne, ne prévoyant qu'un départ partiel de nos troupes fin 2012. C'est dans les semaines et les mois qui viennent qu'il faut agir, en nous retirant intégralement de cette guerre sans but ni stratégie», a déclaré Marine Le Pen, présidente du Front national.

     

     

  • Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

    HARMONIE DU SOIR

     

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
    Valse mélancolique et langoureux vertige !

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
    Valse mélancolique et langoureux vertige !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige !
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !

     

    Les fleurs du mal

     

     

  • L’Allemagne s’oppose à une intervention militaire en Syrie - 09/06/2012

     

    L’Allemagne s’oppose à une intervention militaire en Syrie




    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a réaffirmé l’opposition de Berlin à une éventuelle intervention militaire étrangère en Syrie en mettant l’accent sur le fait que ce type de mesure risquerait d’embraser la totalité du Proche-Orient.

    Au cours d’une rencontre à Doha le 4 juin 2012 avec l’émir du Qatar, Westerwelle a déclaré que le plan de paix de Kofi Annan est la meilleure option pour la solution de situation créée en Syrie. Il a également exprimé l’opposition de Berlin à la position de certains gouvernement occidentaux et arabes, dont le Qatar lui-même, qui prônent l’intervention militaire en Syrie.

    « Nous nous devons d’éviter une guerre qui pourrait mettre le feu à toute la région. Vu la situation extrêmement complexe et dangereuse existant en Syrie, il ne faut pas créer de fausses perspectives et croire que nous pourrions parvenir à une solution rapide au moyen d’une intervention militaire », a-t-il déclaré avant d’entamer un périple de cinq jours au Proche-Orient.

    Après le Qatar, Westerwelle s’est rendu aux Émirats arabes unis, où il a eu des entretiens avec son homologue émirati, Abdulah Shaikh bin Zayed Al Nahyan.

    À Abou Dhabi, le chef de la diplomatie allemande a mis l’accent sur l’importance de la prévention des troubles qui ont lieu en Syrie et qui commencent à déborder les frontières de ce pays. Il a rappelé notamment que les affrontements liés à l’affaire syrienne ont déjà gagné le Liban, où plusieurs personnes ont trouvé la mort au cours des heurts entre des pro et des anti-Al Assad.
     

    http://www.voltairenet.org/L-Allemagne-s-oppose-a-une http://www.voltairenet.org/L-Allemagne-s-oppose-a-une    

     

    ALTERINFO.COM


     

  • Le racisme ouvert d'un soutien de Mélenchon ! Quelle honte !

    Posté par le 8 juin 2012

     

    Dimanche dernier, Marine Le Pen était en déplacement dans l’Essonne pour soutenir deux candidates, Brigitte Dupin du Rassemblement Bleu Marine pour la 4e circonscription de l’Essonne et Isabelle Cochard du Front National pour la 9e circonscription.

    A Draveil, l’arrivée de la Présidente du Front National a attiré une foule nombreuse et heureuse de la voir en chair et en os, ce qui a mis en colère deux camps. Celui de Tron (l’UMP qui aime masser les pieds) et celui du Front de gauche. Si les militants UMP ont tenté d’empêcher l’avancée de Marine et d’Isabelle Cochard dans les allées du marché, le Front de gauche est lui resté fidèle à lui-même… haineux et vociférant… Savez-vous qu’à notre époque on peut dire « sales Blancs ! » sans craindre les foudres du MRAP et de la LICRA ?

    Et Dominique Sopo de SOS Racisme qui nie toujours le racisme anti-Blanc !

    Preuves en images de la haine ordinaire d’un soutien de Mélenchon !

       

     
  • Molenbeek: deux policiers poignardés par un islamiste venu de Paris

      La station de métro Beekkant a été rouverte à 20h30 suite à une très grave agression perpétrée par un musulman radical.

    La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a réagi vendredi soir à l'agression au couteau dont ont été victimes deux policiers dans la station de métro Beekkant, à Molenbeek.

    Elle condamne "avec fermeté l'agression ignoble" qui s'est produite vendredi soir. La ministre "tient à exprimer toute ses pensées et son émotion à l'égard des policiers blessés dans l'exercice de leurs fonctions de sécurisation des transports en commun", indique-t-elle dans un communiqué.

    "Sur base des précisions données par la Justice, les mesures nécessaires continueront à être prises sur tous les plans concernant la sécurité.

    Un agresseur actif dans le milieu islamiste

    Deux représentants des forces de l'ordre ont été poignardés par un forcené à Molenbeek, dans la station de métro Beekkant. L'agresseur est un homme de 34 ans actif dans le milieu islamiste qui, selon ses propres dires, a commis son agression pour protester contre la politique du gouvernement belge à l'égard des musulmans.

    Arrivé de Paris en Thalys, il portait sur lui des documents sur lesquels étaient rédigés des extraits du Coran ainsi qu'un article de presse faisant allusion à la femme contrôlée en niqab jeudi dernier. Après avoir pris ses renseignements sur les événements survenus ces derniers jours à Molenbeek, il a pris le métro vers la commune. Au moment de l'ouverture des portes, il a attaqué les deux jeunes recrues policières par derrière en hurlant "Guerre sainte". Selon nos sources, l'homme était clairement en Belgique pour "tuer du flic".

    Les deux victimes, un homme et une femme âgés d'une trentaine d'années, sont hors de danger. La femme souffre d'une blessure au cou et dans le bas du dos, l'homme a été touché à la nuque.

    "Nos services étaient en train d'effectuer une action de contrôle pour renforcer la sécurité dans les transports publics et pour lutter contre les bandes urbaines", explique le commissaire Johan Berckmans, de la police de Bruxelles Nord. "Quatre personnes ont été arrêtées administrativement. Les deux agents se tenaient près de ces personnes arrêtées quand un autre homme a soudainement sorti un couteau et les a poignardés."

    L'homme a immédiatement été maîtrisé et interpellé. Les deux agents ont été emmenés à l'hôpital, où un des deux était toujours opéré.

    L'agresseur a également été emmené à l'hôpital pour une visite médicale puis a été transféré au commissariat pour y être entendu.

    Nous vous donnerons davantage d'informations sur les faits et sur la circulation des métros dans cette station dès que possible.

     

    La libre.be - 08/06/2012

     

  • Meurtre de Marie-Jeanne Meyer, 17 ans

  • Anthony Draoui a avoué le meurtre de la joggeuse Marie-Jeanne Meyer

     

    Anthony Draoui, interpellé jeudi soir en gare de Port-Bou en Espagne, a avoué durant son audition devant le juge d'instruction, le meurtre de Marie-Jeanne Meyer, en juin 2011, en Ardèche.

    «Il dit qu'il l'avait rencontrée de façon fortuite. Mais il n'est pas rentré dans les détails, ni du meurtre, ni de ses motivations» a indiqué l'avocat des parents de la victime.

    Il a ensuite été placé en détention provisoire.

    Anthony Draoui a été arrêté alors qu'il avait sur lui un couteau, des fils électriques et des rubans adhésifs.

    Le suspect, déjà bien connu des services de police pour vols aggravés, avait été arrêté le jour de la découverte du corps pour un autre délit. Armé d'un marteau et ivre, il avait menacé la gérante d'un salon de coiffure.

    Après sa garde à vue, il avait disparu. C'est seulement après qu'on a fait le lien avec le meurtre de la joggeuse. Son ADN ayant été retrouvée sur les lieux.

    Photo : document exclusif de M6.

     

    Faits Divers - 08/06/12

  • Eric Zemmour: le polémiste et sa famille menacés de mort

    Le chroniqueur Eric Zemmour a reçu une lettre de menaces de mort, adressée à la radio RTL, son employeur, comme l'annoncent nos confrères du site Le Parisien. En effet, hier, jeudi 7 juin, le courrier a été réceptionné au siège de la station de la rue Bayard dans le VIIIe arrondissement à Paris.

     

    Le ou les auteurs de cette missive s'en prennent de manière très virulente à l'ex-cerbère de Laurent Ruquier, le traitant notamment de "gros facho" et de "SS en liberté". Ces derniers vont même jusqu'à laisser entendre qu'ils pourraient s'en prendre physiquement à Eric Zemmour ainsi qu'à sa famille.

    Informé, le parquet de Paris a aussitôt saisi la brigade de répression des violences contre la personne (BRDP) des investigations. Le chroniqueur, que l'on retrouve aux côtés de son compère Eric Naulleau dans Zemmour et Naulleau chaque vendredi sur Paris Première, se retrouvait une fois de plus, pourrait-on dire, il y a quelques jours, au coeur d'une sérieuse polémique...

    En effet, dans une chronique tenue sur RTL le 23 mai dernier, le polémiste avait tenu des propos sur Christine Taubira, nouvelle Garde des Sceaux, qui avait poussé le MRAP et SOS Racisme à critiquer violemment ce dernier. "En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais", avait-il notamment déclaré. Une phrase qui avait mis le feu aux poudres et entraîné une cascade de réactions.

    L'Express avait notamment annoncé le départ du chroniqueur, entraînant un dépôt de plainte d'Eric Zemmour par le biais de son avocat, pour "diffusion de rumeurs malveillantes". Sur RTL, le chroniqueur s'était expliqué sur les termes employés, évoquant une polémique qui selon lui n'avait pas lieu d'être et dénonçant "des professionnels du choquage, de l'indignation tarifée, (...) des torquemadas de café".

    Espérons que la brigade de répression des violences mette rapidement un terme à cette histoire...


    Chloé Breen

    Pure People  - 08/06/12

  • La photo officielle de Françoios Hollande deva-t-elle être refaite?

    La place accordée aux drapeaux français et européen pose un problème, selon un article de Sud-Ouest. Et un député UMP demande à ce que la photo soit refaite...

    La photo officielle de François Hollande, prise par Raymond Depardon, devra-t-elle être refaite? Un article du journal Sud-Ouest pointe plusieurs anomalies, qui pourraient la rendre non conforme aux règles en vigueur.

    D'abord, le drapeau français n'est pas à l'horizontale mais à la verticale. Présenté ainsi, c'est le drapeau des Pays-Bas (c'est à dire celui de... la Hollande) et pas de la France. Ce qui ne plaît pas à Jean-Paul Garraud, député UMP. Interrogé par Sud-Ouest, cet élu de la Droite populaire estime que "cela opère une confusion" et demande que le portrait "soit refait".

    Ensuite, comme le rappelle un spécialiste interrogé par le jounal, les règles établies par une brochure du ministère de l'Intérieur précisent que le drapeau doit flotter et être attaché à son support dans le sens vertical. Or il est plaqué contre un mur de l'Elysée, et attaché dans le sens horizontal.

    Le drapeau européen peut, lui, être posé sur un mur, selon une circulaire du 4 mai 1963 citée par le quotidien et un décret des ministères de la Défense et de l'Intérieur. Mais il doit être placé à la droite du drapeau français, ce qui n'est pas le cas ici. Enfin, si les drapeaux longent les bâtiments, ils ne doivent en aucun cas toucher le sol. Or il semble qu'ils tombent en l'occurrence sur les marches de l'Elysée.

    Et Photoshop?

    L'image controversée a été prise lors d'une séance d'une demi-heure seulement. 200 clichés ont été pris "en mouvement" avec un projecteur d'appoint et trois appareils différents.

    Au final, le photographe a retenu la dernière des douze photos prises avec son Rolleiflex, "un tout petit peu retouchée" en arrière-plan, a-t-il. Mais pourquoi Raymond Depardon n'en a pas profité pour corriger les anomalies de l'image?

    Le photographe a confié vouloir "une photo qui traverse le temps". Pas sûr...

     

     

    L'Express - 08/06/12

  • Marseille: la dame de 83 ans agressée et violée chez elle était juive - S'agit-il d'un acte antisémite?

    Ce matin, la presse française a annoncé qu’une grand-mère juive a été violée, agressée et séquestrée chez elle, dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 juin 2012.

    « selon la presse, son agression et ce qui s’en est suivi ont été déclenchés à la vue de la mezouza fixée à sa porte »

     

    Selon la presse, c’est en sortant les poubelles que cette habitante du quartier depuis plus de 40 ans a été attaquée par trois personnes.

    Toujours selon la presse, son agression et ce qui s’en est suivi ont été déclenchés à la vue de la mezouza fixée à sa porte.

     

    Crif - 08/06/12

  • VIDEOS - Grèce: les néo-nazis ont encore frappé !!!

    REUTERS/Yannis Behrakis

    Jeudi matin, le porte-parole du parti Aube dorée s'en est physiquement pris à deux élues de gauche avec lesquelles il débattait en direct sur la chaîne Ant1. Alors qu"Ilias Kasidiaris reste toujours introuvable, les actes de violences des néonazis grecs semblent se multiplier.

    L'attaque d'Ilias Kasidiaris en direct à la télévision a médiatisé la violence du parti néonazi et bouleversé les citoyens grecs à quelques semaines d'un scrutin crucial le 17 juin.

    Mais, comme l'a déclaré, Rena Dourou, la candidate de la gauche radicale (Syriza) agressée par Kasidiaris, "nous rendrons un très mauvais service à la démocratie grecque si nous considérons l'épisode d'hier comme un événement isolé". En l'espace d'une semaine, l'Aube dorée a en effet multiplié les actions violentes.

    Un jour avant l'assaut du porte-parole du parti néo-nazi Ilias Kasidiaris, mercredi 6 juin, un journaliste du Jerusalem Post, Gil Shefler, a été frappé violemment à la tête, dans le centre d'Athènes. Un groupe d'une vingtaine de personnes, armées de pieds de biche, était entrain de tabasser des immigrés et des junkies, près du musée archéologique. Le journaliste a alors voulu les prendre en photo, ce qui leur a fortement déplu... Gil Shefler était en Grèce pour faire un reportage sur l'extrême droite. Il avait même tenté de rencontrer Ilias Kasiriadis. Ce dernier avait refusé de répondre à ses questions. "Nous ne donnons pas d'interview aux Israéliens pour des raisons politiques" avait-il alors déclaré.

    Jeudi matin, à Serres, dans le nord de la Grèce, Nikitas Siois, un élu d'Aube dorée, s'en prenait quant à lui à l'ancien député PASOK de cette circonscription, Stathis Koutmeridis.

    Par ailleurs, à l'université de sciences politiques d'Athènes, une trentaine de membres d'Aube dorée a déferlé, jeudi en fin d'après-midi, dans un amphithéatre. Les étudiants attaqués écoutaient une conférence sur "les mouvements armés en Europe et leur histoire". Les scènes de violence se sont poursuivies à l'extérieur de l'université. Au total, trois personnes ont été blessées selon le journal Ta nea. Le journaliste note que "quand la police est arrivée sur les lieux, les affrontements étaient terminés". La police grecque est souvent accusée de laisser agir les membres d'Aube dorée, notamment lors des ratonnades contre les immigrés qu'ils organisent dans les quartiers désherités du centre d'Athènes. "Beaucoup de policiers sont eux-mêmes membres d'Aube dorée", avait confié à L'Express, peu avant les élections du 6 mai, Michalis Spourdalakis, professeur de sciences politiques à l'université d'Athènes.

    Cette fois, les forces de l'ordre, par la voix de leur porte-parole Thanassis Kokkalakis tente de prouver qu'ils "font tout leur possible pour arrêter Ilias Kasidiaris". Reste que l'agresseur est toujours en liberté... Son prochain rendez-vous avec la justice est lundi prochain, pour une précédente agression, contre un étudiant en 2007.

    Après l'épisode de jeudi matin, les partis politiques ont déclarés unanimement ne plus vouloir participer à des débats avec des représentants d'Aube dorée. Les membres du mouvement néonazi ont immédiatement répliqué dans un communiqué et décrété un embargo sur les chaînes de télévision et les journaux, qualifiés d'"organes de propagande marxiste".

    Des rassemblements contre l'Aube dorée doivent se tenir, ce vendredi soir, dans toutes les grandes villes du pays (à Athènes, Patras, Thessalonique...).

    Les néo-nazis sont entrés au parlement lors des élections législatives de mai dernier, où ils ont obtenu près de 7% des voix. Ils sont toujours crédités à 4% pour les prochaines élections le 17 juin.

    Après cet événement les électeurs d'Aube dorée modifieront-ils leur choix?

     

    L'EXPRESS - 08/06/12

     

    A voir sur le même sujet:

  • EN DIRECT - Moscovici dénonce un rappprochement UMP-FN dans le Doubs

    http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-la-campagne-des-legislatives-08-06-2012-2038505.php

     

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  • Tueur présumé de la joggeuse Marie-Jeanne arrêté : Portrait d'un fugitif

     

    Joggeuse disparue en Ardèche

     

    Le tueur présumé de la joggeuse Marie-Jeanne Meyer vient d'être arrêté après un an de cavale. Portrait d'un jeune homme connu pour sa violence.

     
    Anthony Draoui est le principal suspect dans le meurtre de Marie-Jeanne Meyer
    Anthony Draoui est le principal suspect dans le meurtre de Marie-Jeanne Meyer DR

    « Incontrôlable, dangereux, violent et impulsif » : après douze mois de cavale, celui que les enquêteurs décrivent en ces termes a été interpellé dans un train entre la France et l'Espagne. Anthony Draoui, 20 ans, est soupçonné d'avoir en juin dernier mortellement poignardé puis brûlé le corps de Marie-Jeanne Meyer, innocente jeune fille de 17 ans qui faisait un jogging dans une forêt ardéchoise, à Tournon.

    Il avait disparu à l'issue de sa garde à vue, avant que les enquêteurs n'obtiennent des résultats d'analyse confirmant la présence de traces ADN d'Anthony Draoui sur le lecteur MP3 de Marie-Jeanne, retrouvé à proximité de son corps, et fassent de lui le suspect n°1 dans l'affaire.

    L'an dernier, Le Parisien révélait le parcours quelque peu chaotique d'Anthony Draoui. Arrêté le jour même de la découverte du corps carbonisé de la joggeuse pour tentative de braquage dans un salon de coiffure, il n'en était pas à son coup d'essai. Le principal suspect traîne en effet un lourd passé.

     

    "Il forçait sa mère à faire le trottoir"

    Le quotidien indiquait ainsi qu'Anthony Draoui était déjà connu des services de police pour des faits de vol et de dégradation commis en 2008, quand un an plus tard il s'en est violemment pris à une femme dans la rue. « Il n'avait pas supporté que je le regarde », expliquait au journal la victime, « rouée de coups de pieds ».

    Enfant, Draoui a grandi avec une mère toxicomane. Alors qu'ils logeaient tous deux dans un hôtel de Saint-Rambert-d'Albon (Ardèche), le jeune aurait détruit leur chambre à coups de démonte-pneu. Le duo aurait alors déménagé à Tournon. Le Parisien rapportait que le jeune marginal y était « déscolarisé » et passait « ses journées à jouer aux jeux vidéo et à fumer du cannabis ». Les témoignages des amis de sa mère étaient encore plus édifiants quant au comportement pour le moins étrange du jeune homme. Tandis que l'un racontait qu' « il la (sa mère, NDLR) frappait, lui réclamait de l'argent tout le temps » et « avait même menacé de la jeter par la fenêtre », le second expliquait qu' « il forçait même sa mère à faire le trottoir pour gagner de l'argent » et qu' « il portait tout le temps de grands couteaux le long de sa jambe ».

    Crime "méthodique"

    Au moment où le corps de Marie-Jeanne avait été retrouvé, enterré dans un trou et camouflé sous des branchages, aucune piste n'était privilégiée : accident ou crime d'un rôdeur, d'un familier, d'un chasseur. Une chose seulement était sûre : le meurtrier avait pris soin d'enfouir le cadavre au fond d'un trou, méthodiquement creusé par des chasseurs pour enterrer les viscères de gros gibier, et de le dissimuler sous des branchages. Un scénario qui ne pouvait être suivi que par un familier des lieux, étant donné « la très grande difficulté d'accès, tant par le haut que le bas » de cet endroit très accidenté, selon le procureur.

     

    Par Actu France-Soir / Service Faits Divers